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[RP ouvert] Jusqu'à ce que la mort nous sépare enfin!

Crapaudine
Tu voudras bien t'occuper des anneaux?

Crapaudine resta interdite et se laissa mener vers un banc. Attendant une explication au moins une réaction d'indignation de la part de sa nièce. Elle en fut pour ses frais.

Ellya la quitta pour aller vers des invités qui arrivaient à leur tour. La jeune femme resta là le regard posé sur les anneaux au creux de sa main. Des anneaux magnifiques dignes d'une grande dame mais ce n'était pas cela l'important.

Ses doigts rageurs se resserèrent sur le métal, la colère monta dans son coeur, et son caractère d'auvergnate prit le dessus, elle allait pas laisser les choses ainsi.


Sieurs, dames, bien la bienvenue à cette humble cérémonie. J'espère que vous trouverez autant de bonheur dans cette journée que ma fiancée et moi. Je me présente : le marié, Maitre Georges Léonard Watelse. Et vous, qui êtes vous donc?

Se redressant de sa petite taille, les lèvres serrées, le regard décidé elle se tourna vers semble t'il le marié. Crapaudine s'avanca vers lui.

Je suis Crapaudine de la Duranxie, dame de Meillers, tante et témoin de la future épousée. Je suis heureuse de vous voir enfin vous allez pouvoir me confirmer que tout ceci est une vaste plaisanterie.

Elle engloba le cimetière d'un geste de la main.

Je doute que les épousailles d'un membre d'une famille de noblesse respectable se fasse dans un lieu voué à la mort et le chagrin.

Elle fronça les sourcils.

Je me refuse à cautionner un tel mariage, si ce n'est pas célébrer dans un église consacrée vous vous passerez du témoin de la mariée !

Il en était dit, la balle était dans le camp du marié.
Watelse
Le voilà houspillé, notre pauvre Watelse, par une dindonne gloussante. Non vraiment, la famille de sa future épouse l'exaspérait parfois. Seuls les enfants, encore modelables, trouvaient clémence à ses yeux : avec un peu d'efforts et de temps, pour sûr le Maitre ferait d'eux des chefs-d'œuvres. Mais pour le moment, il lui fallait s'occuper de l'ennuyeuse personne qui promettait déjà d'aller à l'encontre de la cérémonie et de faire échouer tous ses plans.

Comment agir? La force? Le dédain? ... Non, le Maitre usa d'un tour: l'apitoiement.

Il afficha un sourire triste, un regard terne, un rictus de tendresse nostalgique...


Ah... Dame, comme ma future épouse a de la chance d'avoir autour d'elle sa famille, ses amis pour ce moment d'exception. Je ne puis dire la même chose : Ma Personne se trouve être la dernière de sa lignée et mon âge avancé m'a fait perdre sur la route mes fidèles amis d'enfance.

Et montrant un ensemble de tombes:

Les voici tous... Chères âmes dont je souhaite m'entourer par delà la mort. Si ce lieu vous offense, Madame, si cela offense votre famille, veuillez leur adresser mes sincères excuses. Néanmoins, si votre coeur profondément généreux entend ma solitude, il me permettra de rester ici-même en ce jour... Je vous le demande comme cadeau de mariage.

Tout ceci était faux, bien sûr. La seule raison qui l'appelait en ces lieux était de narguer feue son épouse Blanche dont la tombe se trouverait juste derrière le prêtre qui les unirait Ellya et lui. Une feue épouse aux premières loges pour contempler le grand retour du Maitre dans la vie. Une belle revanche.
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Riwenn


[La ligne d'arrivée]

Le voyage avait esté un peu long. Riwenn avait passé un agréable moment entouré de ses jumeaux et de sa Framboise. Divers paysages s'estaient succédés, divers sommeils, divers songes, divers rires, sourires, divers charmes, diverses histoires...

Et les voilà arrivés !

