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[RP ouvert à tous] Enseigne Watelse - Orfèvrerie renommée

--Julienna
Julienna commençait à se méfier. Elle entrait ici pour acquérir parures et voila que la maréchaussée débarquait. Elle tendit l'oreille et crut comprendre qu'on la prenait pour une brigandine....

Et ce maréchal qui la reluquait de pieds en cape, la déshabillait du regard.... Elle ne savait plus quelle attitude adopter... Elle se composa un visage impassible et lui répondit :


Hum, oui Monsieur le Maréchal ? un souci ?

Son regard sur elle commençait à la gêner. Elle lui rappelait celui du commis de ses parents qui ne manquait jamais de s'attarder à la porte de sa chambre quand elle se déshabillait. Elle n'était peut être pas farouche à l'époque mais elle voulait que les choses changent. Certes, ça n'allait pas être simple... les évènements le lui prouvaient une fois encore.


Je n'ai fait qu'entrer dans cette digne boutique, montrer certes un peu maladroitement que j'avais de quoi payer mes achats. Vous n'allez pas me mettre sous clef pour cela si ?

Elle ne doutait point que le maître des lieux n'en perdait pas une miette malgré l'attention qu'il portait à sa riche cliente Un peu de flatterie n'était jamais de trop ...
--Gaspard_le_marechal
Et le vieux bourru s'approche encore un peu mais à distance raisonnable, juste assez proche pour humer un doux parfum qui émane de la soit disant brigandine.
Fort de son expérience, il connait peu de femme de cette espèce qui prennent autant soin d'elles ... Il aperçoit son air gêné et lui adresse un léger sourire, découvrant les quelques chicots qui ornent sa mâchoire.


Hum, oui Monsieur le Maréchal ? un souci ?

Aucun damoiselle ... Juste quelques questions. Rien de plus.

Je n'ai fait qu'entrer dans cette digne boutique, montrer certes un peu maladroitement que j'avais de quoi payé mes achats. Vous n'allez pas me mettre sous clef pour cela si ?


Et bien justement, dites moi d'où vient toute cette quincaille que vous promener dans votre sac ?


Il montre d'un léger coup de tête le sac posé au sol dont l'ouverture dévoile quelques unes des menues pièces rutilantes.
Au même moment, la clochette retentit, faisant tourner la tête du Maréchal alors qu'il salue la nouvelle cliente. Décidément trainer dans les boutiques de luxe de la capitale n'était pas des plus désagréable pour l'oeil vitreux du vieux bourru.
Watelse
Georges Léonard Watelse n'aimait pas perdre son temps avec la roture. C'est donc avec soulagement qu'il vit le maréchal prendre cette affaire de recel en main.
Le Maitre orfèvre pouvait à présent s'occuper des demandes de la jeune et richissime fiancée. La commande lui plaisait :


Veuillez m'excuser de vous avoir fait attendre, chère Dame. Mon apprenti me donne parfois quelques surprises quant à son comportement en public. Il m'agrée que vous le prenez avec légèreté. Je ferai pour vous une couronne semblable à votre coeur: un rayon de soleil.

Revenant aux choses plus pragmatiques, il souhaita quelques précision sur la commande:


Argent et vermeil, dites-vous? Votre bon goût égale votre belle mine. .... nul doute que cela sera sur les tables du meilleur effet.

La menant gracieusement vers un siège où il la fit s'installer, il approcha devant elle deux coffres.

Le premier s'ouvrit sur un rayon d'assiettes de plusieurs nuances, de l'or jusqu'à l'argent, en passant par l'étain, le cuivre et le bronze. Il en sortit deux assiettes.


Voici deux nuances de vermeil... Auriez-vous une préférence quant à la teinte? Serait-ce pour le service de table à l'effigie de votre promis, ou représentera t'il votre noble famille?

La sonnette tinta. Une nouvelle cliente venait enrichir Maitre Watelse. Un claquement de doigts : l'apprenti Loubadour s'élança vers la belle dépensière.
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--Loubadour
Un claquement de doigts. L'apprenti Loubadour, l'oreille toujours aux aguets, laissa son ouvrage, une commande de sceau qu'il devait terminer pour la fin de la semaine.

Loubadour se dandina vers la nouvelle venue et lorgna au passage le beau Maréchal en se plaignant silencieusement qu'il n'y ait pas plus de beaux clients comme lui. un soupir à peine perceptible s'échappa de ses lèvres; il devrait se contenter aujourd'hui de la douceur féminine.

