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[RP] Quand les percepteurs se réveillent

Messiah
Saumur, une journée comme une autre dans la vie d'un Messiah devenu bien calme, se contentant de la compagnie de choppes et d'une jeune rousse, au point de ne plus se souvenir la dernière fois qu'il a eu l'occasion de partir en « promenade ». Si on lui avait dit il y a quelques années que sa vie finirait pas ressembler à celle de ces hommes dont il se moquait, bien loin des bordels, des bagarres, et autres coups tordus, il aurait certainement rit aux éclats avant d'envoyer sa main dans la face de l'imprudent et ses stupidités.
Une petite vie de bourgeois se complaisant dans la nonchalance et l'inactivité, donc, jusqu'à ce qu'arrive un courrier qu'il n'aurait jamais pensé recevoir, frappé du sceau de la mairie de Saumur. Et tandis qu'il entame sa lecture, ce n'est pas la traditionnelle lettre du maire à ses villageois qu'il découvre.


Citation:
Salutations,
Je vous envoie ce courrier pour vous informer que vous êtes actuellement en fraude fiscale. En effet, plusieurs levées d'impôts datant déjà de plusieurs mois restent impayées :

Messiah : 10,00 écus (+56,90 écus de pénalité) avant le 2009-09-21
Messiah : 10,00 écus (+54,20 écus de pénalité) avant le 2009-10-18
Messiah : 20,00 écus (+97,20 écus de pénalité) avant le 2009-12-13
Messiah : 20,00 écus (+91,60 écus de pénalité) avant le 2010-01-10
Messiah : 10,00 écus (+34,50 écus de pénalité) avant le 2010-05-03
Messiah : 10,00 écus (+32,80 écus de pénalité) avant le 2010-05-20
Messiah : 10,00 écus (+31,40 écus de pénalité) avant le 2010-06-03
Messiah : 10,00 écus (+30,20 écus de pénalité) avant le 2010-06-15
Messiah : 10,00 écus (+28,80 écus de pénalité) avant le 2010-06-29
Messiah : 10,00 écus (+59,70 écus de pénalité) avant le 2009-08-24
Messiah : 20,00 écus (+74,80 écus de pénalité) avant le 2010-04-04
Messiah : 10,00 écus (+21,90 écus de pénalité) avant le 2010-09-06
Messiah : 10,00 écus (+18,30 écus de pénalité) avant le 2010-10-12
Messiah : 10,00 écus (+14,20 écus de pénalité) avant le 2010-11-22
Messiah : 10,00 écus (+51,40 écus de pénalité) avant le 2009-11-15
Messiah : 10,00 écus (+47,20 écus de pénalité) avant le 2009-12-27
Messiah : 10,00 écus (+44,40 écus de pénalité) avant le 2010-01-24
Messiah : 20,00 écus (+86,00 écus de pénalité) avant le 2010-02-07
Messiah : 10,00 écus (+41,60 écus de pénalité) avant le 2010-02-21
Messiah : 10,00 écus (+27,40 écus de pénalité) avant le 2010-07-13
Messiah : 10,00 écus (+26,10 écus de pénalité) avant le 2010-07-26
Messiah : 10,00 écus (+19,90 écus de pénalité) avant le 2010-09-26
Messiah : 10,00 écus (+16,90 écus de pénalité) avant le 2010-10-26
Messiah : 10,00 écus (+11,00 écus de pénalité) avant le 2010-12-24
Messiah : 20,00 écus (+80,40 écus de pénalité) avant le 2010-03-07
Messiah : 10,00 écus (+38,80 écus de pénalité) avant le 2010-03-21
Messiah : 20,00 écus (+71,60 écus de pénalité) avant le 2010-04-20
Messiah : 10,00 écus (+23,40 écus de pénalité) avant le 2010-08-22
Messiah : 10,00 écus (+15,60 écus de pénalité) avant le 2010-11-08

Je vous informe donc que vous risquez pour cela une mise en procès pour Trouble à l'Ordre Public. Il serait donc préférable que vous payez vos impôts en retards avant la prochaine levée des impôts, qui est à la mi-avril.

