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[RP]La cathédrale de Clermont

Galaan
Le petit coup de Line n'avait pas suffit pour arrêter le bougre qui semblait bien décidé. Il était temps de l'achever pendant que son frère mènerait sa douce dans la Cathédrale.

Sans attendre une minute de plus, un genou bien placé, un bon coup derrière la tête et hop, l'homme était sonné. Il te lui attrapa l'autre bras et tous deux le tirèrent hors de vue. Une cordelette ferait l'affaire. Les portes de la cathédrale seraient bientôt closes et les hommes de l'ordre tous au rendez vous.

Les craintes seraient moindre même si toujours présentes.

- Cachons le derrière cette pierre tombale. Il va faire une bonne sieste et entrons au plus vite dans l'Eglise. Ce sera moins risqué, chuchota Galaan comme si les morts reposant en terre pouvaient l'entendre tout en ficelant les mains de l'homme dans le dos.

Ils repartirent aussitôt :

- Morphey, mon frère, le père Rick nous demande d'entrer. Et si nous y allions. Je vais rester un instant dehors avec Lany et je vous rejoins.
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Morphey
L'arrivée de son frère enfin le rassure.
Et déjà Inba qu'il salue et Lany qui malgré tout est venue marquer ce jour de sa présence même si elle n'entrera pas en la cathédrale.

Quelques gueux aussi, dont un mendiant à qui Sofio a fait l'obole d'un écu aussitôt suivi d'Inba dont la générosité n'est plus à prouver.
Les deux femmes se sont rencontrées en Rouergue. Les invités tardent à arriver. Sans doute la foule dense à cette heure aura interdit le passage aux voitures.

Un nuage soudain et le soleil se voile... souffle glacial sur sa nuque.

Mais Rick est là qui les prie d'entrer. Les cloches carillonnent.

Seul il avance.

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Dict l'Impétueux
Galaan
Son frère entra. Voilà Galaan tiré entre deux. Sofio dehors à protéger et maintenant son frère seul dans la cathédrale. Il retourna vers Line et lui dit doucement :

- Il serait bon que vous restiez avec Sofio, je vais dans la cathédrale.

Il prit Lany par la taille et l'entraîna avec lui.

- Mon amour, je suis si content de te voir. Je ne savais pas que tu viendrais. Je t'aime tu le sais ça, lui fit il avec un sourire qui en disait long sur l'amour qu'il lui portait. Soit prudente en restant dehors. Avec Line nous avons maîtrisé un malandrin, mais si d'autres venaient, n'hésite pas à m'appeler. Je ne veux pas laisser Morphey, j'entre avec lui. Tu veux bien rester près de la porte ?

Il était entre l'entrée de la Cathédrale, encore un pied dehors, et regardait son frère avancer dans l'allée centrale.
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Ulyceduel
J'avais laissé mon bureau de Maire à Aurillac pour me rendre à la Cathédrale de Clermont pour l'évènement qui allait se dérouler.

J'avais laissé mon cheval aux portes de la ville, à l'écurie prévue à cet effet et me rendit à pieds vers la cathédrale, profitant ainsi des rues de la capitales.

J'arrive devant l'édifice, pour la lourde porte, entre, trempe le bout de mes doigts dans le bénitier pour me signer et avance timidement pour trouver une place.

J'aperçois en avançant, Inba avec qui j'avais fait connaissance deux jours auparavant et qui était fort sympathique. Je me dirige donc près d'elle et m'installe.

Je regarde Morphey, ami de longue date, que je n'avais pas vu depuis si longtemps. Toujours autant de prestance ! Son invitation m'avait touchée et pour rien au monde je n'aurai râté son mariage.

Je regarde Inba et lui sourit tout en lui chuchotant :

Ca va Inba ? La route a été bonne ?

Il y a fort longtemps que je n'avais vu Morphey mais il n'a pas changé. J'espère qu'il me reconnaitra...

