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[RP ouvert à tous] Enseigne Watelse - Orfèvrerie renommée

--Pilar.




Elle s’était faite discrète tout l’été, jouant les lézards sur les plages du Languedoc où elle avait espéré y voir Mathias. Dernière missive en date, il était à Montpellier, mais le temps qu’elle y arrive, plus personne. Bien sûr, comme elle bougeait beaucoup, il n’avait plus su où la contacter. Ne s’inquiétant pas plus que ça de ne pas l’avoir trouvé, elle avait passé l’été au soleil, volant sa nourriture comme à son habitude.

Grace aux leçons de Roland, elle s’était énormément perfectionnée dans l’art du pickpocket et de la furtivité. Le truc des grelots sur le mannequin lui avait permis d’évoluer dans cet art rapidement. Elle se souviendrait toute sa vie du jour de sa rencontre avec lui et de la raclé mémorable qu’elle avait reçu quand il s’était aperçu qu’elle lui avait fait les poches. Après une course effréné dans les rues de Vendôme, il l’avait finalement coincé dans une ruelle bouché et elle n’avait pas réussit à lui filer entre les pattes.

Après lui avoir fichu une trouille de tous les diables, elle s’était rendu compte que finalement, il avait un grand cœur. Il lui avait promis d’être toujours là pour elle … Mais son besoin de liberté avait très vite repris le dessus et elle était partie un soir, comme ça sans prévenir, emmenant Guizmo avec elle. Adieu la Touraine, Adieu Vendôme, Adieu Roland …

En voulant retourner sur Macon, sa ville natale en Bourgogne, elle s’aperçu que Guizmo, un petit singe chétif qu’elle avait sauvé d’un dresseur de cirque, était malade. Malgré tout les soins qu’elle avait pu lui donner, il ne résista pas … C’est donc le cœur déchirer par la perte de son compagnon et ami, qu’elle arriva à Tonnerre où elle fit la connaissance de Pertacus, un jeune noble d’environs dix ans son ainé. Grace à lui, elle retrouva bien vite le sourire et elle fit la connaissance de plein de monde et en particulier Mindy … Elle s’éclaffa en repensant à dents de lapin, comme elle aimait surnommer la jolie jeune femme blonde, pour la faire enrager.

Pertacus était issue d’une famille noble. Les Montbazon de Navailles, et malgré son tout jeune âge, il désirait devenir père et avait émis le souhait de l’adopter. Sur le coup, elle en avait été très flattée. Elle l’avait suivit dans son domaine et y vivait comme une petite princesse gâté pourri, faisant vivre les 400 coups à dents de lapin qu’elle adorait. Mais comme pour Roland, son besoin de liberté était revenu et un soir, elle s’était éclipsé sans laisser le moindre mot d’explications …

Tout en marchant, elle était perdue dans ses pensées. Comme les beaux jours étaient terminés dans le sud et qu’il n’y avait plus grand-chose à faire, elle décida donc d’aller dans une ville beaucoup peuplé. Elle fixa la barre très haute, puisqu’elle se dirigeait tout simplement vers la grande capitale du Royaume. Elle n’y avait jamais mis les pieds, mais cette perspective lui plaisait. Là-bas, elle devrait pouvoir s’amuser un peu et satisfaire les fourmis qui lui démangeaient les doigts depuis un certain temps et qui sait, peut-être retrouverait-elle Mathias là-bas …

Le voyage avait été long, mais elle était enfin arrivée. A priori, elle n’était pas dans les bas quartiers. Pas d’odeur putride et les rues était propres. Pour ne pas trop se faire remarquer, elle épousseta ses vêtements qui étaient plutôt de très bonne qualité et pour cause, puisque c’était Pertacus qui les lui avait donné. Tous sauf les braies qu’elle avait chipé sur une corde à linge. Pas très élégant pour une fille les braies, mais tellement plus pratique que tout un tas de froufrou, quand il fallait détaler comme un lapin pour ne pas se faire attraper.

Elle trainait ses galoches, les mains dans les poches, sans trop savoir où elle allait, observant simplement. Au détour d’une rue, elle entendit des voix qui attirèrent son attention. Une d’entre elle lui était familière. Elle s’arrêta et chercha autour d’elle jusqu'à ce qu’elle le voit. Un grand sourire s’afficha sur son petit minois encore enfantin. C’était Pertacus qu’elle venait de voir. Il était avec d’autres personnes, mais c’était bien lui. Elle se mit à courir pour les rattraper, mais ils entrèrent dans une boutique.

