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[RP ouvert] Des belles et des raclures...

--Doux_poison



Descendant l'escalier frustrée comme jamais. Le tas de graisse était pourtant une victime plus que facile à envouter avec ses charmes féminins. Laid, vulgaire et surement puant, le moral de la jeune fille prit quand même un coup.
Son désir aussi, car pouvoir écarter les cuisses c'est une chose, mais pour le faire avec ce genre de personnes, la jeune fille avait du se remplir de pensées érotiques, et voilà que son désir ne pouvait être comblée. Une femme voulant être satisfaite dans une lieu de débauche...
Soudain elle se retrouva tirée dans le noir, et poussa une petit cris, qui excita davantage l'homme. Puis ses caresses vinrent et elle comprit qu'il voulait seulement son corps et elle seulement ses attributs.
Elle trouvait la chose ainsi faite terriblement existante, un parfait inconnu au visage invisible. C'est pourquoi elle se fit timide dans un premier temps. Laissant les mains parcourir tout son corps, connaître sa poitrine, puis une marchandise bien plus convoitée.
Ne sachant pas trop encore à quoi s'attendre elle poussa quand même un petit râle de plaisir, l'homme était peut être beau, puis fallait qu'elle ce fasse plaisir dans l'histoire aussi.
Ses mains délicates entreprirent de découvrir rapidement l'homme, ni gros, ni maigre. Un rapide éclat de lumière illumina le visage de l'inconnu pour que la jeune femme puisse mettre un visage sur les mains la tripotant. Et là, ce fut l'abandon total, un parfait coup d'un soir, histoire d'être remise d'une bonne frustration.
N'était pas non plus gourgandine et aimant quand même l'argent, plus elle se donnait, plus l'homme relâcher sa vigilance, c'est ainsi qu'il perdit sa bourse tendit que ses bourses ce vidaient.

Rendu au monde d'un simple geste elle rajusta son kimono d'un blanc presque transparent. Laissant ce corps et ces courbes abandonnées dans le bordel, avec quelques kobans en poches son regard se porta vers l'extérieur. Une jeune femme semblait dévorer des yeux un groupes puis se transforma brutalement.
Un sourire aux lèvres reconnaissant les symptômes de la jalousie, elle s'approcha peu de temps après, de la créature blessée.
L'enroulant dans ses bras, d'un air espiègle, excitant d'avantage les hommes présent.

Que fait une petite souris dans ce lieu ? Tu sais que tu vas te faire croquer... Regarde les... Tu veux finir en pâture ?

Prenant une jarre de sake que Keita tenait, Doux_poison en versa délicatement une partie a la base du coup de la jeune femme, afin que cela dégouline entre sa poitrine a moitié a nue.
Les hommes ce comportaient comme de vrais bêtes.

Tu peux encore faire demi-tour...

Sayassa
Toujours sa flasque en main, déambulant, Keita sentit soudain deux bras l'encerclaient et ainsi arrêtaient sa marche.
Se retournant, elle aperçut une jeune femme, le regard espiègle et n'essaya pas de se dégager...

Citation:
Que fait une petite souris dans ce lieu ? Tu sais que tu vas te faire croquer... Regarde les... Tu veux finir en pâture ?


Se sentant repérée malgré la transformation effectuée et son corps à moitié dénudé, keita ne prit pas la peine de répondre. Ainsi, elle n'était pas encore à la hauteur de toutes ces jeunes beautés...

C'est alors qu'elle sentit un liquide couler de son cou vers sa poitrine...le saké, qu'elle reconnut à l'odeur, était frais sur sa peau et pourtant elle eut la sensation qu'une douce chaleur traversait son corps au même instant...elle voulut se désaltérer avant de s'apercevoir qu'il s'agissait de son saké et sourit...Les hommes présents semblaient apprécier le spectacle que les deux jeunes femmes offraient..aussi quand Doux poison, c'était le nom qu'elle avait entendu, lui dit

Citation:
Tu peux encore faire demi-tour...


