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La Fleur & le Bourdon

--Sunuke




La Fleur & le Bourdon



Si elle était la fleur, à la peau aussi douce qu’un pétale, au goût aussi sucré que le pollen, lui était l’animal, bourdonnant sans cesse maladroitement de gauche à droite dans des pitreries et braillements aussi grotesques qu’inutiles.

La douce Lymey, petit lotus, tribun de la cité écaillée et sensuelle gardienne de son Onsen, et ce chien fou de Sunuké, esclave balafré à la tignasse hirsute et milicien arrogant … quel couple improbable et pourtant … une nouvelle fois ils arpentaient ensemble les sentiers.

Elle, calme et peu bavarde, lui, nerveux et agité, s’empressant d’exploiter n’importe quel prétexte pour se mettre à beugler, courir, se cacher, ou sauter dans le ravin. Il n’était pas bien difficile de comprendre pourquoi lui et Kuan s’entendaient si bien …



Après de longues heures de marche, tout deux atteignaient enfin la destination qu’ils s’étaient fixée. Sunuké balança négligemment sa besace sur le sol.



V’là, P’tit sama lotus !

On peut faire un feu ici, manger un morceau, roupiller une ou deux heures …

Pis on r’part pour s’mettre un peu plus loin à l’affut. J’ connais un bon coin !
Lymey




- Nous allons camper ici ? Un bon feu va nous ragaillardir !
Qui va chercher le bois ?


Regard de connivence avec Sunuke , ils se mettent à rire tous les deux.

- Et qui fait le souper ?

Elle déposa sur l’herbe son bâton, ses sandales de corde, les provisions de nourriture, du riz, de la pâte de haricots salée , du saké, un petit pot pour la cuisine et se jeta au sol , fourbue sur sa couverture de fourrure et se massa la plante des pieds…

Il était peut être esclave Sunuké mais il était bien plus que cela , sous ses airs de brigand un peu rustre se cachait un homme perspicace , sachant être là toujours au bon moment .
Avec ses attentions, il avait touché son cœur qui s’était glacé et brisé .
Il l’avait fait rire avec ses pitreries lorsqu’elle était dans ses pensées les plus noires.
Elle était jeune lui homme mur , cela faisait une équipée improbable .
Elle l’avait suivi mélancolique, Elle aurait voulu qu’il la serre contre lui jusqu’à l’étouffer , mais il avait appris à se battre et non à manifester ses sentiments.
Demain peut être l’un d’entre eux serait mort alors à quoi bon laisser fondre son coeur si c’est pour souffrir encore d’avantage !


Elle rêvait Lymey, d’amour, d’aventure, de coffre rempli d’or , de katana et de combat. Rien de ce qu’une jeune femme bien pensante de son age aurais du rêver.
Elle devait être un peu folle mais farouche aussi .
Une force animale élémentaire émanait d’elle , la splendeur meurtrière , sa force, sa noirceur mêlés à une douceur et une sorte de candeur belle et dangereuse.

Ils ramassèrent du bois sec tous les deux.
Elle devint pensive.

- Sunuké , pourquoi les gens du village nous haïssent à ce point ?


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--Sunuke



Hummm … Sourire narquois derrière l’épaisse moustache de morse.


Vois-tu P’tit Lotus … L’homme, malgré les illusions de la ville, n’est jamais qu’un animal … Et un animal n’aspire à rien d’autre qu’à s’nourrir et à vaquer à ses occupations en toute liberté …


Il hésita un instant, le sourire se faisant plus vicieux.


Enfin … Y a aussi les relations … euh … Bref, en bons reptiles, les lézards sont libres et savent comment s'y prendre pour manger à leur faim …

Sont jaloux, voilà tout !



Le feu leur offrit les douces caresses de la chaleur de ses flammes. Tout deux se délectèrent d’un fabuleux repas de viande de buffle, de riz et de champignons. Le saké coula à flots pendant que l’ancien bûcheron débitait les âneries comme jadis, il débitait les arbres de Géro, la faisant rire presque à chaque fois. Il aimait son sourire, et la voir rire aux éclats.

A chacune de ses blagues grotesques, l’air de rien, Sunuké s’était rapproché d’avantage de sa jeune et belle coéquipière. Si bien que le moment fatidique arriva ou leurs cuisses se frôlèrent. Il posa alors sa main sur l'épaule de Lymey, comme pour la réchauffer, la laissant ensuite courir le long de son dos.

Le massage peu à peu devint caresse. Son autre main, d'abord hésitante, se posa finalement sur sa cuisse et lentement … Il approcha ses lèvres des siennes …
Lymey


La nuit était noire , pour la première fois une lune de perle brillait dans le ciel et se dissolvait de temps en temps dans les nuages de brume.
Elle risquait d’être longue et dure à l’affût .