Cordialement,
Charles de Raveline,
Maire de Saumur


Fin de la lecture, grattage de crane, réflexion intense, grattage de menton, calcul mental – ou plus probable, appel à un ami un peu plus doué avec les chiffres – et voilà que le Penthièvre se trouve face à un nombre, et pas des moindres : 1598,20 écus.
Une certaine somme, et à régler au plus vite, pas de temps à perdre donc, heureusement que l'Angevin sait déjà où et comment il va récupérer ce petit pactole. Rien de bien compliqué en réalité, n'ayant pas payé d'impôts à la mairie depuis des années, il ne les a pas non plus prélevés sur ses terres. Maintenant que l'heure du paiement sonne, chacun va devoir participer, et nul ne pourra traverser ses terres sans donner un peu, où beaucoup, ce serait pas mal aussi.
Le vieil Angevin mollasson retrouve soudainement toute sa vigueur, excité comme un enfant à l'idée de renouer avec ses occupations passées, et c'est c'est avec fougue que les préparatifs s'enchaînent, la rousse Baronne est prévenue qu'il sera absent quelques jours, le cheval est sellé, et une poignée de provisions préparée.
Il sait déjà parfaitement où il va s'installer, comment il va procéder, et se prend déjà à rêver de prises énormes et de butins faramineux, même s'il ne pourra pas réellement en jouir.


Citation:
Jour 1:

Restent à payer : 1598,20 écus

Inventaire :
    0,02 écus
    9 sacs de maïs

_________________
Messiah
L'attente …
L'excitation est quelque peu retombée, il faut dire que le Penthièvre est en place aux abords d'un petit pont depuis quelques heures et qu'il n'a toujours pas vu le moindre promeneur. Il est pourtant parfaitement près, chaque geste, chaque parole est répété en boucle dans sa tête depuis l'instant où il s'est installé.
Pour passer quelque peu le temps, il se remémore ses faits passés, depuis la toute première fois où dans les pas de Beucheumeu il avait appris les ficelles du métier jusqu'à ses dernières sorties en solitaire.
Un après un des souvenirs reviennent, ces virées en famille, sont tous morts maintenant, quelques grosses prises, quelques déculottées aussi.

Et tandis que la nostalgie lui fait oublier le temps qui passe et la situation actuelle, un bruit le ramène à la réalité, quelqu'un approche. Grand sourire tandis qu'il se met en place sur le pont, assis sur la balustrade. Viennent tout de même quelques inquiétudes, pourvu que ce soit une personne seule -plus facile- pourvu qu'elle soit bien riche, pourvu qu'elle ne cherche pas à résister, il n'a jamais trop aimé devoir assommer les voyageurs un peu trop téméraire.
Les premiers doutes sont bien vite effacés tandis qu'il voit s'approcher un homme seul, avec une charrette, sûrement une très bonne prise.
L'homme arrive à sa hauteur, c'est le moment, il descend de son perchoir et prend la parole, d'un ton chaleureux, presque amical, et surtout rassurant.


Holà voyageur !
Je suis Seigneur Angevin, et vous êtes ici sur mes terres, soyez le bienvenue. J'espère que vous avez fait bon voyage, vous trouverez à quelques lieues une bonne auberge que je vous conseille.
Cependant, avant cela, sachez que le pont que vous traversez est soumis à une taxe, et nul ne peut prétendre en profiter sans s'en acquitter.
Vous serez donc bien aimable de me remettre ce que vous possédez.


Manque de chance pour Messiah, l'homme semble tenir à ses biens et refuse de les céder. Mais une taxe est une taxe, et hors de question de laisser des passe-droits, alors quand les mots ne suffisent plus, il faut cogner. L'homme est robuste mais n'a certainement jamais appris l'art du combat, il se retrouve bien vite allongé au sol, plongé dans un sommeil quelque peu forcé.

Citation:
14-04-2011 04:05 : Vous avez fait la peau à un Breton pas très habillé (coefficient de combat 5) qui essayait de vous résister. Vous le laissez pour mort derrière vous, pas vraiment inquiet des conséquences.


Tant pis pour lui après tout, il n'avait qu'à obéir sans sourciller, maintenant il ne peut plus se plaindre. Le Penthièvre se frotte les mains tandis qu'il s'approche de la charrette, probablement pleine de mille richesses, les impôts vont vite être remboursés.
Grosse déception quand il découvre le contenu réel, quatre malheureuse miches de pain, et rien de plus. Drôle d'idée de s'encombrer d'une charrette quand son contenu pourrait tenir dans un simple baluchon, enfin, toujours une chose de plus qu'il pourra revendre
Le voyageur est également dépouillé de sa bourse, quinze petit écus seulement.


Citation:
14-04-2011 04:05 : Vous avez racketté un Breton pas très habillé qui possédait 15,43 écus et des objets.


Quinze écus, même pas de quoi payer un impôt en retard, cependant la revente des objets confisqués devrait lui rapporter un peu plus, il sera alors possible de rembourser quelques dettes.
En attendant, c'est l'heure de dormir un peu et de reprendre quelques forces, dans une poignées d'heure il faudra remettre ça, les percepteurs font finir par s'impatienter.


