Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Quand la Coquille découvre le paysage de Gascogne.

Edwald
Ouvert à tous ceux qui peuvent entrer en relation IG ou RP avec nos personnages, avec la cohérence que cela implique.



Par une nuit bien fraiche Edwald, habitant d'Eauze et roi de la Coquille, s'est vu rendre visite par sa jeune sœur Rixende au monastère situé en frontière de Gascogne. La frère et le soeur avaient pour point commun en ces dernières semaines d'hiver de s'ennuyer au plus haut point, loin de bien des péripéties passées, et loin des projets qu'Ed avait à cœur. C'est ainsi que tout deux décidèrent de quitter leur village, sans prévenir amis et famille, pour une excursion champêtre en un Duché que les deux zigotos ne connaissaient pas encore...

C'est qu'il fait encore drôlement frais au petit matin !! On va se geler sœurette !!!

Edwald était pourtant emmitouflé sous un tas de vêtements, sortant d'un récent rhume qu'il vaincu avec bien des difficultés. Tous les deux à pieds, ils avaient avec eux besaces contenant nourriture et les quelques écus nécessaires à se payer à boire, sait on jamais qu'ils puissent croiser quelques tavernes en chemins...

En ce tout début de route, Ed s'était montré comme qui dirait muet, partagé entre l'excitation offerte par ce voyage, et la peur d'avoir laissé sa moitié seule au village, sans une explication aucune.


Rixe... J'crois quand même que Suni va nous écorcher vif quand on va rentrer. A coté de ce qui sera sa colère, même les bourreaux les plus cruels auraient du mal à lui arriver à la cheville.. Qu'est ce t'en penses toi?

Les yeux portés sur l'horizon, Ed poursuivait sa marche en attendant la réponse de sa sœur, qui l'espère t il allait un peu atténuer ses craintes de "conflit conjugal" à venir..

_________________
Edwald, Brigand de Petits Sentiers.
"La pensée de la mort nous trompe; car elle nous fait oublier de vivre."
Rixende
Rixende était excitée comme une petite puce et pour cause ce qu'elle attendait depuis un moment maintenant arrivait enfin.
Le frère et la soeur seul au monde au grès des chemins elle l'avait désiré souvent et désespérait de voir ce rêve enfin se réaliser.
Elle sautillait, courrait jusqu'à un buisson puis revenait vers Edwald.
Du haut de ses quinze ans la petite femme qu'elle devenait gardait son âme d'enfant et cette petite excursion improvisée lui rappelait les vadrouilles qu'elle faisait plus jeune accompagné de Ed autour de la ferme dans leur Normandie natale
.

Meuh non fait pas froid, chochotte que tu es.
Meuh non Suniva va rien dire, rolalalalala, mais quelle chochotte.
Depuis que tu es partit au monastère pour te faire soigner je n'ai pas vu l'ombre d'une Suniva. J'ai même finit par croire qu'elle était partie en m'abandonnant.
Mais bon les cochons continuaient à grossir et pourtant je les nourrissaient pas donc elle devait bien être dans les parages de temps à autre. Tout ça pour dire qu'elle est bien trop occupé avec sa politique à deux écus, elle ne se rendra même pas compte que j'ai quitté le domaine et que tu n'es plus au monastère.
J'espère par contre que Nonco ne s'inquiètera pas trop et ne m'en voudra
....

Elle fixe son frère qui l'a regardait l'air suspect, elle manque de ce fait de s'étouffer en avalant sa salive de travers.

Hum, j'ai rien dit....
Non mais t'en fais pas fréro on sera revenu avant même qu'elle...
Oh c'est jolie ça, on dirait les fleurs des champs qui entoure la ferme.

On arrive bientôt? Je fatigue moi


Si Ed était resté relativement muet, visiblement dérangé par quelque chose, Rixende elle parlait pour deux.
Edwald
Minie coquille avait la langue bien pendue, comme d'habitude. Rixende sautillait comme une gamine excitée par l'arrivée au village d'une troupe de saltimbanques. Ed n'était pas sans se poser des questions sur les capacités de sa jeune soeur à combattre et se défendre, sans toutefois oublier la récente et longue traversée du Royaume effectuée par Rixe lors de leurs récentes retrouvailles...

On arrive bientôt? Je fatigue moi

Ed était resté songeur aux propos de sa soeur concernant Suni. Aussi n'entendit il que cette fin du court monologue, heureusement pour sa soeur qui passait une nouvelle fois à coté de soupçons concernant sa relation avec Nonco.

Rixe euh.... comment dire.... arriver où? ........................... Parcequ'on navigue un peu à l'aveuglette là hein !!

Après une courte réflexion il revint sur Suni...

