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[RP] Allégeances au duc Eusaias - 8 avril 1459

Jusoor
Passe-passe ? Tour de magie ? Ju restait coite devant ce qui se dessinait devant elle, curieuse et tout à la fois amusée de constater sur le visage d'Angélyque ce que pouvait impliquer de simples mots sur une personne . D'autant que ceux-là sortaient de la bouche de son père et surtout, parlaient mariage... Pas de quoi fouetter un chat, une lubie encore !

*Oh la belle blanche!* alors que la main d'Angélyque prenait appui sur l'épaule de la Moineaute.

*Oh la belle rouge !* alors que le regard Mirandolien se faisait hagard.

*Oh la ... Ah tiens... du vert ?!*

Il allait sans dire que la teinte du visage d'Angélyque épousait mal le rouge vif de sa robe, opinion qui provoqua une moue insatisfaite sur le visage de Ju. Si la Capitaine avait pu se douter qu'à cette seconde la coiffure de la Mirandole était secouée d'une rébellion épouvantée, elle aurait été fort déçue de ne pouvoir l'observer à sa guise. Et pour sûr que ça lui aurait gaché son plaisir... et donc bouffé sa journée.

Toute occupée dans son étude des réactions d'Angélyque, la Capitaine avait déja omis à qui son père voulait la voir mariée. De toutes façons, peu lui importait. Si cela devait être du plus sérieux, elle saurait le détourner de son idée, mais bien évidemment d'habile façon : sans qu'il s'en aperçoive, voire même en le laissant croire que la décision venait de lui. Ca faisait des années maintenant qu'elle le pratiquait son père, et elle en avait tiré les apprentissages requis.

Mais las ! l'étude des comportements prit fin quand Angélyque l'entraîna à sa suite auprès de son vassal. Pas emboîté dans ceux du sujet d'étude, la joie instantanée s'étire en un sourire sur le visage de la Capitaine qui retrouvait en cette même personne un ami cher. Mais non, pas le temps de le saluer qu'Angélyque déja le priait de se soumettre à sa volonté, comme tout bon vassal Mirandolien se doit de le faire. Ainsi donc, elle se tourna vers le compagnon de Cuche qu'elle n'avait pas l'heur de connaître encore et auprès duquel elle s'était sentie délestée. La politesse exigeait un salut courtois, c'est ce que son père s'était échiné à lui inculquer -pas le salut, la politesse-.


Bien du bon jour Messire Migi. *quel drôle de nom* Ravie de rencontrer un ami d'Angélyque. Et de tendre la main pour le baise-main qui va bien.

Et c'est alors qu'elle entend la voix de Marie s'élever. Oui ! elle aussi elle savait composer avec Eusaias.

Main tendue dans le vide, dans l'attente d'un souffle inconnu, Ju chercha du regard celle qui avait retenu les attentions du père... Etait-elle celle qu'il lui avait présentée au mariage de Della ? Possible.




[edit : post croisé]
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Cuche
Alors qu'il observait confortablement la scène qui s'offrait à ses yeux, une voix grave et masculine vint lui susurrer une question à l'oreille. L'effet de surprise manqua de le faire sauter hors de son siège mais il put se retenir de justesse.
Se retournant, il salua son ami Migisti et s'apprêta à lui répondre quand son attention fût détournée par une trombe féminine fort rouge.


Je suis bien aise de vous voir! Migi! oh Migi! je vous présente la Capitaine de Bourgogne, Jusoor de Blanc Combaz, dame de la Guiche, fille de notre...de celui qui est sur le trône....

Cuche! mon Cuche! j'ai besoin de vous! il faut absolument empêcher ce mariage! au pire vous vous sacrifiez! je prefère encore l'avoir comme vassale que comme belle-mère! entre deux maux il faut savoir choisir le moindre! prouvez-moi votre affection!


Bon,ben au moins il n'aurait pas à faire les présentations...
Heureusement qu'on se trouvait à la cérémonie d'allégeance se dit-il, sans quoi on pourrait fort douter du trône dont parlait la Duchesse de Charolais!
Amusé intérieurement, il sourit à son amie ,Jusoor, lorsqu'elle tendit la main pour un traditionnel baise-main à son ami. La scène l'amusait.