Keita se dégagea doucement de ses bras, de sa main caressa la joue de sa nouvelle 'amie' et vient lui susurrer au creux de l'oreille

"Faire demi tour ? au moment ou je commence à m'amuser ? "

Puis elle regarda les hommes autour, dont les regards commençainet à en dire long...

Cependant Keita faisait sa fière, elle le savait, et une petite voix intérieure lui murmurait 'tu ne seras pas à la hauteur, tu es innocente encore, et toutes ces magnifiques crétaures ont mille fois plus d'expérience que toi..."

Mais keita fit taire cette voix et chassa en prime l'image de 'Lui' dans le Onsen entouré des deux déesses...

Enfin, elle reprit conscience et croisa le regard d'un homme, s'approcha de lui, d'un pas léger, comme alle avait vu les 'autres femmes' le faire, un sourire taquin sur le visage...
Elle attrapa une flasque de saké au passage pour se donner contenance et s'adressa à l'homme

"vous..tu a soif ?"

Tandis que son regard semblait lui dire plutôt "tu as faim ?"

Elle attendit, anxieuse...
Esculo
Un homme, ou plutot une loque humain, entre à ce moment.
Une bouteille de saké vide à la main, Le Vil se dirige en titubant vers le centre de la salle.
Les yeux injectés, les cheveux défaits et en crasseux, les vêtements tachés et déchirés, il cherchait une place ou s'assoir, bousculant au passage toutes les ombres qui se mouvaient devant lui.

Il porte à ses lèvres la bouteille avant de se rendre compte qu'elle ne comportait plus une goutte de saké et l'envoyer avec force exploser sur un mur.


Pousse toi d'là toi.


Il éjecta une belle de sa chaise pour s'y affaler et appuyer son coude sur la table.
Ça tournait dans sa tête et il avait du mal à discerner les visages, mais surtout...surtout : il avait la gorge seche.
D'une voix forte il cria :


A boire ! Donnez moi à boire !

D'habitude bel homme, surtout en pareil endroit, lorsqu'il sortait ses plus beaux kimono et qu'il prenait la peine de se laver, ce soir il ne ressemblait à rien, ce soir, il avait soif.

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"Il n'y a ni bien ni mal, juste des forts et des faibles à l'instinct animal"
--Les_jumelles


Lascives, envoûtantes, les deux soeurs s'employaient à satisfaire les ardeurs du Reptile, sans relâche, l'embrassant, le massant, le caressant... Bientôt elle le rejoignirent en une danse charnelle plus prononcée. Les deux corps féminins se répondaient, se donnant la réplique et prenant tour à tour le relais, prodiguant à l'homme la volupté de leurs charmes intimes. Le jeu se prolongea durant de longues heures, les vapeurs de l'Onsen les enveloppant de leur chaude moiteur, les perdant toujours un peu plus dans le plaisir de l'abandon, jusqu'à l'assouvissement total des sens, enfin apaisés.

Le silence s'installa entre eux, doucement. Les têtes vinrent se poser simultanément sur les épaules écaillées, patientes, délicates. Elles attendaient. Aucune des deux n'avaient, malgré tout, oublié la question qui lui avait été posée...
Mieko
Le pas lourd, pesant, traînant, et les pupilles injectées de sang, Mieko avait laissé sa féminité derrière elle, dans les bras du solide brigand à la longue tignasse et au visage de marbre. Elle les retrouverait plus tard, quand elle en aurait le temps. L'heure était à la tournée des tavernes, la brigande s'étant fourré dans le crâne, avec Esculo, de se prouver que pas un seul sake de Kiyosu ne valait celui des F!ères Raclures. Et ils comptaient bien en apporter la preuve ce soir.

C'est donc en braillant que Mieko repoussa la porte coulissante des lieux, un large sourire débraillé sur la face, et une bouteille dans laquelle dansait un maigre fond de sake à la main.


Ouaiiiiis. Allez les donzelles, on remue son joli fessier, et on apporte du liquide à 'Sculo et à moi-même...

