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[RP ouvert] Des belles et des raclures...

Mieko
Mieko n'était pas là depuis bien longtemps que le léger frottement du panneau d'entrée qui s'ouvrait se fit entendre. Un homme, au calme olympien, apparut sur le seuil... La brigande, mue par ses vieilles habitudes de chasse, ne fit pas un geste pour se faire remarquer, préférant observer de loin, et rester, pour l'heure, tapie dans l'ombre.

Sans se formaliser d'une quelconque présence dans les lieux, le nouveau venu se dirigea vers la haute cheminée, pour y prendre place, tout près. Le regard aiguisé de la jeune femme scrutait avec attention le manège qui se déroulait maintenant à quelques pas de là... L'homme caressait les flammes, tendrement, même, y plongeant ses mains en son cœur, sans éprouver la moindre douleur, semblait-il... Les yeux en amande s'arrondirent légèrement tandis qu'une bonne gorgée de saké vint ramener la Lézarde à la réalité. Le cours de ses pensées avait de toutes façons été interrompu avec son arrivée, et il était vain tenter de le rattraper. Du bout des doigts, elle vérifia sa garde. Le wakisashi était toujours en place, rivé à sa hanche.

Sans ciller, elle se dégagea doucement de l'ombre. L'homme l'intriguait, d'autant plus qu'elle ne ressentait pas de réelles menaces irriguer de sa présence. Toujours sans un mot, le visage fermé sans être hostile, elle s'approcha un peu, avant de s'appuyer dos contre un mur, de façon à être visible sans pour autant le déranger.

Les mains masculines continuaient de danser avec le feu, sans relâche, le faisant croître ou diminuer selon leurs mouvements. Si elle n'avait craint que son visage ne la trahisse, Mieko aurait froncé les sourcils, intriguée. Mais la chasse, et de longues années d'entraînement à certains arts secrets avaient forgé ses réflexes. La respiration se fit plus légère, presque imperceptible, et le visage encore plus neutre. Sans cacher sa présence, elle ne dégageait pourtant rien qui ne permit de la cerner, à ce moment précis.

Les minutes s'écoulaient, interrompues seulement parfois par une main venant porter la flasque de sake aux lèvres fines, sans bruit.

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--Kintaro


Revenu depuis peu à Kiyosu, Kintaro cherchait un endroit où il pouvait se détendre, toujours un peu touché, physiquement et moralement, par ce qu'il avait vécu dans les prisons de Miyoshi.

Son voyage dans le Kuni voisin avait tourné en une razzia anti-Oda'jin. Il avait pourtant bien fait attention à ne jamais révéler son identité ni son visage, mais ses compagnons de route devaient être un peu trop tristement connu. En prison, les geôliers n'épargnaient personne, et le spectacle ne laissait personne indifférent.


La veille, caché son un masque, ainsi qu'une cape, qui cachaient son visage, il s'était renseigné auprès de marins où il pouvait se détendre, et on lui avait indiqué sans hésiter ce lieu, la taverne où il allait entrer maintenant.

Isolée du reste de la ville, il allait découvrir pourquoi ces marins la lui avaient signalé aussi rapidement. L'ambiance y devait être bonne.

Pourtant, en poussant la porte, il ne sortit que le calme et le silence. La nuit devait être trop avancée.

Malgré tout, il entra, et s'installa discrètement. C'est peut-être de ce calme dont il avait besoin, et les Kamis le lui apportaient. San bruit, il s'installa à une table, regardant le peu de personnes présentes. Étonnement, il remarqua deux personnes qu'il connaissait. Une ne connaissait que son identité qu'il utilisait actuellement, sous un masque, l'autre sa réelle identité. Observant plus attentivement, il vit que la lézarde s'intéressait de près à Zeke.