Pour suni je sais que ça t'énerve au plus haut point quand elle s'intéresse à la politique. Mais tu sais Rixe... J'crois que ça lui plait. Autant que ça me déplait j'crois bien... .. ... Mais regarde nous, on fait bien ce qu'y nous plait là maintenant. Alors on peut po lui en vouloir. Tu comprends ?

Ed avança un peu et observa en une intersection de chemins une petite clairière jouxtant les routes.

Installons nous un peu ici soeurette. Le temps de se reposer en papotant.
_________________
Edwald, Brigand de Petits Sentiers.
"La pensée de la mort nous trompe; car elle nous fait oublier de vivre."
Rixende
Bin navigue à l'aveuglette où pas, ça nous empêche pas de nous arrêter un peu, je fatigue moi.

Installons nous un peu ici soeurette. Le temps de se reposer en papotant

Rixende le regarde en tournant les yeux vers le ciel.

Bin je sais, c'est ce que je viens de te dire, tu m'écoutes quand je parles ?

Et pour Suni, je ne lui en veux pas hein, c'est pas mon problème, la présence de Malvina sa petite protégé m'ennuie plus que le fait qu'elle politise.
Bien que je ne comprends pas comment on peut aimer ça.

Hum on reste là pour dormir où on repart nan parce que sinon je prends le premier tour de garde
.

Elle regarde de droite à gauche pose son baluchon au sol et s'avance vers un bosquet non loin de la clairière. Derrière les branchages elle aperçoit une petite étendu d'eau qui serait parfaite pour un brin de toilette puis un arbre parfait pour la pose pipi.

Eddddddddd, vient voir ici, si t'as soif y'a de quoi faire.
Edwald
L'étendue d'eau était sommaire et d'une fraicheur à vous dresser les cheveux sur la tête, un trés léger bain fit vite comprendre à Ed qu'il ne fallait pas trop y trainer. Les deux Coquillards s'installèrent en contre bas des chemins pour y établir leur campement. Rixe avait déjà fait d'un arbre, SON arbre, le tout en urinant dessus avec la délicatesse qu'on lui connait.

La nuit tomba peu à peu sur le modeste campement des deux aventuriers, chaudement emmitouflé l'un contre l'autre, épiloguant une nouvelle fois sur leur nouvelle vie à Eauze, les rencontre, et évoquant quelques souvenirs nauséabonds du Sud Est du Royaume.


Alors soeurette, au final, on est pas si mal non.


Il secoua un peu Rixe qui ressemblait à une saucisse coincée entre deux bouts de pains, lui lança un regard provocateur et reprit...

Je l'aime cette vie là moi.. Je m'vois pas devenir un de ces paysans de mari qui passe son temps à regarder son champs pousser, et encore moins un de ces chevaliers à 2 écus juste bon à afficher leur prétendue noblesse.. qu'ils aillent au diable.


Il associa son dernier mot à un crachat dirigé vers l'étendue d'eau...


Rixe...

Sa soeur le regardait avec un air suspicieux..

Tu sens rien ??? Ton dernier bain remonte à quand ?

L'homme reniflait à tout va, sentant comme une odeur de poisson emmenée par le vent..
_________________
Edwald, Brigand de Petits Sentiers.
"La pensée de la mort nous trompe; car elle nous fait oublier de vivre."
Rixende
Le frère et la soeur bien emmitouflé dans l'édredon et collé l'un à l'autre par cette nuit plutôt fraiche. Ed le grand bavard entreprenait de faire un discours métaphysique sur la vertu d'une vie au grand air en opposition avec la vie de sédentaire quelle quel soit. Rixende répondait par un léger "muy" qui s'effaçait au fur et à mesure que Morphée l'appelait à lui.
Alors qu'elle était presque lové dans les bras de Morphée Ed, l'appelle en lui parlant d'odeur


Comment ça ? Mon dernier bain? Il remonte à dix minute, tu es avec moi ou pas là ? Je me le demande des fois.
Arrête avec tes bêtises et laisse moi dormir.

Et tu as trouvé un poisson dans le lac? C'est gentil mais je suis pas sure qu'il soit comestible. Puis tu aurais pu le mettre ailleurs que à côté de nous pendant qu'on dort
.

Ses yeux se referment alors et Morphée revient tranquillement vers elle.
Juste au moment où il allai l'emmener un bruit retentit réveillant Rixe
.

Ed ne me dit pas que c'est toi qui ronfle comme ça.
Sinon je t'avertis quitte à être glacé je vais dormir au pied de MON arbre.

Et enlève ton pied de là goujat, tu appuies sur mes parties génitales. Tu es pas sortable chte jure.

Humm c'est quoi ce bruit, y'a quelqu'un ?

