Falco.
Los Hamos dou Pendou (en français: Home sweet home)
Mon cher Cesaire, la tendance des autorités ducales en générale est de surestimer la puissance des bandits.
La ou ils devraient se disperser en minces escouades afin de scinder, débusquer et éliminer chaque groupuscule..Ils progressent à gros effectifs, frileusement.
Alors les marauds se faufilent, rient et frappent .
Alors...
Ton doctoral avec forces gestes de cure dent autours d'une marmite tiédasse.
Ils ont la belle vie ceux qui savent même pas si demain ils seront vivants.
Alors les Ducs se vexent et lancent leurs armées écraser toute vie, fauchant innocents comme amis, ennemis ou alliés.
Bon, pas tout ça..Mon Spadassin..Mais sommes Cartel..Pas des fifrelins.
Il se reléve , en craquant un peu. Passé plus d'une semaine à dormir n'importe où il couine un peu le Fossoyeur.
Sa main qui à l'aspect d'une invitation pour l'au delà se tend et aide son porte épée à se dresser.
Direction leur paquetage.
Il faut se dévétir, enfiler un gambison puis vérifier les sangles de la brigandine.
Pas trop serrer le gorgerin, sinon un coup de taille vous envoit le rebord dans la trachée de façon non drolatique.
Fixer l'épée à sa chaine, pour pas la perdre à cheval ou dans la mêlée.
Ce dernier point ne le concerne pas.
Son épée est restée coinçée aux portes de Dax.
Il portera jolie tige longue de frêne avec un fer de fortune.
Ca vaut pas un épieu de chasse ou de guerre, mais les armureries manquent en rase campagne.
Quand les deux chevaux sont sellés, les blasons au lézard barré de rouge sont nettoyés.
Le banneret aux mêmes couleurs fixé au troussequin.
Au final ils ont l'air de ce qu'ils sont.
Un hobereau sans titre, squelettique et rieur. Un reître taciturne au regard se levant souvent vers les étoiles pour y chercher la raison de tout ça.
Deux cavaliers legers.
Echos d'une troupe disparue dont l'ombre colle encore aux mauvais rêves de certains.
Deux cavaliers qui vont se poser à l'entrée de ce hameau pourri pour y lever l'Octroi.
Face au badaud ou face à une armée.
Ce sera égal.
Quatres coups d'éperons et une charge , lance basse pour l'un, épée le long de la botte pour l'autre.
Sans doute en disant jusqu'au dernier instant quelques idioties.
Au grand jamais ils n'accepteraient être confondus avec ces brigands furtifs quise coulent dans les bosquets.
Surtout pas devant tel public.
Car ces derniéres heures ils ont pu voir tout deux le vaste déploiement blindé rétrécir le cercle .
Faudrait pas rater la représentation.
_________________
Fossoyeur, marchand, gascon
Mon cher Cesaire, la tendance des autorités ducales en générale est de surestimer la puissance des bandits.
La ou ils devraient se disperser en minces escouades afin de scinder, débusquer et éliminer chaque groupuscule..Ils progressent à gros effectifs, frileusement.
Alors les marauds se faufilent, rient et frappent .
Alors...
Ton doctoral avec forces gestes de cure dent autours d'une marmite tiédasse.
Ils ont la belle vie ceux qui savent même pas si demain ils seront vivants.
Alors les Ducs se vexent et lancent leurs armées écraser toute vie, fauchant innocents comme amis, ennemis ou alliés.
Bon, pas tout ça..Mon Spadassin..Mais sommes Cartel..Pas des fifrelins.
Il se reléve , en craquant un peu. Passé plus d'une semaine à dormir n'importe où il couine un peu le Fossoyeur.
Sa main qui à l'aspect d'une invitation pour l'au delà se tend et aide son porte épée à se dresser.
Direction leur paquetage.
Il faut se dévétir, enfiler un gambison puis vérifier les sangles de la brigandine.
Pas trop serrer le gorgerin, sinon un coup de taille vous envoit le rebord dans la trachée de façon non drolatique.
Fixer l'épée à sa chaine, pour pas la perdre à cheval ou dans la mêlée.
Ce dernier point ne le concerne pas.
Son épée est restée coinçée aux portes de Dax.
Il portera jolie tige longue de frêne avec un fer de fortune.
Ca vaut pas un épieu de chasse ou de guerre, mais les armureries manquent en rase campagne.
Quand les deux chevaux sont sellés, les blasons au lézard barré de rouge sont nettoyés.
Le banneret aux mêmes couleurs fixé au troussequin.
Au final ils ont l'air de ce qu'ils sont.
Un hobereau sans titre, squelettique et rieur. Un reître taciturne au regard se levant souvent vers les étoiles pour y chercher la raison de tout ça.
Deux cavaliers legers.
Echos d'une troupe disparue dont l'ombre colle encore aux mauvais rêves de certains.
Deux cavaliers qui vont se poser à l'entrée de ce hameau pourri pour y lever l'Octroi.
Face au badaud ou face à une armée.
Ce sera égal.
Quatres coups d'éperons et une charge , lance basse pour l'un, épée le long de la botte pour l'autre.
Sans doute en disant jusqu'au dernier instant quelques idioties.
Au grand jamais ils n'accepteraient être confondus avec ces brigands furtifs quise coulent dans les bosquets.
Surtout pas devant tel public.
Car ces derniéres heures ils ont pu voir tout deux le vaste déploiement blindé rétrécir le cercle .
Faudrait pas rater la représentation.
_________________
Fossoyeur, marchand, gascon