Citation:
Jour 2:

Restent à payer : 1598,20 écus

Inventaire :
    15,45 écus
    4 miches de pain
    6 sacs de maïs
    1 charrette

_________________
Messiah

Les nuits à la belle étoile, encore une chose bien lointaine pour un Messiah désormais plus habitué aux auberges qu'aux feux de camp. Et une fois de plus, c'est avec joie que le Penthièvre redécouvre le plaisir simple d'une nuit avec le ciel pour toit et l'herbe fraîche pour matelas. Il ne peut cependant s'empêcher de remarquer qu'une rousse présence dans ses bras serait un plus non négligeable. Mais rousse il n'y a pas, et c'est seul qu'il s'enroule dans sa cape, nostalgique à souhait, laissant son esprit divaguer aux souvenirs des feux de camps familiaux, ou chacun y allait de son anecdote et autres petites histoires.

Réveil au son du chant des oiseaux, petit débarbouillage dans la rivière, cassage de croute en règle adossé à un arbre, un journée de rêve pour l'instant. Mais l'objectif de la promenade est toujours présent dans l'esprit de l'ancien, et son oreille reste constamment à l'affût d'un quelconque son de sabot, de pas, ou encore de roue de charrette grinçant.
C'est dans l'après midi qu'un sifflotement le tire de ses pensées, et en quelques enjambées le voici face au siffleur, bloquant le passage sur le pont.


Bien le bonjour !
Belle journée, n'est-il pas ?
Je dois vous informer que vous trouvez sur un pont qui m'appartient, et que le passage nécessite un petit paiement. Pas grand chose en réalité, donnez moi juste tout ce que vous avez, ça suffira bien.


Et l'homme d'obéir sans opposer la moindre résistance, devant un Messiah des plus étonné. Une prise plus aisée que la veille, il se laisse même aller à croire qu'elle sera également plus importante, mais une fois de plus il déchante bien vite.


Citation:
15-04-2011 04:05 : Vous avez racketté un Bourguignon casqué qui possédait 81,53 écus et des objets.


Un peu plus d'écus que la veille tout de même, il va enfin être possible de payer quelques impôts. L'homme lui donne également le contenu de sa besace, un poisson semblant à peine frais, enfin, mieux que rien.

Merci bien l'ami.
Je vous suis reconnaissant de votre coopération, si tous le monde était comme vous tout serait tellement plus simple.
Vous pouvez filer, la bonne fin de journée à vous.


L'heure de l'inventaire maintenant, tandis que l'homme s'en va rapidement, enfin il va être possible d'effectuer un paiement. Le compte approximatif des écus amène à un peu plus de 96 écus, soit deux de plus qu'un impôt en date du mois d'avril de l'an passé, paiement évidement bien vite effectué

Citation:
Vous avez payé vos impôts !


Un premier paiement, encore loin du compte final, mais il faut bien commencer par quelque chose, et puis demain sera certainement plus prolifique.

Citation:
Jour 3:

Restent à payer : 1504,20 écus

Inventaire :
    2,98 écus
    4 miches de pain
    3 sacs de maïs
    1 ombre
    1 charrette

_________________
Johanara
Craon, une auberge miteuse.

Alors que tous avaient rejoint leurs couches et que les dernières chandelles avaient été soufflées, la rousse Baronne demeurait attablée, face à un joli écritoire de bois. La faible lueur d'une bougie vacillait devant ses grands yeux verts à demi clos par la fatigue et par l'alcool.
Ivre. Complètement torchée en fait. Craon, c'était désert mais on y buvait comme des trous.

La Duchesse d'Anjou avait offert moult tournées et en jeune fille bien éduquée, Johanara n'avait rien refusé. Question de principes!

La main liliale tremblotait alors qu'elle trempait dans le noir de l'encre une plume d'oie qui traçait des lettres irrégulières sur le vélin...


Citation:
Mon amoureux.

Je séjourne à Craon dans un bouge sordide où votre neveu m’a pris une chambre. Neveu que je soupçonne d’ailleurs de visiter notre chaste filleule pendant la nuit. Il va falloir veiller sur ce garnement…

Quant à ma couche, en plus de souffrir des draps de lin rêches et d’une propreté douteuse, elle me semble désespérément vide sans vous.

J’espère que vous vous portez au mieux et que vos viles magouilles vous profitent. De grâce, soyez prudent. N’allez pas vous faire assommer ou pis… Enfin j’ai foi en votre redoutable ardeur et votre vigueur –j’ose espérer en profiter à nouveau bientôt- pour corriger les malandrins qui s’opposeraient à vos desseins. A défaut de vous réprimander, j’ai allumé un cierge pour vous à l’Eglise afin qu’Aristote veille sur vous et vous pardonne vos manières quelque peu cavalières de vous acquitter de vos dettes.

Vous êtes l’objet perpétuel de mes pensées. Mon esprit s’échine à imaginer ce que vous faîtes.