Angelyque avait néanmoins l'air dans tous ses états... Et il reprit son sérieux en l'écoutant. Il remarqua qu'elle le vouvoyait, fait suffisamment rare que pour être souligné.

Un sourire au coin des lèvres, il lui répondit.


Ma chère, je vous suis dans l'idée que ce mariage est loin d'être une idée réjouissante. Il est bien évidemment de mon devoir de vous venir en aide. C'est pourquoi je vous suggère d'organiser une rencontre entre notre très cher Migisti et votre potentielle future ex belle mère. Je suis convaincu que cet échange sera très fructueux!


Il se tourna ensuite vers le principal intéressé avec une mine fort réjouie.

Voudrais-tu faire la rencontre d'une trèèès belle, charmante et extrèèèmement riche vi-comtesse?
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Migisti
Insufflées par cette vassale aux traits résolument hiératiques, les palinodies du leptorrhinien Duc Eusaias suscitèrent l'animadversion sonore de la noblesse bourguignonne: l'inanité de la décision et la versatilité du Balbuzard confinaient à une prépotence turpide. En effet, toute union arrangée n'est qu'hideuse vécordie tant l'hymen suggère l'empsychose et la dilection de chacun des époux ! Aussi la primesautière Mirandole s'était-elle approchée, avec l'une de ses connaissances, pour s'épancher sur l'acrimonie de ses humeurs et solliciter les clartés d'esprit du Seigneur de Fulvy. Amène, Migisti s'adonna naturellement à quelques urbanités idoines et baisa, non sans diligence, la main tendue dont il s'émut de la carnation melliflue. Toutefois, Cuche en profita aussitôt pour lui confier l'oaristys optative de sa suzeraine et éluder, ainsi, son devoir d'obsequium.

Mon cher ami, il est des affaires délicates qui requièrent le zèle, l'éclat ou encore la verdeur d'un jeune noble et en lesquelles ma condition de roturier ne saurait convenir. Mignotez donc la Vicomtesse avec ardeur et vous n'éprouverez aucune difficulté à faire naître, en son cœur vibratile, quelque transport amoureux inextinguible. Tournez manège ! laissa-t-il échapper entre ses dents gélasines.

[Édition pour erreur de balises.]
Eusaias
Ne devrait-on pas montrer l’exemple ?

Afff La Suze venait de prendre la parole et pour le coup, l’amusement allait sans doute toucher ça sa fin. Il fallait rétorquer et changer de sujet avant d’être rabroué vertement et en publique.

Haha Merci ô ma suzeraine adorée, mais vous oubliez que vous êtes mariée ! Vous ne montrez donc pas l’exemple même si je gage que le seigneur de Stigny serait un bon parti.

Puis prenant son air le plus courroucé.

J’ai donné à chacun de vous de quoi avoir descendance et je n’ai pas entendu de « merci » ! Mais vassaux seraient ils ingrats ? Peut être que pour vous motiver je devrais édicter ceci : « Tous les hommes célibataires surpris en bourgogne, afin qu’ils ne viennent pas perturber l’équilibre des couples, seront castrés entre deux pavés. Non non rien de douloureux si on ne laisse pas les doigts entre les caillasses.

Un sourire mauvais lui barra le visage.

Vous voyez je suis sympa je vous évite ça en vous donnant épouse. Mais on rediscutera de tout cela dans la joie et la bonne humeur. Je crois que c’est à la duchesse de Saulieu de venir s’alléger. Non ?
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Armoria
Ainsi donc, la Chantilly devait s'alléger.

