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[RP] La Taverne du Camérier.

--Rouquin
Elle avait été claire.....S'il ne se dépêchait pas d'aller à cette fichue auberge,l'allait encore se faire sonner les cloches.

Le rouquin filait par les ruelles de Dunkerque......L'auberge du Camérier qu'elle avait dit....

Il savait bien où c'était et il avait déjà rencontré une fois le fils du diacre qu'il devait aller prévenir.
Contrairement à lui qui n'avait peur de rien.....Ou du moins de pas grand chose....Le garçon qu'on nommait Petit Jean était d'une timidité maladive.
Il apportait son aide à la tavernière et s'occupait des autres enfants qui formaient,avec lui, la nombreuse famille de Renoan.

Dame Domy était restée au logis avec la môme qu'elle avait ramenée..
"Core une qu'va piailler t'te la journée" ronchonnait-il en pressant le pas..

Déjà qu'il avait du supporter la gamine qui habitait sur la plage.....Plus la louve qui avait mis bas trois petits et qu'on ne pouvait approcher sans qu'elle menace de vous enlever un morceau de mollet...
Celle là son père s'était fait ramasser par une cariolle folle et Dame Domy n'avait rien trouvé de mieux que de s'encombrer d'elle.....

"Pfffffff.....J'm'en va vit' le prév'nir qu'y nous débarrasse de c't'engeance"

L'auberge était là.....Il poussa la porte en s'engouffra à l'intérieur en criant:
"Tit'Louis!!!!!Viens t'en!!!!! Ton père y s'est fait esquinter!"


Il s'arrêta net dans son élan devant le regard que lui lançaient deux étrangers assis à la seule table occupée de la taverne.
L'un d'eux ,un géant aux yeux chassieux, le toisait férocement,ses deux poings posés sur la table auraient tué un boeuf d'un coup s'il l'avait voulu.

Le rouquin frissonna et essaya de passer le plus discrètement possible devant eux ...Ce qui était bien difficile après l'entrée fracassante qu'il venait de faire...

Le second homme présentait un visage beaucoup plus avenant mais le rouquin vit quand même une lueur qui n'avait rien d'avenant lorsqu'il posa son regard sur lui.
Ce genre de coup d'oeil...Il connaissait....Il en avait vu de ces voyageurs qui, sous couvert d'un semblant de sympathie ,embobinaient les pauvres manands crédules.
Il avait même été longtemps leur complice avant que Dame Domy le fasse venir à Dunkerque pour y tenter de le mettre dans le droit chemin.

Dame Domy.......Le rouquin revit les yeux verts courroucés qui l'avaient foudroyé en lui ordonnant de courir prévenir...
La jeune femme avait beau avoir une réputation de douceur extrême....Il savait bien,lui,qu'il fallait filer droit....Sinon....

Il arriva au pied de l'escalier qui menait aux chambres:
"Tit'Louis!!!Tit'Louis!!!"

Bon sang.....Allait il venir oui ou non????
--Ptit.louis
P'tit Louis préparait les chambres comme Renoan lui avait demandé. Vider les baignoires, au seau, était long mais il fallait bien que quelqu'un le fasse.

On appelait en bas. Ben c'était la voix de Rouquin.

Ben qui qu'il demande lui ? P"tit Jean ? pis il braille en plus. Pfff faut que je descende, papa doit pas être là sinon il braillerait pas comme ça le rouquin.

P'tit Louis reposa son seau et descendit.


Ben ça va pas de brailler comme ça ? Mon père va pas aimer si y'a du tapage dans l'auberge.

Il vit le visage du Rouquin changer. Ben il avait dit quoi ?
--Le_maure


Le Maure était arrivé en Flandres après avoir traversé le royaume du Sud vers le Nord. Il était resté longtemps fidèle à l'homme qui lui avait sauvé la vie. A la mort de son bienfaiteur, il avait décidé de voyager à travers le pays qui l'accueillait tant bien que mal. Un homme comme lui faisait peur. On lui avait parlé de troupes de mercenaires qui sillonnaient routes et campagnes mais n'en avait trouvé aucun.

Dans son pays, il avait été accusé d'un vol qu'il n'avait pas commis. Il était alors honnête, mais depuis la mort de son bienfaiteur, il avait été chassé, à coups de pierres. Il ne trouvait plus la paix nulle part.

C'est ainsi qu'il était arrivé là, à Dunkerque, après un trop long voyage. Il s'était installé dans une vieille cabane, à l'écart du village et vivait de pêche et de la petite parcelle de terre qu'il cultivait de ses mains. Jusqu'à présent il n'avait croisé que peu d'habitant, il ne sortait que la nuit. Mais ce jour là, poussé par l'envie de rencontrer du monde, il décida d'aller enfin à la rencontre des villageois.