Se demandant où la jeune femme avait trouvé son saké, ou tout autre boisson qu'elle avait à la main, il garda ses yeux posés sur les deux personnes, voulant savoir ce qu'il faisait là.
Zeke
Les flammes étaient à lui, tout comme il était au flammes... Les flammes et son corps ne faisaient qu'un, il se sentait bien, éprit de cette chaleur ardente et intense qui envahissait l'âtre. Ses mains accumulaient la chaleur brûlante du feu. Il y a bien longtemps qu'il avait épousé les flammes, l'avantage, était qu'elles restaient toujours aussi belle, aussi éclatante. Il n'y avait aucun problème... elle pouvaient juste être un peu piquante parfois, si l'on se comporte pas comme il faut. Mais Zeke était très attentif, il avait réussi à les approcher, à les côtoyer... Finalement, s'il devait choisir entre les femmes et les flammes... il préfèrerait de loin les flammes... Non pas qu'il n'apprécient pas ces dames, ce n'est qu'une question d'affinité après tout. Et cet élément était sa plus vieille connaissance. Il aimait les caresser, elles appréciaient, elles ondulaient leurs formes sous ses caresses, en faisant profiter de leur chaleur et de leur charme sans précédent...

Une femme, sortit de l'ombre, non loin, et vint s'adosser à un mur. Il ne détourna pas le regard des flammes, mais pouvait la voir avec le coin de la vue. Elle était là, l'observant, l'épiant peut être même. Le silence régnait en maître, seule le crépitement des flammes se faisait entendre. Elles chuchotaient doucement...

Zeke savait qu'il n'était pas seul quand il était entré. Il n'y avait qu'à observer l'âtre, le bois avait été placé il y a peu de temps. La concentration mentale du jeune homme le fit apprendre qu'une autre personne semblait être entrée. Il scrutait chaque pas, chaque inspiration ou expiration, chaque frottement de vêtement dans l'air... Cela ne brisa pas le silence pour autant, ce silence était apaisant, c'était vraiment très plaisant. La femme présente ne bougeait strictement pas.


Konban wa...

Il n'ajouta rien de plus, un très léger sourire vers les flammes, les yeux mis-clos, l'esprit calme et sans faille... Il avait tout pour paraître mystérieux...
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Mieko
L'espace d'un instant, la jeune femme tourna la tête, pour saluer d'un mince sourire celui qui fut un éphémère compagnon de voyage, et lui désigna d'un geste silencieux de la main la réserve, afin de l'inviter à se servir lui-même.

Puis, d'un pas léger, Mieko s'approcha de l'âtre et s'assit doucement près de l'homme, à même le sol, avant de laisser s'écouler quelques minutes de silence. D'une voix basse, enfin, elle laissa échapper quelques mots.


Konban wa. Je suis Mieko.

Près de la cheminée de pierre, une pile de petits bols était disposée là. Avec des gestes lents, elle en retira deux, qu'elle emplit du contenu de sa flasque. Puis, du bout des doigts, elle en poussa un vers l'homme, en signe de non-hostilité à son égard.
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Zeke
La femme prit place près de lui et se présenta. Lui, ne détourna en aucun cas le regard du feu, pour l'instant. Il inclina seulement la tête un peu, en guise de salutation, avant de se présenter à son tour.

Suzaku no Zeke.

La jeune femme prit soigneusement deux bols qui étaient non loin d'elle, afin de les remplir avec le liquide qui était contenu dans sa flasque. Elle poussa ensuite lentement l'un des bols vers lui, de façon à ce qu'il se servir. Il observait du coin de l'œil les gestes de la jeunes femmes, elle semblait sereine, douce et soigneuse. Lui était impassible, fasciné et mystérieux. Il remercia celle qui lui avait servit le bol avec un signe de la tête et la voix, lui promettant quelques mots pour briser le silence ravageur.

Arigato, Mieko-san.

Confiant, il prit une gorgée en levant le bol à ses lèvres, le regard dans les flammes. Une ambiance calme et plaisante s'installait dans les lieux.

La Lune est haute dans le ciel... Seriez vous... insomniaque ?

Sa voix amicale était présente, en fait, il avait quasiment toujours la même voix.
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Mieko
La question fit sourire Mieko, et elle inclina légèrement la tête avant de répondre..

La nuit épure la ville de sa foule et de son brouhaha. Elle apporte l'obscurité. Je m'y sens bien.