La poupée se réveilla dès l'arrest du véhicule et dévala hors du carrosse comme une trombe juste après la Framboise. Le père réveilla son fils et l'aida à descendre du carrosse. Et là, il fut intensément surpris. Estaient-ils au bon endroit ? N'avaient-ils point rendez-vous dans une bastisse religieuse plus adaptée à tel événement ? Ayant entendu parler de l'homme, le patriarche la Duranxie pensa que la décoration tombale devait estre issue de l'esprit de futur époux. Car oui, là, devant eux, se tenaient davantage de pierres tombales que d'invités pour les épousailles. Mais malgré tout les futurs mariés estaient présents, le lieu estait donc le bon.

Le Duc prit une grande bouffée d'air mortuaire afin de tenter de calmer les ardeurs de son esprit de savoir sa nièce prendre un homme en épousailles en tel endroit. Qu'avait-elle eu donc à accepter ce faict ?

Il s'approcha avec son fils, tentant de garder une bonne allure. Il fallait dire qu'il estait également perturbé par la vision de sa petite qui fit un gros bisou à son oncle, qu'elle n'avait cessé de critiquer - estrange - avant d'appeler de ses cris enfantins l'ecclésiastique qui mènerait la cérémonie.


Adishatz ! Heureux de vous voir, ou de vous rencontrer. Certaines testes connues, en plus de celles familiales, et d'autres, jamais vues à moins d'un oubli. L'asge.

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Héraldique européenne
Ellya
La venue de ce qui fut un jour un prévôt Cistercien lui fit l'effet d'une décharge électrique. Pas de larmes devant un tel homme, non! Le stupide gaillard lui faisait face et il était hors de question que sa soeur de foi montre le moindre signe de tristesse. Pas par orgueil, non. Simplement car un mariage devait être jour de fête... Et un prévôt restait ce qu'il était! Il aurait pu avoir des doutes sur la sincérité des sentiments de la nonnette et blablabli et blablabla...

Il était en somme grand temps de faire bonne figure!


Se séparant de l'étreinte amicale dont l'avait enserrée la Framboise, elle adressa un sourire forcé au conjoint de sa filleule. Puis, songeant qu'il faudrait occuper la ( le ) bête pour qu'il ne l'examine pas trop - elle pensait qu'il la connaissait si bien! - elle s'approcha de lui puis, s'excusant d'un regard vers son amie, entraîna le Guyennois à l'écart.


Comme je suis soulagée de vous voir, mon frère, si vous saviez!...

Il ne restait plus qu'à trouver une raison à cette phrase... quand ses yeux tombèrent à point nommé sur deux hommes louches dans la rangée du fond qu'elle prit comme de simples hurluberlus passés voir ce qui se tramait - donc non, aucune idée de qui étaient ces deux hommes, en fait -


Vous voyez.. Ces deux-là... Étranges, n'est-ce pas!

Éloigner le prévôt, attirer sa stupide attention ailleurs...

Hmm... Si j'étais une représentante de la loi... Hmm.... Je veillerai au grain! Mieux! J'irai mettre mon nez là-bas!

Puis, avec un soupir fort bien imité,

Mais je ne le suis guère... Malheur! Tristesse! Imaginez, mon frère! Peut-être sont-ce deux malotrus engagés par les... par les... par un autre Ordre pour égorger notre bon Babar!

L'affaire était dans le sac. Il ne pourrait plus résister. N'est-ce pas?
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Kronembourg
Quelle surprise : Elle lui fit bon accueil. La tête d'enterrement n'avait pas suffit à lui témoigner son hostilité, fallait-il donc qu'il frappe plus fort ? Kro en était à cette réflexion lorsque la Sainte Nitouche s'approcha et lui confia une mission à la hauteur de son talent.

Citation:
Vous voyez.. Ces deux-là... Étranges, n'est-ce pas!


Regard vitreux vers la direction indiquée.


Etrange en effet ma soeur, étrange ...



Citation:
Malheur! Tristesse! Imaginez, mon frère! Peut-être sont-ce deux malotrus engagés par les... par les... par un autre Ordre pour égorger notre bon Babar!