Le Maure traversa les rues du village sous l'oeil inquiet des passant. Il allait faire demi tour, lorsqu'une étrange équipée attira son attention. Il les suivit dans l'auberge et s'installa dans un coin, observant le comportement des gens présents.
--Jean.jean





Riri entrait et jugeait l'auberge à la serveuse. Jean-jean lui sourit, il pourrait bien se la partager à la nuit tombée. Peut être même avant. L'auberge était déserte quand un gamin entra dans la salle.

Le colosse serra les poings et songea un instant lui broyer la tête pour qu'ils aient le champ libre mais un autre descendait déjà de l'escalier. Deux gosses ne prenaient guère de temps pour s'en débarasser mais la gueuse risquait de crier. C'était le genre petite bourgeoise.


"Les mouflets, vous déguerpissez en vitesse. On est dans une taverne pour s'reposer pas pour entendre vos jacasseries d'gamins."

Son regard noir passa de l'un à l'autre et il savait qu'ils ne demanderaient pas leur reste.

Un homme à la peau sombre fit alors son entrée. Il avait le cuir encore plus tanné que Jean-jean, un étranger. Le colosse plissa les yeux, l'homme se mit dans un coin et le géant nota sa position très précisément. S'il s'interposait il voualit être sûr de pouvoir lui enfoncer sa dague dans le cou sans avoir besoin de se retourner.

Il se servit la moitié du picher de vin qu'il but d'une seule traite en homme habitué à ne jamais être saoul.


"Hey la gueuse ! L'a un gout d'reviens-y ton jus d'raisin. Et c'coup-ci fais pas ta pucelle. Si tu r'pars d'cacher derrière ton comptoire, j'te suis. A tes risques et périls !"

Jean-jean riait à en faire trembler les murs, ne détachant plus son regard de la jolie blonde apeurée.
--Rouquin
Ben ça va pas de brailler comme ça ? Mon père va pas aimer si y'a du tapage dans l'auberge.

P'tit Louis arrivait en bas de l'escalier et vit le regard du rouquin..

"Heu....."
d'un coup il ne savait plus comment dire à son ami la nouvelle qu'il était censé lui apporter.
"Ton père...Heu...Il a été...Y'a une cariole qui...."

Le regard de l'autre panique...
"L'est vivant hein...T'inquiète...L'est chez l'doc Dirty"

"Viens t'en vite...J't'emène"

Les deux hommes lui donnent envie de partir au plus vite....Leurs regards le terrifient.

"Les mouflets, vous déguerpissez en vitesse. On est dans une taverne pour s'reposer pas pour entendre vos jacasseries d'gamins."

Prenant P'tit Louis par la manche il l'entraîne vers la sortie,remarquant en se retournant la présence d'un autre homme qui a du arriver lorsqu'il appelait le fils du diacre.
Il frémit encore plus...
"C'te taverne.....Y'a des drôles de gens là d'dans..."grogne-t-il en regardant l'homme par en dessous.

Celui là est sombre de peau,comme brûlé par le soleil...Mais le rouquin ne sent pas de menace dans ses yeux...
Il tire P'tit Louis encore plus,l'autre finit par le suivre et ils quittent l'auberge,s'enfoncent dans la nuit qui est tombée sur la ville.
Cajoline22
La porte s'était rouverte, et elle espérait que ce serait quelques habitués qui rentreraient mais ca avait été que le rouquin qui hurlait à tout va après p'tit Louis en l'appelant p'tit Jean...elle lui avait rien dit d'ailleurs trop perturbée par ce géant....l'rouquin avait été suivit de peu par un homme à la peau sombre...il y avait dans sa taverne de drôle de personnages et cela lui glaçait le sang...

Les gosses partaient et voilà qu'elle se retrouvait seule avec ces trois hommes qu’elle ne connaissait pas ....mais surtout ce géant qui lui faisait peur…


"Hey la gueuse ! L'a un gout d'reviens-y ton jus d'raisin. Et c'coup-ci fais pas ta pucelle. Si tu r'pars d'cacher derrière ton comptoire, j'te suis. A tes risques et périls !"


Mon Dieu ! pensa t-elle, il en redemandait ! Fallait qu'elle y aille, elle ne tenait absolument pas à se retrouver coincée derrière son comptoir par un tel homme ! Elle adorait son métier de tavernière, mais là elle aurait bien échangée sa place ! Elle prit une bouteille et s'approcha des deux hommes, le géant lui faisait vraiment peur...