Les derniers pas se firent d'une démarche brutalement vacillante, permettant tout juste à l'épave numéro deux de s'écraser sur le siège... Enfin, sur l'épaule du lourdaud qui tripotait la belle récemment dégagée, à côté du Lézard en vrac. Avec un effort d'élocution exagéré, elle continua à gueuler, sortant avec une lenteur approximative la lame de son wakisashi, pour aller chatouiller les côtes grassouillettes du type.

Poouuusse-toi! Va, va donc rejoindre ta chérie, là.

Point trop n'en faut, et c'est d'une main encore forte qu'elle se retint à l'omoplate de celui qu'elle menaçait en balbutiant. Pas trop contrariant, le type finit par se carapater, et Mieko s'écroula à côté d'Esculo en claquant sur la table le misérable fond de sake qu'il lui restait en main.

Elle fixa la bouteille un instant.


'Sculo. Y'a personne qui va servir deux déchets comme nous. J'm'occupe... de nos gosiers.

S'appuyant d'une main contre le comptoir, le déchet en question contourna laborieusement l'édifice aux poivrots pour passer dans la zone de tous les délices... Le bar. De mignonnes créatures bruissaient en un délicieux va-et-vient qui donnait le tournis à Mieko. Claquant puissamment une fesse pressée, elle s'exclama:

Viens-là, ma belle. Montre-moi donc la source de ton précieux liquide. J'veux du saké. Et à flots, s'il te plaît.

En gloussant, la belle se dandina vers quelques tonneaux un peu en retrait, et s'apprêta à en servir une petite coupelle à la bruyante femelle. D'un large geste de la main, Mieko envoya valser serveuse et coupelle.

Merci bien, ma poupée. Maintenant tire-toi.

Le regard brouillé par l'alcool erra un moment dans le vide, avant de tomber sur ce qu'il cherchait. Des bouteilles vides. Que l'ivrogne s'employa à remplir, jusqu'à en avoir les bras chargés. Elle revint ainsi, toujours en tanguant, jusqu'au Vil qui se desséchait à vue d'oeil. Le pauvre.

Claquant la langue de satisfaction, elle déposa le lot de bouteilles en face d'eux avec fracas et s'empara de l'une d'entre elles pour en décharger le contenu dans sa gorge assoiffée.

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Esculo
Mal au point, le Lézard appuya sa lourde tête sur la table, attendant le retour de sa compagne de beuverie.

Ils avaient déjà fait quelques gargotes, ils avaient même eu l'occasion de participer à une bagarre sur les quais, qui s'écourta bien vite dès lors que le Vil eu retroussé ses manches, faisant apparaitre le tatouage du reptile sur son avant bras.
Il n'y a vraiment qu'au Cloaque que les hommes en ont dans l'Hakami.

La conclusion pour le moment, c'est qu'à partir de la septième, ou huitième, peut-être même déjà à la sixième gargote, Le Vil savait plus quoi conclure...
Les sakés se ressemblaient tous et étaient devenu pour l'occasion le trésor si convoité, le breuvage magique, la source qui devait stopper la soif perpétuelle... sauf qu'elle continuait à tarir 'Sculo.

Les bouteilles furent déposé sur la table dans un bruit si distinct qu'il provoqua immédiatement le réveil de l'ivrogne.
Un sourire avide aux lèvres, il en prit une à la volée et bu une bonne rasade, le liquide se déversant autant dans sa bouche que le long de son menton pour venir s'échouer sur ses vêtements déjà crasseux et puants.

S'arrêtant un instant, il présenta sa bouteille à Mieko pour que celles-ci s'entrechoquent, une tradition qu'un voyageur étranger leur avait appris.


T'es la pluuuss mieux !

lui dit-il au passage dans un sourire débile.
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"Il n'y a ni bien ni mal, juste des forts et des faibles à l'instinct animal"
Sayassa
Keita attendait devant l'homme choisi depuis de longues secondes interminables, quand enfin celui-ci se décida à lui accorder un regard, mais si rapide, qu'il ne s'attarda pas plus d'une seconde la considérant comme quantité négligeable pour ne s'éclairer qu'à la vue de ce qu'elle tenait en main.
Sa main alors aggrippa la flasque de saké et essaya de la tirer à lui mais Keita sentant la chose s'accrocha à son saké des deux mains ne voulant pas lâcher prise.

