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[RP ouvert à tous] Enseigne Watelse - Orfèvrerie renommée

--Tolosa


Tolosa traînait la patte pour entrer dans la boutique, en faisant un dernier petit signe énamouré au galant qu'elle quittait. Pas suffisant de laver le petit linge de la drôlesse, voilà qu'il fallait qu'elle turbine pour le grincheux ! Z'allaient devoir revoir ses gages, ventre bleu !

C'est dans un regard peu gracile pour le sieur Watelse qu'elle ricana à voix haute, tout en attrapant balais et guenilles :


C'est-y pas qu'il avait pris femme pourrr fairrrre son ménage le vieux gourrrrgandin ...? Où qu'c'est qu'elle est ? Se s'rrrrait-y qu'la nonne s'rrrrait point si sotte, qu'elle doive déjà se coucher surrrr l'dos pourrr s'fairrrre enfanter ?

Mais un signe de sa patronne la fit taire immédiatement. C'est vrai qu'la Chipo devait commercer avec le dur à cuire, et de la fortune de la belle, dépendaient ses gages. La mamelue se tint donc coite et reprit son ménage.
Watelse
Watelse sursauta. Devant ses yeux, deux chefs d'œuvre du mauvais goût. Une tornade d'inutilité, une bourrasque de frivolité... Une mauvaise météo avait envahi son espace. Maitre Watelse grimaça.

Si par tout hasard, vous faisiez le ménage, Femelles, pensez donc à balayer sous vos pieds et débarrasser le plancher... Du vent!

Et le mâle fit mine de remuer le vent pour les chasser, mais rien n'y fait:

La crasse est bien accrochée apparemment...

Soupire.

Manger? Je ronge déjà mon frein en vous voyant, dérangeantes flatulences ambulantes que vous êtes. Vous mangerez donc sans moi.
Chipolata
De toutes façons, c'était d'un dîner qu'il s'agissait ! Et ce n'est point l'heure !

Zut ! La Saucisse se dit que "l'horrible" était décidément de fort méchante humeur, voir pire que d'habitude si c'était possible ! Elle fronça les sourcils en direction de la géante, afin de la faire taire ; un souci à la fois ! Puis se retourna vers Watelse, sourire aux lèvres...

Allons, allons mon petit Wawa, cessez donc là de vous énerver, ce n'est pas bon pour votre goutte ! Tenez, prenez vos cachets... un peu de sirop contre le fiel peut-être...? Fit-elle soudain doucereuse.

Chipo hésitait toujours entre affrontement et renoncement, avec le vieux maniaque. Autant il l'agaçait souvent, et réciproquement ! autant il lui faisait pitié bien des fois... Toute cette misère intellectuelle, cet engoncement dans des préjugés médiocres, alors qu'il eu pu s'élever au firmament des hommes de qualités avec quelques bonnes volontés et moins de rancoeur !
Il la détestait ouvertement, n'était-elle pas l'image même de la femme qu'il abhorrait ! Libre et sensuelle, bavarde et intelligente ! Pire encore, pourvue d'une sacrée bosse du commerce ! Et ça...ça... il ne supportait pas... Donc, elle choisissait toujours la ruse avec lui ! S'adaptant à l'humeur du moment du psychorigide forcené !


Trêve de bavardages et de coquetterie Watelse ! Vous me ferez votre cour une autre fois ! Je suis venue vous proposer une affaire !

***petite-pause-afin-d'appâter-le-fieffé-malin-intéressé*** Puis elle reprit d'une petite voix douce...

J'ai ici quelques valeurs en pépites, qui pourraient bien vous rendre tout doré d'amabilité... voire... de galante courtoisie...

"Mais vous me décevriez"... pensa t-elle en conclusion...


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Watelse
Affaire... Affaire? Voulez vous donc ranger mes affaires?

Il passa son doigt sur son bureau empoussiéré.

Ca ne fera pas de mal, je vous l'accorde...


Tout en regardant d'un regard hautain la vulgaire Tolosa qui se baladait parmi ses précieux bijoux, Watelse continua:


Que votre amie se roule sur le sol, cela fera un peu reluire le parquet. Quant à vous, chère Dame Saucisse, venez donc cirer mes bottes, elles ont besoin de salive...


