Brisson, était aussi surnommés lex-lorrain, néo-pictave, coureur de jupon, Bribri, pisse-partout, monsieur bulles briseur de cur des vierges de Poitiers, lapinou, pochtron, BB, goujat pour ne citer que ces surnoms
dont on lavait déjà affublé depuis son arrivée. Ce qui, en deux mois, était déjà pas mal, faut bien l'avouer.
Pourquoi je vous en parle ? Cest simple
tout ces petits sobriquets étaient à lorigine de la raison de sa présence ici.
Je résume
ou disons que je vais essayer et vous faire la version brissonienne : Alors, Retour quelques jours en arrière. La nuit est déjà bien avancé sur la capitale et les braves gens sont déjà sous leur couette à ronfler ou à ronronner, Brisson rentre dans une de ces tavernes de la capitale, tout heureux de trouver là deux dames : lhonorable juge Oane et la carotte Camille.
Mais là, ca sest rapidement gâté. Très vite
A peine a-t-il le temps douvrir sa bouche pour saluer quil voit la rousse Camille se faire toute petite dans ses chausses. Là je vous le dit, mais ne le répétez pas : A ce sujet, Camille, elle est super douée pour se faire toute discrète dun coup
genre la petite souris innocente à qui on donnerait le gruyère sans confession, mais cest le signe quelle a fait une gaffe, une méga boulette dont elle a lhabitude du genre : la pipelette sest laissé aller la langue à débiter tout ce qui lui passait par la tête.
Et sans quil sache les raisons, il voit là, la baronne qui est aussi énervée quun taureau en rut ayant face à lui un troupeau de jeunes génisses se déhanchant en plein milieu dun pré. Et je suis gentil de la comparer à un taureau, car en vérité quand la baronne a ouvert la bouche, cétait pire quun dragon crachant des flammes de feu, quune vipère relâchant son poison
ou osons
osons
une vieille fille aigrie et fru déversant tout son fiel emmagasiné depuis belle lurette. Bien sur tout ceci ne sont que des exemples à prendre au deuxième degré, simplement pour vous imager dans quel état de fureur la baronne se trouvait quand le jeune homme est entré.
Donc, vous prenez les pires des surnoms et vous avez ce que Brisson entendit, alors quelle le foudroyait du regard et que la rousse continuait à faire sa petite timide en se planquant derrière une table.
La il sest rendu aussi compte que la juge est fort cultivée... surement en rapport avec l'éducation des nobles familles.. nettement plus distingué que les familles ou les membres sont porchères de mère en fille. Elle connaissait bien son dictionnaire dans le sens que la liste des insultes et de tout les qualificatifs vulgairement élogieux aurait put sallonger à linfini
mais la baronne en furie y avait mis un terme brutal, par 2 baffes bien sonnantes, Une façon de prouver là quelle sait aussi sexprimer bruyamment avec ses mains. Le Brisson en a gardé la marque chaude de 5 doigts sur la joue... ou plutôt sur les 2 joues. Sen est suivi une demande dexcuse
Brisson nallait quand même pas riposter à son tour
parce que là, ca aurait fait mauvais genre
Bataille de taverne contre une baronne, et voila que je te file un coup de pieds dans le tibia, et que balance une chope, et jenchaîne par coup de genou là ou ça fait mal etc
Nah
on se fait pas ça entre nobliaux et noblionnes. On règle tout ça entre hommes
. Par un duel.
La suite, c'était déroulé directement dans le bureau du comte, là ou les 2 protagonistes avaient déboulé le lendemain suivant l'altercation en taverne.
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[Retour en Arrière....
Au chateau, Bureau du comte, face à Datan assis sur son trône]
Brisson a écrit:
[le 12 avril, au premier cri du coq]
Le brisson poussa la porte du bureau du comte alors qu'il sortait tout juste d'une nuit agité suite à une rencontre assez tumultueuse dans une taverne la veille. De ces rencontres ou le ciel s'obscurcit d'un coup et dont les éclairs électriques prêt à claquer dans l'air, présagent les tempêtes et les orages... violents, très violents. Sauf que là, ca ne serait pas les arbres qui allaient être arrachés à la terre, ni les branches coupés mais....
Votre grandeur.... Excusez moi humblement de vous déranger pour une toute petite affaire.
Mais par respect pour vous et l'autorité que vous représentez, je viens vous demander une autorisation ou plutôt une faveur.
Votre juge, la baronne Oane et son caractère m'ont gravement offensé en taverne.
N'ajoutant nul autre commentaire ou qualificatif sur le dit caractère de la baronne. Persuadé que Datan comprenait sans trop avoir besoin d'expliciter en long, en larges et en travers.