Arrivée devant la table, elle rempli le verre que le géant lui tendait et se força à dire un mot

Nous avons des repas si vous avez faim
_________________
--Rifkin

Jean-jean avait tout de suite vu l’éclat dans ses yeux et l’intérêt soudain pour la donzelle qu’il avait eu, à force de voyager il connaissait ses gouts en matière d’amusement…

Mais Rifkin était plus prudent, il détestait être interrompu dans son plaisir…cela avait même tendance à le mettre hors de lui.

Un braillard était rentré dans la taverne – les gosses une engeance à laquelle il métrait bien un terme, ca pleure, ca pinaille, ca mets son nez partout ou il ne faut pas…– il lui jeta un regard légèrement agacé et se servi du vin, Jean-jean se chargeait très bien d’éloigner les mômes.

Il tournait le dos à la porte et n’avait pas vu entrer l’homme, mais avait tout de suite senti le changement d’attitude du géant…il jeta un regard et vit un étranger à la peau sombre qu’il salua d’un signe de tête…Jean-Jean les muscles, lui là tête…et « peau sombre » semblait être de la même race qu’eux…


Intéressant fit-il dans un sourire

"Hey la gueuse ! L'a un gout d'reviens-y ton jus d'raisin. Et c'coup-ci fais pas ta pucelle. Si tu r'pars d'cacher derrière ton comptoire, j'te suis. A tes risques et périls !"

Jean-Jean était de bonne humeur et avait envi de s’amuser avec la donzelle, ça allait être très drole…ils allaient bien s’amuser dans cette ville ! Il la vit arriver et remarqua le léger tremblement de ses mains, le petit éclat de peur dans les yeux - Bien , bien Jean-jean faisait déjà effet – à son tour maintenant , souffler le chaud et froid il adorait, cela rendait ses victimes tellement meilleurs…mais il oubliait pas leur but initial !

Il tendit son verre en meme temps que son compagnon


Pour moi aussi, s’vous plait…un repas, hum c’est très tentant, p’être plus tard pour moi…mais mon ami surement oui !

Rifkin souriait, il se doutait de la réaction de Jean-jean…
--Jean.jean





Jean-jean envoya un sourire de mauvaise augure pour la serveuse à son complice.

"T'as raison la gueuse, j'prendrai ben que'qu'chose à manger. Une bonne paire d'cuisses."

Le géant éclata de rire comme sa main se posa fermement sur la partie charnue du postérieur de Cajoline.

"Bien ferme comm'tu les aimes, mon Riri."

Jean-jean but une grande rasade avant de reprendre.

"Moi j'préfère avec plus d'chairs. J'aime avoir les mains pleines et pas juste des os à ronger."

Le colosse s'amusait de la scène tout en restant vigilant sur l'homme sombre. Que voulait-il ? Faire leur connaissance ou jouer les preux chevaliers. Avec ce genre d'homme isolé c'était l'un ou l'autre.

Jean-jean avait reconnu un combattant en cet homme et il en avait suffisamment rencontrés sur les routes pour savoir que celui-ci ne tarderait pas à chercher quierelle. Ce qu'il ignorait c'était dans quel camp il serait.
--Le_maure
Dans son coin, le Maure observait la scène, il avait remarqué qu'il avait attiré l'attention du colosse. Mais leurs affaires n'étaient pas les siennes, il se reteint d'intervenir.

La blondinette avait un sacré caractère et semblait bien assez grande pour se défendre. Il attendit patiemment qu'elle remarque sa présence afin de lui commander de l'eau bien fraiche et de quoi se nourrir...

Le colosse lui plaisait bien, il se contenta de le fixer, attendant que celui ci vienne vers lui. Il se doutait bien de quel genre d'homme il s'agissait.

Honnête marchand par le passé, la vie avait transformé le Maure en une âme errante, à la recherche de mauvais coup... elle avait donné raison à ses détracteurs...
Cajoline22
Une bonne paire d'cuisses."


Elle sentie d'un coup une main sur ses fesses, et se dégagea rapidement, envoyant un regard noir au géant...elle savait bien qu'il pouvait d'une main l'envoyé balader à l'autre bout de la taverne, elle pouvait encore supporter les grivoiseries mais les mains...fallait pas exagérer non plus !

Elle prit une respiration, se fendit d'un sourire et d'une aisance qu'elle était loin de ressentir et répondit au géant en le regardant


J'suis pas au menu, je fais qu'le service ., donc si vous avez faim on a des tranches de lard avec légumes et du pain !

Le compagnon du géant était plus calme, et semblait pas très causant...et lui ressemblait pas du tout...c'était déjà ça, elle n'en aurait pas deux à gérer comme cette brute...

Il riait …elle les planta là et se dirigea vers l'étranger qui était arrivé dans la taverne et qui attendait dans son coin.


