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[RP] Allégeances au duc Eusaias - 8 avril 1459

Gnia
C'est lorsque les regards commencèrent à se tourner vers elle que les mots que venait de prononcer le Duc de Bourgogne se frayèrent enfin leur laborieux chemin jusqu'aux capacités cognitives de la Saint Just.
Pourtant bien persuadée que dans son coin de pénombre architecturale, personne ne la verrai, elle devait faire face à la situation présente qu'elle n'avait à aucun moment prévue.

Ses joues blêmes se colorèrent-t-elles de cette teinte pivoine si mal seyante ?
Son regard glacial lança-t-il quelques carreaux d'arbalète enduit de poix et enflammés ?
Elle n'eut guère le temps d'y songer puisque l'urgence était à faire bonne figure. Les regards qui auraient pu suivre celui du Balbuzard, elle ne les vit pas, elle fixait un point flou derrière le Duc, ce qui ajouta probablement à l'air déjà hautain et distant de la Comtesse.
Hiératique, elle quitta enfin son refuge découvert et s'avança à pas mesurés.
Hochement de chef pour saluer Suzerain, Vassale et Héraut et enfin elle daigna desserrer les dents pour s'adresser au Duc


Votre Grasce, c'est au Duc de Bourgogne auquel sa noblesse fait ce jourd'hui hommage.
Malgré toute la hâte que vous puissiez mettre à cette noble entreprise, nous ne sommes encore votre épouse et, de fait, point consort.
Il ne convient donc guère que nous prenions en cette occasion plus d'importance que l'allégeance des vassaux de Bourgogne à leur province.
Nous vous en prions, finissez, nous tâcherons de notre côté de retenir les titres et noms des nobles de Bourgogne.
Quant à la vicomtesse de Cauvisson ci-présente, nous la connaissons déjà...


Peut être un peu sec, voir même un poil moraliste, mais c'était bien le plus digne que puisse faire la Saint Just dans la situation présente.
Certes, elle aurait pu rugir qu'elle allait châtrer le Blanc Combaz pour cette annonce si hors de propos qui la mettait sur le devant de la scène bien malgré elle.
Certes, elle aurait pu quitter la salle et tourner les talons, mais c'eut été fort malséant et bien peu digne.
Et puis la vengeance n'est-elle pas bien plus savoureuse lorsqu'elle se dégustait la plus froide possible ?
Ainsi donc, la Saint Just recula de quelques pas et se tint en retrait des duos à venir pour assister au défilé du nobiliaire bourguignon.
On repasserait pour le ab-so-lu-ment ra-vie...

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Jehanne_elissa
Quel héros ! Quel homme ! Quel cœur ! Oh le Duc de Bourgogne, Eusaias sur qui elle entendait tant de grivoiseries et parfois, de méchancetés, était en réalité la bonté incarnée, la gentillesse personnifiée, un coeur sans bornes et sans limites. Ce n’est pas une petite étincelle de joie dans ses yeux, ce n’est pas un sourire oh on, c’est bien plus. C’est une joie qui détend tous les traits adolescents, une de ces joies qui semble vous faire rayonner, qui coule dans vos veines pour vous donner la vague impression d’être devenue solaire. Ses mains se joignent, comme si elle voulait applaudir et sautiller sur place ce que d’ailleurs elle semble faire un très court instant avant de se retenir car quand même on est à une cérémonie d’allégeance. Le regard noir d’Aimbaud ? Elle y répond par un grand sourire, d’abord, car même lui quelle ne croise que gronchon, c’est sur qu’il est gentil. Après tout, on lui a jamais dit si les hommes ont aussi des sortes de… de soucis menstruels, et s’il le faut, il est en plein dedans !