Elle ralentit le pas et colla son visage sur une fenêtre, plaquant ses deux mains en visièrent au niveau de ses yeux pour mieux voir ce qu’il se passait à l’intérieur. Elle écarquilla les yeux en voyant le monde dans la boutique. De quoi s’agissait-il ? Elle leva les yeux sur l’enseigne, mais comme elle ne connaissait pas le symbole, elle n’en sut pas plus. Petit haussement de ses frêles épaules. Après tout, elle s’en moquait. Celui qui aurait dû être son père adoptif était là et elle comptait bien lui dire bonjour.

Elle mit la main sur la poignée de la porte et pour ne pas perdre son habitude, l’ouvrit tout doucement, à tel point que la clochette ne teinta pas. Elle l’ouvrit suffisamment pour qu’elle puisse se faufiler et la referma tout aussi doucement. Elle s’approcha ensuite de son ami et glissa sa petite main dans la sienne, relevant son regard océan sur lui accompagné d’un immense sourire … Ne pensant à aucun moment qu’il pouvait être fâché contre elle pour ne pas lui avoir donné de nouvelles durant tout ce temps …


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Solore

Ignorant Watelse, alors qu’il lui semblait que la porte de la boutique s’ouvrait de nouveau, se précipite dans les bras de Chipo, la serre très fort et se laisse serrer tout aussi fort.

Oh ! Comme tu m’as manqué, toi ! Il ne s’arrange pas le vieux crouton … Dis-moi,si je deviens un jour comme lui, promets-moi de m’abattre.

Et de lui sourire, comme si rien ne venait de se passer, de la laisser embrasser les enfants et de tendre l’oreille un peu plus, à ses murmures à Everyl.

Ne va pas lui donner des mauvaises idées, elle en a déjà à foison.

Sourit machinalement aux personnes qui entrent, tout en admirant, parce que tout n’était pas négatif chez Watelse, tout en admirant là, une coupelle d’or, une assiette de vermeil, un somptueux collier sur lequel elle se pencha longuement et une bague très finement filigranée, qu’elle aurait bien vue à son doigt.

Relève la tête vers Chipo qui n’en finit pas de cajoler les enfants, afin de la lui montrer et regarde avec étonnement le monde qui s’agglutine dans la pièce. Les affaires de Maître Watelse semblent bien marcher lorsque les traits d’un des hommes, qui regarde les bagues juste à côté d’elle, la font sourire.


Bonjour Messire Pertacus ! Ravie de vous rencontrer si loin de Saumur … Avez-vous perdu Messire Messiah en cours de route ?
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--Velours


La ruelle est propre, l’échoppe jolie. Velours resserre légèrement sa cape doublée de fourrure de renard roux sur sa robe de soie. Le temps de novembre s’est rafraîchi, un léger soleil vient caresser ses boucles dorées, sans toutefois la réchauffer.

Relevant la tête elle aperçoit l’enseigne qu’elle recherchait.

La plus courue des Orfèvreries Parisienne, du moins la dernière à la mode.

Georges L. Watelse.
Orfèvre


Inscrit en lettre d’or sur la devanture et sur l’écusson , qui se balance légèrement sous le souffle du vent d’automne.

Oui c’est bien ici. Velours pousse la porte vitrée de l’échoppe. Divers parfums s’en échappent, mélange indigeste de nourriture et de parfum bon marché.
La blonde fronce le nez avec dédain.

Mais qu’est-ce que c’est que cette échoppe remplie de femmes, d’enfants braillards au museau barbouillé de confiture, de clients qui ne paient pas de mine, apparemment venus de leur lointaine province.
Ca piaillait comme sur une place de marché, un jour d’affluence.

Velours a du mal à se diriger dans les lieux, sans être obligée de s’excuser de droite et de gauche pour s’approcher des vitrines où les pièces sont exposées.

De belles assiettes de vermeil, des pichets ouvragés, des coupes serties de pierres … Elle hoche la tête, appréciant le travail délicat de l’orfèvre.

Pour témoigner d'autant de finesse, il ne devait pas être aussi désagréable que ce qu’elle avait entendu dire sur lui.
Il n’aime pas les femmes ? Hé bien, elle n’aime pas les hommes prétentieux et fats, ça tombe bien.