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Theodore
Il finissait d'ajuster le col de son costume très sobre, car étant complétement noir, pour Théo, c'était austère à souhait. Et en plus cela avait le mérite de faire ressortir ses yeux verts.
Il se saisit d'une dague, qu'il dissimula dans son costume. Et oui, ce jour, lui, le Huguenot, était chargé d'assurer la sécurité des mariés, lui, allait devoir protéger une Cathédrale et côtoyer une foule de Papiste. C'était une chose très inhabituel et il avait quelques fois du mal à y croire, mais il devait bien ça à Morphey et c'est donc avec étonnement et plaisir qu'il accepta de se chargé de la sécurité de ce Mariage.
Il eu aussi une pensée qui le fit sourire en passant autour de son cou la croix Huguenote, il se demandait comment allait réagir les membres du clergé présent, en voyant qu'un Réformé contribue à assurer leur sécurité, alors qu'en même temps les troupes croisées occupaient Genève. Mais aujourd'hui il n'était pas question de guerre de Religion, mais d'amour entre Morphey et Sofio.
Une fois prêt il pris la direction de la Cathédrale accompagné de sa douce Marie et c'est ensembles qu'ils arrivèrent à la Cathédrale après avoir traversé toute la ville.
Les cloches sonnaient, le curé devait déjà être installé, il voyait sur le parvis, Sofio, accompagne de Linoa et pas loin Lany, mais pas de trace de Morphey. Tout semblait calme cependant et des invités étaient déjà présent, des visages connus et d'autres inconnus, mais qu'ils salua tous de la même façon.
Puis accompagné de sa Marie il grimpa les marches pour accéder au parvis, il salua Sofio et tout ceux présent à ses côtés. Puis il pris la parole.


Bonjorn à vous. Belle journée en perspective.
A n'en pas douter, ce mariage sera réussi.
D'ailleurs, il n'y a rien de spéciale à signaler pour le moment ?
Morphey est arrivé ?


Il afficha un léger sourire et avisa les personnes présentes, à part un clochard, aucun ne semblait dangereux. Il passa sa main sur l'endroit ou était dissimulé sa dague qu'il garderait même dans la Cathédrale, comme pour se rassurer en se disant qu'elle est toujours en place. Puis avant que ne réponde ses interlocuteurs il s'accorda un court instant de repos en glissant un baiser à sa compagne.
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_ninon
Il est des jours où quand vous vous levez, vous jurez de ne plus jamais recommencer vos turpitudes de la veille, vous maudissez cette flèche qui vous vrille les tympans, pour enfin vous recoucher, l'oreiller sur la tête, vous disant, tant pis, qu'ils aillent au diable !

La brune était dans un de ces jours, sauf qu'elle n'avait pas mal qu'à la tête, sauf qu'elle n'avait pas le droit de se recoucher. Mais elle jurait bien qu'on ne l'y reprendrait plus, ça oui, et il n'était pas de vocabulaire plus fleurit que celui qui émanait de la bouche tuméfiée en longs jets ininterrompus.

La veille, sa cuisante défaite avait été arrosée généreusement, son cadeau de mariage apprécié par la rousse qui s'en était donnée à cœur joie. Avec un peu trop de cœur, peut-être, au vu des « ouille ! » et des « aïe ! » qui ponctuaient chaque mouvement de la dame aux furets. Ses poilus lui tournaient autour, inquiets, le poil hérissé, jetant des regards fréquents alentours, ignorant ce qui pouvaient bien mettre leur maitresse dans cet état. Des lendemains de veille, ils en avaient l'habitude, mais il régnait dans l'air un jenesaiquoi d'inhabituel qui perturbait visiblement les deux petits compagnons.

Un bain tiède prolongé vint à bout des raideurs et courbatures, l'ajout d'herbes médicinales prescrites par doc Lili n'y était sans doute pas étranger. Quelques cataplasmes faciaux plus tard, elle était enfin capable de bouger à peu près normalement, excepté les côtes. Bah !, se dit-elle, ça ira, du moment que je ne pique pas un fou rire, ça devrait le faire. Pour l’œil poché, rien à faire, pas plus que pour la lèvre tuméfiée.

