[RP]La cathédrale de Clermont

- Je souhaite connaitre ce bonheur Morphey. Un jour surement.

Galaan vit le regard de Sofio glisser vers le prêtre alors qu'il venait de lui claquer une bise sur la joue. Elle n'avait du rien sentir. Faut dire que sa main cherchait celle de Morphey, que tout autour d'eux il y avait un monde fou et que Galaan devait être un parmi tant d'autres.

- Sofio ? Sofio ? Tout va bien. Morphey est là et il ne va rien vous arriver, dit il en pensant que son angoisse venait des risques qu'ils couraient tous les deux. Et tout l'ordre est là aussi.....alors profitez de ce moment. Détendez vous et....et comme vous avez deux joues, je profites aussi.

Il lui fit un sourire, cherchant à attirer son attention et "Smack" sur l'autre joue.

- Toutes mes félicitations Sofio. Merci de rendre mon frère aussi heureux.
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Elle aurait tendance à penser.." allez un de plus..", mais ce mariage là, elle le ressent différemment.
C est celui de l espoir dans une vie à deux, malgré toutes les embûches d une vie, toutes les erreurs que l'on a pu commettre sans le savoir, tous ces moments ou il semble que vivre n a plus d importance..

Même si elle est heureuse du bonheur tellement évident du couple , elle n a pas le coeur à s'amuser.

La jeune femme laisse la liesse s' installer, en profite pour s'éclipser.
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Tout en serrant des mains et en embrassant des joues il se rapproche de Sofio.
Enfin il est assez près pour prendre fermement sa main dans la sienne. Il ne la lâchera plus. Il glisse son bras sous le sien et l'enlace de l'autre, la serrant contre lui.
Tout en répondant un peu machinalement aux félicitations il la regarde et lui sourit.
Depuis longtemps il a percé les secrets de son âme et a aimé ce qu'il a vu.
Désormais elle porte son nom comme il porte le sien.
Il se penche et l'embrasse, murmurant à son oreille : Vous êtes belle, Madame de Valmonte et je vous aime.

Il élève juste un peu la voix pour prévenir les invités.

- Dites ça ne vous a pas donné soif toutes ces émotions ? Nous vous attendons tous au domaine
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Dict l'Impétueux

C'est la ruée des mains tendues, l'avalanche des félicitations, la distribution des baisers... Morphey lui adresse un sourire juste avant d'être submergé par les la foule. Une envie de rire la saisi en voyant le visage de son amie, obligée de subir le contact de tous ces gens bien intentionnés qui, sans doute, ignore sa répulsion pour ces effusions.

Bah, se dit Ninon, en s'éloignant discrètement, un sourire amusé aux lèvres, elle n'aura qu'à passer par le bénitier, l'eau sacrée, quoi de mieux pour se débarrasser de toute cette bave collée aux joues ?

Laissant la cathédrale et les invités derrière elle, elle n'a plus qu'une idée en tête, se précipiter chez elle, se changer, remettre sa tenue préférée, légère, enlever cette masse de tissus inutiles et encombrants pour se rendre ensuite au domaine des époux.

Arrivée sur le parvis, dans un soleil éclatant qui lui vrille le prunelle après la pénombre de l'église, elle siffle... Pour aussitôt voir débouler ses deux petits compagnons, jamais bien loin, quoi qu'elle fasse, où qu'elle aille.


On rentre ! Un sourire, une caresse à chacun... Et ensuite, on va faire ripailles sur le compte du beau seigneur de Valmonte. Hop ! Hop ! On y va !
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[Le lundi de la semaine suivante, lundi de Pâques, à Clermont]

Un jour pas comme les autres... un lundi de Pâques un peu spécial...
Un lundi de Pâques qui verrait sous peu le départ du ban pour Genève.
Un lundi teinté de tristesse mais aussi d'allégresse pour ceux qui partaient, avec dans le coeur un seul désir: celui de s'offrir de l'hérétique!

C'était ce thème qu'elle aborderait ce jour, justement.

Mais pour faire un sermon, il fallait du monde...