Voilà une autre vitrine qui attire son regard. Les bijoux exposés lui disent tous « achète moi ». Elle en porte peu, n’aimant ni le clinquant ni le tape à l’oeil.

Les fêtes de la Nativité se rapprochant, l’homme de sa vie désire marquer ce jour en lui offrant une parure digne de sa beauté, et gage de leur amour.

Ce que Velours préfère, ce sont les perles dont l’orient diapré éclaire d’une lumière particulière son teint, les sautoirs ou les perles d’oreilles, mais elle n’en distingue pas.

Son joli visage se ferme, elle cherche du regard une vendeuse, ou l’orfèvre lui-même, bien que vu son âge et son caractère il doive sans doute déléguer le plus possible le soin de s’occuper de la clientèle à des vendeurs.

Y a-t-il quelqu’un pour me renseigner ? demande t-elle en dévisageant les personnes qui l'entourent.
Watelse
Le Maitre arpentait son échoppe, heureux et fier que son échoppe ameute autant de monde. Cependant, le monde n’est jamais aussi beau que parmi le beau monde. Aussi entraina t’il Everyl, Firmin, la grognonne Solore, et le cochon-tirelire Chipolata dans l’arrière salle où se démenaient les employés de Watelse. Ces derniers jetèrent à peine un coup d’œil aux arrivants tant ils craignaient le coup de canne de leur maitre s’ils arrêtaient leur labeur.

Dames Chipotage et Sosogrenue, je vous conjure de ne pas montrer vos minois de paysannes encore trempant dans leur jus bouseux lorsque ces élégants futurs acheteurs sont proches de débourser !! L’éclat de l’or ne tolère pas le terne lisier.

Il prit un peu de papier et des plumes, la voix presque douce :

Pour vous, les enfants, faites un beau dessin de … dessinez moi un beau bijou.

Le reste des fournitures atterrirent sans prévenir dans les bras des deux femmes, et voilà le Maitre qui montre étagères et placards :

Vous avez ici les matières premières… là les productions… Faites-en donc l’inventaire et nous en reparlerons ce soir.

Et se voulant grand prince :

Ce soir, je vous invite à manger en ma demeure. Et peut-être même ouvrirais-je une bouteille ou deux !

De nouveau dans l’échoppe.

Et voici une dinde qui tend le cou vers quelques créations et qui ne semble guère subjuguée. Affront terrible. Voilà qu’elle demande un renseignement. Le Maitre se gausse et s'en approche:


Les renseignements sont les seules choses gratuites ici, visiteuse. Abusez-en.
Lantarius
Lantarius était venu à Paris, on lui avait tant parlé d'un grand Orfèvre, Watmachin, Watelbidule, enfin un drôle de nom.

Ah, c'est ici !

Le nom brillait sur l'écusson.

Lantarius s'avança et entra.



Ils Saluent les gens présents d'un signe de tête, s'avance avec sa canne faisant tact, tac, sort ses binocles et observe les bijoux.

Il tousse violemment et continue d'observer.
--Velours




Les renseignements sont les seules choses gratuites ici, visiteuse. Abusez en.

Plongée dans ses réflexions, Velours sursaute au son de cette voix métallique. Lentement elle se retourne pour voir un homme âgé, grand, mince, légèrement voûté, s’appuyant avec élégance sur une canne.

Velours laisse glisser le capuchon de sa cape sur ses épaules, laissant apparaître son cou délicat auréolé de fourrure rousse , mais elle adresse à l’homme un regard hautain et glacé.

Maître Watelse?

N’attendant pas de réponse tant elle était sure que c’était le Sieur Georges L. Watelse en personne, elle continue à parler.

Maître, nous arrivons d’Italie, de Rome plus précisément « un léger sourire » où votre réputation de plus grand orfèvre parisien vous précède.

Je suis la Duchesse Velours de Castel Rosso. Le Duc, mon mari, et notre maisonnée, sommes de passage à Paris, nous y passerons les fêtes de la Nativité.

D’ailleurs à ce sujet, je souhaiterai vous commander une garde d’épée ciselée mais protectrice, avec une très belle pierre, nous dirons une améthyste, à moins que vous n’ayez une autre idée, une œuvre où votre talent pourrait s’épanouir. L’argent n’est pas un problème …


Pour moi, je voudrais voir ce que vous avez comme parures de perles, une résille à chignon avec un croisillon de perles aussi, bien sûr…

La porte s’ouvre, laissant apparaître un individu, Velours l’ignore…

Maître, je souhaiterai aussi un plastron de robe rebrodé…

L’homme en face d’elle ne bronche pas, et un léger sourire apparaît sur les lèvres pulpeuses de la jeune femme,laissant aparaitre la couleur nacrée de ses dents.