Elle n'ententait pas que les choses se passent se passent ainsi, c'était SON saké !!

Elle lui lança d'un ton ferme

" n'y pense même pas"

Mais se retrouva une seconde plus tard, à terre, les quatre fers en l'air, projeter avec violence quelques mêtres plus loin.


Keita guetta de l'aide qui ne vpint pas. Visiblement les badaut étaient très amusés de la situation et riaient à gorge déployée.

Plus humiliée que réellement bléssée, elle se releva seule, le visage fermé, les yeux injectés de sang dû à la colère qu'elle sentait monter en elle.
Puis mû par une puissance supérieure à la sienne, elle s'approcha de l'homme et lui lança son poing fermé sur la mâchoire, de toutes ses forces.
Oh, elle ne dût pas lui faire grand mal, mais de surprise il relâcha sa vigilance et elle en profita pour récupérer sa flasque et lui redire avec mépris

"C'est MON saké !!"

Avant de vite fait tourner les talons non sans réajuster son kimono.
Elle avait encore un long chemin à parcourir avant de plaire à un homme mais au moins, le temps ou elle se laissait faire était terminé !!
D'ailleurs, elle n'entendait plus les rires gras qui l'accompagnaient, ils s'étaient stoppés nets...

Cependant elle décida de ne pas s'attarder plus longtemps et surtout de ne pas laisser à l'homme le temps de la rejoindre.
C'est en avançant rapidement qu'elle se dirigea vers la sortie
Sayassa
Keita sortit alors, la nuit lui semblait encore plus noire qu'à son arrivée, et l'air était vraiment glacial et la saisit d'un coup...
Elle fit quelques pas se repassant les images de cette soirée, il faut dire qu'elle avait vraiment eu chaud. Souriante, elle se dit que ce terme choisi revetait bien des significations differentes...

Puis fatalement, elle LE revit dans L'Onsen, entourée, enlacée de ses deux magnifiques femmes...

Comment elle, si pale figure, pourrait elle ne serait. ce qu'espérer lui plaire, elle qui n'avait aucune expérience dans ce domaine...

Elle devait cesser de rêver et pour cela, rien de telles que d se remettre ses images en tête..


C'est alors qu'elle longea le jardin arriere, apercevant l'Onsen et ce qu'il s'y déroulait...

Les ébats semblaient terminés aussi Keita passa au travers des barrieres et vint elle s'asseoir au bord de l'Onsen, un peu à l'écart, remontantant son komono pour tremper ses jambes, le regard perdu dans le vague...
Hikohito
Alors que la danse des deux femmes vidèrent les besoins brutaux et primaires d'un un râle roque, l'homme était plus que satisfait. Cependant son égo insatisfait de ses capacités sur ce coup là. Il aurait aimer les secouer et arriver à faire tourner leurs têtes à 360° degrés de plaisir et que même les clients à côté ramènent leurs immondes trognes afin de baver de plaisir et de jalousie.
Enfin c'était surtout l'alcool qui lui donnait une telle envie, mais ce qui restait quand même dans l'esprit de Saburo était l'expérience retirée. Deux femmes identiques dans chacun de ses bras.

Il aurait été bien cruel de séparer deux sœurs

Les passions charnelles assouvies laissèrent à la tendresse de quelques doux et langoureux baisés.
Monopolisant ainsi l'Onsen les matrones du lieu le lézard profitaient ou lézardaient de se parfait moment. Si il avait pu fumer quelque chose de pratique hormis de l'opium il l'aurait fait, mais il ne put, faute d'invention.
Ses yeux parcouraient les parties découvertes des deux femmes et dévoraient encore leurs courbes, entre deux nuages de chaleur que dégageait l'Onsen.
Il aurait aimé prolongé se moment encore... encore et encore. Mais pourquoi ne pas tout faire pour ?