Pouarkkkkk et cet odeur c'est une échoppe entière de poisson que tu nous a ramené
.
Edwald
Quiproquo entre le frère et la soeur, alors qu'Ed titillait sciemment Rixende sur le fait qu'elle portait une forte odeur de poisson, il n'eut pour réponse que des délires d'une coquillarde à moitié endormi, pas en l'état de réfléchir.

Ed se redressa un peu et renifla fortement...


Snif.. Snif...


Il regarda encore Rixe...

Sur que c'est pas toi ?

Sourire narquois, puis un bruit, celui d'une charrette tirée par un animal.

Ed ne me dit pas que c'est toi qui ronfle comme ça.

Rixe tais toi !

Il plaça sa main sur la bouche de sa soeur, un peu trop efficacement à tel point que lorsqu'il eut fini de balayer les alentours du regard il ne put que constater la tête de Rixe, ressemblant un peu à cela :



Il retira sa main et lui chuchota à l'oreille...

Rixe on dirait un marchand d'poissons, t'as vu comme ça refoule, une charrette en plus, doit y'en avoir des tonnes !

Il observa toujours sa soeur, visiblement cette dernière ne comprenait pas où il voulait en venir..

On pourrait s'en faire de l'argent avec tout ça rixe ! notre atelier et nos champs on pourrait les avoir. Tu vois ou j'veux en venir ?

_________________
Edwald, Brigand de Petits Sentiers.
"La pensée de la mort nous trompe; car elle nous fait oublier de vivre."
Rixende


Rixe on dirait un marchand d'poissons, t'as vu comme ça refoule, une charrette en plus, doit y'en avoir des tonnes !



On pourrait s'en faire de l'argent avec tout ça rixe ! notre atelier et nos champs on pourrait les avoir. Tu vois ou j'veux en venir ?



Rixe devient de plus en plus choqué au fur et à mesure que son frère parle, hésitant entre le reconduire à l'hospice pour délirium poussé, ou reprendre sagement sa nuit. Rixe toujours à moitié endormit ne comprenait pas ce que son frère lui racontait.

Oui, je crois surtout que tu délires.
Y'a une charrette de poisson, et alors? Je vois pas en quoi ça va nous aider à payer notre atelier et nos
....

Ed? Tu n'y songes pas hein?

Fait ce que tu veux mais moi je suis trop jeune, trop faible et trop pas équipée pour ça. Mais fait, fait, pendant ce temps je finirais ma nuit. N'oublie juste pas de venir me récupérer.


Mais à peine eut elle finit sa phrase que son ainé l'avait levé du sol et l'entrainait déjà derrière lui.

Mais tu fais quoi là?

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire Rixe se retrouve au milieu du chemin à quelques coudées de l'homme au poisson.

Euhhhhhh Salut
Isadora.da.vinci
Ils ont quitté la Guyenne sans un regard en arrière, savourant les heures silencieuses d’une chevauchée paisible les menant au petit trop vers leur famille, savourant le plaisir infini de se savoir enfin complets. Deux moitiés d’un tout, différentes mais indissociables, que le temps maltraite parfois mais réuni toujours. Peu de mots échangés mais de nombreux regards, sans détours. Quelques sourires.

Mais la courte foulée du bidet jaunâtre que monte l’italienne depuis que le Gypaète l’a remise en selle ne saurait rivaliser avec les longues enjambées du cheval de son balafré…

- Avanti amore mio ! Je te rejoins dans moins d’une journée.


Elle tend vers lui une main brune, aussi tannée que le cuir des brides qu’elle manie avec l’aisance que confère l’habitude, pause sa paume tiède sur la joue qu’elle marqua autrefois de toute la fureur de sa passion, bruyante et dévastatrice. Les ténèbres insondables de son regard se fondent dans la lumière infinie de ses yeux, un doigt léger court le long de la cicatrice comme pour souligner les mots qui sont gravés dans leurs chaires, qu’ils n’ont jamais prononcé parce qu’ils sont superflus et éculés, bien trop insipide pour ce qui les unis.

- Avanti…

Un clappement de langue, une pression des talons dans les flancs de sa monture qui prend un trot enlevé et disparaît bientôt à sa vue, englouti par la pinède. Persistance rétinienne psychosomatique : Elle le regarde longtemps après qu’il ait disparu.

Ramenée à la réalité par les meuglement impatientés son affreux double dont la teinte approximiteuse vire à l’orange par temps humide, l’italienne reprend elle aussi son chemin.

