Jusoor
Passe-passe ? Tour de magie ? Ju restait coite devant ce qui se dessinait devant elle, curieuse et tout à la fois amusée de constater sur le visage d'Angélyque ce que pouvait impliquer de simples mots sur une personne . D'autant que ceux-là sortaient de la bouche de son père et surtout, parlaient mariage... Pas de quoi fouetter un chat, une lubie encore !
*Oh la belle blanche!* alors que la main d'Angélyque prenait appui sur l'épaule de la Moineaute.
*Oh la belle rouge !* alors que le regard Mirandolien se faisait hagard.
*Oh la ... Ah tiens... du vert ?!*
Il allait sans dire que la teinte du visage d'Angélyque épousait mal le rouge vif de sa robe, opinion qui provoqua une moue insatisfaite sur le visage de Ju. Si la Capitaine avait pu se douter qu'à cette seconde la coiffure de la Mirandole était secouée d'une rébellion épouvantée, elle aurait été fort déçue de ne pouvoir l'observer à sa guise. Et pour sûr que ça lui aurait gaché son plaisir... et donc bouffé sa journée.
Toute occupée dans son étude des réactions d'Angélyque, la Capitaine avait déja omis à qui son père voulait la voir mariée. De toutes façons, peu lui importait. Si cela devait être du plus sérieux, elle saurait le détourner de son idée, mais bien évidemment d'habile façon : sans qu'il s'en aperçoive, voire même en le laissant croire que la décision venait de lui. Ca faisait des années maintenant qu'elle le pratiquait son père, et elle en avait tiré les apprentissages requis.
Mais las ! l'étude des comportements prit fin quand Angélyque l'entraîna à sa suite auprès de son vassal. Pas emboîté dans ceux du sujet d'étude, la joie instantanée s'étire en un sourire sur le visage de la Capitaine qui retrouvait en cette même personne un ami cher. Mais non, pas le temps de le saluer qu'Angélyque déja le priait de se soumettre à sa volonté, comme tout bon vassal Mirandolien se doit de le faire. Ainsi donc, elle se tourna vers le compagnon de Cuche qu'elle n'avait pas l'heur de connaître encore et auprès duquel elle s'était sentie délestée. La politesse exigeait un salut courtois, c'est ce que son père s'était échiné à lui inculquer -pas le salut, la politesse-.
Bien du bon jour Messire Migi. *quel drôle de nom* Ravie de rencontrer un ami d'Angélyque. Et de tendre la main pour le baise-main qui va bien.
Et c'est alors qu'elle entend la voix de Marie s'élever. Oui ! elle aussi elle savait composer avec Eusaias.
Main tendue dans le vide, dans l'attente d'un souffle inconnu, Ju chercha du regard celle qui avait retenu les attentions du père... Etait-elle celle qu'il lui avait présentée au mariage de Della ? Possible.
[edit : post croisé]
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*Oh la belle blanche!* alors que la main d'Angélyque prenait appui sur l'épaule de la Moineaute.
*Oh la belle rouge !* alors que le regard Mirandolien se faisait hagard.
*Oh la ... Ah tiens... du vert ?!*
Il allait sans dire que la teinte du visage d'Angélyque épousait mal le rouge vif de sa robe, opinion qui provoqua une moue insatisfaite sur le visage de Ju. Si la Capitaine avait pu se douter qu'à cette seconde la coiffure de la Mirandole était secouée d'une rébellion épouvantée, elle aurait été fort déçue de ne pouvoir l'observer à sa guise. Et pour sûr que ça lui aurait gaché son plaisir... et donc bouffé sa journée.
Toute occupée dans son étude des réactions d'Angélyque, la Capitaine avait déja omis à qui son père voulait la voir mariée. De toutes façons, peu lui importait. Si cela devait être du plus sérieux, elle saurait le détourner de son idée, mais bien évidemment d'habile façon : sans qu'il s'en aperçoive, voire même en le laissant croire que la décision venait de lui. Ca faisait des années maintenant qu'elle le pratiquait son père, et elle en avait tiré les apprentissages requis.
Mais las ! l'étude des comportements prit fin quand Angélyque l'entraîna à sa suite auprès de son vassal. Pas emboîté dans ceux du sujet d'étude, la joie instantanée s'étire en un sourire sur le visage de la Capitaine qui retrouvait en cette même personne un ami cher. Mais non, pas le temps de le saluer qu'Angélyque déja le priait de se soumettre à sa volonté, comme tout bon vassal Mirandolien se doit de le faire. Ainsi donc, elle se tourna vers le compagnon de Cuche qu'elle n'avait pas l'heur de connaître encore et auprès duquel elle s'était sentie délestée. La politesse exigeait un salut courtois, c'est ce que son père s'était échiné à lui inculquer -pas le salut, la politesse-.
Bien du bon jour Messire Migi. *quel drôle de nom* Ravie de rencontrer un ami d'Angélyque. Et de tendre la main pour le baise-main qui va bien.
Et c'est alors qu'elle entend la voix de Marie s'élever. Oui ! elle aussi elle savait composer avec Eusaias.
Main tendue dans le vide, dans l'attente d'un souffle inconnu, Ju chercha du regard celle qui avait retenu les attentions du père... Etait-elle celle qu'il lui avait présentée au mariage de Della ? Possible.
[edit : post croisé]
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