Je vous embrasse mille fois.

Votre Baronne.


Hochant le chef, la rouquine pensa avec cynisme que cette fois le Penthièvre ne l’accuserait point de vouloir l’assoupir avec des lettres longues et tortueuses dont il ne comprenait certainement que la moitié…
Et parce que la Baronne était la plus attentionnée des amantes, elle envoya Léopold, son jeune valet frisé, porter sa lettre parfumée au jasmin, ainsi qu’un plein panier de victuailles et une couverture de laine.


Surtout présente toi et dis que tu viens de ma part, si tu ne tiens pas à te faire détrousser. Et nul besoin de rester attendre une réponse, ce rustaud ne répond à mes lettres que sous la menace et je suis trop ivre pour ces choses-là… File !

Il fallut ensuite regagner sa chambrée. Et dans son état ce ne fut guère chose aisée…
_________________
Messiah
La nuit, ce n'est bon pour personne, et surtout pas pour un Messiah qui va l'apprendre à ses dépens.
La journée précédente avait été plutôt bonne puisque le premier versement à la mairie Saumuroise avait enfin pu être effectué. Et les choses continuaient à s'améliorer puisqu'il avait reçu la visite d'un messager un peu étrange, qui tandis qu'il marchait hurlait qu'il était le valet de la Baronne Johanara, comme s'il cherchait à s'en convaincre.
Content de cette petite attention rouquine, le Penthièvre entreprit de rédiger une (très) courte réponse que le frisé rapporterait à Craon.


Citation:


A vous,

Tout va bien, ai commencé à payer.
Pense à vous.

Messiah


Précurseur en matière de sms le Penthièvre ? Toujours est-il que c'est enroulé dans une douce couverture et le ventre emplit de milles bonnes choses qu'il s'endormit ce soir là.

Berry, domaine de Lignières, chambre de la maîtresse de maison, le Penthièvre est allongé sur la couche, les draps sentent bon la fraîcheur et des bougies posées ici et là donnent à la pièce une ambiance des plus chaleureuses.
Face à lui, la Baronne, dans toute sa splendeur, elle se tient debout, une seule fine tenue de nuit en soie cachant ses voluptueuses formes. Tout homme normalement constitué rêverait de voir ne serait-ce qu'un instant la rousse dans cette tenue, mais elle n'est là que pour lui, le fixant de ses grands yeux verts. Doucement elle détache le vêtement puis le laisse glisser, la soie vient délicatement toucher le sol, CRAC !

Crac ? Le lit qui casse ? La Baronne qui s'est brisé le poignet en ôtant son vêtement ?
Nouveau bruit, l'érotique ambiance de la chambre disparaît soudainement, laissant un Messiah abasourdi se rendre compte que c'est bien dans un bois Angevin qu'il se trouve, que face à lui il n'y a que le noir complet, seul reste une petite réaction dans ses braies pour lui rappeler le doux moment passé.
Et encore un bruit, il y a quelqu'un qui traîne dans les environs, et très proche en plus, foutu rêve, foutue vieillesse, auparavant jamais il aurait dormi assez profondément pour se laisser approcher ainsi sans réagir plus tôt.

Toujours est-il qu'il y a du monde, et qu'ainsi en pleine nuit il peut très bien s'agir de brigands comme de potentielles cibles. Alors comme il est bien connu qu'il vaut mieux être le chasseur que la proie, l'Angevin se retrouve bien vite sur ses pieds, filant le plus vite et le plus discrètement possible vers la source sonore.
La provenance est enfin identifiée, deux personnes, dont un enfant très probablement. Une cible facile, tout va décidément très bien pour le Penthièvre qui se frotte déjà les mains à l'idée de sa future réussite. Et hop, le voilà qui se met en travers de la route des malheureux, enchaînant sur un petit discours.


Hop là vous !
Pas très prudent de se promener ainsi de nuit, des coups à tomber sur des brigands. Enfin, vous avez de la chance, vous avez affaire au propriétaire des terres que vous traversez et non pas à un lâche coupeur de gorge.
Cependant, autant la traversée de mes propriétés le jour est libre, autant le passage la nuit est soumis à une taxe, s'rez donc bien aimable de me verser cette petite somme qui à vue de nez doit correspondre à environ tout ce que vous avez.

Sourire angevin, l'est plutôt fier de son monologue le garnement, mais son visage s'obscurcit rapidement lorsqu'une voix féminine intervient, et c'est au moins tout autant le mot prononcé que la voix inattendue qui le laissent pantois.

Messiah ?