Un coup d'oeil vers son Maitre, et Loubadour réprima son envie de chanter. La cliente paraissait d'ailleurs trop sérieuse pour inspirer une chansonnette légère. Il s'inclina et parla avec un fort accent du sud ouest, la Gascogne étant son pays d'origine, tout comme son Maitre par ailleurs :


Chère Ma Dame, quelle honneur de vous voir. Trouvez-vous belle cette journée?Ou cherchez vous le rayon de soleil qui manque à Paris dans l'éclat des créations de Maitre Watelse?


Loubadour nota un regard rapide de son Maitre: nul doute que Watelse estimait mentalement la bourse de la jeune femme.
Elianor_de_vergy
La poupée avait regardé d'un oeil mi-amusé mi-ennuyé la saynète qui s'était jouée dans la boutique. Nul doute que la maréchaussée saurait régler l'incident et déterminer si la gueuse était ou non une larronne. En tous les cas, cela déchargeait le maître orfèvre qui pouvait donc se consacrer à ce qui était réellement important: sa commande.

Ce n'est rien maître orfèvre. Il est bien naturel que vous vous préoccupiez de la sûreté de votre boutique, il serait fatal à votre réputation qu'on puisse vous accuser de trafic de joaillerie volée, vous avez bien fait d'envoyer quérir le guet. Ce sergent saura, j'en suis sûre, régler l'affaire avec dextérité.

A vrai dire, qu'il la règle avec dextérité ou brutalité lui était totalement indifférent. Mais cela ne se dit point.

Revenant à ses caprices de gosse fortunée, la miniature ducale prit place sur le siège qu'on lui avançait. Elle saisit ensuite les deux assiettes présentées et les examina sous toutes les coutures, passant délicatement sa main ornée de bagues sur leur surface polie, les élevant légèrement pour juger des reflets de la lumière sur le métal, les soupesant au passage... Son choix se porta vers la nuance de vermeil qui contenait le plus d'or. Le service était pour son époux et même si le coeur y manquait, les convenances exigeaient qu'elle lui offrît ce qui se faisait de plus beau.


Celui-ci me plaît maître artisan conclut-elle en lui rendant l'assiette qui avait sa préférence.

Ce sera pour mon promis. Je réserve aux armes de ma famille le service d'or.

Sous quel délai pensez-vous pouvoir traiter cette commande maître? Mes gens peuvent vous porter dès cet après-midi les reproductions de nos armoiries afin que vous puissiez vous mettre à l'oeuvre au plus tôt.
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Karyl
Le petit Karyl, simplement paré d’une chemise trop grande pour lui, d’un pantalon de toile déchiré plus ou moins retenu par ce qui avait dû autrefois s’apparenter à une ceinture et de chausses qui vue leur état n’en portait plus que le nom, regardait, mains plaquées sur la devanture, les quelques beaux bijoux exposés chez l’orfèvre.

Le petit parisien en escapade ne faisait plus attention à ce qui l’entourait trop occupé qu’il était à imaginer la réaction de félina si elle le voyait revenir avec l’une des merveilles qu’il avait sous les yeux. Si bien, qu’il ne vit pas entrer la femme aux couettes dans la boutique et ce n’est que lorsque la clochette retentit qu’il leva le nez de la vitrine pour voir qui venait d’entrer, surement une belle dame avec de beaux atours. Mais c’est sur un homme sombre à l’air peu amical que les onyx du petit blond se portèrent faisant naître une grimace sur son minois. Il n’avait pas peur hein ! Juste que bon cet homme n’avait vraiment pas l’air sympathique c’est tout. Karyl le fixa alors un moment, près à détaler s’il le fallait, tout en s’approchant de la porte qu’il poussa sans perdre des yeux l’homme qui lui semblait gigantesque. Celle-ci une fois ouverte, il entreprit d’entrer dans la boutique et une fois à l’abri dans la dite boutique tira la langue au sieur dans un geste pour le moins effronté avant de laisser la porte se refermer faisant la clochette teinter de nouveau. Il n’était pas de la chochotte lui non plus, voilà qui le montrait bien et alors qu’il se retournait pour faire face aux adultes présents dans la boutique, une pensée pour « l’intrépide cassian » lui vînt. Et c’est donc avec un petit sourire en coin qu’il détailla tout le monde puis s’avança vers l’une des clientes, celle qui n’avait pas de couettes assise sur un siège qui semblait regarder des assiettes.