Durant les heures qui suivirent ils restèrent là , de temps en temps ils jetaient des branches sèches dans le feu , la fumée plissait les yeux de Lymey . Regardant le ciel étoilé , elle parlait doucement et riait de ses blagues .
Longtemps leurs deux corps flottaient à la dérive sans oser se rapprocher et se toucher .

- Oh ! qu’est ce que c’était ? chuchota Lymey se relevant d’un bond de sa place auprès du feu.
- Tu n’as pas entendu ? comme un froissement sous les arbres là bas. J’espère que ce n’est pas un fantôme ? ou bien un énorme serpent ?

Elle était aux aguets et un peu fébrile .
Sunuké sembla écouter avec attention quelques instants , il éclata d'un grand rire et se moqua
- Ha ! Ha ! Ha !

Il semblait ne rien craindre , cet homme.

Lymey visiblement peu soulagée , se rassit plus près de lui, tout contre même et trouva la chaleur de son contact et de ses mains , c’était rassurant et agréable .
Malgré le saké elle n’avait pas chaud , elle releva le col de son kimono .
Il approcha ses lèvres des siennes .
Elle frotta sa joue contre sa barbe , elle remonta une mèche rebelle et malicieusement , voulant lui échapper , elle dérapa dans l’herbe.
Ils avaient roulé un sur l’autre , leurs rires et leurs souffles mêlés.
Sa joue était chaude, il avait du sentir palpiter ses rondeurs sous lui comme deux colombes prêtes à s’envoler.
Elle se serra encore plus fort contre lui et déposa ses lèvres sur les siennes.

--Sunuke



Le bourdon avait-il butiné la fleur pendant la nuit ?

Qui sait … toujours est-il qu’au réveil, malgré les cernes, Sun’ arborait une mine radieuse. Ce qui, d’ailleurs, affecta quelques peu sa crédibilité quand il se présenta, quelques instants plus tard, un grand sourire aux lèvres devant les victimes du jour.


Reste-là et admire l’artiste !

Annonça t-il fièrement à Lymey avant de surgir du bosquet.



Alors les gentils sans, on s’promène ?


Puis présentant l’épais gourdin qu’il tenait fermement en main.


Z’êtes sur le territoire des lézards ici, Faut payer la taxe …


Allez ! Allez ! On vide ses poches !!!



Mais, si sa crédibilité de brigand avait été affectée, elle n’était visiblement pas la seule. Sa concentration aussi semblait laisser à désirer.
Alors que son regard s’attardait sur le chargement transporté par les deux hommes, le poing de l’un d’entre eux vint brusquement s’écraser sur son nez et, avant qu’il n’ait pu recouvrer ses esprits, il était plaqué au sol, subissant impuissant l’interminable avalanche de coups qui s’abattait sur lui.
Sans l’intervention de la douce Lymey, qui sait dans quel état aurait pu se retrouver le barbu …


Finalement, les deux voyageurs finirent par s’éloigner en riant et en balançant tout un flot d’injures et de moqueries dans un dialecte inconnu, abandonnant leurs agresseurs le cul dans la terre et la mine défaite …


*16-03-2011 15:01 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Hiromisho et de Hirohito (coefficient de combat 6), qui essayait de vous résister. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant vous enfuir en boitillant.*


Et oui … Parfois, il arrive que les artistes passent complètement à coté de leur représentation … Parait même que ça arrive aux plus grands …
Lymey


C’était au petit matin , les membres encore engourdis par la froidure et l’humidité de l’aube et la fatigue de leur longue nuit, ils avaient avalé leur soupe lorsque les cibles c’étaient transformées en assaillant et s’étaient jetées sur eux.

C’étaient des étrangers de passage dans le coin. Eberluée Lymey regardait Sunuké sur de lui et vit fondre d’un seul coup son rêve de coffre remplis de kobans quand les hommes braillant conduit par un barbu agressif et un autre masqué lui tombèrent dessus .

Elle comptait leur donnait une leçon , elle s’était jeté dans la bataille en hurlant , les cheveux relevés laissant voir la marque sur sa nuque , avait fait de super moulinets avec son bâton .

- HAAAAAAAAAAAAAAAA

Elle avait roulé dans la poussière . Horrifiée , elle s’était rendue compte que l’odeur du sang l’enivrait , elle avait oublié ses peurs, mais cette fois là c’était l’odeur de son propre sang .
Elle était farouche mais cela n’avait pas suffit, les coups avaient plu sur elle autant que sur son ami.

Après une heure de combat acharné , ils avaient triomphé d’eux , la laissant s’enfuir en boitillant, épuisée.
Heureusement ses os ne semblaient pas brisés malgré les chairs sanguinolentes.