Le soir tombe sans bruit sur Mimizan lorsqu’elle parvient aux abords de la ville côtière. Pas question de dormir à l’auberge, elle garde son maigre pécule pour se racheter une lame. La solution la plus simple sans aller jusqu’à passer la nuit en selle consiste donc à pousser encore un peu en espérant dégoter un taillis accueillant. La Vilaine imprime à Potiron-le-poney-pouilleux une pression de la jambe droite pour lui faire quitter la route et tous deux pénètrent sous le couvert des pins maritimes. Ils avancent ainsi parallèlement à la route durant un bon moment, le bruit de leur progression étouffé par le tapis d’aiguilles de pin, lorsqu’un bruit de charrette se fait entendre. Une forte odeur de marée signe la nature du convoi.

Santa Madonna… y’a que les mareyeurs pour voyager de nuit… inconscient ! M’enfin je suppose qu’il faut ça pour que la livraison soit à peu près comestible à l’arrivée… De toute façon, pas mes oignons…
Sauf que… ça lui démange à la Vilaine. La faute au faucon barbu.
Nan. Oublies-ça. Tu sors juste de zonzon… et ça schlingue dans leurs bouibouis…
Ma ! Qué ?... C’est quoi ces raggazzini ?...


Deux silhouettes sveltes, têtes brunes, capes noires, se sont jetées en travers de la route, effrayant le cheval de trait qui regimbe puis s’arrête avec un hennissement paniqué.

- Euhhhhhh…Salut…

- Hors de mon chemin sales morveux ! Ou je vous écrase !


Le charretier pas franchement intimidé ne semble pas en être à son premier convoi. Rabelais, la trogne rougeaude et l’œil étroit, ses avants bras massifs aux mains comme des batoires brandissent déjà la chambrière en direction des apprentis brigands.

Oulà… ça s’annonce mal. Pauvres gosses ! Alors ni une, ni deux, elle talonne son Poupou et fonce. Juste le temps de ramener sur son nez son foulard poussiéreux et la voilà itou en travers du chemin. Moment de flottement du côté des bleus, du genre : hééé ! C’est qui celle-là ? Qu’est-ce qu’elle vient fiche dans MON racket ! Et puis c’est quoi ce machin orange avec des pattes ? Pas mal en fait, le poney orangeasse, comme diversion… Faudra qu’elle s’en souvienne.

- Lâche ta cravache l’apache, où j’te la fais bouffer.
Lance-t-elle d’une vois forte et nonchalante. En général ça impressionne.

Et puis comme ça au moins, si jamais le foulard avait laissé un doute, tout le monde sait de quel côté elle se range. Le charretier la lorgne avec amusement, puis change de couleur… Sur sa face rubiconde une question semble inscrite en toutes lettres : Bon Dieu mais combien sont-ils dans ce Bon Dieu d’bois ? C’est l’occasion parfaite.

Avisant le brigand dont la vois mal assurée trahissait la jeunesse plus encore que l’inexpérience, elle lance, faussement autoritaire en désignant le sous-bois d'un mouvement du menton :
- Retourne près des autres, *Bon Dieu pourvu qu'ils jouent le jeu...* Môssieur va gentiment nous laisser la boustifaille. Et aussi son cheval et son fouet. En fait… laissez tout et barrez-vous avant que je décide qu’une flèche dans le dos est la seule chose que vous méritez pour avoir menacer des enfants ! Ouais bon… des enfants prêt à le dépouiller mais bon…

Il fronce les sourcils, crispe les mâchoires, on sent d’ici qu’il hésite : bluff ou pas bluff… ? Battre le faire tant qu’il est chaud, sans le quitter des yeux l’italienne au regard d’obsidienne lève un main au ciel, signal factice à un archer imaginaire, ce qui lui donne toute sa force d’ailleurs. Le convoyeur mastoc décide finalement que le jeu n’en vaut pas chandelle. Probable de toute façon que le chargement n’est pas à lui…

- Holà, on s’calme d’accord… moi j’ai rien contre les mômes hein… même que j’les adore. Alors on s’détend hein ! J’vous laisse le tout, j’m’en vais… Ce qu’il fit en effet. Descendant en ahanant de son siège surélevé il jette sur son épaule un ballot crasseux et prend ses jambes à son cou.

Quelques seconde passent… à peinent troubler par le souffle puissant des montures. Lorsqu’elle est certaine que le bonhomme est assez loin, elle relâche enfin sa respiration et lance un Wouhouuu jubilatoire provocant la fuite désordonnée de quelques couples de pigeons et d'un floppée d'écureuils :

- Santa Madonna de @ %°§¤ *$ !!!! Sacré coupe de ramponneau, hein ?! Ciao, Ciao ! Je m’appelle Isadora da Vinci. Est-ce que tout le monde va bien ?
_________________
Edwald
Tirant sa jeune soeur jusqu'au chemin, le Ed avait glissé sur sa caboche la capuche qui était associée au large vêtement qui le recouvrait. Observant sa jeune soeur, toujours l'air rechignant et plein d'incompréhension, Ed se jura de rappeler à celle ci leur conversation à l'auberge d'Arles, celle parlant des Coquillards.