Pour une raison aussi peu claire que les marais potevins, à peine que j'avais poussé la porte et posé l'orteil dans la salle que cette furie furieuse m'a agressé avec verve d'abord en me traitant de divers noms d'oiseaux que je préfère taire tellement ils sont ignobles et fallacieux.... pour finalement lever la main sur moi, si fort que ma joue s'en souvient deux fois.
Alors qu'il sent encore sur ses joues la chaleur des doigts de la baronne. Le coup droit encore mémorable mais surtout.. Quel revers! Oulaaaa
Je ne vous demande pas si tel comportement est digne d'une membre du conseil.
il secoue la tête énergiquement, puis continue
Car je conçois que chacun puisse avoir ses humeurs
Là aussi, Il se retint d'ajouter le moindre commentaire sur les humeurs de la baronne.
Même si on on s'attend à un peu plus de tempérance de la part de la prime représentante de la justice comtale.
Peut-être qu'aussi en cette soirée, elle avait quelques raisons de fêter et qu'elle a levé la bouteille avec un peu trop d'enthousiasme.
Cela peut arriver à tout le monde... dans un moment d'égarement. Tout cela, j'en conviens.
Il sourit au comte, ne doutant pas qu'il lui soit surement déjà arrivé de lever le coude plus haut que raisonnable.
Donc, après avoir été attaqué sans raisons, j'ai demandé des excuses... évidemment...
Il porte la main droite sur son thorax... à lui, pas celui du comte. et s'incline un petit peu vers l'avant.
J'ai même eu a politesse de lui faire remarquer qu'elle était chanceuse d'être une femme, sinon... mon arme serait déjà sortie du fourreau, pour régler cet affront entre hommes.
Et comme toute réponse, Votre baronne Oane est montée sur ses grands chevaux et a jeté son gant à terre, sur mes chausses d'ailleurs.
Sachez votre grandeur, qu'il n est point dans mes habitudes de me battre contre les dames... mais là... vous devez comprendre que je ne peux pas laisser mon honneur être ainsi entaché, surtout que la scène était publique.
Et je ne vous parle même pas des autres rumeurs qu'on m'a dit qu'elle faisait courir sur moi...
complètement fausses d'ailleurs.
Il prend une pause, n'ayant pas trop oublié quelques menus détails, puis il enchaîne sa conclusion:
Votre Grandeur, Voulez vous m'accorder... le droit de duelliser avec votre juge?
Et voila! La demande était faite... il ne restait plus qu'à attendre la réponse positive pis choisir les armes et la date du rendez-vous.
Ouais bon... Le Lorrain avait quand même un peu les chocottes - Puis aux premiers sondages, Oane est donné largement gagnante. - , mais il ne se défilerait pas et il ne pisserait pas dans ses braies. Question d'honneur.
Au pire... ben... il mourrait avec comme dernière vision la lame d'une baronne se plantant sauvagement dans son ventre ou lui tranchant la gorge. Après tout, c'était une fin comme les autres. Quoique, la baronne avait suggéré de prendre la hache comme arme, et ça... c'était violent quand même. Enfin... peut-être voulait elle gagner un surnoms du genre 'Oane la barbare'
Oane a écrit:
Ventrebleu où est-il ?
Ah le voila... Le rustre de bas étage. Le goujat !
*Oane pose son regard bleu de braise à la ronde puis aperçoit le comte Datan médusé face à "BB" à qui elle jette un regard de dédain absolu avant de se tourner vers le comte de Poitou vibrante de colère*
Mon cher Datan, vous n'avez pas idée de ce qu'abrite nostre bonne ville en son sein...
*Oane se signe *
Non content de pisser sans vergogne du haut des remparts, de me montrer ses ....
*force rougissements mais comme elle est déjà rouge de colère *
breloques,
dêtre ivre mort du soir au matin, de vomir sur mes chausses, de finir par être incapable de monter la garde tout autant que les escaliers et de m'obliger ainsi à un long et difficile trajet nocturne qui plus est avec lui et son ignoble odeur sur le dos
le voilà qui fait fuir la gente féminine du Tout Poitiers.
Une épidémie vous dis-je !
Elle prennent leur jambes à leur cou.
Allez savoir quel outrage il leur fait subir...
On m'a parlé de doigts... de baiser que sais-je encore ?
Des toutes jeunes filles ...
La dernière pucelle, orpheline de surcroît, outragée par son comportement aguicheur puis dédaigneux, le coeur à l'agonie m'a demandée dans un dernier souffle d'espoir de la sauver des affres de son mal d'amour pour cet être sans coeur qui se plait à jouer avec les damoiselles de nostre capitale... Certes en des termes étranges, j'en conviens ...
