Hannibal de Corinthe
L'homme bleu était visiblement occupé à repousser la foule de plus en plus pressante qui se massait autour du trône où gisait le défunt primat.
Hannibal s'était approché de lui afin de lui faire entendre ses ordres, mais ne le trouva point disposé à les exécuter dans l'immédiat. Aussi, pour une des rares fois de toute son existence, le gros corinthien décida de se charger lui-même du travail.
Il se retourna afin de se diriger vers le trône, et écarquilla les yeux quelques secondes.
Sous son regard ahuri se déroulait l'un des plus étrange ballet qu'il avait jamais vu. Tout d'abord un jeune garçon dont la tenue excessivement tape à lil trahissait le mauvais goût vestimentaire frappa le corps sans vie de son oncle, avant que, dans la foulée, un homme, pourtant habillé en prélat, ne se pique contre toute raison de discuter avec celui dont tout le monde alentour constatait la mort patente et annoncée à grands cris. Hannibal perdit patience.
Il ignorait visiblement tout des rites funéraires en vigueur dans le monde latin, mais n'était pas d'humeur à l'exotisme à cet instant. La colère empourpra son visage, et le gros grec lâcha une flopée des plus sordides et des plus sales insultes qu'il connaissait dans sa langue natale, vociférant si fort qu'il parvint à couvrir l'espace d'un instant le brouhaha ambiant.
Au comble de l'énervement, il se rua vers le trône, et en empoigna les poignées, sans aucun égard pour les autochtones et leurs rituels abscons, et mit le cap au triple galop vers la tour d'astrologie, hurlant à tout hasard à Daimones de le suivre. Si toutefois l'homme bleu pouvait l'entendre.
Donnant de la cravache à tire-larigot pour éclaircir le rideau que formaient les badauds qui observaient la scène, il approchait de la tour avec la ferme intention de s'y enfermer à clé jusqu'à ce que le calme soit revenu.
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« Finalement, peu après la chute officielle de l'Empire romain d'Occident en 476, le pouvoir vandale est reconnu par le nouveau maître de Rome, le barbare Odoacre. »
Hannibal s'était approché de lui afin de lui faire entendre ses ordres, mais ne le trouva point disposé à les exécuter dans l'immédiat. Aussi, pour une des rares fois de toute son existence, le gros corinthien décida de se charger lui-même du travail.
Il se retourna afin de se diriger vers le trône, et écarquilla les yeux quelques secondes.
Sous son regard ahuri se déroulait l'un des plus étrange ballet qu'il avait jamais vu. Tout d'abord un jeune garçon dont la tenue excessivement tape à lil trahissait le mauvais goût vestimentaire frappa le corps sans vie de son oncle, avant que, dans la foulée, un homme, pourtant habillé en prélat, ne se pique contre toute raison de discuter avec celui dont tout le monde alentour constatait la mort patente et annoncée à grands cris. Hannibal perdit patience.
Il ignorait visiblement tout des rites funéraires en vigueur dans le monde latin, mais n'était pas d'humeur à l'exotisme à cet instant. La colère empourpra son visage, et le gros grec lâcha une flopée des plus sordides et des plus sales insultes qu'il connaissait dans sa langue natale, vociférant si fort qu'il parvint à couvrir l'espace d'un instant le brouhaha ambiant.
Au comble de l'énervement, il se rua vers le trône, et en empoigna les poignées, sans aucun égard pour les autochtones et leurs rituels abscons, et mit le cap au triple galop vers la tour d'astrologie, hurlant à tout hasard à Daimones de le suivre. Si toutefois l'homme bleu pouvait l'entendre.
Donnant de la cravache à tire-larigot pour éclaircir le rideau que formaient les badauds qui observaient la scène, il approchait de la tour avec la ferme intention de s'y enfermer à clé jusqu'à ce que le calme soit revenu.
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« Finalement, peu après la chute officielle de l'Empire romain d'Occident en 476, le pouvoir vandale est reconnu par le nouveau maître de Rome, le barbare Odoacre. »