Bonjour, excusez moi d’vos avoir fait attendre, je peu vous servir quelque chose?
_________________
--.henri.saint.segnan
Henri était content de sa journée, il rentrait enfin à l'auberge avec quatre sous en poche. Le travail était dur à trouver pour un étranger.
Entrant, il salua d'un signe de tête les autres clients puis s'adressa à Cajoline.


La bonne journée damoiselle tavernière ! Une bonne chope et un peu de votre délicieux jambon me ferait le plus grand plaisir !
--Le_maure
Bonjour, excusez moi d’vos avoir fait attendre, je peu vous servir quelque chose?

La blondinette s'en était bien sortie avec le colosse. Elle s'était approchée de lui. Il la dévisagea un instant. Elle était agréable à regarder. Plutôt jeune, un fond de mélancolie dans le regard. Elle parraissait, malgré ce qu'elle venait de subir, sûre d'elle.


Salam alikoum damoiselle. Pas d'excuse, vous faites votre travail. Un peu de pain, des légumes, et un grand pichet d'eau. Ca m'ira très bien.


Il ne put quitter ce regard bleu, pur, et sans peur apparente. C'était une expérience rare pour lui depuis qu'il avait mit les pieds sur les terres du royaume de France. Partout il était l'étranger pourchassé. Là, il ne semblait y avoir aucun préjugé au fond de ce regard... Il hocha la tête, détournant le regard vers la porte, un homme venait d'entrer.
Enored
La rouquine avait passé une partie de la journée à ramasser des légumes, l'autre partie à regarder la mer, calée bien à l'abri d'une crique. Elle avait perdu toute notion de temps, la seule chose qu'elle savait c'est que son estomac lui réclamait son du. Aussi, elle prit le chemin de la taverne en passant à travers les dunes. A l'approche du village, comme à son habitude, elle remonta sa capuche sur sa tête. Certaines bigotes la regardaient toujours d'un mauvais, pas la peine d'attirer l'attention surtout que depuis peu, elle était en mal de mauvais coups ...

Arrivée à l'étable, elle soigna son cheval, et le laissa là pour la nuit. Depuis qu'elle s'était arrêtée sur la tombe de Dévil, elle passait enfin des nuits calmes... sans cauchemars, c'était plus juste... Le sourire aux lèvres, la rouquine quitta l'étable et fit les quelques pas qui la séparaient de la taverne.

Elle poussa la porte, elle reconnut la silhouette d'Henri et son sourire s'élargit. Un rire retentit sur sa droite de la pièce. Un rire qui lui glaça le sang... Jean-jean... ça ne pouvait être que lui. Elle pâlit. Personne ne l'avait vu entrer, du moins elle l'espérait.

Jean-jean à Dunkerque.... il devait lui en vouloir à mort. Dans l'ombre de la porte, elle resta un instant tétanisée, recula d'un pas puis de deux, laissa la porte claquer, retourna vers l'étable, grimpa sur son cheval sans le sceller et le talonna espérant très fort que le colosse ne prendrait pas une chambre pour la nuit.

Dans le couchant, pour la première fois depuis bien longtemps, sans faire attention aux gens qu'elle croisait, la rouquine fuyait un passé qui le revenait à la figure comme les gifles qu'elle avait infligées à Cassandre...

_________________
--Jean.jean




Jean-jean riait encore lorsqu'il vit entrer un autre homme. Le colosse plissa les yeux ses sens en alerte. Celui-là non plus n'était pas un de ces gueux. Encore un étranger et surement habitué à en voir sur les routes. Ca commençait à faire trop d'autant qu'ils devaient prendre quelques renseignements avant de repartir.

"La gueuse, tu nous apporteras la même chose à manger qu'l'ami à la peau sombre. Et donne lui une cruche d'ton vin buvable. J'paie."
Cajoline22
Salam alikoum damoiselle. Pas d'excuse, vous faites votre travail. Un peu de pain, des légumes, et un grand pichet d'eau. Ca m'ira très bien.

L'étranger était poli, calme, et la regardait assez intensément...elle allait lui répondre qu'elle lui apportait tout ça rapidement quant la porte s'ouvrit de nouveau pour laisser Henri entrer...

La bonne journée damoiselle tavernière ! Une bonne chope et un peu de votre délicieux jambon me ferait le plus grand plaisir !

Cajoline sourit à Henri, il avait l'air de bonne humeur et en oubliait presque la grosse brute ...
Bonjour Messire ! Installez vous je vais vous apporter cela après avoir servi ce monsieur

"La gueuse, tu nous apporteras la même chose à manger qu'l'ami à la peau sombre. Et donne lui une cruche d'ton vin buvable. J'paie."


Elle jeta un coup d'oeil au géant , hocha la tête et gagna son comptoir pour préparer les commandes...
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