La silhouette de Doux-poison disparut définitivement de son sillage. Alors qu'il allait se levait afin de tenter de la retrouver ou de chercher autre chose, une main douce s'engouffra dans son kimono pour parcourir son torse. Il l'examina, hors de question de prendre n'importe quelle souillon. Les mains étaient douces, les habits propres et dégageaient une odeur agréable. Aucune odeur de sexe ni même de transpiration ne semblait remonter à ses narines, passer en deuxième ne l'intéressait pas. La proie qui venait de se jeter sur le chasseur lui convenait parfaitement, même s'il eu un mauvais pressentiment quand au coût de cette créature.
Puis il eut le nous. Nous ? Avec un léger temps de retard il sentit la seconde paire de lèvres lui embrasser le cou. C'était sûr, là ça allait lui coûter un paquet de kobans, enfin fallait examiner la deuxième avant de donner son accord. Quand ses yeux avides se posèrent sur la deuxième fille son esprit bloqua. Inspirant légèrement, s'enivrant en même temps de leurs doux parfum, il prit un petit moment pour réfléchir pendant que son corps se laisser bercer de douceurs charnelles.
"Bon tu vois double, respire la dernière fois que ça t'es arrivé souviens toi comment ça a fini. C'était plutôt pas joli joli mais faut dire que t'avais sacrément bu et fumé."
Alors que son esprit appuya sur le mot sacrément il se rappela y être allé plutôt soft. Un peu d'opium dans l'aprèm' et quelques bols de sake. Rien d'extraordinaire, sauf peut être l'opium qui ne venait pas de son fournisseur habituel.
"Plus jamais faire confiance à un vendeur qui à un oeil qui regarde pas dans le même sens que son autre oeil. Voila ce qui arrive quand tu dépenses ton budget défonce pour acheter un tas de conneries à ta fille. T'as plus de pognon et t'achètes de l'herbe de bonne qualité et tu te fournis auprès d'un vendeur étrange."
Alors que les deux femmes se faisaient plus avides en caresses et baisers en explorant le corps du lézard; l'esprit du jeune homme ne s'était pas encore décidé si il hallucinait ou non, et si l'origine de son illusion provenait de l'herbe. Le frottement sensuel de leurs jambes contre son corps était pourtant bien réel. Tout comme leurs bouches dévorant son cou. Son désir et son envie d'elles monta d'un cran et la partie entre ses jambes prit le contrôle.
" Fait toi plaisir et regarde ce qui t'attend au réveil ! Y'a pas d'autres solutions. Plaisir..."
Alors qu'une des filles fit un son semblable à un gémissement, des plus existants, il céda complètement, l'homme allait leur montrer ce dont il était capable, après tout c'était lui le prédateur. Enfin c'est ce qu'il aurait aimé croire, mais il ne dévorait personne pour l'instant.
Saburo commença à se concentrer sur ce qui l'entourait quand son corps rencontra quelque chose de connu. L'eau chaude d'un Onsen. La nostalgie de Gero lui revint... La mort de Ranoo. Un malaise le prit, il fallait tout arrêter, il allait tout arrêter, sortir de là et rentrer voir Sami.
Les mains expertes ainsi que le talent des jumelles n'avaient pas été pris en compte, elles le firent complètement changer d'avis quand l'une d'elle saisit le bon bout et commença à le masser. La deuxième vint délicatement appuyer sa jambe contre le visage de l'homme, qui venait de voir son appétit complétement réveillé. Il caressa d'une main le visage de sa masseuse et laissa sa main parcourir son corps, afin d'aller doucement masser une de ses parties, sa façon à lui de rendre l'appareil, même si avec autant à faire, il doutait pouvoir la satisfaire pleinement. Car c'est lui qui lâcha un doux râle de plaisir en premier, l'Onsen multipliant les effets des plaisirs charnels. Décidant de s'attarder ensuite sur la jambe de la deuxième créature ou de l'illusion, Saburo entreprit de baiser délicatement cette cuisse, savourant le goût de sa peau. Sentant frémir le corps attachée au bout tandis que sa deuxième main ondulait sur son corps afin de faire connaissance avec deux autres jumelles. Alors que ses baisers commençaient a s'approcher d'une autre source de chaleur bien plus savoureuse la question qui tue arriva.
Qu'est-ce que tu viens faire parmi nous, mon chéri?
A ce niveau là, il réfléchissait plus depuis un moment. Alors savoir ce qu'il venait foutre là, dans cette position là, c'était de la torture. Son regard pénétra les yeux d'une des jumelles d'un regard voulant dire, on finit le blabla après.
Elles étaient enroulés telles un serpent autour d'une vulgaire souris. Il sourit, comme son tatouage. L'imposant tatouage Lézard dont la tête naissait depuis une de ses cicatrices à l'abdomen pour s'enrouler autour de son torse, la base de sa queue posée sur son épaule et sillonnant ensuite son bras pour aller mourir sur son poignet. Il était étreint, il le savait, et rien ne servait de résister. C'était devenu la proie. Il grogna en empoignant la croupe d'une des jumelles pour l'attirer près de son membre, ses muscles saillants et ruisselants sous la chaleur de l'eau. Ils avaient besoin d'un peu de sport et faillait montrer que c'était quand même lui l'homme. Hors de question de sortir se refroidir et congeler le lézardo en traversant la neige, ce soir l'Onsen trouverait une autre source de chaleur.
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