Arrivée à la cathédrale, elle fit donc sonner les cloches pendant près de 5 minutes sans discontinuer afin de battre le rappel des troupes pour une messe pascale un peu particulière.
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Aujourd'hui c'était Lundi de Pâques, aujourd'hui elle voulait faire un tour en la Cathédrale de Clermont pour la première fois?! Surement... Elle espérait que le très haut et l'officiant ne lui en voudrait pas trop.

Pourquoi aujourd'hui?! C'était la question qui trottait dans sa tête depuis le matin.

La jeune femme depuis quelques semaines avaient l'esprit ailleurs, les critiques qu'elle entendait sur sa personne, commençait à la fatiguer... Elle commençait à ne plus trop sortir dans le village, de peur qu'on la suive encore partout où elle allait. Pourtant elle devait bien sortir pour travailler et emmener sa fille chez sa nourrice. Durant ses moments elle sentait un regard sur elle, oui il la suivait partout, guettait le moindre de ses gestes.

N'avait elle pas droit à une vie privée?! Apparemment non...

Une seule chose restait encore secrète, seulement quelques personnes savaient qu'ils étaient ensemble. Deux cœurs battant à l'unisson, deux personnes se connaissant depuis bien longtemps, mais n'ayant jamais ouvert les yeux... jusqu'à y'a quelques jours.

Le destin avait fait en sorte qu'ils se trouvent, mais avait aussi fait en sorte qu'ils se séparent... Non pas parce qu'ils s'aimaient pas, oh non ils s'aimaient. C'était la levée de ban... le départ pour Genève...

C'est pour tout ca et bien d'autre chose, qu'elle voulait entrer dans la cathédrale de Clermont pour pouvoir se recueillir.
Et pouvoir arrêter un instant de penser, qu'elle aimerait s'allonger dans un lit de pétales de rose, s'endormir avec l'odeur exquise des roses et ne jamais se réveiller...

Car ainsi, elle aurait moins mal... Ses larmes arrêteraient de couler... Sa vie s'arrêterait par la même occasion pour son plus grand bonheur en cette période, mais surement pour le grand malheur de quelques personnes...

Quand le cœur n'est plus là... Quand on as juste envie de s'échapper à cette vie, car elle à un gout amer... Qu'on as pleurer toutes les larmes de sont corps dans un endroit caché, qu'est ce qui reste?! A part s'allonger dans un lit avec des pétales de rose...

Le trajet entre Murat et Clermont se fit en quelques heures. Arrivée devant la cathédrale, elle s'arrêta quelques minutes. Le son de cloches claquaient dans ses oreilles, mais peu importe. A ce moment là, elle se demanda si elle devait vraiment entrer...

Respirant profondément, prenant par la même occasion son courage à deux mains, elle s'avança doucement pour entrer dans la Cathédrale...
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Malvi avait entendu les cloches sonner. Elle se dirigea vers la cathédrale de clermont pour suivre la messe de pâques. Pas grand monde encore de présents, mais ca aller arriver, elle ne doutait pas que les bourbonnais auvergnats viendraient écouter cette messe.

Elle salua Saku et Ana.

Bonjour à vous deux, vous allez bien ?
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Conformément à ce qu'ils avaient décidé en chambre religieuse, Rick avait prêché une bonne partie de la matinée dans les rues de la capitale, avant d'entendre les cloches de la cathédrale. Il se rendit donc vers la Maison du Très-Haut, en compagnie d'Esteban et de Patience. Après avoir monté la rue des Gras, ils pénétrent dans le monument aux magnifiques pierres de Volvic par les quelques marches qui conduisaient au parvis.

Ils arrivèrent devant le bénitier et à tour de rôle, Rick fit signer ses enfants, avant de le faire lui-même. Puis, ils avancèrent tous les trois pour se mettre dans les premiers rangs pour participer activement à la cérémonie de son amie Sakura.
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[Mariage de Soso et Morphey]

L'imposante bâtisse se profila enfin au détour d'un virage, déversant de sa gueule toute une ribambelle d'invités. Tout espoir du Thiernois d'avoir une fois de plus pu défier les lois du temps et de l'espace s'évanouit. Il avait manqué la cérémonie.