Elle n’avait pas eu de chance encore une fois la brigande, elle s’était écroulée plus loin dans les buissons qui sait ce que Sunuké avait subit lui aussi pour la protéger …

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--Sunuke



Bah qu’est-ce tu veux … C’est la vie … Les risques du métier …

Dit-il en en serrant le morceau d’étoffe faisant office de bandage autour du bras meurtrit de Lymey.

T’inquiètes pas ma p’tite mangue parfumée, la blessure n'a pas l’air bien profonde … D’ici deux trois jours j’suis sûr qu’tu sentiras plus rien.

Enfin … Le combat avait tout de même produit son lot d’hématomes et de contusions. Du coup, une chose en entrainant une autre, la seconde nuit fut nettement moins mouvementée et, sensiblement plus reposante que la première …



Sunuké agissait peut être parfois de manière stupide mais généralement, il savait retenir les leçons et mettre à profits ses échecs. Le lendemain, il ne s’autorisa aucune fantaisie et alla droit au but.


Attire son attention P’tit Lotus. J’m’occupe du reste …

Annonça t-il fièrement à Lymey avant de contourner le bosquet.

Bien sûr, elle n’eut aucun mal à capter le regard du voyageur. Lui arriva par derrière subrepticement, et … Bam ! … lui colla un bon coup de gourdin derrière la cafetière …




Hé ! Hé !



*17-03-2011 15:01 : Vous vous êtes battu avec Solegothiko (coefficient de combat 2), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.*

*17-03-2011 15:01 : Vous avez dépouillé Solegothiko qui possédait 0,91 koban et un peu de bouffe.*




Bon d’accord, c’était pas le casse du siècle mais au moins, ils s’en sortaient indemnes et du coup … étaient en pleine forme en prévision de la nuit à venir.

Sunuké enlaça Lymey par la taille et tout deux repartirent en direction du bivouac …



Hé ! Hé …
Lymey


Sur le ciel bleu en toile de fond , les pins en unique décor, un petit sentier bucolique. Mais c’était sans compter sur les deux écaillés présent dans les buissons alentours depuis l'aube.

Elle comptait bien donner une leçon aux prochains passant sur le chemin, alléchée cette fois à l’idée de remplir son baluchon et manger à sa faim.

Elle s’était jeté sur l’homme, le visage buté. Cherchant un échappatoire, l’homme avait tourné sur lui même .
Il était pris comme une hirondelle au nid . Il était tombé nez à nez sur Sunuké qui attendait patiemment le sourire aux lèvres .
Il ne pouvait pas se défiler , d’ailleurs en aurait-il la possibilité.

Emportée par sa fougue , elle l’affrontait de plein fouet et se démenait.
D’un bras elle maniait son bâton et de l’autre une fine dague . L’homme avait rapidement roulé dans l’herbe.
A peine était-il le nez contre terre qu’elle s’abattait sur lui. Elle ne s’était pas retenue de tailler dans la chair , pesant de tout son poids sur lui , les mains serrant son cou. Elle sent que tuer est facile , doux comme un baiser d’enfant.

Elle l’avait relâché maintenant , laissant des marques bleutés sur son cou. L’homme gisait dans le sable inanimé. Elle en ressortait la lèvre ouverte, du sang plein la bouche avec une douleur fulgurante qui la pliait en deux.

Sunuké la regardait , bras croisé souriant ironiquement.

-Hééééé barbu de mon coeur ! tu pourrais m’aider un peu !


*Vous avez dépouillé Ivan qui possédait 26,00 koban et des objets.
* 18-03-2011 15:01 : Vous vous êtes battu avec Ivan (coefficient de combat 1), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.
* Ivan est MORT


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--Sunuke



Quelle femme !

Sunuké la fixait de ses deux yeux amoureux.


Hé ! Hé ! Désolé ma p’tite caille mais j’étais comme … Euh ... Subjugué ...

J'ai même pas eu l’temps ... Une vraie tigresse affamée !!!


Ponctué d'un bruyant, tout en s'approchant et en mimant les griffes avec ses mains.

GRRRRRROOOAAARRR !!!



Hé Hé !



Il était comme ça le barbu. Quand il était content, il ne pouvait pas s’empêcher de hurler ou de gesticuler. Et là, à cet instant, après avoir assisté à une scène si enivrante, même après avoir pris connaissance du ridicule contenu des poches du voyageur, il était certainement parmi les plus heureux des hommes.


Brusquement, son regard s’assombrit. A la vue du sang ses vieux reflexes de malfrats venaient enfin de ressurgir. Avant tout, quitter le lieu du crime, ensuite, il aurait tout le temps de s’occuper des blessures de Lymey.



Faut pas qu'on traine dans l'coin ...