Seulement, la Chantilly, elle était tout sauf attentive, et la voix d'Eusaias n'avait pas fouetté son oreille. La Chantilly n'avait même pas envie de battre sa coulpe, plongée qu'elle était dans l'onctuosité des souvenirs... La façon dont elle avait déchiré la chemise de Cardinal, sans même que cette légendaire victime de la mode n'en pipât mot - et pourtant, elle était vénitienne, la chemise ! Ou encore, comme il l'avait débarrassée avec soin de toute trace, quand elle lui avait offert pour son anniversaire un tonneau contenant un cadeau blond et vanillé. Ou bien quand, manquant de verre, elle avait offert son nombril en calice pour qu'il puisse déguster son Nuits Saint Georges. Et même lorsqu'il...


Citation:
Saulieu, alléger.


Hmmm ? Ah. Oui.

Elle se leva, les jambes encore peu assurées tant le creux de son ventre semblait receler quelque plomb en fusion. Encore un peu roses, ces pommettes-là, et l'émeraude des yeux avivée par des souvenirs encore bien présents. Elle émit un léger soupir pour se raffermir, redressa la tête et se dirigea vers Eusaias.

Ce jour, pour les terres de Saulieu, je renouvelle mes vœux d'allégeances à la Bourgogne, à ses terres, à sa couronne, et celui qui la porte, le Duc Eusaias. Que chacun note que le lige qui allait à mon beau-père revient à présent à la Bourgogne, où mon cœur réside. Que le Duc Eusaias reçoive de moi fidélité, soutien et conseil.

Elle hésita.

Les deux petites voix, vous connaissez ? La gentille et la vilaine... Elles se chamaillaient dans la tête de la blonde altesse, et menaient grand bruit.


Citation:
Tu n'as pas le droit de faire ça, c'est très mal !
Oui, mais c'est Cardinal...
Tu sais comment ça se termine toujours !
Oui, mais Cardinal... Le beau et callipyge Cardinal...
Tu vas lui porter malheur.
Tu te souviens quand [ici, la narratrice préfère censurer par souci des plus jeunes lecteurs.]
Oui, je me souviens ! Oh oui !
Il ne tient qu'à toi de recommencer...
S'il meurt, il sera moins beau et ne te fera plus rien.
...


Soupir.

... Et parlant de conseil, voici que j'en prodigue un tout de go : il est notoire, et évident, que tout hymen avec moi conduit à une mort certaine. C'est sans doute le destin qui s'exprime.

Citation:
Allez, quoi... Tu sais bien que tu en crèves d'envie
Ouiiii ! Je-veux-je-veux-je-veux !
La ferme.


Veuve suis, et veuve dois rester. D'ailleurs, j'ai baillé à la Bourgogne de beaux enfants, en bonne santé, dont deux vivants. Je pense avoir fait ma part.

Gloups. Quel horrible sacrifice. Et la mort dans l'âme, hein ! Renoncer à Cardinal, pour ne pas lui porter malheur... Cette fois, le soupir fut tout à fait perceptible par l'auditoire.

Citation:
Il est encore temps de faire machine arrière, tu sais... Il suffirait d'ajouter un "Ceci dit..."
LA FERME, J'AI DIT !


Ceci dit...

Citation:
Héhéhé...

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Eusaias
A cette Chantilly, il fallait parfois savoir la fouetter pour la faire devenir crème, mais elle répondait à chaque fois présente ce qui était une bonne chose pour la Bourgogne. Donc au chef des Bourguignon, le grand Duc des ducs de répondre.

Ma petite blonde de Saulieu, recevra donc de moi son suzerain qu’elle a sur le dos, Justice, subsistance et protection. Quelle en fasse bonne usage sinon je la punirai en lui donnant en épousailles non pas le beau cardinal, mais le vilain Poilu.

Et toc. Il utilisa alors le baiser vassalique comme bâillon pour éviter les protestations. Puis à son oreille « j’ai entendu un ‘’ceci dit’’ il faudra que nous en reparlions ma chère vassale. Allez reprendre place avant de vous sentir mal, je sais que mes « baisers » font des ravages ». Si ce n’était pas de la Blanc Combazerie c’était au moins de l’assurance ! Et comme les allégeances c’était toujours un peu le bordel :

Au Suivant ! J’en appel à la reine des vaches, la quasi duchesse du Charolais !
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Della
Si si, elle était là, la fille chérie de sa mère.
Discrète aujourd'hui.
Mais si, ça arrive !
Si vous saviez la nuit qu'elle avait passé, la veille, vous comprendriez.
Oh et n'allez pas imaginer des choses...Ce n'était que vélins et traités en tous genres.
Des nuits, des nuits, à caresser du papier...(*)
Seule.