Eh bien il ne manquerait plus que ça. Un meurtre en plein mariage au beau milieu d'un cimetière au nom de la guéguerre entre les Ordres, ça aurait été là une fin digne de Bardieu.
Non que Kro éprouvait une réelle compassion envers le vieux : L'ancien Prévôt n'aimait guère que lui-même et accessoirement, sa femme. Et les écureuils. Et le rôti bien saignant. Mais si la Sainte Nitouche déclarait qu'un meurtre ici lieu représentait quelque chose de mal, alors elle avait certainement raison.
Et puis il faut bien le dire, il n'était pas peu fier de servir à quelque chose. Surtout à ses yeux à elle, qui l'avait toujours pris pour un incapable.
Cette fois, il lui montrerait qu'il était digne de la charge qu'elle lui avait confiée. D'un ton extrêmement grave :



Ne bougez pas ma soeur, je m'en occupe.



Et au barbu de s'éloigner d'un pas chaloupé en direction des deux hommes, l'oeil suspicieux et le visage fouineur. Ces deux là, il ne les quitterait pas d'une semelle et s'il voyait quiconque arriver en portant les couleurs d'un autre Ordre, il lui ferait tâter de son canif dissimulé dans ses bas.
Dix minutes plus tard, il avait presque oublié ce pourquoi il était là et il lançait des regards perdus en direction des tombes, un peu hagard, l'oeil hébété.
Watelse
Watelse commençait sérieusement à s'ennuyer. Il avait donné son âme au démon, et celui-ci ne daignait même pas se pointer. Voilà qui lui échauffait gravement les oreilles.

Et les gens s'impatientaient peut-être plus que lui. Jamais une fête de mariage d'un membre Watelse n'avait été aussi lente et ennuyeuse. Et cela il ne le permettrait pas.

Un prêtre? On en avait un non? Il empogna l'épaule de l'ami de sa future épouse.

Kronembourg, c'est bien votre nom, jeune homme? Vous êtes bien prêtre, non? Et bien vous allez servir aujourd'hui...

Et ne lui laissant même pas le temps de répondre il le fit déambuler parmi les tombes, hélant au passage les gens "Tout le monde par ici, la cérémonie va commencer!!!". Son ton ne permettait aucune resistance de la part des invités.

Murmurant au prêtre: Ce sacré Odoacre a du rendre son âme aux noirceurs de l'univers. Vous le remplacez. Vous serez grassement récompensé, ne vous en faites pas.

Et il le plaça, comme on placerait un pion sur un échiquier, droit comme un pique dos tourné à une tombe. Et pas n'importe quelle tombe: Celle de Blanche, feue sa femme, aussi dénommée Safranne LaFiole. Il sourit de malice devant ce pied de nez à sa desastreuse défunte.

Puis il claqua du doigt:


Ellya, ici, maintenant!
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Kronembourg
Tandis qu'il rêvassait un petit peu en retrait le Kro se fit attraper le bras et mener vers un point bien précis par le futur époux.


Récompense ? Et grasse en plus ?
Il n'en fallut pas plus au petit Sacristain venu tout droit de sa campagne profonde pour comprendre son intérêt, qui en cet instant pouvait se résumer en quelques idées plus ou moins bien définies :

1. Evincer Bardieu en orchestrant lui-même ce mariage puisque le vieux fou semblait avoir perdu le chemin pour se rendre ici.
2. Se faire du futur marié un allié, et pas des moindres puisque ce dernier semblait être un homme influent et fortuné ( surtout fortuné ) : Ca pourrait toujours servir.
3. Montrer à cette impertinente Sainte Nitouche d'Ellya qu'elle aurait dû le choisir LUI, dès le départ, pour célébrer ce fichu mariage
4. Garder à l'oeil les deux urluberlus du fond : Il avait bien repéré leur petit manège d'aller et venir tels deux corbeaux entre les tombes, et ainsi placé près des futurs mariés, il se tenait aux premières loges pour les observer bouger.
5. Briller, Briller, Briller.

Bon, c'est pas le tout mais il fallait se remettre au boulot et retrouver ses vieux réflexes d'homme d'Eglise.
Flexion, extension.
Craquement du cou.
Bras tendus et légèrement levés, de façon dramatique.