La déception était grande. Il lui avait promis, à cette vieille bique. Et il aimait déjà son Morphey de mari, ils avaient collaboré lorsque le Phénix avait proposé son aide à la défense de la capitale et le courant était bien passé. Un gars solide, carré, intègre, du moins de ce qu'il avait pu en voir, le gars idéal pour supporter (dans tous les sens du terme ^^) l'Auvergnate et ses démons.
Leur amour semblait intense et profond, et Guy était heureux pour eux.

Il n'était pas trop tard pour le leur montrer. Il suffisait de se bouger le fondement et d'un peu de malice. Entrant à contre-courant, de celui qui a oublié un truc sur son banc, il se retrouva dans la cathédrale presque vide. Quelques proches, trois-quatre hommes d'allure martiale appartenant sûrement à l'ordre, entouraient encore le couple et le curé.

Le colosse prit une posture nonchalante, adossant sa grande carcasse à un pilier de fond de salle, comme s'il avait assisté à tout et attendait que les gens soient partis pour aller féliciter les mariés. En vérité, il ne souhaitait pas les déranger, juste croiser le regard de Sofio, qu'elle sache qu'il était là pour elle.

Ce qui arriva enfin. Le Mestre de Camp lui sourit, ajouta un petit clin d'oeil complice pour féliciter sa vielle amie, leva les mains en dessinant dans l'air quelques signes obscurs du genre "on se retrouve à votre domaine !", et prit le chemin de la porte.

Finalement, c'était peut-être une bonne chose que Guy n'eut pas été présent au moment de déclarer leurs voeux, on ne sait jamais, en le voyant Sofio aurait pu revenir sur sa décision...
Ba oui, je ne vous ai pas raconté comment elle l'avait un jour plaqué au sol par surprise et embrassé de force un jour en taverne des officiers de la COBA, après avoir discrètement soufflé la bougie ?!! Une histoire croustillante .
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La cathédrale ne fit pas salle comble ce jour là...

Les cloches avaient eu beau sonner à toute volée, peu de monde avait pu faire le déplacement jusqu'au Saint Lieu.

Il fallait dire qu'une seule chose occupait les esprits: le départ du ban pour Genève.

Si les rues de Clermont étaient animées et grouillaient de monde, c'était, ces derniers jours, en partie dû à la présence de tous les nobles qui avaient répondu à l'appel du Duc.
A quelques heures ou jours du départ, s'y étaient joints marchands en tout genre, soldats accompagnant, familles venues assister au départ, et toutes sortes de gens qui suivent en général ce type de cortège.

En bref, les bans de la cathédrale étaient restés vides, à l'exception de quelques uns qui avaient fait le déplacement: Ana, Malvi, Rick, Gabriell, puis quelques autres qu'elle ne reconnu point ou qu'elle ne connaissait pas.

Mais peu importait, il était temps de commencer.

Malvi vint à sa rencontre, et après quelques mots échangés, chacune repris sa place pour le début de l'office.


"Mes chers amis, je vous souhaite la bienvenue en ce lundi Pascal en cette si belle cathédrale, un lundi un peu particulier de par ce que cette période célèbre, mais aussi de par, cela ne vous aura pas échappé, l'ambiance régnant au dehors.

Nous avons souhaité avec le corps religieux local, aujourd'hui offrir cette cérémonie pour toutes celles et tous ceux qui dans très peu de temps, mettrons leurs épées au service du Très-Haut pour rendre Genève à ses habitants et bouter les hérétiques au loin.

Cette cérémonie, destinée à les remercier, mais aussi à les bénir, à leur donner courage, sera donnée pour leur dire que nous ne les oublions pas et que nous resterons avec eux par le coeur durant toute cette croisade.

Mes amis...
Je vous invite tout d'abord à prier avec moi:

Dieu créateur de toute chose, nous Te remettons cette journée!
Guide-nous dans nos actes, nos pensées les plus intimes,
Toi qui sait tout, purifies-les afin qu'ils soient conformes à Ta volonté.
Toi le Très-Haut, qui a tout prévu, mais nous laisse libre de notre destin,
Inspire ceux qui s'écartent de Ta Parole Divine
Pour qu'ils nous aident à préserver le Monde.