C'est donc dans une douce torpeur que, appuyée au dos de sa chaise, elle avait suivi les allégeances.
Pourquoi était-elle venue ?
Mais pour sa Mère, pardi !
Elle ne voulait pas la laisser aller seule dans la fosse aux lions.
Car oui, il faut que vous le sachiez désormais !
Les allégeances, c'est la fosse aux lions !
C'est là que se jouent les pires drames mais aussi les plus belles comédies.

Cette fois-ci, apparemment, Eusaias le Bref avait décidé de marier les gens.
Cela devait être l'influence de sa soit-disant passion pour Gnia.
Soit-disant parce que...lorsqu'on était amoureux, allait-on rappeler à droite et à gauche que l'on a une promesse à honorer ? Certes pas ! Et pourtant...
Mais bon, le Bref se faisait vieillissant et sans doute voulait-il quelqu'un pour veiller sur lui, pour ses vieux jours. Quelqu'un qui lui mouche le nez et essuie sa barbe pleine de soupe. Quelqu'un qui...enfin, je vous passe les détails.

Et donc, Della somnolait...sans ronfler, je tiens à le préciser !
Jusqu'au moment où le nom de Charolais lui fit rouvrir les yeux !
Charolais, c'est sa chère mère...
Mais...mais qu'a-t-il dit juste avant ? Reine des vaches ???
La Blonde se redressa aussitôt, tapa l'épaule de sa mère -elle était assise juste derrière elle, derrière Migisti, oh tiens, il est là, lui ? et derrière Cuche- afin d'attirer son attention.


Mère, avez-vous entendu ce qu'il vient de dire, l'animal ?
Tant qu'à faire, restons dans le thème.
Je m'en vais lui faire ravaler ses paroles, moi, vous allez voir ça !
Et la Blonde de se lever bien décidée à accompagner sa Mère jusque devant l'âne qui osait la traiter de vache !

(*)Merci Laurent V.

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Angelyque
Angelyque ne décolérait pas et rongeait son frein, se retenant de ne pas exploser, ses joues avaient pris la même couleur que sa robe et Cuche en rajoutait une couche en plus. Apparemment nul n'était conscient du drame qui allait se dérouler en Bourgogne si elle ne faisait rien pour contrer cela.

Elle sursauta quand sa chère Della la rappela à l'ordre...que venait de dire l'Animal? La Mirandole ne se posa même pas la question pour savoir de quel animal il pouvait bien s'agir. Elle n'en voyait qu'un, et il était sur le trône!
Elle se rappela les dernières paroles prononcées par le duc. Sur le moment elle n'en avait pas tenu cas..c'était rentré dans une oreille pour en ressortir immédiatement par l'autre...il avait parlé de vache...et du Charolais...

Sa fille voulait lui faire ravaler ses paroles...mais purée de Didju!!! c'était son futur fief ça!! il avait osé la traiter de vache?

Angelyque vit rouge et chargea en direction du trône, sa fille à ses côtés, non sans adresser un regard empli d'animosité à la princesse qui s'en retournait à sa place, elle la detesta à ce moment-là, pour sûr, elle s'en tirait bien elle...Angelyque aussi d'un côté, c'était indirectement qu'elle était touchée, la charolaise...

Arrivée devant le trône, elle inclina sa tête devant la promise de son suzerain,la salua puis se courba légérement dans une sorte de révérence crispée face à l'homme qui était sur le trône, ses yeux lançaient des éclairs
.