Mes Frères, mes Soeurs, mes Poussins, nous sommes réunis ce jour pour célébrer l'union de ...


Comment s'appelait-elle déjà l'idiote ?

... Ellya de la Duranxie, et surtout de Maître Georges Léonard Watelse.


Son nom à lui, Kro l'avait retenu. Leurs présentations avaient représenté un tel choc pour lui tout à l'heure que jamais il ne l'oublierai d'ailleurs.


Si vous voulez bien vous réunir derrière les futurs époux, nous allons pouvoir procéder à la bénédiction de l'assemblée dans la pure tradition Cistercienne.


Bon bon bon ... il fallait maintenant trouver un gamin présent sur les lieux afin qu'il seconde le Virtuose dans les rites qui allaient suivre. Le faire-valoir habituel en somme.
Kro chercha dans l'assemblée à localiser un gosse, ou même un vieux au pire ... Pas évident à dégotter mais le grand barbu avait de la ressource : Il fit appeler Nestor afin que ce dernier prenne la place du " second " dans cette messe improvisée qui ne manquerait pas de panache - Forcément, puisque c'était lui qui en serait le Patron.
Maelya
Rozine et Maëlya s'approchèrent. La jeune Maëlya n'aimait pas se tenir dans un cimetierre, cela lui rappellait trop le départ de sa mère et sa mise en terre. Elle serrait la main de Rozine dans la sienne et avançait lentement.

Un homme semblait avoir pris le contrôle de la cérémonie. Plus vite cela commencerait, plus vite cela finirait, se dit Maëlya. Son père s'était approché avec les jumeaux et la dame, il n'avait pas semblé s'inquiéter d'elle. Il devait la croire en sécurité avec Rozine et Damiàn, mais elle, elle voulait être proche de son père et de ses petits frère et soeur. Elle entraina donc Rozine avec elle, se rapprochant de Riwenn.

Elle n'osait dire un mot, ne reconnaissait pas la mariée, ni l'homme qui allait lui servir de mari. Il avait l'air mauvais, arrogant, riche et vieux. Maëlya ne l'aimait pas. Juste à le regarder. Et il lui rendra sûrement. Elle se plaça à la gauche de Riwenn, pour voir ce qui se passait devant et attendit que le mariage fut célébrer en bonne et due forme, espérant pouvoir repartir dès que ce serait fini.

Elle ne pu se retenir de murmurer : "Avoir su que c'était ça Paris et un mariage, je ne serais pas venue..."

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Liloia
Ellya, ici, maintenant!

La gosse se retourna, l'oncle Telzeu avait trouvé une solution, elle pouvait cesser de crier. Contrairement à l'ensemble des autres invités, elle trouvait l'endroit assez sympathique, il y a avait une tonne de bancs décorés pour les invités. Ne voulant rien rater de la cérémonie, elle s'approcha discrètement de l'oncle et glissa sa petite main dans la sienne. Du regard, elle chercha sa cousine, qu'elle n'avait pas encore aperçue. Lorsqu'elle la trouva, elle lui fit un grand sourire.

Dépêches toi tata Ellya!
Rozine
Rozine se sentit tiré par le bras. Maelya semblait vouloir l'emmener ailleurs.
Elle la suivit donc et se retrouva près de Riwenn, des jumeaux et de la Dame.
Elle ne lâchait pas la main de Maelya ...

Maelya murmura quelque chose ... Rozine sourit et se pencha vers elle ...

Si j'avais su, je ne serais pas venue non plus.
--Le_nestor


Le Nestor il était tout content de rester planté à la sortie du chimetière pour mendier trlanquillement sous le soleil en tendant son urne à chaque arrivant. Ah cha pour un bel enterrement ch'était un bel enterrement : Noblios et dames à belles croupes défilaient chans arrêt et Nestor, il avait déjà recueilli trois piècettes dans son urne et resquillé deux croûtons de pain hi hi hi !