Il la saisit dans ses bras et tout deux s’évanouirent rapidement au coeur de l’épaisse forêt de pins …
Lymey


Lymey rouvrit les yeux sur les pins et les chênes qui se pressaient en futaies épaisses.

Derrière eux la cime abrupte d’un mont, du fond du val profond montait une brume épaisse de sorte qu’une impression irréelle se dégageait du spectacle qu’ils avaient sous les yeux.

- tu crois que je l’ai tué ? je ne voulais pas en arriver là !

Elle avait son bâton à ses côtés, il faisait environ un mètre de long et n’était pas quelconque.
Il avait le poli d’une arme qui servait beaucoup et lorsqu’elle le portait semblait le prolongement de son corps.
Elle vivait avec et en connaissait parfaitement l’usage.

Sunuké avait rassemblé des brindilles, des petits morceaux de bois et tout ce qui pouvait brûler .
Lorsque la première minuscule flamme prit, il ajouta des feuilles sèches et les branches.

Le feu s’anima en même temps qu’elle.
Elle était affamée malgré ses blessures.

Elle tira son petit sac de toile près d’elle, en sortit des gâteaux de riz et les mit à rôtir .
Ils brunirent et gonflèrent comme des bulles lui rappelant les fêtes.

Elle en tendit à Sun avec un regard tendre et commença de mâcher en se chauffant près des flammes . Elle songeait à son bonheur d’avoir un ami à ses côtés qui prenait soin d’elle .

Elle regarda ses yeux amoureux , sa joie malgré le peu de butin et son visage s’adoucit .

- Que fait-on ? on continue ou on rentre au clan ? Il faut peut être que je me soigne un peu avant de marcher ?

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--Sunuke



Rentrer ?

Cette idée ne l’enchantait pas vraiment.

Il se sentait si bien, ici, en plein milieu des bois, en si charmante compagnie. Certes le montant du butin frisait le ridicule mais tout de même, de telles parties de chasse, violentes à souhait, entrecoupées de nuits torrides et de tendres repas arrosés au coin du feu. Que pourrais-t-on inventer de plus pour rendre heureux un brigand ? *


Les lèvres de Lymey étaient coupées et enflées, une blessure gênante mais pas dramatique en soit. Le barbu en profita pour passer la nuit à explorer et embrasser chacune des autres parties de son corps.


Au p’tit matin, après sa première gorgée de saké, il était fringant, souriant, et optimiste. En un sens avec raison car le seul voyageur qu’ils croisèrent ce jour ne prit même pas la peine de se défendre. En revanche, il n’y avait toujours pas de quoi se pavoiser sur le butin …



*19-03-2011 15:01 : Vous avez dépouillé Alto qui possédait 36,00 kobans.*



Mais comme nous le savons tous, toute bonne chose a une fin. Le soir, au chaud au coin du feu, il la serra dans ses bras et balbutia la mine triste.



L’avait même pas un pauv’ bout de Udon c’clochard … On a pu rien à bouffer …





*Le moteur à explosion peut être …
Lymey


[le lendemain à l'aube]

Lymey rêvait tout éveillée au côté de Sunuké. Elle ressemblait à une plante nouvelle, opiniâtre et vigoureuse.
Il ne serait pas facile de la faire plier, la limite entre la vivacité et l’insolence était ténue chez elle.

Elle souffrait de sa lèvre, aussi au lieu de s’attarder sur les chemins, les provisions venant à manquer, ils levèrent le camp et reprirent la route de Kiyosu à regret.
Leur but les sources chaudes du onsen où était la maisonnette de Lymey.

Le vert tendre annonciateur du printemps chatoyait le long de la route du retour et dans les champs.
Ils arrivèrent peu après le coucher de soleil, elle avait promis à Sunuké de le recevoir chez elle et de passer la nuit en étant bercé par le son cristallin des petits ruisseaux et cascades qui courraient dans tout le bain.

En arrivant elle éclaira des chandelles , remit le foyer ordre, ralluma le feu et fit chauffer une jarre de saké conformément aux lois de l’hospitalité, elle traita Sunuké en hôte d’honneur.

- Je n’ai rien de plus à t’offrir mais…

Elle lui tendit une coupe de saké et s’assit à son côté pour le servir avec un doux sourire.
Elle pendit une marmite de ragoût dans le feu.

- Je vais préparer une couche dans la chambre pour notre repos .
dit-elle les yeux baissés un petit sourire coquin sur les lèvres.

La maison de bois était soutenue par des poutres et s’élevait au dessus des ruisseaux .
Des nattes de roseaux recouvraient le sol, une petite malle laquée était posée dans un coin avec quelques coussins .

Elle fit glisser sans bruit le shoji et déroula un matelas de coton , posa une cruche d’eau fraîche sur un plateau.
Les rochers, l’eau, les arbres, les plantes cohabitaient avec le minuscule pavillon de bois.

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