Et se disant, voilà le rustre Maitre posant sans élégance aucune ses deux pieds bottés sur le bureaux.

Le cuir n'étincelle vraiment que lorsque la langue tourne noir, n'oubliez pas.

Et le voilà qui prend un livre de compte, plein de chiffres, plein de trucs qu'il ne comprend guère - l'artiste n'est pas commerçant doué - et se gratte la tête.

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Pertacus


[ A deux pas de la boutique ]


Pertacus accompagner des jeunes de Saumur était venu à Paris pour trouver une bague.
Perta voulait faire sa demande en mariage a Aurile avant son futur départ avec son compagnon d'arme, il avait demandé a trella et Caly de l'aider à choisir car il faut dire que se n'était pas un pro pour trouver les bijoux .Thibaud son compagnon d’arme était lui aussi du voyage


Quand il était petit il avait offert un collier a sa mère qu'il trouvait magnifique mais qui n'avait pas eu l'effet escompter, bien sur elle l'avait porté mais seulement quand personne d'important ne venait, il avait bien vu qu'elle ne le portait jamais lors des occasions importante


Il ne voulait pas faire la même erreur pour Aurile, il voulait une bague qui lui ferrait plaisir et qu'elle porterait tout le temps


Ils étaient entrain de se promener quand Perta put enfin voir l'enseigne de la boutique d'un orfèvre, il se tourna donc vers Caly.



-Caly, c'est de lui que tu m’avais parlé ? C’est lui qui fait de beaux bijoux ?


A peine avait t’il finit sa phrase qui se tourna vers trella cette fois ci


-Trella, Léandre il avait fait comment pour te demander en mariage ? Est-ce que tu a d’autre idée ?

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Estrella.iona
Paris, une fois encore. L'Etoile allait finir par de plus compter ses virées parisiennes, mais qu'importe, c'était pour la bonne cause cette fois ci. Non pas que les fois précédentes étaient perte de temps et gaspillage d'écus, évidemment. Mais là, Pertacus les avait conviées, elle et Calyce, pour l'aider à choisir un bijou de premier choix pour la dulcinée de celui ci, qui n'était autre que l'Aurible. Et qui étaient les mieux placées pour donner leurs précieux avis sur les hypothétiques gouts de l'Aurible ? Ses amies.

La petite troupe se baladait donc dans les rues de la Capitale, et Trella tirait souvent Calyce par le bras pour lui montrer telle ou telle robe, tel ou tel chemisier, ou encore tel ou tel marchand de confiseries et de pâtisseries.
Evidemment, trop occupée à regarder les étals, elle ne voyait pas où elle allait et failli rentrer en collision avec Pertacus qui s'était arrêté sans prévenir. On n'a pas idée de s'arrêter sans rien dire !


Trella allait vertement protester quand elle vit l'enseigne de l'orfèvrerie, et compris qu'ils étaient arrivés. Et quand elle entendit Perta lui poser une question qui lui permettait de raconter sa vie...

Et bien... Je me rappellerai TOUTE ma vie de ce jour là ! Il avait passé une semaine à être super occupé par son armée, alors je l'avais pas vu... Et quand il est revenu, il m'a dit que c'est parce qu'il me préparait une surprise... Alors je lui ai demandé ce que c'était, il voulait pas me le dire avant le lendemain ! Et quand le lendemain est arrivé, je lui ai redemandé ce qu'était donc cette surprise, pis il s'est mis à genoux, pis il m'a demandé si je voulais bien l'épouser... Pis j'ai dit oui ! J'me rappelle trop, y'avait la Fourmi, et y'avait Tiss qui faisait une tête bizarre, même qu'elle était devenue un peu toute blanche, c'était vraiment bizarre ! Mais c'était le premier plus beau jour de ma vie.

Nul besoin de préciser dans un moment pareil qu'elle n'avait quasi aucune idée de ce que faisait son mari/fiancé/copain à l'heure actuelle, ni le fait qu'elle ne l'avait pas vu depuis de longues semaines. Pas non plus la peine de ruiner la joie de Pertacus en disant que le mariage, c'est vraiment pas ce qu'on croit. Voir les bons côtés, c'est mieux !