Il secouait l'engin à chaque entrée et sortie comme un rappel à l'ordre qui surprenait les passants
** Schking Schkling !! ** jusqu'à ce qu'il entendre la voix du détrlaqué qui l'appelait.

Alors Nestor il trlaversa le cimetière et il rejoignit le curé en laissant entendre à chaque pas un bruit de chaussure mouillée. Il écouta les indications du détrlaqué et magouilla quelques affaires rapidement avec des vases, pour la bénédiction. Aider pour la messe cha Nestor il savait faire hi hi hi ! Et pis surltout Nestor il avait sa petite idée en tête.
Après avoir fait ce que lui dit le détrlaqué, il se dirigea vers le couple de déterrés et leur glissa un mot rapidement :


- Nestor il doit récupérer vos certificats de baptême. Ché pourl les formalités. Vous n'avez qu'à les déposer dans l'urlne que Nestor il a posé là, juste à côté.

Nestor s'éloigna ensuite pour regarlder si tout le troupeau il était bien réuni pour la bénédiction et lorsqu'il en fût chûr et cerltain, il enleva son bonnet et y plaça quelques piécettes afin de les faire tinter en avançant le long des rangées, tout en murlmurant d'une voix monocorde :


- La quête pourl la messe ch'il vous plait ... La quête pourl la messe ch'il vous plaît ... ** Sckling Sckling !! **




Y fallait pas que les gens y sachent que ch'était pour lui hi hi hi !


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Solore
Elle s’était laissée enlacer et serrer contre la poitrine de Chipolata, lui avait adressé un triste sourire et de loin, observait la scène. Elle était hors du lieu la So, elle en avait la tête qui tournait de toutes ces paroles, de toute cette agitation. Plus trop habituée au monde depuis qu’elle avait été s’enfermer chez les sœurs.

Elle reconnut Riwenn et sa petite famille, enfin, petite … il avait bien œuvré. Elle ne connaissait pas les enfants. Elle les regarda longuement, cherchant un peu de Reine en eux. Ca, c’était un reflexe. Jamais elle ne cherchera les traits de Condemned dans un enfant … C’était peut-être mieux ainsi.

S’appuie légèrement contre une croix et se demande où est le prêtre, celui dont elle avait tant entendu parler, le mangeur d’enfants, celui qui faisait rôtir les âmes dans les églises, celui dont on parlait avec effroi et dont on évitait de prononcer le nom de peur d’attirer le malheur. Même le dire en pensée, elle n’osait pas.

Tire sur son col. Ah ! Maître Watelse requiert un curé d’office. Bien ! La cérémonie va pouvoir commencer et elle sera bien vite quitte de cette mascarade.

Se redresse et vient se placer non loin de Maître Watelse, à côté de Chipolata. Personne ne lui a demandé son certificat de baptême à elle …


** Sckling Sckling !! **

La voici qui sort de sa torpeur. La quête ? Déjà ? La voici qui revient sur terre et qui cherche menues piécettes dans sa bourse. Jette un regard rapide sur Watelse, sur cette pauvre Ellya et soupire. Pour elle, elle aurait donné beaucoup mais pour lui … avise cette main d’homme serrée sur la petite main enfantine. Bref souvenir de Bayonne qui lui revient soudain. Comment avait-il appelé Everyl ? « L’enfant aux larmes de cristal » … oui, c’était ainsi qu’il l’avait nommée et il y avait de la tendresse en cet instant. Allez, So ! Un bon geste ! Juste en souvenir de ce moment quasi magique où l’homme s’était montré vulnérable. Compte du bout de ses doigts quelques écus et les dépose dans le bonnet, regard frôlant l’homme qui le tend sans s’y arrêter.

