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[RP]Il était une fois dans l'ouest ... de Poitiers

--Un_homme_en_noir
Les yeux noirs ne rataient aucun des mouvements et si le corps ne bougeait pas, dans son imaginaire l'épée de l'homme filait à la suite de celle de la jeune Baronne. Ses mains commençaient à ressentir l'envie de bouger et d'aller elles-mêmes frapper ce jeune impertinent, mais sa raison l'emportait encore une fois.

La raison et une certaine confiance en elle à vrai dire, car il sait que cette future régnante potentielle a une carrière devant elle. Depuis qu'il la vue, ile le sait. Elle sera Comtesse, il en jurerait. Elle a la beauté de sa mère et sa douceur. Elle a le caractère de son père, le dédain en moins. Plus humaine, mais tout aussi ferme et idéaliste.

A-t-il des sentiments pour elle, ou bien est-il jaloux de sa jeunesse, de sa capacité d'analyse et de ce qu'elle porte en elle ? Est-il attiré par une vengeance personnelle envers son père ?
Non, ni vengeance, ni jalousie. Il aime sa compagnie et cela lui suffit...

Enfin le combat semble prendre une tournure juste ; un sourire se dégage sur son visage.

Va-t-il se dévoiler avant la réponse du jeune homme ?
Non, attendons de voir, ne volons pas la victoire...
Brisson.
Bien ...sire Brisson de Beauregard vous avouez-vous vaincu et acceptez-vous vostre pénitence ou dois-je finir de vous démontrer que le Très Haut veille sur les pucelles poitevines en découpant le reste de vostre vêture ?


Si le début du duel avait semblé équilibré et quelques croisement de fer, laissés espérer au lorrain une victoire sur la baronne, les dernières attaques de celle-ci venait de briser toutes les illusions de victoire brissonnienne. Il resta un instant interdit, alors que son regard se portait sur la main d’Oane brandissant ll’épée justicière en avant d'elle. Depuis la perte de son bouclier, il avait bien résisté à quelques assauts et parfois même il s’en était fallut d’une fraction de seconde pour qu’il la touche. Mais Hélas... Hélas... rien n'y faisait. La femme était devenue telle l'icone sacrée et protégée de la vierge intouchable... celle dont le petit fruit fait réver les hommes ???

Puis d’un coup, la Oane s’était comme transformée et ses coups s’étaient non seulement accélérés mais rendus plus précis, enchainés dans une danse de l’épée parfaitement maitrisée, faisant une griffure sur la peau à chacune de ses attaques… et là… le Brisson avait compris. Compris qu’il avait perdu le duel. Un de plus dans la tradition familiale de ces batailles perdues et terminées dans la souffrance, les bleus, le sang et les dents cassées. La Fatalité. Enfin là, Brisson n'avait pour l'instant que quelques égratignures sur son corps et une chemise en lambeau. Sans doute lui restait-il encore une petite marge de coups à encaisser... mais pas trop, face à la vierge toujours pure et innocente qui devenait de plus en plus dangereuse et carnassière.


Elle a visée là ou ça fait mal… pas physiquement, j’entends… surtout mal pour la fierté du Lorrain. Mais les points retenant son armure de cuir sont maintenant rompus. Elle avait pris un plaisir certains... ou même un certains plaisir, à lentement faire tomber sa chemise. Ah... combien d'hommes auraient aimé être à la place du bribri ??? Même lui dans ses rêves les plus impossibles, ceux ou il se réveille en pleine nuit, le corps exhalant encore d'un rêve troublant, n'avait jamais songé que la chevalière pucelle de Poitiers, toute armurée de cuirs prendrait son temps à l'effeuiller.... en public.

Quoique... il y avait quelques éléments qui angoissaient Brisson, dans les yeux de la baronne.

Devrait-il trembler alors que le regard de l’émasculatrice pèse si lourdement sur lui ? Quelle chance a sa frêle coquille, ultime rempart sous les assauts hostiles de la juge ? Se sent-il prêt à prendre le risque de perdre ainsi les attributs familiaux tout neuf, tout beau, tout chaud. Que de questions…hein ? Comme si on voulait savoir si la baronne serait du genre à… briser un service de vaisselle en porcelaine tout neuf, tout beau et même pas sorti de son emballage? Quoique Brisson aurait connaitre la réponse... histoire de savoir, jusqu'ou il pouvait aller dans ce duel, sans trop mettre en danger les babioles familliales.

Pourtant le lorrain ne veut rien laisser paraître des mauvaises certitudes qui ont maintenant envahi son esprit. Non… un Brisson, ça sait garder sa dignité...même au risque de perdre ce qui fait sa virilité ?

Je sais, lecteur, je vois bien que je tourne en rond... c'est que le narrateur est un peu comme le Brisson, ne sachant pas trop jusqu'ou la baronne ira, il hésite dans ses choix, il tourne autour de la plume. Se disant qu'après tout, même avec une chemise déchiquetée, il lui suffit d'abandonner puis de s'en aller penaud, humilié et repartir la queue entre les jambes, mais encore entièrement intact...