Une femme, même si jamais il ne l'admettra c'est encore la vieillesse arrivant qui le fit confondre ainsi deux cibles tellement différentes. Et puis la voix, il la connait cette voix, encore il y a quelques jours il l'entendait en taverne Saumuroise, la Baronne, il aurait reconnut, Alinea, l'est à Craon, Trel... SCHBANG ! Et c'est repartit pour un petit somme...



Citation:
16-04-2011 04:05 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Rolin et de Estrella.iona (coefficient de combat minable), qui essayait de vous résister. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant vous enfuir en boitillant


Trella ?

Et oui, c'est bien l'Etoile d'Anjou qu'il a face à lui lorsqu'il émerge de sa sieste forcée, c'est bien elle qu'il a prit pour un enfant inoffensif, et c'est bien son compagnon bourguignon qui a profité de l'instant d'étourdissement Penthièvrique pour lui infliger un KO monumental. C'est d'ailleurs vers ce dernier qu'il adresse ses premier mots post-traumatiques.


Eh beh l'bourguignon, t'es en forme toi. T'vas peut être bien finir par être admis comme angevin finalement, enfin faudra quand même me laisser une petite revanche hein.
N'empêche que z'auriez pu faire un effort et m'aider à payer mes impôts, aucune solidarité franchement.


Encore quelques mots sont échangés, puis le jeune couple s'en va continuer sa promenade, laissant Messiah seul avec sa couverture et son coquard, essayant d'oublier ce qui vient de se passer et pensant à demain.
Demain sera meilleur, forcément...



Citation:
Jour 4:

Restent à payer : 1504,20 écus

Inventaire :
    2,98 écus
    4 miches de pain
    1 ombre
    1 charrette

_________________
Messiah
Un réveil finalement assez classique pour Messiah, avec un bon mal à la caboche, seul diffère l'origine, ici un coquard douloureux contre une bonne cuite la veille habituellement.
Et dès le matin, ce sont les doutes qui trottent dans la tête angevine, et s'il n'arrivait jamais à payer la somme, et s'il avait perdu toute sa capacité à détrousser de riches voyageurs, mais surtout, et s'il était trop vieux, définitivement bon pour la retraite …

La journée passe sous le signe des interrogations et autres remises en cause, pour ne rien arranger aucun promeneur en vue, du moins jusqu'à la fin d'après midi lorsque se présente une jeune femme bien vite abordée.


Bien le bonjour jeune dame.
Z'êtes ici chez moi, habituellement, le passage ici lieu est soumis à un petit impôt, mais vous me paraissez fort sympathique alors je vais vous exempter.
De plus, comme je suis d'une bonté incomparable, je vais même vous offrir mon aide et porter vos quelques affaires contre une bonne partie de vos écus.

Comment ? Vous n'avez rien d'autre que votre bourse ? Eh bien je vais me contenter de prendre les écus alors, hop hop hop.


Et quand Messiah ordonne, les femmes obéissent, enfin si ce n'est toutes, au moins celle ci. Et la fraise tagada sur pattes de remettre au Penthièvre les piécettes sonnantes l'une après l'autre, pour aboutir à une somme des plus correctes.

Citation:
17-04-2011 04:05 : Vous avez racketté une brune en rose qui possédait 133,45 écus.


Je vous remercie, tout cet argent pour le seul petit service de ne rien vous porter, votre générosité vous perdra.
Sur ce, vous pouvez filer, je vous en prie.


Rien de tel pour se remettre d'un échec qu'une réussite facile comme celle-ci. La somme n'est pas faramineuse mais elle suffira à payer une nouvelle petite partie des retards, 134,5 écus exactement.

Citation:
Vous avez payé vos impôts !


Et un nouveau petit bout du chemin d'effectué, après un petit coup de mou la machine est relancée et rien ne pourra plus l'arrêter, bientôt tout sera remboursé.

Citation:
Jour 5:

Restent à payer : 1369,7 écus

Inventaire :
    1,93 écus
    2 miches de pain
    1 ombre
    1 charrette



Et quand on est lancé, il faut enchaîner.
Une bonne nuit de sommeil, et le Penthièvre est de nouveau d'attaque, prêt à accumuler les richesses. Et contrairement à la veille, c'est dès le début d'après midi que se présente une cible, un homme seul.
Il traîne avec lui une charrette qui semble relativement bien remplie, c'est sentant sa chance revenir petit à petit que Messiah l'accoste.


Yop à vous !
Je suis le Seigneur de ces terres, et je me dois de vous informer que le transport par charrette est ici soumis à de nombreuses contraintes. Il faut entre autre que votre carriole ait l'agrément de circulation sur chemins de terre, z'avez ça ?


Regard ébahi de l'homme se demandant probablement sur quel fou il est tombé, et le Penthièvre de continuer.