Votre Grâce, je voudrais tout d'abord m'insurger sur votre dernière ingéniosité...vous ne vous arrêtez jamais en fait..concernant les futurs mariages, non pas que je réprouve l'idée de faire convoler les bourguignons entre eux, ne sommes nous pas une race supérieure dont le sang ne devrait être mélé à un autre, forcément de plus mauvaise qualité?

mais enfin!!! ce que vous comptez faire à mon père!! mon papounet d'amour, qui vit une retraite paisible entouré de l'affection des siens! le marier à une limousine!!! alors qu'il y a bien mieux ici!!!

Au pire la Vitry, donnez la à Irancy, ils s'entendent comme larrons en foire, cela ne peut que faire union somme toute divertisante et le couple sera bien assorti, ils s'apprendront mutuellement nouveaux quolibets et injures lors de leurs veillées, ils iront très bien ensemble!


Pour l'ancêtre Mirandole j'ai une idée, par exemple la vieille chouette vanillée....à choisir je préfère encore elle, je saurai m'en accommoder... rajouta t'elle à voix plus basse avec un air de conspiratrice.

Puis elle porta la main à son coeur pour en calmer les battements et respira un grand coup, pour enfin lui adresser un regard charmeur à travers ses cils baissés, dans une fausse attitude soumise.

Sachez après intense reflexion que j'approuve néanmoins le choix que avez fait concernant ma personne...je vous remercie pour la délicatesse dont vous faites preuve, adoncques, sachez que je m'y plierai avec plaisir, dans le seul but de vous plaire, le Prince Uruk est un homme charmant et fort bien fait de sa personne, il est en outre intelligent, nanti, a l'air généreux, patient, sans doute fidèle, bref il réunit toutes les qualités que je recherche chez un homme, il est d'ailleurs étonnant que je ne m'en sois pas rendue compte avant...il est lui aussi issu d'une famille difficile donc saura me comprendre en cas de débordements...

Néanmoins...

car il fallait aussi être réaliste, beaucoup prenaient la fuite dès qu'ils apprenaient à mieux la connaître, et elle avait pour habitude de toujours penser à une solution de rechange au cas où....

Dans le cas- peu probable vous en conviendrez- où celui-ci refuserait pareilles épousailles, ne reconnaissant pas à sa juste valeur les qualités indiscutables qui me sont propres...-sait on jamais-, et afin de pérénniser notre beau duché et lui offrir noble descendance, je suis assez fertile je ne vous l'apprends point, j'accepterai comme époux, le beau Cardinal, surtout si son altesse la princesse Armoria devait être prise par ailleurs...

Elle lui adressa un sourire entendu qui voulait dire, d'abord on attend la réponse du prince de Condé, et si jamais, au besoin, il faudra se débrouiller pour caser la vieille mégère ailleurs...

La Mirandole reprenait peu à peu des couleurs et se trouvait très rusée, chaque problème trouvait ainsi sa solution. Cela la calma grandement, elle se tourna vers Della et lui sourit d'un air confiant, le duc n'était pas si terrible si on savait par quel bout le prendre.

Devenant d'un coup plus sérieuse, elle prit sa respiration et lança d'un trait


Nous, Angelyque de la Mirandole, Duchesse du Charolais, baronne de Cruzy le Chastel jurons à la couronne de la magnifique et fière Bourgogne et à celui qui la porte, Notre Duc, le Grand et Légendaire Eusaias de Blanc Combaz aide, fidélité et conseil , et ceci pour toute la durée de votre mandat et bien plus encore! Que nous soyons foudroyée par le Très Haut si nous faillissons à notre serment!

Elle ferma la bouche puis la réouvrit d'un coup, elle avait omis un détail qui avait tout de même son importance

Nous apprécierons de ne plus être comparée à une vache, votre grâce. C'est disgracieux une vache...

La Mirandole tourna la tête vers sa cousine et chercha du regard son soutien.
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[Blason en cours de réfection]
Duchesse du Charolais
Yolanda_isabel
-« Ca fait du bon lait une vache ! Et ça a un regard doux ! »

Une exclamation pleine de gentillesse, une exclamation dans un coin de la pièce, une exclamation parce qu’à sept ans, on n’a pas la réserve qui est censée être de bon ton chez la Noblesse. Elle aime bien les vaches l’Infante, parce qu’elle aime les animaux tout simplement, c’est gentil un animal, ça ne vous crie pas dessus, ça ne vous embête pas plus que nécessaire, et surtout les animaux ne se plaignent jamais. Oui, les vaches, c’est bien.