Les filles, j'ai trouvé ça plutôt amusant... divertissant, enrichissant et plus qu'agréable.
Bon, j'ai sorti les grands mots, maintenant un peu plus de naturel.
Je veux m'installer à Kiyosu, et maintenant je veux une deuxième chose, vous. Vous deux.
Même si je pense que pour ça, me faudra ce lieu.


Resserrant son étreinte des deux femmes contre lui, afin qu'elles le sentent, sentent sa détermination et sa force il ajouta.

Vos conditions sont les miennes, si ce lieux appartient à quelqu'un qui m'empêche de vous avoir, dites moi ou le trouver. Y'aura une solution toute simple au problème, radicale aussi.
Si il vous faut des denrées, je suis riche.
Un besoin de protecteur ? Je suis un Lézard.
Besoin d'autres choses ? Je suis un Lézard Riche, tout est possible, je vous écoutes mes deux merveilleuses petites.


Faire le malin pour au final ce soumettre au deux premières paires de seins qui se présentaient devant lui, enfin bon, c'était pas n'importe quoi non plus; deux pour le prix d'une, puis elles envoyaient. Il les voulaient.

Au loin, une silhouette sembla se rapprocher, assez fine, peut être voulait t'elle ce joindre aux festivités...
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Akire
" Salut à toi, mon beau. Tu cherches une...
- Du vent, la putain ! "

D'un revers de main tout aussi magistral que brutal, l'une des jolies serveuses fut proprement rejetée en arrière. La gracile silhouette s'affaissa lorsqu'elle se cogna contre un mur, son visage se peignant en une expression outrée tout en laissant apparaître une marque rosée sur sa joue gauche. Peut-être avait-elle été trop gourmande, poussée à l'idée de récolter un client supplémentaire, incapable de comprendre ce qui lui était arrivée si vite. Elle que l'on avait entraînée à penser qu'elle était l'incarnation même de la beauté et du charme ne put concevoir d'avoir reçu pareille réponse. Ainsi, lorsque l'homme la dépassa sans un regard, elle resta prostrée sur le sol à se questionner longuement. Lui zigzaguait déjà entre les divers initiés, le système sanguin alourdi par une alcoolémie totale, ses sens enfiévrés l'amenant à considérer son entourage comme une caverne brumeuse aux ombres nombreuses et indistinctes. Il cherchait quelque chose, et mit un certain temps pour retrouver un minimum de facultés visuelles...

Lorsqu'enfin il put discerner quelques têtes et objets, sa main se leva vers un bol de saké pas frais qui traînait à portée. Le liquide ruissela sur la barbe fournie de la raclure, qui depuis quelques mois ne prêtait plus guère d'importance à sa pilosité. L'ébène de ses prunelles se porta ensuite vers deux personnages autours desquels s'était formée une flatteuse bulle de prudence. Ils buvaient, les saligauds. Ils buvaient sans lui.

"
M'oubliez pas ", lâcha-t-il en claquant son récipient vide entre eux.

D'un sourire rendu difficile par son minime contrôle facial, il salua son frère d'armes, avant de considérer Mieko d'un coup d'oeil sans équivoque. Voilà un moment qu'il ne l'avait approchée. Un moment qu'il ne lui avait fait part de ses aspirations et attentions charnelles. On comprendrait donc aisément pourquoi le salut qu'il lui adressait à elle, tout aussi expressif, étirait si fort le hakama du brigand sous la table de granit...


_________________
--Tanji


Tanji :

Citation:
Tanji jeune apprenti chez un lettré caracole fier de sa première expédition en ville . Dire qu’il rechignait à suivre son oncle , englué qu’il était dans ses livres. Il n’en finissait pas d’écarquiller les yeux sur le spectacle de Kiyosu, ses ruelles son port…







[Sur les quais du port]

- Il se fait tard oncle !

- Allons visiter « la reine des brumes et de la lune »
lance Pin flamboyant entraînant Tanji par le bras

- Je pense que nous ferions mieux de rentrer rétorque le jeune homme timidement.

- Serais tu un lâche mon neveu ? Celui qui laisse tomber ses amis pour aller ronfler est un incapable !
Tu vas voir c’est le meilleur remède contre l’acné de printemps
.