-« Vous êtes trop bon Votre Grâce et je suis plus qu’honorée de ce présent… Vous… Vous faites un grand geste et vous gagnez une amie pour la vie. »

Ses remerciements -qui n’en doutons pas auraient pu durer cinq bonnes minutes de plus tellement la joie que le Duc se rallie à sa cause en respectant ainsi son amour pour les lapins- sont interrompus par une demande du Duc, une demande qui malgré le nuage ou elle va certainement rester perchée pour un bon mois si ce n’est plus, l’interpelle. La Comtesse de… Mais c’est Saint Just ! La femme qu’elle a déjà rencontré à plusieurs reprises avec Eilinn et qui a été le garde-fou des festivités de Cauvisson ! Un nouveau grand sourire, une inclinaison pleine de respect. Viiiite que la cérémonie se termine : il faut écrire à Eilinn pour qu'elle rapplique fissa! Sait-elle que l'amie de feu sa mère va épouser le Balbzard? Oh la soirée à jacasser qu'elles vont avoir à son retour !


- « Oui la Comtesse et moi nous connaissons et je dois reconnaître que monsieur le Duc à très bon goût ! »

Ben oui, elle en impose quand même la Saint Just non ? Un verbe sur et ferme, un visage qui certes, selon les canons de beauté Jeahanne-Elissiens, devrait plus sourire mais est loin de manquer de charme et des titres ô combien intéressants… Sans compter sur le fait qu’elle est estimée d’Eilinn ce qui en fait de facto une personne bien. Toutefois va savoir pourquoi, ce jeune couple lui semble quelque peu étrange, quelque peu mal à l’aise, quelque peu gêné… Enfin, peut-elle vraiment juger de ça, son promis étant de bien cinq années plus âgé qu’elle, et encore une sorte d’inconnu ? Les épaules s’haussent vaguement et elle se penche à nouveau, lançant un regard plein d’une outrageuse et ostentatoire reconnaissance au Duc avant de reculer pour laisser la place aux suivants. Et elle regagne les côtés de la Duchesse d’Auxerre.

- « Vous avez un Duc très bon, il est la preuve vivante que tout un chacun a une part d’amour et de gentillesse en lui malgré ce qu’on entend. »

Attend elle vraiment une réponse? La Duchesse n'est pas énormément causante, peut-être a t-elle quelques soucis? Les soucis vont si mal aux gens, et c'est tellement triste... Alors elle lui sourit encore. Puré, il va en falloir pour qu'elle descende de sa perche.
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Saxaltesse
La Vicomtesse Saxaltesse était arrivée un peu en retard, prise par l'université, elle n'avait vu passer le temps
elle entra et alla se placer pres de ses amis

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Cuche
[Avant le début de la cérémonie d'allégeances]

Le seigneur de Fulvy avait croisé Riccardo qui, encore une fois, était dans tous ses états. Il baragouinait quelque chose d'incompréhensible pour toute personne ne se trouvant pas dans son délire. Mais Cuche compris vite qu'il s'agissait d'Angelyque qui lui avait encore fait tourné la tête.
Se rappelant la cérémonie d'allégeances, il mis sous clef les documents et caissettes qu'il destinait au mausolée et s'en alla vers Dijon pour assister à la cérémonie.
Après avoir montré patte blanche aux gardes, il fît son entrée dans la prestigieuse salle.
Cherchant un endroit où il pourrait s'installer, il salua au passage les personnes qu'il connaissait un peu, ou mieux, et se trouva enfin un siège.

Un fois bien installé, il commença à chercher sa suzeraine du regard et ne tarda pas à la repérer. Une sorte d'énorme Lanterne Rouge -comme la plus ancienne taverne joinvilloise- semblait attirer l'attention de la gente masculine, voir plus.


Aïe... Elle a remis ça!

Réalisant qu'il venait de parler seul, il sourit à sa voisine et s'excusa afin de ne pas l'inquiéter.

Tout va bien, je vous rassure.

Sourire d'occasion, il repris ses observation de la Duchesse du Charolais.
La dernière fois qu'elle s'était habillée de la sorte c'était une robe couverte de lierre et les invités de la cérémonie avaient tellement rit qu'elle était partie se changer en râlant. Mémorable.

Reprenant son sérieux, il se réajusta dans son siège et s'installa confortablement pour la suite.

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Theudbald
Le héraut, plutôt heureux que la cérémonie d'allégeance ne tourne pas en colloque familial (ou quasi-familial), enchaîna.