Non ? Ah c'est bien ce que je pensais, vous êtes totalement en infraction mon vieux, risquez gros là, au moins une bonne semaine de geôles.
Enfin, si vous préférez, on peut toujours essayer de s'arranger, je vous épargne le cachot avec ses rats et ses maladies en échange de votre charrette et son contenu, ça vous va ?


Visiblement non, ça ne lui va pas, l'homme conteste vivement et le ton monte avant que l'Angevin ne lui fasse comprendre les choses par quelques coups, se vengeant au passage de celui reçu deux jours plus tôt par le Bourguignon.


Citation:
18-04-2011 04:05 : Vous vous êtes battu avec un homme avec une serpillère sur la tête (coefficient de combat 1), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.


Le poids des coups ayant eu raison sur le poids des mots, il est maintenant temps de faire l'inventaire du contenu de la charrette, et pour une fois c'est plutôt une bonne surprise que découvre Messiah. Du pain, du maïs, du lait, un poisson et un couteau, un vrai festin que l'homme prévoyait de faire, seul manque une bonne bouteille de vin angevin.
Et puisque l'imprudent a choisit de résister, le Penthièvre récupère également sa bourse, petit dédommagement pour l'effort supplémentaire qu'il a dû fournir.


Citation:
18-04-2011 04:05 : Vous avez racketté un homme avec une serpillère sur la tête qui possédait 8,30 écus et des objets.


Eh ouep mon gars, j'me serais contenté des denrées mais bon, je cogne pas gratuitement moi, j'aime mieux prendre un petit quelque chose.
Sur ce, j'vous demanderais de bien vouloir dégager, genre tout de suite maintenant, si ce n'est pas trop vous demander bien sûr.
Ah, et drôle de coiffure au fait.


L'homme n'a certainement pas entendu la dernière remarque, trop préoccupé à filer en vitesse devant un Messiah des plus amusé. Amusé, et satisfait surtout, s'il n'a pas suffisamment d'écus pour payer la mairie, la revente des denrées récupérées rapportera un beau pactole qui marquera un grand pas vers la régularisation totale.

Citation:
Jour 6:

Restent à payer : 1369,7 écus

Inventaire :
    10,23 écus
    3 miches de pain
    4 sacs de maïs
    3 bouteilles de lait
    1 couteau
    1 ombre
    1 truite
    2 charrettes

_________________
Messiah
Quand le solo devient duo, la fête est plus folle.
La veille avait été très bonne, et Messiah est désormais complètement lancé, prêt à sauter sur tout ce qui bouge, le couteau entre les dents et la bave au coin des lèvres, ou presque. Ce jour ci, c'est une nouvelle fois sur une mauvais cible qu'il faillit bondir, se rendant compte au dernier moment que la cible en question n'était autre que son Penthièvre de neveu, et accessoirement Connétable du Duché.
La bourde est évitée de justesse, quelques mots, un peu de bouffe et beaucoup d'alcool sont échangés et les deux hommes en viennent à décider de s'entraider, le conseiller ducal étant là pour nettoyer les routes Angevines. Un coup de main pour foutre des coups de pieds au cul et Messiah pourrait garder une part du butin.

C'est dans la nuit que le premier vilain se présente, il se promène seul dans la noirceur de la campagne, seul un brigand peut être susceptible de faire telle chose. L'homme se trouve bien vite face aux deux angevins et leurs belles gueules, quoi qu'un peu agressives sur ce coup là, l'endetté prend la parole en premier.


Holà toi, qu'est-ce que tu fais seul ainsi en pleine nuit ?
N'essaie point de te justifier, il est parfaitement clair pour toi comme pour nous que la seule raison de ta présence est la recherche d'innocentes victimes à détrousser, maraud !


L'homme se demande probablement ce qui est en train de lui tomber sur la tête, mais le Connétable ne lui laisse guère le temps de réagir, enchaînant comme si le discours avait été répété maintes fois.

Remet nous de suite ce que tu as dérobé aux honnêtes gens avant que nous ne te traînions sur l'échafaud, bandit !

L'incommensurable charisme Penthièvrique associé à la force de persuasion angevine ont raison du pauvre homme qui leur remet sa bourse avant de filer en courant sous une pluie de noms d'oiseaux plus originaux les uns que les autres, envoyés l'un après l'autre par les deux complices comme s'il s'agissait d'une joute verbale.

Citation:
19-04-2011 04:05 : Vous avez racketté un Poitevin brun qui possédait 32,25 écus.


Scélérat !
Puterelle !
Coureur de remparts, chiabrena !
Fot-en-cul, sottard !
Gouge !
Lunetier de l'antéchrist !
Grippeminaud, puterelle !
Maroufle, truandaille, vuiceuse !
Pendard !
Malgripe !
Bastard !
Escorchart !
Pleurard de défection ! *


Un sacré vocabulaire nos deux compères, toujours est-il que c'est endetté de 22 écus en moins pour l'ancien et les bourses plus alourdies d'une quinzaine d'autre pour l'autre qu'ils s'en retournent se coucher, attendant le prochain escoueur de bourse.