Pin flamboyant fier de sa conclusion, le tire d’autorité par le bras et l’entraîne vers la maison illuminée comme pour la fête des lanternes... on aurait dit un gros essaim de lucioles.

- As tu déjà trempé ta tige de jade dans l’océan de la béatitude ? lui demande alors Pin flamboyant avec un rire salace .

Cramoisi Tanji bégaye une réponse confuse

- Tout homme qui risque sa vie doit avoir connu au moins une fois cet instant d’immense poésie !

- Mais je n’ai plus un koban !

- C’est moi qui t’invite ! ton initiation accomplie tu sera vraiment un homme.


Bras dessus bras dessous ils titubent jusqu’à l’établissement et entrent .

[Dans la maison ]

Un rire de crécelle surgie d’une tenture et fait sursauter Tanji.
Des femmes horriblement peintes s’éventent en gloussant au milieu d’effluves de parfum bon marché. Bien qu’il s’efforce de ne pas paraître surpris, il est stupéfait de ce qui l’entoure . Absorbé par la contemplation des femmes qui se pavanent , il ne s’est même pas aperçut que son oncle l’avait devancé et qu’une femme avait attrapé au vol une bourse gonflée de kobans.




































--Les_jumelles


Les deux soeurs se lancèrent un long regard, communiquant sans un mot... Les corps s'étaient légèrement raidis, en entendant les dernières paroles de l'homme...

Je veux m'installer à Kiyosu, et maintenant je veux une deuxième chose, vous. Vous deux.
Même si je pense que pour ça, me faudra ce lieu.


Prendre possession de leur taverne...? Et pourquoi pas de leur âme, tant qu'il y était...? Inconscient de l'affront qu'il était en train de leur faire, il poursuivit.

Vos conditions sont les miennes, si ce lieux appartient à quelqu'un qui m'empêche de vous avoir, dites moi ou le trouver. Y'aura une solution toute simple au problème, radicale aussi.
Si il vous faut des denrées, je suis riche.
Un besoin de protecteur ? Je suis un Lézard.
Besoin d'autres choses ? Je suis un Lézard Riche, tout est possible, je vous écoutes mes deux merveilleuses petites.


Un silence inconfortable s'installa entre eux, que les deux femmes ne firent rien pour rompre. Les prunelles complices ne se lâchaient plus, brillant du vif éclat de l'animosité, se questionnant mutuellement sur la conduite à tenir.

Enfin, avec délicatesse, les corps se détachèrent du brigand pour lui faire face, côte à côte, s'enlaçant par la taille. Un simple mot fusa.


Non.

Les deux paires d'yeux félins vrillaient l'air givré, sondant le visage masculin. Au bout d'un pénible moment, l'une des deux jumelles reprit, doucement.

Nous ne sommes ni à vendre, ni à céder. Personne ne nous possède, et il est hors de question que l'ordre des choses soit modifié pour ta personne, aussi riche sois-tu. Regarde autour de toi. Cet endroit est le notre, il est notre reflet, et notre vie. Nous n'avons besoin de rien, tu le vois bien. que tu veuilles t'associer à nous aurait été une chose... envisageable. Mais ce que tu nous proposes est tout simplement impossible, et déshonorant. Nous ne sommes ni tes petites, ni de vulgaires filles de joie. Que cela ne t'ai pas semblé évident est regrettable.

Le sujet semblait clos, du moins dans l'esprit des deux femmes...

Plouf, plouf...

Deux mignons petits pieds blancs qui viennent faire clapoter l'eau tout près, et une présence, insensible au froid et à l'ambiance désormais pesante qui règne entre les trois protagonistes...

Se détournant de l'homme, trop présomptueux, les maîtresses du lieu lancèrent un doux sourire à la jeune femme qui les avait rejoints...


Bonsoir, jolie créature...

Déjà, les mains soyeuses couraient sur la peau de la nouvelle venue, les doigts remontant légèrement le long des mollets, lui massant d'un geste expert les voûtes plantaires et les orteils...