Que Sa Grâce Ingeburge, duchesse d'Auxerre, s'avance auprès du Trône.

Tiens, ce n'était pas souvent qu'il pouvait lancer ce genre de phrase subjonctive à cette duchesse-la.
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Snell
Un valet arriva discrètement et tendit une missive au Héraut de Bourgogne.

Citation:
Par la grâce d'Aristote,
nous, Snell du Quai Baudon, l'infâme baron borgne de Montréal en Bourgogne,

à vous, Eusaias de Blanc-Combaz, génialissime Duc de Bourgogne par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Eusaias, Duc de Bourgogne par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Eusaias, Duc de Bourgogne , notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Snell du Quai Baudon, l'infâme baron borgne de Montréal, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du château de Montréal, le 8 de avril 1459.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.


Snell du Quai Baudon
Baron de Montréal
Seigneur de Moulins-Engilbert
Infâme Borgne de Bourgogne



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Migisti
Étouffé par le véhément zélotisme des moines de l'abbaye, Migisti s'était résolu à embrasser une palingénésie éclatante et à s'accorder quelques déduits agréables. Aussi s'aiguaya-t-il le visage avec promptitude pour assister à la cérémonie des allégeances où le joinvillois y appréciait l'euphuïsme de ces Dames délicieusement adornées, dont les apprêts dulcifiaient l'entregent. Seul le friselis de sa cape, ondoyant à chaque nouveau pas, vint trahir l'extrême vérécondie avec laquelle il pénétra dans la salle de réception ; le Seigneur de Fulvy semblait pensif mais ses yeux nitescents eurent tôt fait de refléter l'image de sa suzeraine. Mazette, voilà une robe impudemment éristique qui habille nombre de desseins peccamineux ! Toutefois, n'en déplaise aux pudibonds évanescents, il eut été captieux de celer les appas ainsi dévoilés. Quant à notre bourguignon mélanotrique, il préférait encore ratiociner sur des vétilles et s'abandonner à des disquisitions oiseuses...

Plutôt rouge carmin ou rouge cardinal ? susurra-t-il à son ami, pointant un index aciculaire en direction de la Mirandole.
Ingeburge
C'est totalement songeuse que la duchesse d'Auxerre observa la scène qui se jouait entre la vicomtesse de Cauvisson, la comtesse du Lavedan et le duc de Bourgogne et les yeux fixés sur le trio, elle ne put s'empêcher de demeurer plongée dans ses pensées. Etait-ce le fait qu'elle, elle n'avait pas de cadeau et qu'elle se creusait la cervelle pour trouver ce qu'elle pourrait offrir au duc? Etait-ce l'idée même d'offrir quelque chose au duc alors qu'elle-même, par le passé, s'était fait un devoir de remettre un présent à chacun des vassaux de la Couronne et qu'elle agissait ainsi dès lors qu'elle prenait vassal? Etait-ce cet édit à venir interdisant la chasse aux lapins tant que Jehanne Elissa foulait de son petit pied agile les terres bourguignonnes – non pas qu'elle mangeât beaucoup de lapin mais pour faire confectionner un petit manchon pour sa fille, le lapin, c'était in? Etait-ce son étonnement de voir Agnès de Saint Just à Dijon assister aux allégeances? Etait-ce sinon sa surprise d'apprendre qu'il y avait promesse de mariage entre cette même Agnès et Eusaias? Etait-ce enfin de voir Eusaias se comporter en fiancé fier de présenter sa dulcinée? Rien de tout cela même s'il y avait matière à penser pour chacun des points soulevés.