** Sckling Sckling !! **

Bruit de ses écus qui tintent contre ceux qui y sont déjà et c’est comme si la porte s’ouvrait de nouveau. La voici qui revient vers le monde et elle est encore vivante. Respire à fond, enfin ! S’étonne. Encore une fois … Respire à fond … Oui, cette fois c’est bon. La voici libérée de cette chape de douleur qui l’étouffait. Sourit à Chipolata et se penche vers elle :

- Dis-moi Chipo, il ne faudra pas oublier de me présenter…

* édité pour fautes
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Watelse
Enfin, la cérémonie commençait, et le prêtre se révélait être un fameux organisateur. Le mariage prenait de la vitesse, et le bruit des pièces de la quête formaient aux oreilles de Georges L. Watelse une plus belle musique d'accompagnement que tous les orchestres du royaume.

Il chuchota au maitre de cérémonie:


Ce que vous gagnerez par la quête, je vous le donnerai multiplié par dix! Et ce n'est que le début, si vous hâtez cet hymen. J'ai hâte d'avoir descendance.

Il avait pleinement conscience que Ellya de la Duranxie, silencieuse et triste, redoutait la nuit de noces. Et lui-même, cela le dégoûtait. Mais le devoir des Watelse ne s'arrêtait pas devant quelques haut-le-coeur devant un méprisable corps nu. Il avait confiance en ses capacités de reproduction et pensait qu'une seule nuitée suffirait à peupler la Gascogne de nouveaux Watelse.

Il chuchota à Ellya, sans prendre garde qu'elle ne savait pas à quoi il pensait en cet instant:

La position n'est guère confortable, il est vrai, mais Ma Personne se hâtera à la tâche et ce qu'elle fait, elle le fait bien.

Et à ces mots, il serra la main de sa future épouse, d'une pression qui montrait son enthousiasme et sa fierté.
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Odoacre
Arriver en retard était un art. Odoacre le pratiquait, non pas avec sophistication mais avec un excès digne d'Aristophane selon la loi stipulant qu'il convenait absolument d'arriver en retard aux cérémonies lorsqu'on était un personnage important.

Pour celle-ci, le vieux Grec n'avait pas sorti ses lourds vêtements cérémoniels blancs et or. Il était resté à l'état naturel, vieilles sandales de cuir usées, robe de bure noire et haute coiffe conique de religieux grec. Cependant, comme il avait fait le voyage depuis Périgueux, il amenait avec lui un bagage conséquent chargé sur le dos de sa mule quand lui allait à pied, moyen de locomotion qui avait sa préférence...

Il y avait déjà foule, et ladite foule trépignait manifestement... jovial il déchargea son bagage par terre et monta sur sa mule pour avoir un panorama plus général et repérer ainsi éventuellement quelques têtes connues avant d’apparaître de façon théâtrale comme il aimait le faire…

Quelle ne fut pas sa stupeur lorsqu’il aperçut un homme qu’il ne pensait pas connaître et qui avait semblait-il décidé d’officier à sa place, sans quel cela semble choquer quiconque… le sang du vieux Grec de fit qu’un tour et, lâchant son bâton de pèlerin qui ressemblait plus à une trique de brigand qu’à la canne d’un vieillard, il défit son bagage pour en extirper une lourde arbalète de chasse à laquelle il enclencha le rouet à manivelle pour tendre la corde…

Ceci fait, il y plaça un carreau vicieusement barbelé et fendit la foule, la mine furieuse…. jusqu’à se trouver rapidement à milieu des gens, à une dizaine de mètre de l’officiant dont il pointa la poitrine avec son arme en s’exclamant


Par les couilles d’Aristote vieux chien galeux d’usurpateur et au nom de la Sainte Congrégation de l’Inquisition, tu es en état d’arrestation pour rébellion contre Rome, alors ôte toi de là où tu seras servi au banquet nuptial !!!
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Archevêque de Rouen
Kronembourg
Bien bien bien, tout ce fatras prenait enfin bonne tournure. Nestor avait récupéré les certificats et préparé les différents vases pour la bénédiction, la mariée restait coite - certainement d'admiration - face à la rapidité avec laquelle Kro avait pris en main la situation, et le marié s'impatientait juste assez pour lui promettre une bourse encore plus pleine à l'issue de cette cérémonie, ce qui ne manqua pas de remotiver le petit Sacristain.

Bien chers Watelse et Ellya.

