Jusoor
Le père avait parlé. Ju était appelée.
Elle avait presque l'impression de n'être pourtant que spectatrice dans cette salle, entre injures soufflées et gants jetés, tant et si bien qu'elle en aurait oublié ce qu'il était bon de faire comme vassale de Bourgogne. Maintenant, elle se trouvait dépourvue et étonnée. Dans sa surprise, Ju glissa un regard à ses voisins, son ami Cuche et le Messire Migi, peut-être pour se conforter, ce qu'elle nierait toujours en bloc. Finalement, elle redressa les épaules et s'avança, ses mains froissant le tissu de chaque coté de sa robe.
Premières allégeances. Qu'elle devrait alléger à son père, représentant du Duché. Humm. Etait-ce fait pour la détendre et la faire aller par devant le Régnant avec moins d'appréhension ? Ce n'était pas une évidence, il était son père avant d'être Duc, et par conséquent elle voulait lui faire honneur. Il n'en restait pas moins que c'était un visage ami, cher, quoique taillé à coups de serpe, qui l'attendait là-bas.
Ces quelques réflexions investissaient son esprit alors que le trône se faisait plus proche. Réflexions qu'elle repoussa avec un soupir, ça ne la mènerait à rien sinon appréhender un peu plus encore.
Elle s'arrêta à quelques pas du trône et s'inclina, dans une de ces révérences qu'il avait résolu de lui faire inculquer. L'apprentissage avait été laborieux et elle, elle rechignait à la tache. Cela avait d'ailleurs donné lieu à quelques éclats de voix mémorables entre eux. Un ballet "d'enseignants" avait passé les grilles du domaine et quoiqu'elle ne soit sûre de rien, il se murmure encore à Digoine que certains d'entre eux n'étaient jamais réapparus en ville...
Votre Grâsce, je me présente à vous, Duc régnant de Bourgogne pour vous offrir mon conseil et mon aide, ainsi que témoigner ma fidélité à mon Duché.
Quoi dire de plus ? Le Duc était servi, tout le reste, le père le savait déja.
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Elle avait presque l'impression de n'être pourtant que spectatrice dans cette salle, entre injures soufflées et gants jetés, tant et si bien qu'elle en aurait oublié ce qu'il était bon de faire comme vassale de Bourgogne. Maintenant, elle se trouvait dépourvue et étonnée. Dans sa surprise, Ju glissa un regard à ses voisins, son ami Cuche et le Messire Migi, peut-être pour se conforter, ce qu'elle nierait toujours en bloc. Finalement, elle redressa les épaules et s'avança, ses mains froissant le tissu de chaque coté de sa robe.
Premières allégeances. Qu'elle devrait alléger à son père, représentant du Duché. Humm. Etait-ce fait pour la détendre et la faire aller par devant le Régnant avec moins d'appréhension ? Ce n'était pas une évidence, il était son père avant d'être Duc, et par conséquent elle voulait lui faire honneur. Il n'en restait pas moins que c'était un visage ami, cher, quoique taillé à coups de serpe, qui l'attendait là-bas.
Ces quelques réflexions investissaient son esprit alors que le trône se faisait plus proche. Réflexions qu'elle repoussa avec un soupir, ça ne la mènerait à rien sinon appréhender un peu plus encore.
Elle s'arrêta à quelques pas du trône et s'inclina, dans une de ces révérences qu'il avait résolu de lui faire inculquer. L'apprentissage avait été laborieux et elle, elle rechignait à la tache. Cela avait d'ailleurs donné lieu à quelques éclats de voix mémorables entre eux. Un ballet "d'enseignants" avait passé les grilles du domaine et quoiqu'elle ne soit sûre de rien, il se murmure encore à Digoine que certains d'entre eux n'étaient jamais réapparus en ville...
Votre Grâsce, je me présente à vous, Duc régnant de Bourgogne pour vous offrir mon conseil et mon aide, ainsi que témoigner ma fidélité à mon Duché.
Quoi dire de plus ? Le Duc était servi, tout le reste, le père le savait déja.
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