On entre ? J'suis sure que y'a des fermails, là dedans !

Cette dernière réplique étant à l'attention de Calyce, qu'elle savait très friande de ces objets là.
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Chipolata
Chipo riait de voir watelse lui faire son grand numéro de mal embouché !

Mon pauvre Wawa, que vos jérémiades sont usées ! et qu'elles ne me font plus d'effet ! Fit elle en soupirant...

Puis elle leva les yeux au ciel et s'exclama en éclatant de rire...
Hihi, mon ami... le jour où me verrez cirer vos bottes, il tombera des saucisses en grappes ! Et vous ne saurez plus où donner de la tête ! Noyé sous la charcutaille ! Priez le ciel que ce jour n'arrive pas, vous ne vous en remettriez pas !!!

Elle gloussait encore la blonde, lorsque son regard se porta sur le livre de comptes qu'ouvrit le Maître-nigaud sous ses yeux... Tsss... encore une erreur à ne pas commettre en présence d'une finaude !

D'un leste coup d'oeil, elle enregistra tous les chiffres qu'elle voyait, calculant à mesure de tête... Elle retînt une exclamation... réfléchit rapidement... Se dit qu'elle allait faire de belles affaires avec Wawa ! ^^...Le regarda en souriant et commençait déjà à se frotter les mains... Lorsqu'elle le vit se gratter la tête d'un air dépassé... Non, décidément, la Saucisse avait bien des défauts, mais elle n'était pas malhonnête !

Lui prenant le livre des mains, elle lui souffla à voix basse...


Mais enfin Wawa, qu'est ce que c'est que ces comptes à la "mord-moi-la-merguez" ? Comment pouvez-vous faire des affaires avec ça ? Votre marge est ridicule ! Vous ne comptez même pas vos frais de MA...! Comment voulez-vous gagner de l'argent !? En plus vos additions sont fausses ! tsss...

Mon pauvre vieux, décidément, je crois que vous avez bien besoin de nous !
continua t-elle en chuchotant. La monstrueuse au ménage, ce n'est pas du luxe, on n'a pas idée de recevoir de riches clients dans une telle crasse ! Et je vais vous donner un coup de main pour vos chiffres, parce que là, c'est du vrai, du grand Watelisme ! ^^
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Calyce.
Haussement d'épaules en réponse à la demande Pertacus. Façon de dire qu'elle était d'accord, qu'elle l'accompagnerait à Paris chercher THE bague à offrir à la Penthièvre. Besoin d'un avis féminin qu'il avait dit. Tu parles de donner son avis, Calyce n'y connait strictement rien en joaillerie... Parlez lui poulaines, bâtons de réglisse, coffres, châteaux... M'enfin, ça la fera bouger un peu, revoir les rues parisiennes, se mêler aux royalistes mais pas de trop près -en rasant les murs quoi-

Bref ! Les angevins envahissent la capitale (tout doux, c'est façon de parler !) le temps de faire quelques petites emplettes... Impression de déjà vu, la môme en devient nostalgique... Souvenir d'une virée semblable, il y a longtemps déjà. Leçon de vie d'une étincelle. Nostalgique la Calyce qui traine donc des poulaines à la suite de ses compagnons. Sortie, de temps à autre, de ses songeries à coup de tirage de manche de la part de son amie histoire de jeter un œil aux belles robes... « Je veux celle là... non celle-ci... les chausses là...ah bah non la paire de poulaine là... on va manger des macarons » ?


-Caly, c'est de lui que tu m’avais parlé ? C’est lui qui fait de beaux bijoux ?


Le nez se lève et la tête se hoche. Perspicace le Pertacus !

C'est là, oui.

Seuls des bribes du reste de la conversation lui arriveront à l'oreille. Parce que pendant le quart d'heure j'raconte-ma-vie de Trella, bah la brunette, elle, se tenait déjà à la porte de l'échoppe...

Blablablabla-fermail, là dedans...

Et là, elle ouvre. Si l'angevine ne s'y connaissait pas en matière de bijou, elle avait tout de même une affection particulière pour ces petits objets là... Peut être même qu'on pourrait y certifier que celui qu'elle porte n'est pas en toc.