Celle-ci était de toute évidence de noble lignée et sa fortune ne faisait pas l’ombre d’un doute mais le petit va-nu-pieds parisien ne s’en démonta pas pour autant. Après tout il vivait depuis des mois chez Marie-Alice et les Alterac étaient loin d’être pauvres. Aussi, c’est avec un naturel déconcertant qu’il s’approcha de la jeune femme aux assiettes, regarda furtivement le maître et avant que celui-ci ne put dire quoi que ce soit pour le chasser commença ayant entendu ce que la cliente disait :

Elles sont jolies ces assiettes moi je trouve aussi… Pourquoi tu veux lui offrir des assiettes à ton mari ? Il la regarda d’un air étonné ayant du mal à imaginer ce qu’un homme pourrait bien faire d’un tel présent mais les nobles avaient leurs raisons que même la raison -du moins celle de karyl- ignorait. Moi faut que je trouve un cadeau pour Félina et un aussi pour Maeve, tu veux bien me aider à choisir, je ai les sous hein ! Il regarda le maître des lieux en finissant sa phrase, après tout il avait bien quelques écus sur lui.

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Un simple gamin des rues.
--Julienna
Julienna se sentait en mauvaise posture. Elle n'avait pourtant rien à se reprocher, cette argenterie lui appartenait. Enfin pas à elle mais à sa famille.
Celle ci lui avait fait endurer des années de labeurs sans jamais rien lui donner en retour, elle n'avait fait que se servir. Mais comment l'expliquer à la maréchaussée.


Hé bien monsieur, cette argenterie m'appartient. Ma famille me l'a cédé pour m'aider à redémarrer dans la vie. Nous avons souhaité, eux et moi, vivre sur des chemins différents...

Pendant qu'elle expliquait son histoire, 2 autres personnes rentraient dans la boutique...
Watelse
Quelle impudence, jeune homme! pesta un Watelse indigné, en retournant le garçon et en lui donnant un cou de canne au fessier. Importun! Ne viens plus souiller mon enseigne, et gêner ma clientèle!

Georges Léonard Watelse reprit un peu contenance et réajusta sa mèche grise qui lui tombait maintenant au beau milieu du front.


Ma Dame, votre commande passe première dans mes occupations. Tous mes meilleurs apprentis seront sur ces ravissantes pièces. Dans une semaine, si vos blasons de famille m'arrivent ce soir, vous pourrez offrir ce présent de mariage à votre futur époux. Il ne pourra douter d'avoir fait le plus merveilleux de choix en vous prenant pur épouse.


Georges Léonard lui montra élégamment le chemin vers la sortie.


Quant à vos parures, j'ai en tête pour vous, l'éclat de votre jeunesse rehaussée d'or, et la délicatesse de vos traits dans la pureté des perles. Vous ne serez pas déçue d'avoir fait confiance à mon enseigne.


Georges Léonard Watelse s'inclina devant elle, en homme dévoué, se demandant si son dos de vieil homme en devenir supporterait encore bien longtemps ces courbettes d'homme affable... et hypocrite.
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--Gaspard_le_marechal
A nouveau les larges sourcils broussailleux se haussent et il regarde l'intrigante. Malgré toute la bonne fois qu'elle semble vouloir mettre dans ses dires, quelque chose sonne faux à l'oreille du vieux bourru. Et d'expérience, il sait très bien reconnaitre le mensonge des gens qui mentent ouvertement aussi bien que celui de ceux qui mentent par omission. Un petit quelque chose dans la voix de la femme en face de lui, un léger éclair qui passe dans son regard et qui témoigne d'une certaine gêne. Elle ment. Il en est persuadé.

Cédée dites vous ? Et en quel honneur cède-t'on autant de choses ? Et sauf votre respect damoiselle ... Si vous étiez réellement issue d'une famille aisée ... Vous seriez bien mieux parée que vous ne l'êtes.

Ce n'est pas beau de mentir ainsi ouvertement ...


Culotté le Gaspard ? Oui, complètement. Technique de déstabilisation de témoin pour arriver à ses fins. Provoquer pour faire craquer ...
Et la pression monte, alors que la boutique se remplie encore. Osera-t'elle contré l'affront fait ? Ou bien fera-t'elle profil bas, pour ne pas risquer de se voir emmenée manu military devant cette petite foule.
Elianor_de_vergy
Elles sont jolies ces assiettes moi je trouve aussi… Pourquoi tu veux lui offrir des assiettes à ton mari ? Moi faut que je trouve un cadeau pour Félina et un aussi pour Maeve, tu veux bien me aider à choisir, je ai les sous hein !