Veux-tu te joindre à nous...?
--Etsu


La démarche est sensuelle, désinvolte, et le geste, délibérément lent, tout en provocations... Un simple kimono de soie noire, échancré au-delà du permissif, habille le corps souple, dévoilant une poitrine jeune, petite et haut plantée. De longues jambes soyeuses s'échappent de l'étoffe, trop courte, pour venir aguicher le regard sans pudeur.

La silhouette s'était approchée du duo masculin, l'un entraînant visiblement l'autre, peu expérimenté... Le plus âgé arborait une poche des plus garnies, prometteuse. Ces deux-là venaient prendre du bon temps, et se donnaient les moyens de l'obtenir. Elle leur décocha un sourire plein de charme, le regard pétillant, aguicheur, tandis qu'elle vint attraper d'une main délicate le revers du kimono de l'homme aux poches pleines, passant son ongle le long de la peau nue, sous le tissu... La paume encore libre effleura d'un geste doux la cuisse de l'homme, remontant dans un frisson de doigts qui courent, légers... effleurant sa virilité au passage... pour s'emparer de sa bourse, une lueur taquine au fond des prunelles. Virevoltante, elle en dénoua les liens de cuir, faisant mine de compter les pièces d'or... Un rire au fond de la gorge, elle fit volte-face pour sourire aux deux hommes qui la regardaient faire, bouche bée.


Et si nous faisions connaissance dans un endroit plus... privé, mes chéris?

Le corps de velours vint caresser celui de l'homme, tandis que sa poche s'alourdit de nouveau, sous le poids de la bourse qui retrouvait sa place originelle.
--Tanji






Tanji aspire une grande goulée d'air humide et salé dans l'espoir de noyer ses vapeurs d'alcool.

Que d'émotions fortes !
Une femme empoche avec dextérité les kobans qu'elle réclame à tous les clients.
Fébrile et titubant , impatient maintenant de découvrir un corps de femme et planter son sabre d'abordage au coeur d'une touffe , Tanji rougit à l'audace de ses pensées.

On le pousse dans un corridor faiblement éclairé. Là à la lueur d'une bougie vascillante, la femme louchant sur sa virilité, l'inspecte d'un oeil suspect. Finalement il a envie de fuir mais son oncle à tôt fait de se moquer.

- Holà ! est ce que le tigre s'esquive devant la grenouille ?

Pin flamboyant lui lance un clin d'oeil réconfortant tout en pelotant les fesses de l’officiante vêtue de soie noire.

Penaud il se laisse entraîner, il semble y en avoir pour toutes les tailles et tous les goûts, un vrai carnaval.
Il s'amuse à les détailler, le choix est vaste. Dans un coin un brûle parfum disperse ses volutes, un tapis à franges douteux , des tentures où des ombres chinoises se dessinent, des râles étouffés, gémissements outrées , On est bien loin des maisons galantes décrites dans ses livres...
Sayassa
Keita était trop loin pour entendre ce qu'il se disait entre Saburo et les deux femmes mais elle sentit un changement d'ambiance qui s'annonçait rien qu'à leur façons de se tenir. C'est ensuite que les deux beautés s'avançèrent vers elle.

Bonsoir, jolie créature...

c'est alors que des mains douces et soyeuses vinrent se poser sur elle, sur ses pieds, ses jambes...ses mêmes mains qui un peu plus tôt avaient fait leur oeuvre sur Lui...

"Bonsoir..."

Keita qui ne fréquantait habituellement jamais ce genre de lieu ne savait même pas comment s'adresser à ces femmes, mais déjà, elle se délassait au contact de leurs caresses sur sa peau

Veux-tu te joindre à nous...?


Keita les regarda tour à tour puis lâcha

"c'eut été avec plaisir, mais je pense que je préfère la compagnie des hommes..."[/b
]

Keita désigna Saburo du regard

[b]"Cependant, je déteste passer en dernière.."


Et elle leur adressa un large sourire, plein de sous entendus. Chacune de ses mains vint caresser doucement le visage des femmes puis Keita se leva pour prendre enfin congé

"Vous avez la un endroit bien agréable !! conservez le..et je ne serais pas sans repasser !"
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