B'jour.

Salut angevin à l'homme grisonnant et la dame qui se tient à côté.
Et hop on fait de la place en s'enfonçant un peu plus dans la pièce... Faire de la place à ceux qui suivent derrière.

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Solore
Dame Solore, il est temps de reprendre le cours de votre vie. Venez donc me voir à Paris …

Elle en avait été touchée, juste une seconde, juste avant qu’il ne laisse tomber


… Venez faire, ce que femme sait faire de mieux au monde! Venez dépenser l’argent de votre mari !


Paroles maladroites, à elle qui venait de le perdre. Le temps avait passé et elle se souvint de la promesse faite à Everyl et Firmin : les emmener à Paris !

Et les voilà qui arpentent les ruelles animées, regardent les maisons à colombages, frôlent les murs pour laisser le passage à une carriole ou à un chevalier. Le sol est boueux en cette fin de matinée d’automne et So, relevant le bas de sa robe, enjambe le ruisseau central et s’arrête devant l’adresse que Chipo lui a indiquée quelques jours plus tôt. Suit des yeux Everyl, qui prend sa jupe entre ses mains et la relevant très haut, saute à pieds joints dans l’eau, tandis que Firmin, faussement le nez au vent, suit des yeux une jeune femme et lui emboite le pas.

Rappelle auprès d’elle les enfants puis, lève les yeux sur l’enseigne Watelse.


- Nous y voilà ! Souvenez-vous, on ne touche à rien !


Sourit à une jeune femme qui entre et poussant Everyl devant elle, se glisse à l'intérieur de la boutique de l'orfèvre, souriant aux deux autres personnes qu'elle vient de dépasser. Voix de la Chipo, frisson de joie qui la parcourt. Ca faisait longtemps, bien trop longtemps … La pièce est petite et il y a foule … les affaires sont certainement des plus florissantes … admire les quelques pièces admirablement ouvragées qui sont à portée de vue, puis se haussant sur la pointe des pieds, tente d’attirer l’attention de Chipolata ou de Sieur Watelse.

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Watelse
Dame Merguez le piquait de ses conseils de commerçante avisée. Et il n'aimait pas ça, le Maitre, celui qui avait fait de Watelse un nom reluisant en une vie.

Il la fait taire : d'un geste autoritaire, il lui arrache la feuille des mains. Mais dans sa tête, le bruit des pièces sonnantes et tribuchantes retentissaient comme de plaisantes promesses d'avenir. Ainsi Dame Boyau de Cochon saurait lui remplir les poches? Et il se voyait déjà à la tête de deux échoppes, puis trois, quatre! Tout un empire!!

Un éclat dans le regard, qui le rajeunissait et rajoutait de la beauté dans ce visage déjà parfait, il se tourne vers la Saucisse:


Bien, Dame Cochonaille, Vous êtes dès à présent à l'essai en tant que gérant de mon empire. Veuillez commencer par le tri de l'administratif...et le rangement des factures.

Et d'un geste élégant et faussement négligé, il passe la main sur la pile et, volontairement ou non, la fit tomber à terre. Les feuilles s'étalèrent alors dans la pièce. Oeillade taquine vers la Tolosa qui, même si rien ne le laissait paraitre, devait gouter la plaisanterie autant que lui.

Bruit de porte qui s'ouvre. Une cliente. Enfin.

Il s'élance comme une oie vers une pomme: avidement. A son salut, lui prend la main, et lui dépose son bec:


Quelle plaisante visite, Ma Dame. Voyez cette échoppe, elle n'attendait que vous : les joyaux semblent prendre la couleur de vos yeux, et les bagues n'attendent qu'à servir votre beauté...

Le manque d'activité commerciale avait rendue le fat encore plus flatteur qu'à son habitude. Il ne ressentait même presqu'aucun dégoût à l'égard de la femelle.

On le bouscule dans les jambes. Une enfant. Everyl. Un garçon. Firmin? Qu'il est devenu beau ce petit coq Gascon.... Un vrai Mâle! Dame Sosotte tente de lui faire signe dans l'autre coin de la pièce. Elle? Là? Alors comme ça, la veuve avait cessé de pleurer son Loup? Tant mieux, il lui manquait une bonne.