-« Par contre, les vaches, ça a pas de robe rouge.. C’est plus noir et blanc.. Mais ça a comme vous, des .. Enfin.. Pour les bébés ! Comme les nourrices. »

Comprenez la ! Normalement, ce sont les nourrices qui ont une poitrine si profondément mise en valeur, parce qu’elle est signe d’entrain au travail. Mais si, Angélyque veut se reconvertir en nourrice pour Prince ou Cardinal, elle fait bien ce qu’elle veut, même si elle lui trouve plus de panache à incarner une reine des vaches. Un sourire ravi au Duc, les vaches, c’est bien, il a raison de leur trouver une reine, d’autant que les vaches bourguignonnes sont plus sympathiques que les vaches limousines ou d’aquitaine, bien oui, elles sont bourguignonnes et les vaches de Bourgogne sont mignonnes.
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« Tu l'as eu où ta bannière ? DTC ! »
Angelyque
Angélyque reconnut la voix de celle qui avait été à ses côtés lors des allégeances au moment où elle était duchesse, Allégeances qui l'avaient tétanisée, c'est la petite main adorable, et les fameux macarons, qui avaient été son plus fidèle soutien. Elle ne l'avait plus vue depuis la remise de la baronnie de son vassal où la petite avait fait un mini scandale.

Tournant la tête elle fit un large sourire à la petite boule rose, celle qui savait toujours être présente quand il fallait, puis réfléchit, ne sachant comment répondre à l'enfant...la vérité sortait toujours de la bouche des enfants...

Son visage devint très cramoisi, la Mirandole était sur le carreau pour le coup et ne trouvait pas de répartie...

La Mirandole se demanda d'un coup si elle avait le regard doux d'une vache...quand au lait...le visage de la Mirandole s'échauffa davantage...

Afin de gagner un peu de temps, elle s'éventa avec sa main...le Tri avait décidemment réussi ses enfants, ils avaient l'esprit acéré de leur père mais avaient le don de la mettre mal à l'aise, elle repensa à Aimbaud et Cassian qui avaient traité plusieurs personnes de vieilles reliques...


Vous avez raison ma chère Yolanda, mais si j'avais mis une robe banche à pois noirs...ou noire à pois blancs, le vilain duc qui est en face de nous...il m'aurait sans doute refilé un noble croulant, pauvre et endetté, laid, jaloux, stupide et disgracieux...il peut être terrible le duc quand il veut...

Elle lui fit un petit sourire malicieux, la Mirandole s'est beaucoup laissé aller devant Yolanda, la petite avait été témoin de ses états d'âme...


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[Blason en cours de réfection]
Duchesse du Charolais
Theudbald
Alors que Theudbald notait les mots solennels prononcés par les nobles, il fit signe à Fraize, sa chevaucheuse d'armes, de bien vouloir venir à lui.

Il lui chuchota :

Je n'arrive point à écrire et tenir la liste des arrivées et encore appeler les feudataires bourguignons. Prenez cette liste de noms, complétez-la, et appelez les bonnes gens à prêter serment. Et ne vous trompez pas dans les titres, ce n'est pas très respectueux.
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Della
Derrière sa Mère, juste assez près pour qu'Angélyque puisse lui barrer la route si jamais, elle venait à avoir envie de foncer sur le Duc.
Vous avez remarqué aussi comme elle est de mauvais poil, ces jours-ci, la Railly ?
Mais quelle mouche peut bien la piquer ?
Elle, d'habitude si calme, si posée, là, on sentait comme un agacement, un truc qui l'ennuyait sans doute.

