Amaterasu
[Pile je vis, Face je meurs]
Toujours inconsciente la belle était vouée à un bien étrange rêve. Pendant que d'autre la transportait et tentait de la recoudre du mieux possible, un autre combat interne se déroulait.
Le cloaque était remplis de raclures, toutes aussi soaules les unes que les autres. Un homme de haute stature se tenait au comptoir accoudé devant un verre de saké, qu'il n'avait de cesse de remplir.
Il lançait un koban en l'air et le laissait retomber sur le plat du dos de sa main.
Pile, je bois.
Même manège et après avoir vidé son verre, recommence la scène.
Face, arf, je bois.
Elle est là, sourire aux lèvres, blanche comme un cadavre, drappée de soie rouge sang, garnie de quelques fleurs dorées.
Elle stoppe le geste de l'homme et se saisie du verre, qu'elle vide dans son gosier sec. Une étrange balafre apparait alors sur son cou blaffard. Plus qu'une balafre, un trou, et le saké qu'elle vient de boire, ressort alors rougit de sang. Le liquide se répend sur le tissu du kimono. Les fleurs de la robe viennent se tacher de cette même couleur.
Pile, je vis, face, je meurs.
Les yeux de la belle viennent heurter ceux de l'homme. Il semble hésiter à lancer la pièce.
Mon sort est entre tes mains, lance n'ai pas peur, je te confis mon être....
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Toujours inconsciente la belle était vouée à un bien étrange rêve. Pendant que d'autre la transportait et tentait de la recoudre du mieux possible, un autre combat interne se déroulait.
Le cloaque était remplis de raclures, toutes aussi soaules les unes que les autres. Un homme de haute stature se tenait au comptoir accoudé devant un verre de saké, qu'il n'avait de cesse de remplir.
Il lançait un koban en l'air et le laissait retomber sur le plat du dos de sa main.
Pile, je bois.
Même manège et après avoir vidé son verre, recommence la scène.
Face, arf, je bois.
Elle est là, sourire aux lèvres, blanche comme un cadavre, drappée de soie rouge sang, garnie de quelques fleurs dorées.
Elle stoppe le geste de l'homme et se saisie du verre, qu'elle vide dans son gosier sec. Une étrange balafre apparait alors sur son cou blaffard. Plus qu'une balafre, un trou, et le saké qu'elle vient de boire, ressort alors rougit de sang. Le liquide se répend sur le tissu du kimono. Les fleurs de la robe viennent se tacher de cette même couleur.
Pile, je vis, face, je meurs.
Les yeux de la belle viennent heurter ceux de l'homme. Il semble hésiter à lancer la pièce.
Mon sort est entre tes mains, lance n'ai pas peur, je te confis mon être....
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