Cherchant sans succès sa dague qu'il pensait avoir en poche, sans doute oubliée près de leur couchage, Ed se retrouva bien embarrassé face à la charrette...


Euhhhhhh Salut lâcha sa jeune soeur...

Hors de mon chemin sales morveux ! Ou je vous écrase !


Le poissonnier ne paraissait pas prêt à perdre son convoi sans le défendre. De là à confondre le brigand avec un enfant, le Ed en fit une grimace immédiate et se renfrogna un peu, agacé par cette remarque...

Nul temps de répondre qu'une silhouette s'annonça, foulard au visage, offrant une aide précieuse aux deux coquillards dépourvus d'armement..


Lâche ta cravache l’apache, où j’te la fais bouffer
dit l'invitée masquée...

Une voix féminine, dotée d'un drôle d'accent qu'Ed ne parvint pas à identifier...

Retourne près des autres



Regard plus qu'interloqué "mais qu'est ce qu'elle dit celle la" se dit il intérieurement... dans sa surprise il n'écouta pas la suite des propos de la dame jusqu'au


que vous méritez pour avoir menacer des enfants !

Enfants ?

Coup d'oeil à droite, Rixende, bien une enfant oui là d'accord..
Regard à gauche, rien.. sourcil qui se dresse....

Alors qu'il s'apprêtait à ouvrir sa grande bouche légendaire il s'en retenu constatant que toute cette petite mise en scène fonctionnait à merveilles. L'odeur de poisson qui noyait les narines d'Ed vinrent le réveiller alors que le conducteur de charrette s'était évanoui dans la nature...



Wouhouuu .... Santa Madonna de @Twisted Evil %°§¤Very Happy *$ !!!! Sacré coupe de ramponneau, hein ?! Ciao, Ciao ! Je m’appelle Isadora da Vinci. Est-ce que tout le monde va bien ?


Coup d'oeil d'incompréhension vers Rixende...

Mais qu'est ce qu'elle dit ? j'comprends pas tout soeurette !!

Se reprenant quelque peu il s'approcha de la dame en question...

Hey j'suis pas un môme. Vous avez l'foulard trop près des yeux tellement que vous y voyez comme dans l'derrière d'une poule ! non mais ! m'enfin... merci bien du coup de main. Hum. J'suis Edwald, et là ma soeur, une vieille enfant , Rixende.

Retour vers sa soeur et petit coup de coude dans ses cotes..

Présente toi à Damona-Madona , bien ça vot'nom hein?


Cette soudaine rencontre n'avait pas été prévenue par le Roi de la Coquille, pour un premier brigandage, il n'avait ainsi pu mettre en oeuvre les leçons acquises d'Artacoquillus et ne put qu'être spectateur d'une pièce dont il avait entrepris d'être l'acteur..
_________________
Edwald, Brigand de Petits Sentiers.
"La pensée de la mort nous trompe; car elle nous fait oublier de vivre."
Rixende
- Hors de mon chemin sales morveux ! Ou je vous écrase !

Voilà la réponse à laquelle Rixe eu droit après avoir fait preuve de beaucoup de politesse devant cet homme à qui elle ne voulait absolument aucun mal, foi de Normande.
Mais elle se retrouve bien au dépourvu ne sachant que faire, léger coup d'oeil à sa gauche son frère était là, ce qui l'a rassurait un petit peu.
Quelques secondes plus tard, un homme se dresse devant la gamine qu'était Rixende, prenant soin de leurs prêter main forte. Regard interloqué de la jeune Normande. Elle se demandait ce que cet homme faisait à cet instant présent entre elle et le poissonnier qui n'avait rien demandé à personne, pas plus que Rixe d'ailleurs
.

- Retourne près des autres

Rixe hausse un sourcil et regarde son frère, l'homme était en fait une femme à en juger par son timbre de voix. Mais à qui elle parle là? C'est qui les autres? Pense la petit coquille.
Ne sachant que faire elle fait un pas, puis deux en arrière, après tout c'était là une histoire de grand et dans tout ce beau monde, la seule gamine c'était elle. Autant faire profil bas et faire mine d'écouter la femme qui venait d'arriver.
Rixe se retrouve très impressionnée face au caractère et à la poigne de la femme, elle qui cherchait un modèle et pensait l'avoir trouver en la personne de Suniva. Venait de rencontrer là, quelqu'un qui n'avait pas froid aux yeux et qui n'hésitait pas à en découdre si nécessaire, une femme, une vrai, avec tout les attributs.
Le caractère autoritaire de Suniva semblait bien peu de chose face à cette femme qui avait toute la carrure d'une meneuse
.