A peine ces quelques mots prononcés, que la jeune femme se repliait de nouveau dans le silence, laissant son esprit dériver, tandis que le regard en amande allait se perdre dans les flammes. Les pâles reflets argentés de la lune sur sa lame, les échos des braillements de quelques matelots ivres sur le port, les longues heures de marche solitaire... Un sourire évasif vint flotter sur ses lèvres.

Cependant, les mains de Zeke se promenaient toujours avec nonchalance, jouant dans le feu.

Le sourire s'évanouit, laissant place à une expression plus fermée, butée. Soudain, les longs doigts fins plongèrent à leur tour au coeur du foyer brûlant. Pour en ressortir aussi vite. Encore et encore, Mieko s'entêtait, alors que la peau commençait à rougir dangereusement sous la morsure des flammes. Fronçant les sourcils elle reposa ses avant-bras sur ses genoux, sans un mot.

Puis, dédaignant le petit bol de sake à moitié plein, elle s'empara de la flasque, et en descendit de longues gorgées, avant de la reposer au sol dans un claquement sec, témoin de son agacement. Une dernière fois, plus lentement, avec précaution, sa main tenta une approche prudente... Mais en vain. La jeune femme lutta pour se refuser la question qui lui brûlait les lèvres. Comment...? Mais comment faisait-il? Serrant les lèvres, elle resta là, tiraillée, silencieuse.

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--Kintaro


Toujours silencieux, Kintaro remercia Mieko d'un signe de tête, qu'elle ne vit sûrement pas. Il regarda un instant les deux compères, souriant en voyant la lézarde tenter de mettre la main au feu sans se brûler. Il était aussi curieux de savoir quel genre de don avait Zeke pour ne pas se brûler, mais là n'était pas le plus important.

Il se leva pour se diriger vers la réserve, et se servit. Un bol, une bouteille, cela devrait suffire pour le moment. Il n'avait pas vraiment envie de dormir : trop de souvenirs de Miyoshi revenaient dans ses rêves. Peut-être qu'il avait besoin de retourner là-bas pour s'en défaire.

Il était venu ici pour s'amuser, croyant qu'il y aurait du monde et du bruit à tout heure. Manifestement non. Restait à savoir s'il pouvait y trouver une chambre. Mais cela n'était pas urgent. Il se servit un bol, qu'il but d'un trait, puis un autre, dont il but une gorgée.

Il décida alors de ne penser plus à rien, sans s'endormir, de reposer son esprit, obervant de temps à autre le dompteur de flamme et l'apprentie dompteuse.
Kuan
Kuan disparu avec la cohue provoquée par son attaque de grenouille ? Que nenni ! Le filou avait vite compris que sa cachette derrière le bar était idéale. Idéale pour boire gratuitement ! Il tenait de son oncle pour cette étrange attirance vers tout ce qui contenait un peu d'alcool ou qui était capable d'embrasser. Pendant que s'agitait ses demoiselles après les grenouilles, lui créait de savants mélanges. Il les goutait tous, et appréciait leur couleur à leur juste valeur. Un verre, puis un autre... puis une bouteille, et une autre...
Finalement sa bouche devint toute pâteuse et la tête lui tourna. Il n'avait rien mangé depuis le lever du soleil, et le liquide était entré dans son sang, comme un cheval dans Troie.


Nee'...

Il disait Nee' comme il aurait dit "Maman", d'une faible voix inaudible par le ménage fait autour de lui. Le gamin tomba comme une masse, la bouche semi-ouverte, d'un sommeil profond. Une des filles l'aperçut bien, mais le laissa tranquille sans doute attendrie par cette bouille d'ange qui n'était qu'une cachette pour un petit diable.
Si le silence put ensuite régner dans l'auberge, c'était bien parce que Kuan dormait d'un sommeil de pierre. Mais après tout repos vient le réveil.