Non, ce qui absorbait fort la Prinzessin, ce n'était pas tant les épousailles à venir – après tout, elle comprenait et encourageait ceux voulant perpétuer leur nom, n'y avait-il pas plus noble que de vouloir perpétuer sa lignée par une union solide, légitime et intéressante? – que cette propension qu'avaient les nobles bourguignons à rester vieux garçons ou à convoler avec des étrangères. Erik de Josselinière avait épousé une Angevine, Theodomir de Hennfield une Berrichonne, et Eusaias donc, s'apprêtait à épouser une Artésienne. Des étrangères, des femmes venues d'autres provinces... et de provinces de surcroît connues pour leur amitié profonde pour la Bourgogne! Et par le passé? Asdruabel avait épousé une Tourangelle, Maathis une Orléanaise, Morkail – maudit soit ce jour à jamais – une Savoyarde. Alors quoi? N'étaient-elles donc pas fraîches en Bourgogne les nobles représentantes du sexe féminin? N'étaient-elles pas assez bon parti? Naturellement, Ingeburge ne se comptait pas parmi les femmes, elle appartenait à une autre catégorie, à mi-chemin entre celles des femmes en ayant les attributs mais ayant le comportement d'un glaçon, comportement mis en exergue par un choix de vie particulier – et oui, Ingeburge avait une catégorie pour elle toute seule. Bref, ça n'allait pas du tout, du tout, du tout et c'est passablement concernée par la question – elle était présidente du Collège de la Noblesse de Bourgogne après tout et en tant que telle, elle devait lutter pour l'éclat et le rayonnement des nobles qu'elle représentait – qu'elle vit Jehanne Elissa revenir à ses côtés et que la réponse d'Agnès à son promis se perdit pour elle. Il fallait agir, il fallait faire quelque chose, c'était in-to-lé-ra-ble.

Mais pas tout de suite car le petit goupil avait décidé de la remettre sur des charbons ardents. En effet, reprenant son charmant babil, le mini-Volpilhat lui fit part d'une remarque, apparemment relative à Eusaias, apparemment car Ingeburge ne put s'empêcher d'en conclure que ce qui lui était dit était valable pour elle. Elle, gentille? Question intéressante et, elle se contenta de regarder longuement la fille de la Fleur d'Oc, sans rien dire, sans esquisser le moindre sourire car la question, en apparence si légère, abordait un sujet des plus sérieux, voire métaphysique. Cette observation dépourvue d'impolitesse fut interrompue par l'appel de son pendard de foutu vassal qui faisait office de héraut en ce jour. Alors, que dire pour ne pas sembler totalement indifférente? Car depuis que le dialogue s'était amorcé avec Jehanne, elle s'était contentée en tout et pour tout de la saluer. Pourtant, elle avait fort envie de lui parler et d'apprendre à la connaître et c'est mue par une inspiration subite et foutrement bien calibrée – il ne pouvait en aller autrement – qu'elle glissa à sa jeune voisine :

— Il faudra que vous m'entreteniez de vos lapins.


Sur cette invitation plus ou moins sibylline, la Froide se leva gracieusement de son siège et se rapprocha du trône, impavide. Enfin, se rapprocha, pas trop près hein, c'était un homme le régnant, un représentant de cette espèce de dégénérés libidineux – le mariage, ça perpétue la race mais le mariage, ça traumatise aussi – et cet homme, c'était Eusaias, fiancée présente ou pas. Déjà la fois précédente, elle s'était avancée avec précaution parce qu'il s'était laissé aller à embrasser toutes les vassales, alors non, définitivement, elle ne se départirait pas aujourd'hui de sa méfiante prudente. A proximité raisonnable – assez proche pour être entendue, assez loin pour s'enfuir, ou même mieux, battre en retraite du côté de Gnia –, elle déclara :
— Moi, Ingeburge, duchesse d'Auxerre, prête allégeance à l'aristotélicienne Couronne de Bourgogne et jure fidélité à son titulaire, vous, Eusaias, à qui je vous promets conséquemment aide, service armé et conseil.
Petite pause puis :
— Je profite de l'occasion qui m'est donnée pour vous présenter mes félicitations pour les noces à venir, puisse votre union se révéler féconde... Votre Grandeur...
Un léger signe de tête fut adressé à la terreur des nobles qui dérogent avant que la même tête se tourna à nouveau vers le duc :
— Et puisque l'on en est à causer mariage, j'aimerais, Votre Grâce, que vous vous penchiez sur la situation des vassaux de la Couronne. Sur vingt-et-deux, seuls quatre sont mariés et sur ces trois-là, trois le sont à des étrangers, un au Très-Haut – moi et j'ai la chance, pour ma part, d'avoir une fille qui est élevée dans l'idée de servir la Bourgogne.
Ajoutez à cela que la majorité des vavassaux est célibataire, je pense pouvoir dire qu'il y a un problème, que l'heure est grave et que la question mérite toute votre attention... au moins, si ce n'est plus, que celle des lapins qui eux ne rencontrent nul souci pour se reproduire.