Ne vous inquiétez pas Maître, je ne porterai pas toutes ces perles ensemble … Le bon goût ne le permettrait pas.

Nous reviendrons, mon mari et moi, d’ici quelques jours.

L'homme arrivé dans l'échoppe se met à tousser sans retenue, Velours le regarde ,une moue de dégoût se dessine au coin de ses lèvres..

Un petit mouchoir de batiste apparaît au bout de ses doigts fuselés, un léger parfum de gardénia se dégage du petit bout de tissus, qu’elle porte délicatement à ses narines.

Elle plonge son regard d’ambre dans celui de son interlocuteur.

Maître, j’ose espérer que le jour où je viendrai avec Monsieur le Duc, votre échoppe ne sera pas ouverte à tous, comme un moulin à vent …

Pertacus


Pertacus était toujours du coté des bagues à les regarder et décidément aucune ne l'intéressait vraiment, il allait se pencher sur une bague quand il senti une main se glisser dans la sienne, il espérait que ce n'était pas Aurile, comment lui expliquer ce qu'il faisait chez un orfèvre ?


Biensur la main était trop petite pour être celle d’Aurile, mais sa ne l'empêchait pas d'y penser.


Il se pencha donc pour voir a qui appartenait cette main, il reconnu Pilar. La petite qu'il avait aidé en bourgogne et avec qui il avait voyagé, il ne savait pas ce qu'elle était devenu, un jour elle lui avait laissé un petit mot pour le prévenir de son départ et n'était jamais revenu, il avait été inquiet et avait cherché dans les villages voisin sans la retrouver.
Il avait toujours espérer qu'elle aille bien et voila qu'il pouvait la retrouver.


Il ne savait pas vraiment comment réagir.



-Mais ...., qu'est ce que tu fais la ?, et surtout, ou était tu passer ? Tu aurais put donner des nouvelles.


Il c'était décider à la disputer un peu, il faut quand même lui apprendre les bonnes manières a cette petite, donner des nouvelles sa ne mange pas de pain et sa lui aurait évité de s’inquiéter


Il reconnu Solore qu'il avait vu quelque fois a Saumur


Citation:
Bonjour Messire Pertacus ! Ravie de vous rencontrer si loin de Saumur … Avez-vous perdu Messire Messiah en cours de route ?



-On ne la pas perdu, on la laisser a Saumur, on est venu que entre jeune, on a des achats important à faire


Il se retourna en direction de Pilar, gardant sa main dans la sienne pour être sur qu'elle ne se sauve pas

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Solore
A peine le temps de sourire à Pertacus, à peine de voir vraiment les traits de la jeune fille à ses côtés, qu'une main autoritaire se case entre ses omoplates et la pousse vers l'arrière de la boutique.

Mais, mais ...

Juste le temps de bafouiller ces quelques mots que la voici, telle une brebis, ramenée vers le troupeau que forme déjà Chipolata et les enfants. Comment veint-il de les appelées ? Ses oreilles lui joueraient-elles des tours ?

Et le voici qui les plante là, parmi ses ouvriers, à faire elle ne sait quel inventaire. Regarde rapidement Chipo, qui semble réagir plus lentement que d'habitude. Y aurait-il entre ses deux là, nouvelle connivence qu'elle ignorerait ?


A peine le temps de répliquer que le dos de Watelse disparaît dans la boutique.

Alors Ma Chipo, que fait-on ? Mais, je te préviens, je ne soupe pas avec lui, moi !

Porte qui claque derrière l'orfèvre. Aïe ! Voilà qui promet !
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--Pilar.





Ses grands yeux exprimaient le plaisir de l'avoir retrouvé. Elle tourna néanmoins ses océans vers l'homme qui entraînait quelques femmes à l'arrière de la boutique. Un air revêche cet homme là et elle fit une petite moue qui en disait long, mais elle revint bien vite sur la personne qui l'intéressait. Quand il vit que c'était elle, son étonnement fut visible et sa contrariété aussi ... Elle eut droit à une réprimande ... Qu'elle savait mériter et pourtant elle ne broncha pas. Elle savait pertinemment que Perta ne lui mettrait pas une raclé comme l'avait fait Roland ...

