Marumaru
Lorsque lexorciste champêtre tourna les talons, Maru eût un moment de lucidité subite.
Localisée... larmée... débarquer à pied. Il sen frappa le front, dévidence.
Mais oui... par les chemins... Hep, ptite dame ! Larmée est du côté de Nakatsugawa, au nord, mais nattaquera que les soldats. Pas de soucis pour les civils. Enfin... Normalement... Hé...
Elle était loin. Bon. Il lui ferait un courrier, peu importait.
[ Deux jours plus tard ]
Le bureau avait de nouveau été ouvert, pour une ultime salve de courriers de mobilisation.
Maru, travaillant cette fois sur un bureau dressé sur tréteaux.
Sunuke, toujours debout, toujours impassible.
Ils se tenaient pour la deuxième fois au milieu de la place du Sô.
Une silhouette se dessinait au lointain.
Maru leva le nez de ses courriers. Lui et le chef de la Milice plissèrent des yeux. Même le jeune coursier, posté à leur droite, tendit une tête curieuse vers la direction indiquée.
Une stature haute, une démarche fière mais légèrement... oscillante.
Des bras qui se levèrent au ciel.
Un accoutrement et une besace si familiers.
Mais cétait Mieko que voilà !
Les Rônins étaient de retour en ville !
Les gars!! Et alors!? Comment va mon engeance préférée?
Premier effet Mieko :
Sunuke, déstabilisé. Maru pris par surprise.
Hu ?
Alors Maru! Ca fait du bien de pouvoir discuter un peu de vive voix, hein!
* BLAM *
Deuxième effet Mieko :
Le saké qui surgit de nulle part.
Les éperviers c'est bien pratique, mais ça ne remplace pas une bonne discussion, pas vrai?
Ouais, hein ! Je--
Alors, voyons ça... Tout est bien comme on a dit? On ne défend pas, à moins que Shyriu et ses petits copains ne viennent pointer leurs petits museaux de chiens galeux, c'est ça!?
Mais euh...mon courrier--
Mmh-mmh... Bla bla bla...
Tandis que la coriace femme aux joues rosies et dhumeur particulièrement joisse parcourait le courrier quil avait recopié, Maru en profita pour bourrer sa pipe quil tendit ensuite au gamin qui bombait du torse avec une fierté toute infantile de se rendre utile aux grands.
Va mallumer ça chez lAlbinos. Comme je tai dit, hein ? Tu tires dessus, tinspires lentement et tu souffles sans précipitation...
Le gamin détala vers les échoppes.
C'est parfait. Tout comme on a dit. Aaah...! Maru, Sunuke!! Z'êtes supers, hein! J'savais bien que j'pouvais compter sur vous.
Ah ! Ca fait plais-- Holà!
Mieko manqua de faire basculer son plan de travail par terre avec tout ce qui était posé dessus.
Oda est à nous!!! Kiyosu ne pliera jamais, ouaiis!!! Au Lézard, kaampaïïï !!!
...Voilà... Kampaï, vieille mule !
Trinquer, là au moins, rien de dangereux.
Tous trois levèrent leur flasque.
Linstant se suspendit.
Tous trois partageaient un sourire fraternel. Quelques jours auparavant, la première chassait sur les routes solitaires et lointaines de louest, le second arpentait nuit et jour les remparts en surveillant lhorizon, le troisième patrouillait la ville sans relâche à la recherche de suspects. Les voilà réunis de nouveau et un regard, un seul, pour entrevoir les liens étroits et invisibles qui demeuraient tissés entre eux.
Un esprit de clan.
Rompant cet échange silencieux, les flasques sentrechoquèrent enfin sur des rires gaillards et complices. Puis il burent chacun une longue gorgée, avant de reprendre haleine.
Maru profita de cette accalmie pour faire son compte-rendu tout en indiquant des noms sur le parchemin déroulé devant lui :
Tu vois, Mieko, beaucoup ont répondu à lappel, riches comme pauvres. Dagréables surprises, je tassure! Nous avons réussi à mobiliser un bon nombre de volontaires et les répartir dans nos groupes de défense. Dautres corps armés nous ont apporté leur soutien et ont défendu à nos côtés, pour le bien de la ville.
Il ny pas a dire, Kiyosu compte une sacré trempe de durs à cuir ! Hommes autant que femmes, d'ailleurs.
Nous avons monté la garde le premier jour et la première nuit de lalerte maximale et nous nous sommes maintenus en vigilance moyenne le jour suivant.
Nous resterons en formation jusquà ce que les deux armées se soient engagées au nord, sans risque de représailles.
Le gosse revint, moins rapidement cette fois. Il tendit la pipe allumé au fumeur Maru, les yeux étrangement mi-clos.
Mmmh * puff puff * fameux, fameux...