Ouais, ça c'est de la conclusion et ouais, y'a pas de raison! Se taisant enfin, la duchesse d'Auxerre eut une pensée pour la baronne de Malpertuis, elle espérait fort que celle si n'avait pas compris son allusion à la copulation effrénée des lapins.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
Eusaias
Vous n’avez pas tord ma vassale. Il est vrai que tous regardent vers l’extérieur, mais est ce pour fuir les Bourguignonnes ou alors une manière e conquérir des fiefs pour la grandeur du Duché ? Je pense qu’une femme juste et honnête doit obéissance pleine et entière à son époux. Un époux Bourguignon dirigera alors les terres non-bourguignonnes de manière à ce que le duché de Bourgogne en tire un avantage. Ces mariages là sont donc bénéfiques pour la Bourgogne.

Bien qu’il pensait sincèrement comme évoqué juste avant il se permit de lancer quelques « nouvelles idées » regardant de droite et de gauche les visages de ses vassaux.

Peut être avez-vous raison et qu’il nous faut arrêter cela. « Bourgogne » notez qu’il serait juste et bon pour la Bourgogne que les vassaux se marient entre eux afin de donner force à nos liens. Aussi je vais donc donner époux et épouse à chacun d’entre eux. Son Altesse Uruk de Margny devra épouser La quasi duchesse de Charolais Angélyque de la Mirandole, Son Altesse Armoria épousera le Beau Cardinal. Sa grâce Vaxilart épousera la vicomtesse de Vitry sur Loire et le vicomte Maathis épousera la dame de Décize. Le Baron de Montréal épousera la jeune vicomtesse de Cauvisson quant au Baron de Cudot il épousera ma fille la quasi baronne d’Uchon.

Petit moment de réflexion avant de reprendre.

le Baron de Lorme épousera la dame d’Imphy, le Baron de Chatillon convolera en juste noce avec la dame de Salive et pour finir « Bourgogne » vous prendrez pour épouse la dame de Saint Léger Sur Dheune. Nous commencerons ainsi.

Il se re-concentra sur Ingeburge afin de poursuivre les allégeances.

Quant à vous ma vassale, vous ne couperez pas au « contact ». Approchez donc je vous promette en retour Justice, subsistance et évidemment protection et que je vous accole et baise afin que sceller ce serment.
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Emmaline
La Dame de St Leger sur Dheune ecoutait ,se demandait si elle avait rêvé en entendant la Duchesse D'Auxerre,elle pensait que le Duc ne tiendrait pas compte de ses propos mais il n'en fut rien;
il trouva ce sujet fort a son gôut et se mit a faire des propositions de mariage.Certes Emma n'etait pas mariée mais son coeur etait pris . Certes il n'etait pas noble,mais elle attendrait .
Voila que le duc voulait la marier avec le pire homme qui soit a ses yeux :Bourgogne .Elle faillit pâmer en entendant cela .Le duc avait parlé mais elle ne pouvait reagir,pas encore ,mais quand cela serait son tour ,elle lui dira sa façon de penser.Ne souhaitait il pas voir sa marraine heureuse Le Duc?

Emma marmonait,tres en colére.
un brouhaha se fit entendre dans la salle ,elle n'etait pas la seule a ne pas apprecier à l'évidence

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maire de nevers ,13eme mandat
Angelyque
Mon voyage? une horr..

La Mirandole manqua de défaillir et se retint à l'épaule de la dame de la Guiche alors qu'elle lui répondait avec du retard. Elle n'avait retenu qu'un des ordres de ce Duc maléfique, l'idée même d'un mariage entre son père et la foldingue d'Esyllt Catarina lui soulevait le coeur, à l'idée de l'avoir comme belle-mère elle sentit ses cheveux se dresser sur son crâne, un frémissement d'horreur parcourut son échine, ses jambes se mirent à trembler.