Il lève un regard insistant vers elle... si au moins, elle pouvait arréter de le regarder là.. ou c'est si indécent puis qu'on se demande si elle va mordre après avoir griffée! Et puis c'est vrai... pourquoi qu'elle reluque ainsi?? Surtout qu'elle doit se faire des fausses idées sur l'arme dangereuse qu'il y tient caché. Peut-être devrait il la prévenir qu'il a mis une coquille bien rembourrée et que les apparences sont trompeuses. Tsssst pas gênée la baronne verTueuse... hein??? Puis vous imaginez vous, ce qu'on dirait si c'était Brisson qui se mettait à la zieuter avec autant d'intérêt que si elle était une rare bouteille de vieux cognac.


Enfin voila... à croire que le bribi aime jouer avec le feu, aime jouer avec la baronne ou aime jouer tout court... Il profite du moment de répit qu’elle lui accorde et recule d’un pas, puis baissant sa garde, il enfiche ensuite la pointe de son épée dans le sol.Puis, sans se racler la gorge et espérant que sa voix sortira bien claire, il tente une ultime bravade.


Baronne...
Depuis cette nuit sur les remparts ou j'étais absorbée dans la contemplation de la lune, cette nuit ou vous avez grimpé sur le muret et que vous avez contemplé…

euh oups… c’est mal parti là...’contempler’ n’est peut-être pas le bon terme pour ce qu’il veut dire. Trop tard, il continue et cherche à se reprendre.
Ahem… et que vous contempliez la 8eme merveille du monde... la beauté du paysage poitevin étalé sous des milliers d'étoiles.

Je suis sur que vous n'avez point oublié notre première rencontre ou par inadvertance - Ah! merci l'inadvertance - vos yeux se sont posé là ou ils n’auraient jamais dut... et vous m'avez vu déjà fort peu vétu.

Alors.... qu'ai-je à perdre ?


Pas grand chose... ? Si elle se contente des vêtements. Si... s'il vous plaît. O gentille émasculatrice.

Je ne m'avouerai pas vaincu si aisément.

Il reprend son épée en main et se remet en position de combat, jambes légèrement fléchies prêt à repousser les prochains assauts de la justicière de Poitiers.

Ah... et si, par malheur, il m'arrive quelque facheuse blessure, Pendant que je peux encore penser, Baronne, vous y trouverez dans mon sac, un mouchoir de fine dentelle brodé à vos initiales.


Le mouchoir... Il s'en allait justement lui rendre quand il avait mis les pieds dans cette fameuse taverne, cette soirée ou les baffes et le gant avaient été lancé.
Le mouchoir et une lettre...d'excuses brissonienne (traduction: presque des excuses), pour tout les soucis causés et les mauvaises impressions laissées lors des premières fois ou ils s'étaient croisés. Sisi... je vous jure genre... que le Brisson il s'était presque crût gentilhomme avec ses beaux mots couchés sur le vélin... pour remercier la baronne d'avoir sacrifié son précieux mouchoir, aussi blanc et immaculé qu'une robe de mariée avant des épousailles. Et bien... pfiouuu. Vu la tournure. Il est pas prêt de reprendre la plume...pour écrire à une jouvencelle. Là... la pucelle de Poitiers, elle a marqué un point dans sa quête. Il a retenu la première partie de la leçon, mais apparemment il demande à connaître la suite...

Le fou, l'inconscient, le brise-cou... jusqu’où ira-t-il ?

Gribouillya
Au loin la jeune dame avait regarder depuis le début du duel qui opposait dame la juge d'Oane et le Matou de nom, l'Aspirante regardant sans rien dire et qui avait vu arrivé dame Camille, Line son bras droit des festivités l'Héraut de l'Hérauderie Royale...

Mais Gribou des remparts d'on ou elle pouvait tout voir sans même chercher à savoir qui allait remporter le duel entre les deux... Le matou de nom qui depuis un moment la jeune dame et celui-ci en avait peu à se dire de leur routine quand ils pouvaient se croiser en taverne.

Bien sur quand ils pouvaient ce croisé ce qui devenait très rare et en même temps cela était peut-être mieux pour ce qui pouvait en apporté des deux personnes du sujet les séparant de ces divergentes opinions.

Enfin bref, La jeune Aspirante accoudée sur le bord des remparts, regarda le spectacle et se demandait si le disant Matou de nom n'allait pas en avoir plain les poils !

Allait il s'en sortir avec plus un poil sur le corps, seul Aristote pouvait le dire et agir en conséquence... La jeune dame laissant aller son imagination et cela l'amena à voir le matou sans un poil comme on pourrait tondre un chat pour le punir de sa fourrure. Un sourire en coin vint se voir sur le coin de ses lèvres, voyant la Baronne s'amuser comme elle voulait avec lui rien à faire des mots et des paroles d'attaque que pouvait faire le matou de nom.

Enfin bref, c'est avec impatience que Gribou regarda et attendit la suite des événements et à savoir qui allaient gagner sans triche et sans moqueries...

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Ce n'est pas parce qu'on ne se parle pas que je ne pense pas à toi... Au contraire, tu me manques bien plus que tu ne le crois....
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