Aujourd'hui, nous sommes heureux d'être réunis icelieu afin que, par la volonté de Dieu, vous receviez le plus merveilleux sacrement qui existe : Celui du mariage.



Petite pause pour donner plus d'ampleur à ses paroles. C'est qu'un baratin pareil, il fallait prendre le temps de l'avaler. A cet instant, il prit vraiment conscience que la Sainte Nitouche allait se marier.
Et consommer, sûrement.
Il secoua un peu la tête afin de chasser cette idée.


Ce mariage vous conduira au bonheur mais attention, ne le prenez pas à la légère ! ( intonation dramatique, index tendu vers la mariée ) Car en le déclarant devant tous, vous allez vous unir devant nous, devant Christos, pour le meilleur et pour le pire, vous allez devoir affronter des difficultés, des tristesses, des malheurs, beauuuuucoup de malheurs !!
Mais vous serez deux pour le faire et n'oubliez surtout pas qu'aussi vous partagerez beaucoup de moments de joie et de pur bonheur.
Du moins, c'est ce qu'on vous souhaite ...


Rapide regard sceptique.

... Et avec l'aide de Dieu et l'enseignement d'Aristote, vous allez donner à tous un exemple d'amitié et de courage.
Que Dieu vous bénisse ! Et d'ailleurs c'est ce que je vais faire aussi, ce sera toujours ça de pris. Récitons-donc le Credo pendant que je procède à la bénédiction.

Trois, Quatre :

" Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
Des enfers et du Ragna gna Ragna gna ...



... Et tandis que le bataillon récitait chaotiquement le Credo, le Sacristain s'empara du premier des quatre vases préparés par Nestor ; celui qui contenait des cendres rougeoyantes. Une légère odeur de cochon grillé se fit sentir lorsque Kro trimballa le vase de droite à gauche, un peu fanatiquement, sautillant d'un pied à l'autre tout en déclamant :



Face à la flamme du brasier qui monte vers le ciel, que le Feu aristotélicien purifie et donne bénédiction à ce couple aimant qui va prononcer aujourd'hui ses vœux de bonheur. Plus fort le Credo, je n'entends rien !!


** Sckling Sckling !! **

Tout à son rite le Sacristain allait s'emparer du second vase préparé, celui de l'eau symbole de pureté, lorsqu'une voix l'interpella soudain :

Citation:
Par les couilles d’Aristote vieux chien galeux d’usurpateur et au nom de la Sainte Congrégation de l’Inquisition, tu es en état d’arrestation pour rébellion contre Rome, alors ôte toi de là où tu seras servi au banquet nuptial !!!



A ces paroles, des images auxquelles il n'avait jamais pensé défilèrent dans son esprit. Mortecouille, voilà qu'un encôné pointait une arbalète droit vers lui.
Trop tard pour sortir le canif planqué dans ses bas ; il se retrouverait empalé contre la tombe juste derrière le temps seulement de se pencher un peu.
Nom de Dieu, il restait quoi comme option ?
La seule possible : Celle de se planquer derrière la mariée. L'expérience de la guerre avait appris à Kro à toujours couvrir ses arrières, surtout lorsqu'il avait le feu aux fesses : En l'occurence, il s'agissait plutôt de couvrir ses avants et de déterminer rapidement à quel point la menace était ... menaçante.
A l'encôné, dont il aurait peut-être reconnu le visage pour l'avoir aperçu une fois en Guyenne, s'il s'était approché davantage :


Calmons-nous mon Frère. Nous procédons à un mariage en toute amitié Aristotélicienne, ce ne sera plus très long nous en sommes déjà au Credo.

En espérant que la tactique du " Nous " à toutes les sauces pour que l'ennemi ne se sente pas traqué, fonctionne.
Puis au marié d'une voix très rapide :


Je vous rends toute la fortune que vous m'avez promise si vous m'aidez à me débarrasser de ce demeuré. A mon signal, soyez prêt à lui sauter dessus. Vous voyez son drôle de cône ? C'est juste en dessous qu'il faut frapper ...
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