Watelse
Georges Léonard Watelse naimait pas les femmes. Il détestait leur stupidité. Il abhorrait leurs minauderies. Il méprisait leur intrigantes sensées capturer lâme des hommes peu avertis.
Néanmoins, les « porteuses de mamelles » - il lavait tôt remarqué - attiraient les hommes et leurs cadeaux somptueux, les endettant sans aucun scrupules pour des parures ornées démeraudes.
Sieur Watelse avait fait de ce constat, son art et ce quil appelait « sa mission » : embellir toute cette laideur féminine, la cacher sous de lor et des joyaux, tout en se remplissant allègrement les poches. De simple commerçant, il avait commencé par ouvrir une orfèvrerie, puis une seconde dans la capitale. De par son réseaux et son charisme personnel, laîné de la famille Watelse avait tôt fait de se fournir les meilleurs matériaux. Le commerce grandissant, il avait pris sous ses ordres apprentis orfèvres et maitres dans lart. Près dune dizaine de personne travaillaient aujourdhui pour lenseigne Watelse.
Lui-même ne soccupait plus guère que de la gestion des échoppes. Son geste était de moins en moins sûr avec lâge, et ne lui permettait plus dexercer cet art de précision. Seuls les dessins des bijoux relevaient de son ingéniosité et de sa créativité tout simplement sublimes. Son égo démesuré se targuait davoir fait naitre sous ses doigts les plus belles pièces de tout le royaume de France, voir du monde entier.
Sa renommée lui amenait chaque jour une clientèle de plus en plus aisée et capricieuse. Et chaque soir, Sieur Watelse comptait dans ses caisses le prix des toquades et lubies de tous ces êtres insipides et dangereux que sont les femmes.
Ce matin-là de Février, comme tous les matins quil passait à la capitale, Georges Léornard Watelse ouvrit son enseigne et attendit ses nouveaux clients, tandis que ses artisans continuaient les commandes en cours.
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Néanmoins, les « porteuses de mamelles » - il lavait tôt remarqué - attiraient les hommes et leurs cadeaux somptueux, les endettant sans aucun scrupules pour des parures ornées démeraudes.
Sieur Watelse avait fait de ce constat, son art et ce quil appelait « sa mission » : embellir toute cette laideur féminine, la cacher sous de lor et des joyaux, tout en se remplissant allègrement les poches. De simple commerçant, il avait commencé par ouvrir une orfèvrerie, puis une seconde dans la capitale. De par son réseaux et son charisme personnel, laîné de la famille Watelse avait tôt fait de se fournir les meilleurs matériaux. Le commerce grandissant, il avait pris sous ses ordres apprentis orfèvres et maitres dans lart. Près dune dizaine de personne travaillaient aujourdhui pour lenseigne Watelse.
Lui-même ne soccupait plus guère que de la gestion des échoppes. Son geste était de moins en moins sûr avec lâge, et ne lui permettait plus dexercer cet art de précision. Seuls les dessins des bijoux relevaient de son ingéniosité et de sa créativité tout simplement sublimes. Son égo démesuré se targuait davoir fait naitre sous ses doigts les plus belles pièces de tout le royaume de France, voir du monde entier.
Sa renommée lui amenait chaque jour une clientèle de plus en plus aisée et capricieuse. Et chaque soir, Sieur Watelse comptait dans ses caisses le prix des toquades et lubies de tous ces êtres insipides et dangereux que sont les femmes.
Ce matin-là de Février, comme tous les matins quil passait à la capitale, Georges Léornard Watelse ouvrit son enseigne et attendit ses nouveaux clients, tandis que ses artisans continuaient les commandes en cours.
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