- Santa Madonna de @Twisted Evil %°§¤Very Happy *$ !!!! Sacré coupe de ramponneau, hein ?! Ciao, Ciao ! Je m’appelle Isadora da Vinci. Est-ce que tout le monde va bien ?

Toute à ses pensées à et sa surprise elle était restée quelque pas derrière et lorsque le poissonnier fut parti son frère lui donna un coup de coude.

Présente toi à Damona-Madona , bien ça vot'nom hein?

Rixe sans avançait vers la femme la regarde un cour instant avant de baisser la tête aussi tôt. Si elle avait pu fuir dans les bras de sa maman dans sa Normandie natale à cet instant, elle l'aurait fait.

Euh.... J'suis.... Euh.... Rixende.....
Bonjour, euh.... M'dame...


Voila tout ce que la jeune Rixende avait pu sortir se demandant encore et toujours ce qu'elle faisait sur ce chemin. Elle tire alors sur les braies de son frère, lançant un regard sans équivoque qui disait : quand est ce qu'on rentre à la maison?
Il suffit d'un mouvement du canasson de la femme pour effrayer Rixe qui se retourne et part en courant au travers des fourrés.
Elle arrête sa course quelques mètres plus loin où se trouvait leur cheval et se plaque derrière lui. Espérant que seul son frère viendrait et que cette histoire allait vite finir
.
Isadora.da.vinci
- 'lut !
Répond-elle guillerette en grimpant d'un bond leste sur le siège du conducteur laissé vacant. Une main glissée sous le dit siège révèle un nerf de boeuf qu'elle inspecte d'un oeil dubitatif avant de le glisser dans sa ceinture. Toujours mieux que rien...

- Désolée pour la méprise... fait plus très clair à c't'heure et puis vous avez des capuches... s'excuses-t-elle placide en sautant à terre.

Entreprenant de dételer le cheval de trait elle poursuit sans cesser son occupation :

- C'est vos débuts pas vrais ?! Bah ! C'est le premier pas qui coûte...
- Je suis pas vraiment une experte mais je commence à avoir quelques bases... Et l'une d'elle dit de pas traîner sur les lieux de son larcin ! Notre bon homme a peut-être gobé mon histoire de bande organisée mais La ville est proche ! Dans quelques heures le coin grouillera d'hommes en armes à votre recherche. La vôtre ! Pas la mienne... Puisque moi il n'a pas vu mon visage... Une autre base que je ne saurais trop vous recommander de mettre en pratique la prochaine fois !


Le cheval libéré de ses entraves s'ébroue. Elle fait le tour de l'animal, inspecte rapidement les fers, tâte les membres. Bonne bête, bien soignée. Solide. Une aubaine ! Elle flatte la jument qui semble plus encline à portée la menue cavalière qu'à traîner une charrette pleine de poissons.

Cette complicité naissante ne plaît pas du tout à Poupou qui regimbe et lance un hennissement protestataire proche du braiment effrayant la jeune fille au visage délicat de poupée de porcelaine qui s'enfuit dans le sous bois.

- Poupou !! M'enfin ça va pas la tête ? T'as fait peur à la d'moiselle ! Vilaine bête !

L'animal à la robe inimitable baisse la tête, confus. Si, si. Il est laid comme un poux le bidet, mais intelligent. Et pas méchant pour deux sous même si sa vilaine teinte jaunâtre à de quoi faire peur il est vrai !

- Bon... pas la peine de vous expliquer je suppose que nous devons tous lever le camp sans tarder... Vous êtes à pieds ? Celui-là et Pouilleux pourront porter une partie du chargement, le ou les vôtres nos affaires. La charrette doit être abandonnée ici, elle est bien trop repérable. Nous marcherons. Je connais le pays et si vous me suivez je peux vous trouver une planque pour quelques jours ou vous mettre sur la route de la destination qui vous plaira en vous évitant les curieux.

- Dans le cas contraire on se serre la main et on se dit adieu, ou au diable, et chacun va son chemin. Mais je ne donne pas chère de votre peau... Dans tout les cas je garde le cheval. Je veux bien sauver vos miches mais je bosse pas gratos. Je vous laisse le poisson puisqu'apparemment c'est ce qui vous intéressait... Moi, j'en ai assez mangé ces dernières semaines...