-Mais ...., qu'est ce que tu fais la ?, et surtout, où étais-tu passé ? Tu aurais pu donner des nouvelles.

Petit moue boudeuse quand même, elle ne croyait pas que Perta la gronde et pourtant ... Lui qui ne disait jamais rien quand elle faisait enrager Mindy ... Qu'à cela ne tienne.

Bonjour Perta ! Petit haussement d'épaule ... T's'ais bien qu'sais pô bien écrire et qu'j'aime pô ça en plus ... Pis j'tais dans l'sud, j'cherchais Matou !!

Elle reprit vite fait son sourire et même si sa main était toujours dans la sienne, elle lui fit un câlin. Elle fut dérangée dans ses retrouvailles par la voix d'une femme. Elle regarda Perta et cette jeune personne, tour à tour et finit par poser son regard sur sa main quand elle sentit les doigts du jeune homme enserrer un peu plus les siens. Perta voulait-il la retenir ?

Une fois la conversation entre les deux jeunes gens terminé, elle regarda autour d'elle, en se demandant ce qu'il pouvait bien faire dans une telle échoppe ...


Perta ?! Qu'est-ce tu fais dans une échoppe comme ici ? T'as vu tout ça ? Comme ça brille ...

Elle tendit sa petite main libre vers une des bagues. Une envie irrésistible d'en mettre quelques-unes dans ses poches, la démangeait tout à coup. Avec ça elle pourrait vivre tranquille un certain temps. Le vol à l'étalage n'était pas sa spécialité et à part quelques pains volés sur les étales du marché, elle préférait bien fouillé dans les poches des nobles gens.

Il y avait un peu moins de monde et le taulier était occupé avec une Dame, un peu trop maniéré à son goût, mais elle n'y prêta pas plus d'attention que l'homme qui toussait à s'en arracher les poumons. Le plus dur dans ce genre d'endroit étroit, c'était surtout de ne pas attirer l'attention. Elle préféra donc attendre, déjà que Perta la lâche et ensuite de voir ce qui lui plaisait le plus ...


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Kassy..
Kassy avait reçu une missive de Pertacus, il allait achetait une bague à sa promise. La jeunette prépara ses affaires et s'en alla donc à Paris pour le rejoindre. Le voyage fut long et périlleux et elle arriva en retard comme à son habitude.

Elle sillona les rue de Paris et trouva enfin l'orfevrerie, une pancarte indiquait en lettres dorées :

Georges L. Watelse.
Orfèvre

Kassy relue la missive de son maître, c'etait bien ici. Elle regarda la devanture et ses yeux pétillèrent d'admiration. Elle ne savait où regarder tellement les bijoux étaient nombreux et magnifiques.

Le souffle frais du vent la sortie de son ébahissement et elle rentra enfin dans l'echoppe. Elle regardait chaque personne et quand elle le reconnu enfin, elle alla le saluer.

Messire Pertacus, désolée de mon retard. Avez vous trouvé ce dont vous cherchez ?
Solore
(HRP : De la part de LJD Watelse : Continuez un peu sans moi, je reviens le plus vite possible ! Juré-promis ! )

(Alors, si vous le voulez bien, occupons-nous tous de sa boutique.^^)

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--Velours


Vu la réputation du joaillier, Velours se doutait qu’il regardait plus la bourse bien rebondie, pendue à sa ceinture, que son décolleté pourtant bien appétissant.

La boutique commençait à se remplir et la belle perdait patience. Prenant sur elle-même, elle sourit toutefois au sieur Watelse, tout en remontant sa capuche sur ses cheveux dorés.

Bien Maître. Comme convenue je reviendrai d’ici quelques jours avec Monsieur le Duc mon mari, et ensemble nous vous préciserons notre choix, du moins si vos créations nous conviennent …

Le sieur Watelse lui parait tout d’un coup distrait, il observait les nouveaux arrivants, son regard balayant les mains et les étals.
Velours comprend alors qu’il a peur de se faire chaparder quelques pièces par une petite brunette à l’air malin….

La jeune femme resserre sur elle sa cape, s’emmitouflant dans ses fourrures, se dirige vers la porte, se retourne et jette un regard un brin dédaigneux au commerçant qui lui paraît bien inquiet à cause de simples gosses.