C'est ce moment que choisit l'horloge interne du morveux. Il entrouvrit les yeux, et se sentit tout de suite terriblement mal. Comme il avait vu faire Esculo, il se dit que plonger sa tête dans l'abreuvoir le guérirait peut-être de cet horrible mal de ventre, et de cet impitoyable mal de tête. Sauf qu'il n'atteignit jamais la porte d'entrée.

Kuan se releva avec peine, chancelant. Il fit quelques pas et... dégurgita violemment tout ce que contenait son estomac de son dernier repas. Les larmes aux bords des yeux, il leva la tête vers Mieko, et lança une des questions dont il avait le secret.


Pourquoi que l'mauvais kami l'es pas content d'moi ? J'y ai rien fait d'méchant !

Un hoquet le secoua, et une nouvelle vague suivit la précédente.

C'pas moi, j'pas fait exprès !

Il ouvrit soudainement deux grands yeux ronds, et pointa le doigt vers eux.

Vous y êtes beaucoup vous. Plus que... *montre sa paume ouverte* ça ! Y fait la fête, Berthe ?

Ce que venait faire Berthe dans le dialogue ? Aucune idée, lui-même ne le sait pas vraiment. La tête dans les vapes.
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Mieko
L'apparition de l'enfant terrible du Cloaque vint tirer Mieko de son dilemme, en lui arrachant un grand rire cassé, alors que le pauvre estomac enfantin se révoltait contre les sévices subies à grands renforts de flots de mélanges alcoolisés.

A cette heure, le gamin semblait terriblement vulnérable, à la merci de son corps secoué de violentes secousses. En souriant de son air détaché, Mieko se leva pour rejoindre le petit garçon et, l'entraînant par les épaules, l'assit sur une chaise en l'écoutant parler. Puis, sans lui répondre tout de suite, elle murmura, sur un ton plus doux qu'à l'accoutumée:


Attends-moi, Kuan. J'arrive tout de suite.

Quelques instants plus tard, elle revenait, en effet, une serviette humide à la main, nettoyer un peu la bouille aux grands yeux interrogatifs, en même temps qu'elle tentait de lui expliquer, de sa voix basse, calme.

Tu viens de voir ce qui arrive lorsque tu bois trop d'alcool, gamin. Surtout si tu les mélanges entre eux.

Reniflant au-dessus de la tête ébouriffée, elle hocha la tête. L'odeur qui émanait du petit confirmait ses dires, sûr. Ce dernier était enfin à peu près propre, et, sans cesser de lui parler, elle prit un seau de bois et la serviette humide, afin de nettoyer le plancher en même temps.

Tout ce que tu dois savoir, c'est que quand ta tête se met à trop tourner, quand tu bois, tu peux être presque sûr qu'un peu plus tard, ton corps aura besoin de vomir, et que tu auras très mal à la tête. Tu dois essayer de ne pas trop trop boire, Kuan.

Après avoir nettoyé le baquet et la serviette, et s'être rincé les mains à l'eau claire, elle s'assit près de lui, et lui tendit un grand bol en terre cuite rempli d'eau.

Tu comprends?
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--Kintaro


Pendant que, dans un futur plus ou moins proche, certaines personnes hautes placées allaient se prendre le chou pour un rien, Kintaro assistait, assis dans cette sombre taverne de Kiyosu, à un spectacle plutôt inhabituel.

Un gamin, le célèbre lézard Kuan du Cloaque, était en train de vivre une de ses premières cuites. Et il avait du mal à le supporter.

Le jeune homme masqué, toujours calmement en train de boire son saké, n'intervint pas. Laissant Mieko s'occuper de l'enfant. Il fut d'ailleurs étonné de sa douceur, après avoir connu la lézarde en action, quelques jours auparavant dans le Kuni voisin.

Mais bon... Kuan devait être le protégé de tous du côté du Cloaque, donc cela était plutôt logique.

Il sourit dans son coin, amusé par la chose. Le gosse ne voudra sûrement plus jamais retoucher au saké après ça. Il fallait y remédier sans attendre. Se levant, il prit un bol de saké, et le mit devant le gosse. Il s'expliqua, d'une voix grave que le Kuan aurait peut-être pu reconnaître dans un autre état :


Petit lézard... Quand on tombe de cheval, le meilleur remède et de remonter.
Bois un coup, ça ira mieux !