Elle s'accrocha à Jusoor, l'air totalement perdue.


Venez avec moi...votre père est devenu complètement fou...s'il vous plaît..

Son regard parcourut la salle, les regards dédaigneux que lui lançaient la princesse et la GMF ne l'atteignaient même pas sur le coup, tiens d'ailleurs la première s'en tirait bien...il n'y avait pas de justice...elle aurait encore préféré que son père épouse la vanillée tiens...c'était pour dire...

Tout ça à cause de la duchesse d'Auxerre! Angelyque ne savait qui du duc régnant ou de la duchesse elle haissait le plus à ce moment là...il lui fallait le conseil de son vassal, vite....son Cuchounet d'amour saurait trouver une solution, il était toujours de bon conseil. La Mirandole le chercha du regard, lequel se mit à briller...Migisti était là et justement il la pointait du doigt. Elle entraina la Capitaine de Bourgogne avec elle et d'un pas décidé se dirigea vers Cuche et Migisti.


Je suis bien aise de vous voir! Migi! oh Migi! je vous présente la Capitaine de Bourgogne, Jusoor de Blanc Combaz, dame de la Guiche, fille de notre...de celui qui est sur le trône....

Cuche! mon Cuche! j'ai besoin de vous! il faut absolument empêcher ce mariage! au pire vous vous sacrifiez! je prefère encore l'avoir comme vassale que comme belle-mère! entre deux maux il faut savoir choisir le moindre! prouvez-moi votre affection!

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[Blason en cours de réfection]
Duchesse du Charolais
Keltica
Keltica écouta la diatribe du Duc avec le sourire ; en voilà des couples pour le moins saugrenus ! Des étincelles allaient voler en Bourgogne, et pas que celles du coup de foudre !

Elle pouffa de rire en entendant le nom de son "promis" ; le baron de Châtillon, Oliver1er. Un de ses meilleurs amis, certes, mais non pas l'homme de son coeur... Et puis... son coeur était peut-être déjà pris ?

Elle regarda autour d'elle ; Emma, blanche comme un linge et en colère, Angélyque, en pleine crise d'hystérie -sans doute pas pour son propre mariage arrangé, mais plutôt pour celui de son père adoptif, et la future belle-mère prévue dans les idées du Duc...-

Pas mal pour commencer, comme il disait... Vu l'effroi de la première salve !!
Alycianne
Regard qui se pose sur le frère Josselinière. Trop beau... Hum. A neuf ans, la gamine n'a pas (encore) pour priorité de faire, où qu'elle se trouve, un classement de beauté des garçons l'environnant, je vous rassure. Elle avouera franchement cependant trouver mignons les petits blonds qui passent, parce que les blonds, ce sont des rayons de soleil, et ça fait sourire. Alors l'Aimbaud, brun en son état, bien des années de plus qu'elle, beau... ? Pour faire plaisir à son amie, elle répond donc :

- Pas beau beau beau. Juste beau. Un beau.


Un lapin noir fait son apparition au trône, la môme fronce les sourcils tandis qu'est annoncée l'interdiction de cuisiner de tuer du lapin tant que la jeune noble se trouve en terres bourguignonnes. Et la môme de s'interroger alors sur le lapin prévu pour le dîner - celui-là même qu'elle avait demandé aux cuisines pour un bon civet aux champignons - : déjà mort, pourra-t-on quand même le déguster ? Devra-t-on sinon le laisser pourrir ? Mais cette option là lui faisant mal au cœur -gâcher un si bon civet !-, elle se demande maintenant comment faire évacuer la jeune vicomtesse des terres bourguignonnes, le temps du repas.

Mais déjà est poussée sur l'avant de la scène la comtesse du Lavedan, amante de son père. La petite Rouge se penche vers ses voisines, commente :

- Vous la connaissez ? C'est ma peut-être future belle-mère. Peut-être, parce que je sais pas si je suis d'accord pour. Comme si t'avais voix au chapitre, ma petite... 'Faudrait que quelqu'un t'apprennes un jour la vraie vie.
Mais pour l'instant, je la trouve assez bien. Quand elle fait pas du regard méchant.