Amen

Avant de continuer, allégeons nos âmes afin d'appeler la Bénédiction du Très-Haut sur nos valeureux amis:


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Le blond était venu pour sa blonde, parce que elle avait insisté
Lui les mariages ça lui rappelait quelques mauvais souvenirs, mais surtout beaucoup de paperasse romaine

Un paquet de formulaire à compléter, enfin bref, il était là pour elle et c'était le plus important. Une cérémonie plutôt rapide en fait, a peine le temps de marmonner quand il fallait


Cérémonie qui finit, mais à peine c'est-il retourné que sa blonde a disparu
Filer dans une mare de personne, blond qui file pour tenter de la retrouver
Réussi à l'apercevoir, mettant sa main dans la sienne...


Tu aurais pu m'attendre

[ Lundi de Pâques ]

La jeune femme l'esprit ailleurs, salua les personnes entrant et ceux qui la saluait. Puis quand arriva le moment des paroles de Sakura, elle leva les yeux vers elle.

Genève... Levée de Ban... Un départ... Elle qui devait rester, car elle était collée au siège de la mairie de Murat... Une conversation, un souhait auprès d'une amie... Rien au final, elle se devait de rester dans le BA, pendant que des hommes et des femmes risquaient leurs vies... Anasthasia aurait aimée partir avec lui... ou bien le rejoindre...

Secouant la tête légèrement, pour chasser une mauvaise idée, elle joint ses deux mains, baissa la tête et pria:

Dieu créateur de toute chose, nous Te remettons cette journée!
Guide-nous dans nos actes, nos pensées les plus intimes,
Toi qui sait tout, purifies-les afin qu'ils soient conformes à Ta volonté.
Toi le Très-Haut, qui a tout prévu, mais nous laisse libre de notre destin,
Inspire ceux qui s'écartent de Ta Parole Divine
Pour qu'ils nous aident à préserver le Monde.

Amen

Une pensée tout particulière partit vers lui...
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C'est sur ordre de son éminence Ivrel qu' Anselme alla afficher sur la porte de la cathédrale une copie de la lettre du camerlingue.

Aux badaux qui passaient il expliqua qu'il n'y aurai aucun baptème ou mariage avant un certain temps, le temps que que deuil prenne fin.

En ce beau dimanche, l'évêque arriva de bonne heure et de bonne humeur dans la cathédrale, elle se rendit à la sacristie et pendant que Cunégonde sa servante l'aidai à revêtir les vêtements de sa charge, le bedeau de la cathédrale fit sonner les cloches à toute volée afin d'annoncer le début de la messe dominicale.
Lorsque la cathédrale Notre Dame de l'Asomption fut comble, la messe put commencer.

Chantons à la gloire de Dieu

Après le chant plein d'allégresse, l'évêque bénit l'assemblée.

Puis le prêtre leva les mains pour inciter les fidèles à poursuivre.

Elle recommença, cette fois en langue commune pour les fidèles les moins cultivés.

Prions maintenant pour notre rédemption reconnaissant que nous sommes pécheurs.

Là encore, elle recommença mais cette fois en langue commune.



Une fois la prière pour la confession des péchés prononcée, l'évêque se tourna vers les fidèles et chercha du regard son "chieur ducal" préféré... Avait-il réussi à sortir d'un lit - l'évêque d'ailleurs pensait qu'il était fort peu probable que Messire Semias eu passé la nuit au domicile familial dans son lit, elle savait que le jeune homme avait du mal à saisir le concept de modération dans l'amour de son prochain, ou plutôt de "sa prochaine". Puis en élevant la voix, elle s'adresssa à l'assemblée des fidèles :

C'est MESSIRE SEMIAS qui va en sa qualitié de futur aumonier de la COBA prononcer l'homélie de cette messe.
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Cardinal-évêque de Clermont - Co-fondatrice de la Manufacture du Luern - Capitaine du Voitloin
QSLP vivant dans le luxe, le calme et la volupté... CHUT !
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