Ecoutant Angélyque, Della se dit qu'elle avait finalement de la chance d'être mariée. Eusaias aurait bien été capable de se charger pour elle aussi de lui trouver un mari.
Ce n'était pas d'un époux dont elle avait besoin, Della. Au vu des nuits qu'elle passait, c'était plutôt d'un...Mais tout cela ne nous regarde pas !
Revenons à la scène.
Juste à l'instant où Yoyo se mit à discutailler avec la Mirandole.
Mazette, mais ça devenait un cirque ces allégeances !
Haha, je vous l'avais bien dit, pardi !

Bon, on reprend avec Angélyque qui prête allégeance et la fille chérie de sa Mère qui ajoute :

Et ça fait tache !
Mais quelle mouche la pique ?
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Eusaias
Il aurait bien ajouté : "Pourtant de la vache vous avez déjà la peau et les pis et après le bisous vous en aurez le fief, je trouvais cela amusant, mais soit si vous préférez passer pour une chèvre !" Mais il ne dit rien et se contenta de sourire. Mais il attaqua sur autre chose.

Je suis quelque peu déçu ma vassal, vous connaissais avec plus de coffre, plus de gueule. J'aurai donc aimé un "gniagnia... notre Gigantissime et Légendairissime Eusaias Blanc Combaz, Mirifique et rayonnant Haut Duc de l'Infiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie Bourgogne gniagniagnia " ainsi ça aurai eu plus de panache, non ?

Les sourcils se froncèrent.

J'hésite à les refuser du coup.... hum.... Vous avez intérêt à être extrêmement sage du coup afin que je ne regrette le fait de vous jurer protection, substistance et justice.

Elle aussi il la bâillonna avec le baiser de paix.

Allez vous asseoir avant de défaillir, je sais au combien je suis renversant. Et j'appelrai donc le suivant de mes vassaux La jolie Dame de Salive.
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Armoria
Pas encore remise de cette histoire de mariage et du cruel dilemme qu'elle avait provoquée, Armoria était allée se rassoir sans même prendre la peine de chercher une réplique.

Eusaias pouvait au moins se vanter de l'avoir réduite au silence une fois dans sa vie : parfois, le ciel offre ainsi de petits miracles...

Mais quand la petite boule rose et blonde parla à Angelyque, elle avait eu le temps de se rasséréner - autrement dit, de revenir à son état normal de "qui s'y frotte s'y pique". Aussi répondit-elle à l'hésitation de l'enfançonne d'une voix faussement discrète :


Des mamelles, mon enfant, des mamelles.

Puis, d'une voix plus basse :

Si vous êtes fort sage, je vous conterai l'histoire de Paf le Duc.

S'il y a une chose à parfaitement maîtriser dans "le monde", c'est l'art du chuchotement. Le vrai chuchotement, celui qui doit être en tous points discrets, et entendus - ou du moins compris - que par la personne à laquelle il est destiné, et le vrai-faux chuchotement : que l'on se donne tous les airs de qui chuchote, sans pour autant que cela empêche l'entourage de comprendre les mots échangés.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Angelyque
Elle avait envie d'étrangler le Duc, et de le griffer aussi. Elle avait déjà fait un effort surhumain pour se tenir correctement et ne pas lui sauter dessus pour lui dire ses quatre vérités...mais en salle du trône devant les autres feudataires c'était pas du meilleur goût, mais elle comptait bien lui faire ravaler sa suffisance à l'animal.

Elle allait lui répondre vertement, en plus il faisait le difficile et hésitait à répondre à son allégeance, son visage passa par toutes les couleurs et ses ongles s'enfoncèrent dans ses mains. Il paierait pour ça!

Il la musela du traditionnel baiser vassalique, enfonçant le clou encore un peu. Avant de tourner les talons elle ne pût s'empêcher de siffler


Il m'en faut plus pour me faire défaillir votre Incorrigible et Exaspérante Grâce, vous n'êtes pas sans le savoir non?

Avant de tourner les talons, elle lança un regard noir à son altesse et lacha un Vieille peau! elle venait à peine de recevoir son fief qu'elle était déjà victime de sobriquets, vexée comme un pou, elle en voulait à la terre entière!
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[Blason en cours de réfection]
Duchesse du Charolais
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