* silence habité... elle songe avec horreur encore à la perspective évoquée*
Néanmoins, j'ai compris le message et me ferai la chevaliere des pucelles éffarouchées de Poitiers.
C'est pourquoi, je lui ai jeté le gant et que je vous demande vostre Grandeur d'autoriser cet .... "homme" à respondre de ces actes dans la lice.
Que la main du Très Haut punisse l'égaré
S'il perd, il devra vivre comme un moine jusqu'à son mariage
Datan a écrit:
Datan écouta attentivement les deux conseillers s'exprimer et secoua la tête plusieurs fois.
Franchement, vous croyez que j'ai autre chose à faire que de devoir m'occuper de la tenue des conseillers comtaux ?
Sieur Brisson, votre comportement est inadmissible et le duel aura bien lieu.
Puis, se tournant vers Oane :
Ma chère malheureusement, il vous faudra trouver un de vos gens pour effectuer le duel, car vous ne pouvez ainsi vous mesure à un roturier non vassal du Poitou. Il vous faudra vous faire représenter.
Faire partie du conseil comtal signifie que nous devions être exemplaire dans nos comportements comme dans nos paroles. Alors un peu de tenue je vous prie.
Oane a écrit:
Depuis peu les coutumes héraldiques ont évolué et le sire Brisson de Beauregard, fils de noble, peut à la fois jouter et combattre en duel selon nostre bien aimé Hérault Eragon. En conséquence de quoi, le duel aura bel et bien lieu et je serai ma propre championne, celle des pucelles dont les comportements outrageux te versatiles de sire Brisson a fait tanguer la vertu et briser le coeur.
Puisque vous avez d'autres chats à fouetter que de venir à mes côtés pour me soutenir en cette affaire où la colere divine portera mon bras, j'ai demandé au sire Eragon dêtre nostre témoin, puisqu'il en connait les règles.
Oane note la pâleur cadavérique du lorrain même son nez dhabitude toujours rosé... pour dire !
Le duel sera au premier sang ne palissez pas sire brisson...
Datan a écrit:
Alors qu'il en soit ainsi.
Son ton fut dur, mais il ne pouvait montrer ses sentiments réels.
Il sortit en bousculant le jeune homme et lui sifflant aux oreilles :
Si jamais le sang d'Oane coule, je vous promets que vous aurez affaire à moi.
Brisson a écrit:
Le duel sera au premier sang ne palissez pas sire brisson...
Provocation de la baronne. Certainement pas la dernière... C'est clair: Le duel commence déjà, tel un combat ou les adversaires vont d'abord chercher à s'intimider avant d'en venir aux coups.
Mais même si il sent la peur couler sur son front et trembler dans sa main, il ne veut rien laisser paraître et ne se défilera pas, ça... jamais!
Sourire en forme de rictus au coin des lèvres, il rétorque.
Le sang... le sang pur d'une vierge... Allons baronne...
Il releva le menton en direction d'Oane et la toisant du regard.
Vous devriez plutôt craindre que sa vue attise le prédateur face à une proie affaiblie.
Suivi un petit rire nerveux, alors que le comte qui passe en avant de lui aurait écrasé son orteil, si le jeune homme n'avait pas retiré son pied assez vite du chemin.
Datan a écrit:
Alors qu'il en soit ainsi.
Voila... les dés sont jetés, et Brisson se retrouve tel César après avoir franchi le rubicon, jouant sa vie et son honneur contre la Baronne De Surgère et son glaive de la justice. Car oui... il ne se faisait pas trop d'illusions. La championne des 'pucelles de Poitiers' allait sans aucun doute le massacrer et il n'espérait pas vraiment sa pitié...
Tout était d'ores et déjà réglé: Le comte était d'accord et la baronne avait même déjà trouvé le témoin-arbitre.
Et pour couronner le tout... les quelques mots de Datan en disaient long. Si par hasard, il en réchappait ou si son épée effleurait trop profondément son adversaire, nul doute que le comte ou un prétendant de la baronne prendrait le relais pour lui faire chèrement payer chacune des gouttes de sang ou ecchymoses bleutés qu'il laisserait sur la peau de la baronne.
Il sortit à son tour du bureau et attendit de faire quelques pas pour avaler difficilement sa salive. Puis Brisson s'en alla rédiger quelques lettres, au cas ou... il ne s'en remette pas.
J'ai l'accord des joueurs pour retranscrire leur RP du chateau.