Inutile de me raccompagner Maître, mes gens doivent m’attendre, je les ai autorisés à se désaltérer à l’auberge qui fait face à votre échoppe. Je peux y aller seule.

Qui ne dit mot consent.

La panthère sort de l’échoppe, et traverse la ruelle d'un pas vif. Le froid est devenu piquant, un bon verre de vin chaud lui fera le plus grand bien, elle est sure de voir son Goupil attablé devant une pinte de bière ou un pichet de piquette.
Watelse
Oh! Que de clients! Que de clients! Et voici notre cher Watelse si débordé qu'il en vient à oublier ses priorités : ceux qui ont une bourse bien pleine. Il perd la tête le vieillard. Il perd surtout des sommes folles! Et son homme de main Mathusin qui ne peut plus faire le ménage dans sa clientèle. Le rustre aurait déjà chassé la gosse aux cheveux foncés et aurait à l'oeil les potentiels chapardeurs... Mais Watelse n'avaient que deux yeux et ne pouvait tout guetter. Le Maitre se sentait dimuni et bien seul.

La poule aux oeufs d'or s'impatiente auprès de lui. Qu'avait-elle dit déjà comme commande? Des colliers? Non, une bague? Le voilà qui s'embrouille... Ah oui!

Il a juste le temps de bredouiller :


Oui, oui, grâcieuse dame... garde d’épée ciselée ... améthyste... un honneur pour Ma Personne... des perles...

Juste à temps. Elle était déjà retourner auprès de ses gens. Et là, le cerveau de Maitre Watelse fonctionna plus rapidement et se heura à une information : un plastron de robe rebrodé??! Où se croyait-elle? Chez une tisserande?

Lui qui ne savait même pas recoudre un bouton se trouvait tout bête devant une telle demande.

Mais comme Mâle astucieux ne panique pas longtemps, Watelse se dit que Dame Sosotte-Solore lui ferait bien le cadeau d'une petite main gratuite : ne la recevait-il pas ce soir à diner sans lui demander de payer son pain? C'était chose faite : il donnera ce travail à la veuve.

Mais pour le moment, il lui fallait retourner à ses clients : un homme guettait les bagues et ... Non ! son attention était détournée par une petite malaprise. Les bijoux de Watelse valaient mieux que cette petit mioche, pour sûr!


Noble mâle, vous faites preuve de beaucoup de goût en miroitant ce humbles petites choses, mais certainement, vos yeux pétilleraient beaucoup plus au regard de bagues provenant de ma réserve spéciale....

(HRP : Désolé pour le retard, les journées sont si courtes en ce moment. Merci à LJD Solore d'avoir relayé l'information).
_________________
Pertacus


Perta regardait encore les bagues quand Pilar repris la parole


Citation:
Perta ?! Qu'est-ce tu fais dans une échoppe comme ici ? T'as vu tout ça ? Comme ça brille ...



-Si tu n’étais pas parti, tu serais au courant, mais je vais t'expliquer.
A Saumur j'ai rencontré une demoiselle, elle s'appelle Aurile. Elle est magnifique, je te la présenterai un jour, car maintenant tu a intérêt de me donner des nouvelles.
Pour en revenir a ce que je disais, donc cette demoiselle qui est magnifique, je suis amoureux d'elle et je vais la demander en mariage, donc faut que je trouve une belle bague.



Il la vit tendre la main vers les bagues et lui chuchota


-Ne vole rien, enfin par pour le moment, tu verras avant de partir


Un petit sourire complice a Pilar avant que sa servante entre en jeu


Citation:
Messire Pertacus, désolée de mon retard. Avez vous trouvé ce dont vous cherchez ?



Vous voila enfin, je ne vous attendais plus, je n'ai pas encore trouvé, aucune ne ma taper dans l'œil pour le moment

Perta ne sais pas si Watelse entendit ses mots mais il vint lui proposer ses conseils ainsi que la possibilité de voir la réserve spécial

Comme pour le moment il trouvait que les bagues était moche il ne se fit pas attendre et attrapa la main de Pilar pour qu'elle l'accompagne derrière watelse, il fit signe a Kassy de le suivre aussi

Il espérait que Trella ou Caly viendrait pour l'aider à trouver la perle rare

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Lantarius
Lantarius qui avait inspecter les bijoux, fila voir le maître des lieux.

Bonjour Maître Watelse, Pourriez vous m'aidez ?
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