La tenue habituelle, gambettes à l’air et simple chemise sans manches, force lui fut de constater que ce n’était pas possible, elle allait devoir mettre son unique houppelande, dont les manches et la jupe longues cacheraient les marques éparpillées sur son corps meurtris par les coups d’une rousse déchainée. Heureusement qu’elle était noire. Noir, c’était parfait, passe partout, sans connotation aucune. Une dague courte glissée en hâte dans sa botte, pas question de donner la moindre raison de plus au curé de les prendre en flagrant délit, elle le connaissait trop son penchant pour les sermons lourds et sans fin et c’est à pas mesurés qu’elle se dirigea enfin vers la cathédrale.

Au détour d’une ruelle, le parvis ensoleillé lui apparut. Il y avait du monde, les invités à la noce sans doute peu pressés d’aller se geler le séant dans la froide cathédrale. Le temps d’arriver, elle vit Morphey se glisser à l’intérieur, se dit qu’elle aurait tout le temps de le saluer plus tard quand, interloquée, une tignasse de feu attira son attention. Elle pressa le pas et s’approcha en montant les marches aussi vite qu’elle le pu.


Mais qu’est-ce que tu fais là toi ? Un minimum de conventions, ça t’es vraiment impossible ? Mouarfff, t’es grave, toi, tu sais ! Nanny sait-elle que tu es ici ?

Un large sourire à l’attention de la Linoute, l’œil aux aguets, un salut de la main aux gens qu’elle reconnait puis elle reporta son attention sur son amie. A l'arrivée de Theodore et de sa compagne, proches du marié, elle les salue également puis s'écarte légèrement pour leur permettre de parler à Sofio.

Je suppose que personne ne trouvera à redire si j’attends avec toi


Edit : posté en même temps que le précédent et correction.
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Morphey
La fraicheur et le calme de la cathédrale contrastait vivement avec la lumière qui inondait le parvis.
Aussitôt qu'il entra, il se sentit libéré des tensions accumulées ces deux dernières semaines.
Un moment il a eu envie de l'emporter sur son andalouse et de partir loin. Très loin. Mais cela aurait été peu digne des amis qu'ils avaient en Auvergne.
Et puis leur amour pouvait tout affronter, d'autant les lâches connus de tous malgré leur masque, que les fantômes.
Sofio et lui avançaient dans la lumière et rien ni personne désormais ne pourrait changer cela.
Deux piliers d'une grande sveltesse s'élançaient vers la voute. De la clarté tombait des vitraux relayée par la lueur des flambeaux tenus aux murs par des anneaux de fer.
Il avançait dans la nef, s'arrêtant à la croisée des transept où se dressait l'autel. Il s'agenouilla sur l'un des prie-Dieu et remercia le Très-Haut pour l'avoir conduit à cet instant.
Là-haut, dans le clocher, le bourdon carillonne à la volée.

Et derrière lui, des bruits de pas. Il ne se retournera pas.
Déjà, il l'attend.

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Dict l'Impétueux
Wonderanny
Le grand jour était enfin arrivé, depuis que la future mariée lui avait annoncé la nouvelle, elle trépignait d’impatience. Une chambre réservée dans une des belles auberges de la capitale et enfin la route avait été prise. La tenue avait été choisie avec soin, mais surtout beaucoup d’appréhension. Elle aurait à jouer le rôle du père… mais peut être même également le rôle de mère alors robe ou tenue plus masculine ? Choix difficile cependant à la femme revient le choix et c’est donc vers la sobriété qu’elle avait penché. Une robe des plus simples, d’un vert profond, comme par habitude et référence à son Ordre. Quelques perles pour agrémenter le tout avaient elles aussi été placées dans les malles du carrosse qu’elle avait décidé, pour une fois, d’utiliser. Bah… c’est pas tous les jours qu’on marie sa vassale… c’est pas tous les jours qu’on doit jouer le rôle de père… Exercice un peu stressant. Que dire, que faire ? Le long du trajet elle s’était beaucoup questionnée, faudrait il qu’elle prenne le bras de Soso pour la mener à l’autel… Ou pas ?