Très bas, il les entraine vers Sosotte, s'excusant bien bas auprès de sa cliente. Plus bas encore, à Dame Solore :

Gardez vos rats, Femelle! Et bienvenu à Paris...

Et retourne vers sa cliente, et en chemin se retourne et revient près de Solore :

Le balai est à côté de la porte verte dans le coin.

Et son attention totalement portée désormais envers sa cliente, s'élance dans une éloge de son art la promenant parmis les étagères:

Prenez ces rubis, mirez leur éclat... Et ces chaînes... La délicatesse de votre cou en serait réhaussée... Et cette broche, quel artiste immense est le créateur de cette magnificence, peut-on se demander... ah oui : c'est Ma Personne.

Et tel un paon divin se pavanant parmi ses oeufs d'or, le Maitre arpentait son échoppe, s'auto-congratulant avec plaisir.
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--Everyl.
Mes godasses mouillées faisaient flic floc sur les pavés.

Flic floc je saute dans les flaques
Flic floc mais où est Tante Solore?
Flic floc il commence à pleuvoir?
Flic floc vite je cours dans la rue
Flic flac me voilà....patatrac

Je lève le bout du nez. Qui c'est? Le grand méchant loup?... Non. C'est le Roi Watelse qui m'avait fait princesse du haut de mon âne. Hi han! Elle estloin la Gascogne. Sir Watelse me prend par la main et mes yeux vagabondent émerveillés sur les parures brillantes tout droit sorties de mes contes de fée.

Flic floc font mes chausses sur le parquet

Et ma voix qui demande à Tati:


Je peux avoir un collier si je passe le coup de balai?

Solore
Penche la tête vers la petite brunette qui trempe dans une flaque boueuse, sur le très beau parquet ciré de l’orfèvrerie. C’est d’une voix tendue, qu’elle répondit à la fillette.

Prendre le balai ? Mais, il n’en est pas question, Everyl ! Nous ne sommes que de passage et nous ne faisons qu’une visite de courtoisie. Nous ne venons voir QUE Chipolata …

Et d’appuyer fortement sur le « que ». Il allait falloir qu’il comprenne que pour elle, il n’était pas le centre du monde. Et de continuer de plus belle, la grondant des yeux.


Veux-tu aussi passer la serpillère ? Veux-tu aller vider son pot de nuit, lui repasser son linge ?


Elle fulminait la So. Elle n’en voulait pas tant à la petite qu’à l’homme qui se tenait raide et persiffleur devant elle et outrageusement obséquieux devant l’acheteur potentiel, se courbant plus qu’il ne faut devant femme argentée.

Elle avait toujours eu cette impression étrange, que la fillette et le vieil homme se comprenaient. Pire, il lui semblait que la fillette prenait un malin plaisir à la contrarier. Et là, elle l’était.

Toute trace de joie s’était enfuie de son visage, le sang lui battait aux tempes, sa gorge s’était nouée.

Comme toujours avec Maître Watelse, elle n’était jamais heureuse très longtemps.


Allez dire bonjour à Chipo, Mademoiselle, elle n'attend que ça ! Vous aussi, Firmin ! Et un bisou n'est pas interdit, tout grand que vous soyez !


Et de sourire à son amie des bons et mauvais moments, en s'avançant résolument vers elle.

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Chipolata
Et voilà ! Elle lui proposait son aide, la Saucisse, et le grincheux commençait à faire la grimace ! Pffff.... Chipo l'observait du coin de l'oeil et vit amusée, toutes ses pensées s'afficher sur son visage avide... Un poème de cupidité ! L'oeil avaricieux et la lippe ladre... Brrr... Elle en eut un frisson... Lorsque le mesquin s'exclama pédant :

Citation:
Bien, Dame Cochonaille, Vous êtes dès à présent à l'essai en tant que gérant de mon empire. Veuillez commencer par le tri de l'administratif...et le rangement des factures.