La poupée arqua un sourcil surpris en s'oyant ainsi interpellée. Elle n'eût toutefois pas le temps de répondre à son curieux interlocuteur, à supposer qu'elle en ait eu l'envie, que le maître orfèvre s'interposait et éloignait le petit malappris avant de la rassurer sur la rapidité d'exécution de sa commande.

Une semaine me dites-vous? Ceci me convient. Et j'espère bien, en effet, n'être point déçue... dans le cas contraire, croyez bien que je saurais vous susciter tous les tracas imaginables maître orfèvre... En revanche, si je suis satisfaite, vous n'aurez point affaire à une ingrate, et je saurais vanter vos mérites auprès de la haute noblesse du royaume.

Elle fit quelques pas boitillants en direction de la sortie et s'apprêtait à quitter l'échoppe lorsque les paroles du petit gamin lui revinrent en mémoire. Elle n'y avait guère prêté d'attention sur le coup, mais l'un des noms éveilla soudain son intérêt.

Pirouettant sur ses talons dans un bruissement de velours, elle vint fixer le marmouset de ses mirettes émeraudes et le questionna.


Maeve? Parlerais-tu par hasard de Maeve Altérac?
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Karyl
Entré comme un sans-gêne dans l‘orfèvrerie, le jeune Karyl ne devait certainement pas s’attendre à autre réaction de la part du maître des lieux que celle qui le conduit à rejoindre le pavé aussi vite qu’il était entré. Pourtant, c’est bien en grommelant contre les manières du « vieux rustre» qu’il franchit, contraint et forcé, la porte de la boutique sous le regard goguenard du sombre type à l’air peu aimable croisé précédemment. Celui-ci, tenant là sa revanche, profita de l’occasion pour taquiner le garnement ce qui eut pour effet immédiat de le faisant bougonner d’autant plus.

Choisissant finalement de l’ignorer, le gosse s’adossa à la devanture de la boutique et se laissa glisser le long de celle-ci. «
Je avais les sous hein », « C’est que un vieux idiot toute façon ». Menton posé sur ses avants bras eux-mêmes juchés sur ses genoux, le mioche continuait de rouspéter. « Tout ça parce que je ai pas les beaux habits en plus » fut la conclusion à laquelle il arriva finalement ne songeant pas le moindre instant à remettre en question sa façon pour le moins cavalière d’entamer les conversations. Ainsi occupé à ronchonner contre le « nul », Karyl ne fit plus guère attention à ce qui l’entourait si bien qu’il sursauta lors que la voix d’Elianor de vergy vînt le sortir de ses réflexions.

Des onyx surpris se posèrent alors sur la jeune noble debout face à lui tandis que les paroles de celle-ci tentaient de se frayer un chemin dans l’esprit du minot. «
Oui » Fit finalement karyl d’un air timide avant de se relever. « Je ai envie de lui faire un joli cadeau parce je ai les sous hein… mais lui ce est que un nul » poursuivit-il en désignant du doigt la boutique où se trouvait Georges Léonard Watelse. Puis, ayant totalement reprit contenance, le sourire du petit va-nu-pieds parisien vînt éclairer ses traits juvéniles tandis que ses yeux brillaient d’un nouvel éclat.

Moi je suis Karyl , tu es qui toi ? Tu la connais aussi Maeve ? Dis, tu crois que peux lui offrir une assiette moi aussi à maeve ? Moi je crois que elle préfère les épées mais comme c’est une fille… et puis faut que je fais aussi un joli cadeau à Félina…

Et voilà le moulin à paroles lancé une nouvelle fois dans un de ses monologues. Oublié Georges Léonard Watelse et le coup de canne, le sombre type et ses moqueries, Karyl venait de faire une nouvelle rencontre ce dont il raffolait par-dessus tout.
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Un simple gamin des rues.
--Julienna
Ce maréchal commençait à faire monter la moutarde au nez de Julienna. Oui, cette argenterie lui avait été cédée, non, elle n'avait rien volé....

Elle respira un grand coup.


Oui, cette argenterie est à moi, ma famille l'a obtenu en toute légalité. Je n'ai en aucun cas volé.
Si je ne suis parée comme le devrait une demoiselle possédant cette argenterie, c'est tout simplement pour ne pas éveiller les soupçons lors de mon voyage.
Maintenant, si cela pose un quelconque souci, je préfère quitter cette boutique. Je saurai bien trouver ailleurs de quoi égayer mes tenues.