Citation:
Vous avez payé vos impôts !


Citation:
Jour 7:

Restent à payer : 1347,1 écus

Inventaire :
    3,75 écus
    2 miches de pain
    3 sacs de maïs
    3 bouteilles de lait
    1 couteau
    1 ombre
    1 truite
    2 charrettes



Le lendemain, nouveau jour, mais même protagonistes, et même attente d'écorcheurs, la bouteille aux lèvres et le lapin rôtissant sur le feu, vive le camping !
Et comme rien ne sert d'attendre, il faut que ça vienne (comment ça c'est pas ça ?), ça finit par venir tandis que l'esprit des deux hommes commence sacrément à être empli de vapeurs d'éthanol.
Face à eux, deux hommes, un petit et un grand, deux bonnes têtes de brigands, alors forcément en bon défenseurs des faibles et des opprimés les Penthièvre se lancent dans un discours qui leur serait probablement volé des années plus tard.


Afin de préserver le monde de la dévastation
Afin de rallier tous les peuples à notre nation
Afin d’écraser l’amour et la vérité !
Afin d’étendre notre pouvoir jusqu’à la voie lactée !
L'Messie !
Beubeu !
La Team Penthos plus rapide que la lumière !
Rendez-vous tous où ce sera la guerre !
Oui la guerre !



Et dans un ultime élan d'alcoolisme, les deux comparses se jettent sur les « brigands » -qui doivent encore se demander ce qui s'est passé-, pleinement convaincus de leur culpabilité. Effet de surprise oblige, le combat tourne rapidement à l'avantage des locaux qui envoient les visiteurs découvrir de près l'herbe locale.

Citation:
20-04-2011 04:05 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé d'un homme en noir et d'un jeunot (coefficient de combat 6), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.


Et parce que des justiciers de la nuit doivent bien vivre tout de même, les deux visiteurs de prairie sont délesté de bourses et marchandises, la paire magique, dans leur grande bonté, leur laissant tout de même leurs vêtements. Le partage plus ou moins -surtout moins en fait- équitable est fait sur place, et Messiah s'en tire avec 227 écus et 6 sacs de maïs./i]

Citation:
20-04-2011 04:05 : Vous avez racketté un groupe composé d'un homme en noir et d'un jeunot qui possédait 452,86 écus et des objets.


[i]Beaucoup d'écus d'un coup, qui ne font que passer puisque 230 d'entre eux s'en vont rejoindre les caisses Saumuroises, abaissant largement la dette.




Citation:
Vous avez payé vos impôts !


Comme la zone a été nettoyée de ses brigands -et que la pêche a été bonne- il est décidé que la mission est accomplie, l'oncle et le neveu prennent donc la route de la ville des buses où ils pourront profiter d'un repos bien mérité. Ce sera également l'occasion pour Messiah de trouver repreneur pour toutes les marchandises saisies ici et là.

Citation:
Jour 8:

Restent à payer : 1117,1 écus

Inventaire :
    0,18 écus
    1 miche de pain
    9 sacs de maïs
    3 bouteilles de lait
    1 couteau
    1 ombre
    1 truite
    2 charrettes



* Insultes véridiques, pour ceux qui veulent les sources, les traductions ou apprendre d'autres gentillesses :

Ici
Et là

_________________
Messiah
Presque deux moins se sont écoulés avant que le Penthièvre ne retrouve son coin si lucratif. Il faut dire que si les jours passés dans la campagne s’étaient déroulés sans soucis autres qu’une petite dérouillée, le retour à la ville ne fut pas exactement de même.

C’est accompagné de deux charrettes relativement bien remplies qu’il était entré dans les murs de la ville aux buses, fort content de lui. Après avoir profité d’un bon bain et de quelques choppes, il avait entreprit de trouver repreneur pour son stock de produits saisis. En bon Penthièvre il connaissait forcément les bonnes personnes, et à la fin de la journée les denrées encombrantes s’étaient transformées en écus sonnants et trébuchants.


Citation:
21-04-2011 22:10 : Vous avez vendu à un gentil compère 1 charrette pour 140,00 écus.
21-04-2011 21:50 : Vous avez vendu à un gentil compère 1 charrette pour 140,00 écus.
21-04-2011 21:40 : Vous avez vendu à un gentil compère 1 truite pour 16,00 écus.
21-04-2011 21:40 : Vous avez vendu à un gentil compère 1 ombre pour 16,00 écus.
21-04-2011 21:40 : Vous avez vendu à un gentil compère 1 couteau pour 15,00 écus.
21-04-2011 21:40 : Vous avez vendu à un gentil compère 3 bouteilles de lait pour 8,50 écus.
21-04-2011 21:40 : Vous avez vendu à un gentil compère 9 sacs de maïs pour 3,00 écus.
21-04-2011 21:40 : Vous avez vendu à un gentil compère 1 miche de pain pour 5,50 écus.