Arrivée à Clermont, elle découvre qu’elle est deux jours en avance ! Et bien pour une fois qu’elle n’est pas en retard ! Faudra vraiment graver ce jour dans les annales ! Deux jours à flâner… deux jours à se reposer, deux jours rien que pour elle, à profiter de la cité, deux jours encore à faire passer avant le dit jour.

Et le jour tant attendu se dévoile enfin. L’émeraude tenue est passée, la dague discrètement camouflée, les boucles brunes enfermées en un chignon piqué de perles et la direction de la Cathédrale est prise. Anxieuse la Grande Blanche, nerveuse car avec Soso tout peut arriver ! Les dernières tensions dont elle a eu connaissance il y a peu à son encontre ne la rassurent que peu. L’impatience prend le pas sur la nervosité … et l’homme ? Elle n’a entendue que des compliments à son sujet mais … Balayer cette pensée d’un soupir, car si Soso l’a choisi, c’est qu’il ne peut qu’être à la hauteur. Soso mariée ! Quelle nouvelle tout de même ! Quel bonheur et quel honneur que de l’accompagner en ce jour.

Elle arriva légèrement essoufflée par son pas pressé sur le parvis où déjà se regroupaient invités et curieux. Elle hocha la tête en guise de salutations à tous ceux qu'elle reconnut, évitant ainsi de révéler son petit essoufflement.

Elle était là ! Une étrange lueur dans le regard. Le sourcil se fronce en se rapprochant, elle prend Soso dans ses bras et après avoir déposé une bise sur chacune de ses joues l’interroge


Tu vas bien ? Prête ?

Un sourire qui s'installe et un regard qui veut également dire... dès que tu veux on y va !
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Galswinthe
Arrivant près de la cathédrale, elle espérait être pour une fois en avance.
N'ayant pas entendu le tintement des cloches, elle n'était toutefois pas trop inquiète.
Peu de monde sur le parvis... était-elle donc en avance? La future mariée pourtant était déjà là avec trois acolytes de choix.


Tiens donc, bonjour.
J'arrive trop tôt ou trop tard? Ou bien est ce toi qui es en avance Sofio?
Tu est très élégante, sobre, in trop ni pas assez.


Ravie de te revoir Anny !

Un regard vers Linoa :

Alors comment te portes-tu ma chère vassale? Cela fait si longtemps que nous ne nous sommes vues.
Marie79220
Marie était arrivée avec son Theo et d'un commun accord ils avaient laissé les enfants au campement avec Dame Cunégonde car visiblement ça risquait d'être assez mouvementé ce mariage. Marie bizouilla tout le monde présent comme à son habitude. Après avoir répondu au baiser de son Theo et lui caresser la joue en lui chuchotant d'être prudent, Marie se mit sur ses gardes comme il avait été demandé pour la protection de Morphey et de Sofio. Marie avait glissé une dague dans sa botte au cas ou mais ne l'avais dit à personne même pas à son Theo. Car si jamais un malandrin s'en prenait à son Theo, elle serait la première à lui trancher la gorge.

Elle regarda autour d'elle et attendit l'ordre de pénétrer dans l'église.

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Fidèle à mon Theo.
Inba
Inba souriait, toujours aussi contente d'être là, elle bise Galaan qui arrive, et attend de pouvoir rentrer.
Elle se sentait bien seule en cet instant, le vieux berger aurait pu faire un effort pour être à l'heure, elle aurait surement du le reveiller.. Mouarf, pas le moment des regrets, elle regardait les gens arriver, des têtes connues, d'autres non, pis sourit en voyant Uly, et ravie qu'elle se joigne à elle.


Oui la route était fort belle, l'Auvergne est bien jolie, les montagnes sont magnifiques.
Je suis contente que tu sois là.


Il est déjà entré dans la cathedrale Morphey, mais oui surement qu'il va te reconnaitre, si il t'a invité, c'est qu'il se souvient fort bien de toi t'en fais pas.