Pour la dentelle, les révérences et les effets de manche... c'est raté. M'enfin la situation ne s'y prête guère, avouez ?... Elle les à la bonne pourtant les bleus. Z'ont pas froid aux yeux. Manque de style mais pas d'allant ! Elle aime les types avec des balafres. Ca raconte une histoire les cicatrices, ça oblige à regarder au-delà des apparences. Et puis la gosse, avec son visage de porcelaine, est touchante... Ca lui chavire le palpitant à l'italienne. Si la nature lui avait permis d'avoir des enfants peut-être que... m'enfin elle avait pas permis alors...

- Alors ? Vous venez ?... Interroge-t-elle en tendant une main franche. Serra ? Serra pas ?

Que sera, sera !
_________________
Edwald
Edwald écoutant la dame commença une rapide inspection de la charrette, beaucoup de poissons, quelques outils et seaux, une aubaine pour les deux coquillards bien aidés par la providence de cette rencontre. Il rabattit sa capuche laissant apparaitre sa chevelure épaisse Ses yeux se levèrent observant le ciel, les premières étoiles y brillaient fièrement, la lune bien présente allait en être pour cette première partie de nuit et éclairer les pas de nos voyageurs nocturnes..



Et bien... vous ne voudrez même pas un ou deux de ces poissons ? il y en a tellement.. je saurai sans doute po les vendre tous avant qu'ils sentent plus fort que les braies d'une fille de joie.

Rixende s'était enfuie, très probablement pour rejoindre le canasson laissé un peu plus loin en contrebas du chemin. Le frère et la soeur venait de vivre leur première frayeur commune, eux qui avaient pourtant voyager si loin de leur normandie natale, passant par des comtés et duchés bien peu accueillants, le coquillard se questionna un instant sur l'âge de Rixe, peut être un peu trop jeune pour de pareilles aventures...


Ma soeur est encore jeune, faut l'excuser, et c'est un peu notre première familiale... un peu décousu tout ça au final..

Il s'approcha de la dame dont il avait déjà oublié le nom, mémoire digne d'un poisson d'eau douce, et répondit au moulin à parole qui semblait ne jamais s'arrêter...

Nos débuts pour sur, et ça fait un moment que je l'attendais.

Comme une révélation dans le choix auquel il s'est destiné depuis plusieurs mois, celui pour lequel il s'entrainait et réfléchissait sereinement, le temps de prendre des forces..

On vous suit avec plaisir, le temps de récupérer ma soeur et le ch'val qu'on a trouvé dans une grange du coté d'Lapi... Lapuit... Lagni... 'fin un village d'gascogne quoi. Faudra la rassurer quand même la rixende, m'faut la faire revenir déjà...


Le Ed s'engouffra dans les fourrés, la sensation de froid qu'il avait ressenti avant "l'attaque" avait totalement disparue sous l'excitation, branche après branche il revint au petit campement improvisé et retrouva sa soeur, visiblement apeuré...

Soeurette? bah alors. Tu va po nous faire ta moule accrochée à un rocher et bloquer ici. On s'bouge y'a le poisson à récupérer pi la dame là qu'à l'air d'nous avoir à la bonne elle s'propose qu'on l'accompagne un peu.

Il vit en les yeux de rixe une réticence, mêlée à l'incompréhension de l'acte passé. Il s'approcha d'elle et lui gigota la tignasse..

Allez soeurette !! Fais moi confiance j'tai jamais lâché d'puis qu'on s'est retrouvé.
_________________
Edwald, Brigand de Petits Sentiers.
"La pensée de la mort nous trompe; car elle nous fait oublier de vivre."
Isadora.da.vinci
Une bonne poignée de main…
… et les voilà embarqués dans la même galère. Sauf qu’à trois ils vont vite tourner en rond ! S’agit donc de débusquer un quatrième rameur pour équilibrer les forces ou à défaut rétablir la parité. Et comme elle est pas du genre ramollie du bulbe l’italienne, elle a déjà sa petite idée sur la question.

En quelques minutes ils ont copieusement délesté la charrette et chargé les montures, puis se sont enfoncés dans la broussaille pour récupérer la jeune fille. Pendant que le frère rassure et console elle se tient à distance, menant les bêtes par la bride. Baptême du feu pour ces jeunes gens pleins d’ardeurs. Pas étonnant que ça les remue un peu. Ca lui rappelle des souvenirs, pas si lointains… Elle était pas vaillante non plus pour son premier larcin, sauf que son instructeur, pour calmer ses angoisses, lui a collé une baffe à vous décoller la pulpe du bocal ! (paraît que c’est sa manière de donner l’accolade à ses ouailles, au gypaète…).
Ce qui s’est révélé d’une efficacité surprenante… La colère est excellente conseillère quand il s’agit de sauver ses miches, et sans aller jusqu’à la gifle, elle connaît le moyen le plus sûr d’aiguillonner les jeunes filles en fleurs au bord de la crise de nerfs.