Bon sang de boudin ! Moi ? à l'essai ??? Mais c'est vous qui êtes à l'épreuve mon pauvre Wawa ! Je veux bien être bonne fille, mais faut pas pousser la saucisse dans le brouet !!! Au moindre mot de travers, je pars ! Et vous débrouillerez avec vos comptes d'apothicaire ignare ! Et nous allons aussi parler de mes gages !!! De bons gros appointements, plus dix pour cent sur le chiffre d'affaires, et mon repas du midi à la taverne, à votre charge aussi ! Chopes comprises bien entendu ! ...Ah ! et pour ne pas dépareiller dans la boutique, il me faudrait quelques bijoux ! Offert par la maison bien sûr !

Lorsque...yeux écarquillés... elle le regarda pousser la pile de paperasse, qui éclata en virevoltant en tous sens... Volontairement, elle en était sûre !!! Elle s'apprêtait à lui tomber dessus à bras raccourcis, prenant déjà son élan... Lorsqu'une cliente fit son entrée !

Chipo la salua aimablement, quand subitement, le pédant glissa comme une ombre sournoise jusqu'à la nouvelle venue, dégoulinant de bave courtisanesque et de propos putassiers... Chipo eut soudain un haut le coeur et marmonna entre ses dents...
"Mon vieux, tu ne perds rien pour attendre..."

Un rayon de soleil fit son entrée, balayant les obséquieuses courbettes du servile, de l'esprit de la blonde...

Ma brune !!!! s'exclama la Saucisse en se précipitant vers Solore. Et mes chouchous !!! Everyl !!! Firmin !!! Mais que vous êtes beaux ! Et si grands !!! Venez m'embrasser !!! fit-elle en leur tendant les bras et les bécotant à loisir ! Elle serra très fort So à son tour et en profita pour lui chuchoter...."Bienvenue dans l'antre de l'ours"! ^^

Mais déjà le plantigrade rétrograde lançait un coup de patte, en indiquant le balai à la brune... qui démarra au quart de tour, ruant dans les brancards, non mais ! ^^

Chipo attira Everyl à elle, et entre deux câlins, soudoya la petite...
Tiens, ma chérie, puisque tu aimes tant l'ogre, veux-tu l'aider à ramasser la pile de papiers qu'il a malencontreusement fait tomber !? Pour sûr qu'il te récompensera d'un bijou de princesse le gentil tonton Wawa... ^^
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Thibauld
Paris me voila ! C'est moi Thibauld et je suis de sortit avec cousines et Perta dans la capitale royale. On va faire les courses. Il faut acheter une super bague pour que Perta puisse demander Aurile en mariage et ensuite faire le tour de tous les tisserands pour faire quelques petites achats.
Alors c'est ça Paris ? C'est super grand et ça grouille de monde. J'ai jamais vu autant de maison ni autant de gens moi. Moi qui espérais croiser Leceline je me demande où elle peut bien être dans toute cette foule. Où elle habite et ce qu'elle fait. Elle est si loin et si proche en même temps.
Fin bref, je la reverrai sans doute jamais alors vaut mieux l'oublier. C'était qu'une bêtise de tomber amoureux de la petite princesse. Fallait que je sois plus sûr de mes convictions. L'amour ça sert à rien du tout !


Paris c'est peut être grand mais franchement, c'est moche, c'est sale et ça pue. Et dire qu'après ce sont les angevins les gros barbares. Ceux qui affirment ça ne sont jamais allé dans la ville du roi. Ça renifle à 30 lieux. Un mélange de soupette avariée servie dans les estaminets, ça sent le bordel et le cabinet d'aisance après le passage de tonton XIX ou du duc Finam. Un peu dessus par ce que Paris propose à mon nez, je me rabat sur magasins de luxe avec Calyce et Trella. On mire tout ce qu'il y a de plus à la mode parisienne. Y'a des trucs beaux d'autres qui aurait idée de porter ça ? Ça nous fait bien marrer certaines robes ridicules.
Perta lui semble un peu moins attiré par les chiffons. Il ne pensent qu'à la bague qu'il va offrir à Aurile et à comment il va la demander à mariage
Il demande à Trella comment ça c'est passé pour elle. Elle lui raconte toute l'histoire tout en zieutant émerveillée les belles dentelles d'une robe trop classe dans une échoppe trop luxe.