Aller viens on rentre.

Inba entre dans la cathedrale avec Uly, et s'installe au fond comme à son habitude.

J'espère que cette place te convient, c'est pour Indi qu'il nous voit. J'espère qu'il sera pas trop en retard, mais bon au pire c'est l'odeur du banquet qui le réveillera...

Inba sourit malicieusement en faisant un clin d'oeil, Uly savait très bien ce que cela voulait dire.

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Greg59495
greg arriva en l'eglise pour prendre sa place pdt la ceremonie, l'oeil aux aguet.
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L'homme fait peur mais seul les ennemis tremblent

Pascale.
Elle voulait croire à ce nouveau bonheur pour son amie...
Bien des aventures les avaient liées et aussi séparées, mais la blonde n avait jamais douté de la rousse.
Cette fois semble être la définitive, la vraie , celle qui n en ne concevra aucune autre..

Devant le parvis de la cathédrale, la jeune femme n hésite aucunement, main entrecroisée dans celle de l homme qui est tout pour elle, elle pénètre dans le saint des saints pour assister à l union sacrée.

Pas d espoir ni de désespoir dans le jade de son regard, la vie n est pas forcément ce que l on en espère.
Le sourire ravi sur le visage, pour le bonheur de celle qu elle considère comme son amie ,dans le vrai sens du terme.

Quelques pas dans l allée centrale, elle et lui s installe à quelques rangs de l alcôve.

Heureuse pour Sofio, enfin ..

De tout temps à jamais, l amour dirige la vie d une femme.
Peu lui importe qui..comment.. ou...

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_ninon
A peine avait-elle décidé d'attendre l'arrivée de la blanche en compagnie de Sofio que Nanny arriva. Un sourire, quelques formules d'usage et Ninon s'écarte pour rejoindre sa place dans la cathédrale.

Je vous laisse toutes les deux. Nanny, faites lui la leçon avant d'entrer, si vous le voulez bien, qu'elle se tienne tranquille, pour une fois. Ce serait dommage de gâcher une aussi belle journée par quelques facéties qui pourraient mettre le curé en rogne. Vous savez, comme moi, à quel point il est ergoteur et pointilleux sur le protocole.

Elle gratifie son amie d'un sourire en coin puis se s'adresse à la Linoutte toujours à faire le guet, des fois que quelqu'un en voudrait à la rousse, encore qu'on se demanderait bien pourquoi.

Lin, tu viens ? Si on entrait ? C'est que nous sommes personnages d'importance en ce grand jour, il ne faudrait pas être en retard !

Un geste, un ordre bref en direction de ses furets, leur enjoignant de rester dehors et elle se faufile à l'intérieur, adressant sourires ravis, quoiqu'un peu déformés par les boursouflures, résidus de la veille, et saluts rapides aux invités qu'elle reconnait sur son passage.

Arrivée aux premiers rangs, elle s'étonne de voir le futur marié à genoux, les mains jointes. Une coutume du sud ? Que peut-on bien demander au Très Haut, juste avant de se passer la corde au cou volontairement ? La rédemption ?
A deux doigts d'éclater de rire au beau milieu de la cathédrale, elle se retient de justesse et s'installe à la place de témoin qui lui est dévolue, le temps de la cérémonie. Coite, cherchant des yeux les autres témoins alors que les cloches sonnent à toutes volées, elle cherche au fond de sa mémoire les paroles du credo qu'elle va devoir réciter.

