Par la grâce d'Aristote, le seul, l'unique, le sacré,
Nous, Erik de Josselinière, premier du nom, surnommé le Tri par nous-même et par bien d'autres, Le Terrible par Sa Grâce le Duc de Beaujeu, point si humble Duc de CORBIGNY en Bourgogne, époux comblé de Fitzounette de Dénéré-Penthièvre, Duchesse de Château-Gonthier et dame de Croixille, même si je ne sais pas où c'est, ma blonde buse angevine, père des plus admirables rejetons que femme ait jamais eu à mettre bas, l'inénarrable, l'incontrôlable, l'extrêmementiel Aimbaud de Josselinière, second du nom, et la mirifiquement rosée du matin, la fée de Bourgogne et d'Anjou réunis, j'entends par la ma princesse Yolanda-Isabel de Josselinière, tierce du nom,
à Vous, Duc Eusaias de Blanc Combaz, Baron de Digoine, vieux satrape et néanmoins Duc virgule cinq de Bourgogne par la grâce des urnes,
salut.
Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, mon Saiassounet, Duc de Bourgogne par la grâce des urnes.
Que nous vous devons désormais mais depuis bien longtemps auparavant d'ailleurs, maintenant que nous y songeons de plus près, respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),
Que si un conflit venait vous opposer vous, Saiassichoux, Duc de Bourgogne , mon suzerain et demi, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous. Cochon, amateur de tête de hure et de vins tout de go, qui s'en dédie !
Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.
(Bon, là, mon vieux Duc plus zéro virgule cinq, je n'ai fait que recopier le papelard de Llyr. C'est du charabia héraldomane. Faut bien qu'il se la jouent un peu, ces inutiles souvent néfastes. Enfin, si j'ai bien tout saisi, c'est comme d'hab' entre toi et moi, non ?)
Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.
Nom de Zeus ! Deux jours pour remettre la main sur ces satanés sceaux de tous les enfers...! Faut-il que je t'aime, mon Duc et un peu plus !
Nous, Erik, (Là, j'ai pas repris leur humble. C'est idiot. On n'est pas humble. Pas mauvais bougre, mais humble, y a des limites)... Adoncques, toujours nous, Duc de CORBIGNY, charmante bourgade commerçante sise aux confins du Nivernais et du Morvan, où coule l'Anguison de [FIEF] en Bourgogne, a écrit et ratifié,
Daté, signé, scellé en l'enceinte du château de Corbigny, le huitième jour du joli mois d'Avril 1459, sous le parrainage de l'inhumain Aristote.
Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.
Par Nous (s'ils n'ont pas compris, les héraldogènes, c'est qu'ils sont décidément encore plus stupides que je ne pouvais l'imaginer),
Erik de Josselinière,
Duc de Corbigny,
Duc de Château-Gonthier (chez les fous),
Seigneur de Croixille (c'est où, déjà ?),
Pair de France (enfin... Hum...)
Toison d'Or (qui ne sert à rien),
Etoilé d'Aristote, (Celle-là, j'en suis vraiment fier),
Etc !
PS : je n'ai jamais su quel scel était le bon. Je t'envoie les trois officiels plus un. Le bleu, c'est pour faire plaisir à ma Yoyo d'amour, c'est elle qui me l'a fait réaliser. Cette gosse est décidément le réconfort des vieux jours de ton antique Tri-bulation. C'est vraiment très joli en bleu. Dommage qu'elle n'en ait point demandé en rose bonbon...