La vente sous la cape lui avait rapporté pas moins de 385 écus, qui avaient rapidement rejoint les caisses municipales, rabaissant sa dette à quelques 732.1 petits écus.
Somme symbolique puisqu’à cet instant la moitié du remboursement était faite, rendant le Penthièvre content et confiant quand à la fin du règlement. Seulement, quand les choses vont trop bien il faut se méfier, et le Penthièvre l’apprit à ses dépends lorsque deux plaintes à son encontre tombèrent à quelques jours d’intervalle.

Quelques passages au tribunal, un mois et deux relaxes plus tard il est de nouveau prêt à prélever l’imposition municipale.



Citation:
Jour 9 :

Restent à payer : 732.1 écus

Inventaire :
    0,28 écus
    9 sacs de maïs



Cette fois ci, les choses sont différentes, une fois de plus il n’est pas seul, mais à ses côtés ce n’est pas Kirke, ni aucune autre fripouille habituelle.
Pour l’aider dans sa quête de retour dans le droit chemin, loin des endettements, nul autre que la douce et prude Baronne de Lignières, celle là même que l’on imagine difficilement ailleurs que sur un Prie-Dieu, au premier rang de l’église. Mais la rouquine cache bien son jeu, et face à ses envies de découvrir le camping le Penthièvre n’avait pu que lui promettre de l’y emmener.
C’était désormais chose faite, et fort de cette douce compagnie l’angevin ne regrette en rien la promesse faite, excepté peut être lorsqu’il subit le flot incessant de paroles jaillissant des lèvres de la rouquine.

Ils attendaient tous deux depuis pas mal de temps, et l’angevin espérait chaque instant que vienne un client, tandis que ses oreilles commençaient sérieusement à bourdonner. Et puis finalement, le client vint, un homme seul qu’ils voyaient s’approcher doucement pendant que montait en eux une certaine adrénaline.
Aucun plan n’avait été prévu, et la Baronne se souciait seulement maintenant de poser mille questions à un Messiah qui n’avait pas le temps de répondre à une que deux autres tombaient. Il finit par lui demander d’aller à la rencontre de l’homme, la poitrine bien gonflée et la voix chaleureuse. Les quelques contestations n’y firent rien et la rousse se retrouve bien malgré elle au milieu du chemin, face à l’homme approchant.
Et comme le filou l’avait prévu, le charme et la gentillesse de la Berrichonne ne mirent pas longtemps à faire leur œuvre sur un pauvre malheureux déjà quasi prêt à la demander en mariage.

Dommage pour lui qu’un Messiah un brin jaloux vienne interrompre les festivités, ne se privant pas au passage d’exprimer tout son ressenti.


Citation:
10-06-2011 04:05 : Vous vous êtes battu avec un tourangeau à barbichette (coefficient de combat 2), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.


Et devant le regard médusé de l’innocente femme ne reconnaissant certainement pas son angevin, il ne met pas longtemps à vider les poches de l’ex futur possible amant avant de l’envoyer voir ailleurs s’il y est.

Citation:
10-06-2011 04:05 : Vous avez racketté un tourangeau à barbichette qui possédait 474,03 écus et des objets.


Allez dégage de là maintenant avant que je ne m’énerve vraiment.
Et la prochaine fois demande toi comment une femme comme elle peut s’intéresser à toi avant de t’imaginer l’avoir séduite, crasseux !


Le calme revenu, Messiah entreprend un partage du butin sous les réprimandes d’une rousse reprochant trop de violence, de cruauté, qu’il aurait pu lui en laisser un peu, au moins un petit morceau de pain. Mais lorsque la division est finie et que la Baronne reçoit ses 237 écus, son discours change radicalement, bénissant chaque un instant les joies des promenades et regrettant de ne pas avoir essayé plus tôt.
Un nouveau flot de paroles qui n’efface pas le sourire de l’angevin, trop heureux de faire un si grand pas dans son paiement, qui plus est en si bonne compagnie.



Citation:
Vous avez payé vos impôts !


Le Penthièvre se prend désormais à rêver de compteur à zéro dans les prochains jours, avant de pouvoir commencer un réaménagement de son château.

Citation:
Jour 10 :

Restent à payer : 497.1 écus

Inventaire :
    2.29 écus
    3 miches de pain
    20 sacs de maïs

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