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Ksandra3615
[Le départ de Sarlat]

Quitter le couvent de Sarlat où elle se trouvait depuis plusieurs mois à prier le retour de son frère. Elle ne voyait pas le temps passer. Même enfermée dans son cloitre des nouvelles lui parvenaient. Plusieurs mariages dont celui d'un ami qu'elle considérait plus comme un frère. Kassy ne s'était même pas rendue à la messe donnée en le nom de feu son ex époux Théobald d'Azayes dict Nakuneuil et pour cause, ils se parlaient en songes et l'un comme l'autre ne s'étaient pas imaginés qu'ils pouvaient quitter ce monde sans rien ressentir. Etrange n'est ce pas ce que le très haut peut faire malgré nous...Elle eut un pincement au cœur, lui avait dit alors toute sa peine. Il était loin pour eux ce monde de vivants, vivant étant un bien grand mot, beaucoup se terraient chez eux et ne prenaient plus de nouvelles de ce qui se passait autour d'eux. Sachant qu'elle allait faire cette route jusqu'à Moulins, elle se sentit épuisée avant d'avoir mis le nez dehors et parcourut ne serait ce qu'un lieu mais une fois le pieds à l'étrier et l'air frais qui vint lui caresser le visage lui redonna un coup de fouet. Malgré les années qui c'étaient écoulées ces mois de cloitre, elle se rendit compte qu'elle ne s'était pas assagie avec l'âge et puis que ne ferait elle pas pour un ami surtout celui ci... Elle prit de grandes précautions, ne s'arrêtant que très peu dans chaque ville traversée, prenant du repos dans des auberges de campagne, bien plus sures et plus tranquilles que celles des villes. Moulins étant en BA, elle se demandait si elle rencontrerait des membres de sa famille, bon nombre résidait là bas. Il allait être étrange de les revoir, surtout celle qui à une époque bien lointaine était reine des Amazones...Ally...De merveilleux souvenirs de cette époque lui revinrent en mémoire, elle en éclata de rire sur son étalon qui devait la prendre pour une demeurée car il stoppa net en plein galop.

Ola!!! Apollon...
Ne fais pas attention à moi, continue ta route, je veux arriver avant la cérémonie et rencontrer celle qui un jour m'a...m'a...Enfin soit c'est du passé. J'espère qu'elle saura rendre heureux mon Morphey.

[Moulins]

Kassy lui tapota doucement le cou et ils reprirent la direction de Moulins. Ils ne mirent pas plus de temps que cela pour arriver, connaissant des chemins de travers qui raccourcissait la route, elle ne prit pas le temps d'admirer le paysage, elle le ferait au retour. Elle avait hâte de le retrouver et s'était dirigée de suite vers la taverne. Comble de bonheur et de chance, ils étaient là tous les deux avec une certaine Ninon et un homme...Quel était son nom déjà? Traps ou quelque chose dans le genre ou pas... Pfiouu!! il ne faisait pas bon vieillir.

La taverne était bien mouvementée, Kass arrivait en pleine élection ducale, quelle Horreur...Elle remarqua que rien n'avait changé en cette période que chacun tirait la couverture à lui, sans aucun respect pour ses adversaires, cherchant la moindre broutille faite par l'un ou par l'autre, mélangeant le vrai au faux pour gagner une voix. Le dégout lui était monté à la gorge. Aucune dignité qu'ils avaient tous autant qu'ils étaient. Pauvre royaume, pauvre duché, pauvres gens, pauvres de nous simples mortels...Mais ce n'était pas ça qui allait gâcher le bonheur de ce jour de retrouvailles et ils passèrent une excellente soirée.


[Le jour J]

Kassy voyageait toujours léger et n'étant pas du genre froufrous et colifichets s'était contentée d'acheter chez un tisserand du coin une robe des plus simples de couleur bordeaux, ornée de quelques broderies discrètes et dentelles dorées au décolleté et aux manches.. Elle arriva à pieds à la cathédrale. Pénétrant dans celle ci, elle fit le rituel de coutume, doigts dans le bénitier, se signant, génuflexion puis s'avança dans la nef. Son regard parcourait l'assistance déjà présente, elle reconnut certaines têtes mais il n'était pas moment de faire causette, elle venait de voir Morphey, agenouillé à ses côtés l'élue de son cœur. Elle trouva place non loin, se signa une nouvelle fois avant de faire comme lui et de prier à la paix, à la prospérité et à la longévité de leur amour, attendant comme tous le début de la cérémonie.
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