T'en fais pas Perta, ça va bien se passer. Aurile t'aimes. Tu pourrais lui demander dans une fausse à purin qu'elle dirait oui.


C'est là que les quatre jeunes Saumurois de bonne famille arrive devant une grande bâtisse parée d'une belle enseigne sur laquelle on peut lire "Watelse, joaillerie et orfèvrerie". C'est ici qu'ils doivent se rendre avant tout pour acheter la bague de Perta. Première raison de leur venue à Paris, priorité oblige. Calyce pousse la porte la première et entre dans le magasin dans lequel ça parle fort de saucisse.

Bonjour !

"Qu'est-ce que c'est que cette bijouterie où on parle de cochonnailles ? On se serait pas trompés de porte. P'être que c'est une boucherie ici ?" pense le jeune fils de la duchesse de Chasteau-En-Anjou. Pourtant le décors semble dire le contraire. Y'a des présentoirs avec des pièces de maître exposées partout, une grosse balance sur le comptoirs et pis aucun tranche de gras double ou de jarret de porc n'est visible.
Pendant que le gros bavard qui doit être le Watelse arrive en parlant à tout le monde en même temps et entraîne Calyce vers le fond du magasin, Thibauld ne peut que goûter les paroles du vieux bonhomme et faire tout ce qu'il dit puisqu'il considère que ce qui s'adresse à la cliente Calyce s'adresse aussi à lui puisqu'il est aussi client.


Prenez ces rubis, mirez leur éclat... Et ces chaînes... La délicatesse de votre cou en serait réhaussée... Et cette broche, quel artiste immense est le créateur de cette magnificence, peut-on se demander... ah oui : c'est Ma Personne.

Ne me faisant pas prier, c'est ce que je fais. Je m'approche d'un collier en or avec un gros saphir, je le prends sans que l'on mis ai invité et je vais le montrer à Trella à l'autre bout du magasin

Trella ! Trella ! T'as vu comme il est beau ce collier ! Tu crois que je peux l'acheter pour maman ?

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Pertacus


Perta écoutait Trella lui raconter le jour « le plus beau de sa vie », il ne lui avait jamais posé la question et était curieux de savoir, surtout il était anxieux, il avait peur, il ne doutait pas de ses sentiments mais de ce d’Aurile, il avait peur, peur qu’elle ne veuille pas de lui


Il avait été réconforté quand elle avait dit a sa mère qu’elle avait trouvé quelqu'un de bien pour elle en le désignant mais sa ne l’empêchait pas d avoir peur quand même.


Il entendit tout de même thibauld parler.



Citation:
- T'en fais pas Perta, ça va bien se passer. Aurile t'aimes. Tu pourrais lui demander dans une fausse à purin qu'elle dirait oui.



-Si tu le dit, mais je préfère quand même que se soit bien et inoubliable


Une demande dans une fosse a purin serait inoubliable quand on y pense, mais peut être pas dans le bon sens, en plus il savait déjà comment faire. Sa allait demander un peu de travail mais se serait grandiose, du moins il l’espérait.


Il avait prévu d’écrire « Aurile veut tu m’épouser » avec des ballots de paille puis les asperger d’alcool, le soir quand il ferrait bien noir il viendrait en compagnie d’Aurile et lui demanderai de tirer a l’arc avec une flèche enflammer en direction de la paille, ce qui permettrait d’enflammer le tout.


Ainsi il mettrait un genou a terre devant Aurile et lui ferrait sa demande, l’idée de l’arc lui avait été donné par Trella


Pour le moment il était ici pour trouver une bague, il entra donc dans la boutique, la pièce était petite et plusieurs personne était déjà présente, il vit tout de même le maitre des lieux se diriger vers Caly, il parti quand a lui en direction des bagues.


Il regardait les rubis, les saphirs et toutes les pierres précieuses qu’il avait devant lui, il ne savait pas laquelle choisir, surtout pour le moment aucune ne lui avait vraiment sauté aux yeux il n’aurait pas dit qu’elles étaient moche enfin si mais bon ce n’était pas pour lui mais pour Aurile, il continua tout de même de faire le tour des bagues en les regardant une a une.

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