Vient le temps des annonces d'épousailles. La fillette écarquille les yeux. C'est donc ça, que les mariages forcés ? Une simple phrase de son père, si puissant, en ce jour, sur ce siège ? Elle redoute un jour d'entendre de la même voix, son nom aux côtés d'un autre dont elle ne veuille pas. Mais il y a Karyl, Papa est d'accord, Félina est d'accord, c'est écrit pour la vie, à l'infini, elle y croit la môme, et oublie. Tente d'associer noms à visages, ses lèvres forment un doux "O" lorsqu'elle visualise enfin les couples formés, et elle glousse de rire la petite, derrière sa main.

- Il va me falloir de la nouvelle garde-robe, pour assister à toutes ces épousailles !
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Armoria
Les couleurs, c'est bien ; les couleurs, c'est beau ; les couleurs, c'est la vie.

Et des couleurs, il y en avait, pour ces allégeances ! Certains pâlissaient, d'autres viraient au vert...

La blonde altesse, elle, passa d'une carnation normale au rouge de la robe d'Angelyque, puis au bordeaux de sa propre robe. Rouge en entendant évoquer le mariage de Snell - la colère - et bordeaux quand elle réalisa que juste avant, Eusaias avait ordonné sa propre noce avec le beau Cardinal - l'envie. Deux péchés mortels en l'espace de quelques secondes ! Sans compter celui de chair par la pensée, alors que lui revenaient à l'esprit les souvenirs de ses heures d'intimité, voici bien longtemps, avec le plus beau duc qu'avait engendré la riche terre de Bourgogne.

Elle qui était chaste depuis la fameuse confession, songer à ce dont Cardinal était capable à l'horizontale - et pas que - l'amenait à... Doux christos ! Elle avait soudain besoin d'air ! Elle s'éventa de la main, réflexe typiquement féminin - et assez stupide, aussi.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Mariealice, incarné par Eusaias
Marie avait salué la femme que lui présentait Dnapo avec un sourire puis avait tourné la tête pour voir la première allégeance tout en surveillant la marmaille présente. Des fois qu’après le nez ce soit autre chose qui soit visé chez le Duc. Ceci pourrait être drôle après tout.

Petite moue en entendant le coup du lapin. Il ne changerait jamais. Une femme, un joli minois et hop, il faisait n’importe quoi. Et là, froncements de sourcils, regard verdâtre sur Eusaias à la suite du discours avant de se porter sur la femme en question. Marie l’avait déjà vue, lors de joutes lui semblait-il. Peut-être ailleurs même mais elle l’avait déjà croisée, de cela elle était certaine. Lui avait-elle parlé ? Elle ne pensait pas non. Mais là encore, elle pouvait se tromper. Ce qu’elle pouvait en penser à première vue ? Rien. Comment juger quelqu’un si vite et sans la connaitre un peu. Alycianne avait dit qu’elle était étrange mais n’avait pas su définir ce qu’elle voulait dire par là. Et connaissant Eusaias, la brune s’attendait à peu près à tout. La licorneuse se contenta de la regarder et de l’écouter, silencieuse, avant de lancer un coup d’œil au Duc. Il avait oublié leur conversation, elle lui rappellerait ne lui déplaise.

Et que dire de la suite, de cette idée de marier tous les nobles bourguignons entre eux. Il était fou. Tout à fait fou cette fois. Rien qu’à voir la tête de la Princesse à côté d’elle, se parant de toutes les teintes possibles de rouge avant de s’éventer, il était bon pour l’enfermement. A croire qu’il avait décidé de ne pas finir ce mandat là non plus.

Raclement de gorge avant de lâcher, sans crier mais à voix haute.

Et bien, on impose aux bourguignons de se marier entre eux et on va chercher épouse ailleurs ? Ne devrait-on pas montrer l’exemple ?

Et de le fixer genre mon gaillard, fais gaffe à ce que tu vas répliquer sinon ta suzeraine va tellement te remonter les braies que tu ne pourras plus jamais enfanter sans parler du reste.
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