Elle espérait que l'aplomb qu'elle voulait paraître aller suffir à faire lacher prise au maréchal. Elle commença à rassembler ses affaires et aller se diriger vers la porte.

Elle s'arrêta et salua les clients de la boutique...
Watelse
Décidément, on venait et sortait de son enseigne comme dans un moulin. Des gueux, des hautes lignées, des gens d'armes... On se serait cru à la foire de Champagne.

Néanmoins, plus que sur ces gens, Georges Léonard Watelse gardait l'œil sur ses parures exposées, et ce coffre richement fourni. Les créations Watelse ne devait pas franchir le seuil vers l'extérieur sans avoir étaient dûment payés.

Loubadour, son apprenti favori, faisait le beau devant une jeune femme, pas désagréable à regarder pour une vachette. Loubadour formulait l'une des tournures poétiques qu'il lui avait longuement appris.

Chère Ma Dame, quelle honneur de vous voir. Trouvez-vous belle cette journée?Ou cherchez vous le rayon de soleil qui manque à Paris dans l'éclat des créations de Maitre Watelse?

Watelse aurait peut-être modifié la mélodie de la phrase: le son se serait envolé vers les aigus vers le céleste, puis frôlé le grave des profondeurs de mers. Une harmonie naturelle envoutant toute oreille qui l'entendrait. Une harmonie prémisse de nombreux sous dans Sa poche. Oui, Loubadour avait encore beaucoup à apprendre du Grand Maitre Watelse.

Il s'approcha de la dame. Courbette légère. Sourire enjôleur. La gorge le démangeait.

Watelse toussa: l'air devenait irrespirable à force d'odeurs femelles.

Mille excuse, Dame...

Et il sortit de l'enseigne prendre un peu l'air, lançant à Loubadour la charge de surveillance de sa propriété.
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--Gaspard_le_marechal
Il était dubitatif le vieux bourru ... Malgré la tentative de déstabilisation la jeune femme gardait un aplomb sans faille ... Pas même l'ombre d'un rosissement ou autre ... Etrange. Car même les meilleurs ont toujours un "tic" qui les trahit ou du moins laisse planer un doute. Mais non, là, rien de rien ...

Coup d'oeil jeté en biais au propriétaire qui avait laissé vis à vis du Maréchal, une drôle d'impression. Lui aimait les femmes, mais visiblement le Maître des lieu semblait avoir quelques "réticences" envers de la gente féminine. Il haussa légèrement les épaules en voyant ce dernier s'éclipser, le teint pâle.

Puis se tournant de nouveau vers "l'accusée", il lui adressa un sourire franc.


Et bien pour moi tout me semble en ordre ... A vous de voir si vous souhaitez toujours faire affaire ici. Pour ma part j'ai fait mon travail, me semble-t'il.
Mais néanmoins, je vous demanderai de passer me voir au post de Maréchaussée pour déclarer tous vos biens, avant de les céder ... Les répertorier. On est jamais trop prudent, qu'en dites vous ?


Sourire narquois du Maréchal. Dernier assaut lancé pour tenter de tester sa toute bonne fois. Car malgré tout, un doute sournois, plane. Inexplicable mais pourtant bien présent ...
--Loubadour
L'apprenti Loubadour avait l'âme sensible. Ses doigts forgeaient des œuvres aux délicats contours. Or, ce bijou-là, promettait d'être plus abrupte. Noir. Pour une vilaine fille. Qui pouvait-elle être? Son allure déterminée pourrait faire croire à une chevalier. Mais alors un chevalier noir. Quelle jeune fille pourrait vouloir un bijou si peu adaptée à sa condition féminine, à son bourgeon de jeunesse. il essaya de la faire changer d'avis:

Damoiselle, comme vos yeux seraient rendus brillants par l'ajout d'un saphir. Mais ne croyez-vous pas qu'un crâne attirerait plus l'attention des jolis cœurs que votre doux visages? Cela effraieraient tous les grands princes et les plus braves généraux...

Oui, ils fuiraient à toutes jambes, ces amourachés, devant un affichage si sauvage et intimidant. Ce gente Loubadour avait en tête déjà une violette dorée en pendentif qui encouragerait le damoiseau à glisser sa main dans le décolleté de la belle.
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