Il tendit son kiseru à lattention de ses camarades, leur proposant à fumer.
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Localisée... larmée... débarquer à pied. Il sen frappa le front, dévidence.
Mais oui... par les chemins... Hep, ptite dame ! Larmée est du côté de Nakatsugawa, au nord, mais nattaquera que les soldats. Pas de soucis pour les civils. Enfin... Normalement... Hé...
Elle était loin. Bon. Il lui ferait un courrier, peu importait.
[ Deux jours plus tard ]
Le bureau avait de nouveau été ouvert, pour une ultime salve de courriers de mobilisation.
Maru, travaillant cette fois sur un bureau dressé sur tréteaux.
Sunuke, toujours debout, toujours impassible.
Ils se tenaient pour la deuxième fois au milieu de la place du Sô.
Une silhouette se dessinait au lointain.
Maru leva le nez de ses courriers. Lui et le chef de la Milice plissèrent des yeux. Même le jeune coursier, posté à leur droite, tendit une tête curieuse vers la direction indiquée.
Une stature haute, une démarche fière mais légèrement... oscillante.
Des bras qui se levèrent au ciel.
Un accoutrement et une besace si familiers.
Mais cétait Mieko que voilà !
Les Rônins étaient de retour en ville !
Les gars!! Et alors!? Comment va mon engeance préférée?
Premier effet Mieko :
Sunuke, déstabilisé. Maru pris par surprise.
Hu ?
Alors Maru! Ca fait du bien de pouvoir discuter un peu de vive voix, hein!
* BLAM *
Deuxième effet Mieko :
Le saké qui surgit de nulle part.
Les éperviers c'est bien pratique, mais ça ne remplace pas une bonne discussion, pas vrai?
Ouais, hein ! Je--
Alors, voyons ça... Tout est bien comme on a dit? On ne défend pas, à moins que Shyriu et ses petits copains ne viennent pointer leurs petits museaux de chiens galeux, c'est ça!?
Mais euh...mon courrier--
Mmh-mmh... Bla bla bla...
Tandis que la coriace femme aux joues rosies et dhumeur particulièrement joisse parcourait le courrier quil avait recopié, Maru en profita pour bourrer sa pipe quil tendit ensuite au gamin qui bombait du torse avec une fierté toute infantile de se rendre utile aux grands.
Va mallumer ça chez lAlbinos. Comme je tai dit, hein ? Tu tires dessus, tinspires lentement et tu souffles sans précipitation...
Le gamin détala vers les échoppes.
C'est parfait. Tout comme on a dit. Aaah...! Maru, Sunuke!! Z'êtes supers, hein! J'savais bien que j'pouvais compter sur vous.
Ah ! Ca fait plais-- Holà!
Mieko manqua de faire basculer son plan de travail par terre avec tout ce qui était posé dessus.
Oda est à nous!!! Kiyosu ne pliera jamais, ouaiis!!! Au Lézard, kaampaïïï !!!
...Voilà... Kampaï, vieille mule !
Trinquer, là au moins, rien de dangereux.
Tous trois levèrent leur flasque.
Linstant se suspendit.
Tous trois partageaient un sourire fraternel. Quelques jours auparavant, la première chassait sur les routes solitaires et lointaines de louest, le second arpentait nuit et jour les remparts en surveillant lhorizon, le troisième patrouillait la ville sans relâche à la recherche de suspects. Les voilà réunis de nouveau et un regard, un seul, pour entrevoir les liens étroits et invisibles qui demeuraient tissés entre eux.
Un esprit de clan.
Rompant cet échange silencieux, les flasques sentrechoquèrent enfin sur des rires gaillards et complices. Puis il burent chacun une longue gorgée, avant de reprendre haleine.
Maru profita de cette accalmie pour faire son compte-rendu tout en indiquant des noms sur le parchemin déroulé devant lui :
Tu vois, Mieko, beaucoup ont répondu à lappel, riches comme pauvres. Dagréables surprises, je tassure! Nous avons réussi à mobiliser un bon nombre de volontaires et les répartir dans nos groupes de défense. Dautres corps armés nous ont apporté leur soutien et ont défendu à nos côtés, pour le bien de la ville.
Il ny pas a dire, Kiyosu compte une sacré trempe de durs à cuir ! Hommes autant que femmes, d'ailleurs.
Nous avons monté la garde le premier jour et la première nuit de lalerte maximale et nous nous sommes maintenus en vigilance moyenne le jour suivant.
Nous resterons en formation jusquà ce que les deux armées se soient engagées au nord, sans risque de représailles.
Le gosse revint, moins rapidement cette fois. Il tendit la pipe allumé au fumeur Maru, les yeux étrangement mi-clos.
Mmmh * puff puff * fameux, fameux...
Il tendit son kiseru à lattention de ses camarades, leur proposant à fumer.
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