- Debout belle oiselle ! Si vous restez ici à caqueter nous allons tous nous faire plumer !

Sa voix grave à l’accent roulant s’est élevée de l’obscurité avec plus de dureté qu’elle ne le voulait… Mais le temps presse. La petite fée n’aura plus jamais l’occasion de détester personne si elle se fait écharper par une patrouille trop scrupuleuse alors… Tant pis ! Elle n’est pas là pour se faire aimer, mais pour sauver les marrons du feu. Et puis tant qu’elle ruminera sa mauvaise humeur, Rixende ne pensera plus aux dangers qui les guettent.

- Avanti !


D’un clappement de langue elle donne le signal du départ. Les montures dociles, la suivent. Elle attrape d’autorité les rênes du canasson d’Edwald et sa sœur, et lui glisse en sourdine avec l’air bougon qu’elle a toujours quand elle essaie maladroitement de se montrer aimable la Vilaine.

- Donnes-moi ça et occupes-toi plutôt d’elle…


Ils progressent lentement. Sous les pins l’obscurité est épaisse, presque tangible. Elle sait que le terrain n’est pas trop accidenté mais elle ne veut pas risquer de voir l’une des bêtes se casser un membre. Ils marchent ainsi pendant environ quatre bonnes heures à travers bois, s’arrêtant régulièrement pour sonder le silence. A plusieurs reprises des voix d’hommes, lointaines, leur rappellent que la chasse est ouverte, les obligeants à bifurquer et à forcer l’allure. L’atmosphère est pesante, chargée d’électricité. Chaque buisson, chaque taillis, chaque détour du chemin est un piège qui menace de se refermer sur eux.

Mais lorsqu’Aristote vous abandonne, il reste la Providence, et les amis. La pinède s’éclaircit brusquement et révèle une clairière blafarde sous lune, au milieu de laquelle trône une chapelle délabrée. Le clocher est à moitié effondré, le toit menace d’en faire autant et il ne subsiste qu’une seul des 5 vitraux de forme ogivale qui ornent l’édifice religieux visiblement abandonné. La troupe s’arrête en lisière de bois. L’italienne dresse l’oreille mais ne perçoit aucun son suspect. Plissant les paupières sur son regard noir elle scrute le lieu de culte éventré par les intempéries, comme si Dieu, mécontent du travail des hommes, l’avait démoli d’un revers de main. Rien. L’endroit semble désert. Le silence à peine rompu par le piétinement des montures donne à cet ancien lieu de culte un caractère fantomatique. Le genre d’endroit parfait pour un Sabbat… Soudain, un faible rougeoiement attire son regard. Une lueur aperçue à travers le vitrail survivant donne à la ruine des allures de monstre à la gueule béante et aux yeux de braises.

- Tiens
, chuchote-t-elle à Edwald en lui tendant les rênes. Attendez-moi là, il faut que j’aille vérifier l’identité de l’occupant. Si je ne suis pas revenue dans quelques minutes. Dégagez en vitesse.

Elle traverse en courant l’espace à découvert et sa silhouette menue disparaît entre deux éboulements de pierres comme happée par les mâchoires du monstre. Les secondes s’égrènent… un silence de mort plane sur la plaine. Soudain la revoilà ! Debout sur une pierre plate en équilibre précaire sur deux autres rochers, souvenir d’un linteau, elle brandit une lanterne faiblarde dont la lueur vacille dans le vent, lance une trille entre deux doigts glissés ente ses lèvres et leur fait signe de rappliquer à grand renfort de chapeau agité.
A ses côtés se dresse une ombre.
_________________
Cornelio
Ruines pour âmes lugubres.
Le seul vitrail encore debout représente les enfers.

Faible source de lumière scintillant dans la pierre froide, pas de feux malgré la fraicheur de ce début de printemps.

Livres de messes, lames effilées.

Et une Ombre, squelettique, et pourtant si imposante.
Une bure en lambeaux, de longs cheveux sales et une barbe mal entretenue.
Voix âpre et rocailleuse.

Entrez mes amis, la maison de Dieu est à tous, et mon pain sera le vôtre.

Pour trouver le pardon, c'est pas ici.
Ici on trouvera à manger, et un coin ou se cacher.
Car l'endroit est maudit, et les paysans ne s'approchent guère de ces lieux à la sombre histoire.
Car ils y trouveraient un fantôme.

Un mort qui ne fermerait sa porte à personne.
Et surtout pas à un Cadet de Gascogne et ses protégés.
_________________
Jour de larmes que ce jour là,
où ressuscitera, de la poussière,
pour le jugement, l'homme coupable.
À celui-là donc, pardonnez, ô Dieu.
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)