Il regarda Mieko, avant de repartir s'asseoir, laissant le choix de la boisson à l'enfant.
Kuan
Le gamin, un peu abruti par tout ça, se laissa faire calmement, soulagé qu'un adulte s'occupe de lui. Les enfants s'en sentent souvent rassuré. Il resta assis sur la chaise et suivit le déplacement de Mieko d'un regard vide. Il cligna brièvement des yeux quand le linge humide vint nettoyer son visage. Dans sa tête les explications n'arrivaient pas toutes au cerveau dans le même ordre.

Voir... Trop d'alcool... Mélange.

Avec ses petits poings il se frotta les yeux pour s'éclaircir les idées, et la regarda comme si elle venait de sortir une absurdité.

Tu comprends ?

Il commença par hocher lentement la tête puis la secoua brusquement et fronça les sourcils.

Nan ! Moi j'y veux être fort comme 'Kire ! Et lui y boit tout tout plein.

Il prit le bol d'eau, et allait le porter à ses lèvres quand on lui apporta un bol de saké. Le gamin regarda les deux bols, et incertain il finit par verser l'eau dans le saké, le diluant ainsi et porta le tout à ses lèvres. Le morveux adressa un sourire malin à Mieko

C'pasque ça guérit les blessures. Alors ça y guérira dedans mon ventre aussi !

Une logique à toute épreuve celui-là.
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Zeke
Un jeune garçon était entré dans les lieux, à en juger sa voix, il semblait que quelque chose n'allait pas vraiment. Il tourna la tête pour voir qu'il s'agissait d'un garçon qui était souvent près de la jeune Yuna. Il préféra ne pas repenser à cela pour éviter de penser à une autre personne qui avait prit soin de la petite... La jeune femme près de lui s'était levée pour rejoindre le gamin qui titubait. Elle saurait sans doute quoi faire, puis en plus, elle semblait le connaître. Zeke retourna la tête en face des flammes, écoutant les paroles qui étaient prononcés derrière lui. Il avait l'habitude de ne jamais se montrer de dos, pour qu'il puisse guetter le danger à tout moment. Dans ce cas là, il était de dos, mais c'est comme s'il les regardait, il savait exactement qui était placé où. Les yeux fermés, il se concentrait sur la chaleur que dégageait les flammes ainsi que sur les sons qui venaient de chacune des voix. Zeke semblait méditer, en silence. En fait, dès qu'il le pouvait, il méditait près du feu. C'était une façon d'entraîner son âme aux flammes. Comme l'entraînement pour le corps et pour l'esprit. Souvent, on ne parlait que du corps et de l'esprit des guerriers. Hors Zeke n'avait cessé de voir une troisième entité, qui était l'âme. Depuis sa naissance elle était exploitée par lui même, et c'est de cette façon qu'il est devenu l'homme qu'il est. Son comportement avec le feu et la chaleur venait de là.
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Mieko
Mieko fronça les sourcils, un bref instant, avant qu'un large sourire ne vienne éclairer son visage taciturne. Après tout, pourquoi pas... Au mieux, il avait raison, au pire... il finissait la tête dans l'abreuvoir. Une forme d'apprentissage comme une autre, après tout. Après la gente féminine sous toutes ses coutures et la baston, hein... Restait la maîtrise des cuites carabinées.

Elle le regarda boire un instant, puis s'éclipsa pour revenir avec un gros bol de riz et des baguettes de bois brut. Attrapant Kuan par l'épaule, elle l'attira près du feu, et l'invita à s'y asseoir, avant de déposer le bol sur ses genoux.


Mange un peu, ça va aller.

Elle-même se rassit sur le sol frais, et se laissa aller à ses pensées, le regard sur les flammes dansantes.
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Zeke
Cela n'en avait pas l'air, mais il était toujours présent. Il aimait être discret et imperceptible. Ses mains continuaient de caresser les flammes avec de douces courbes comme s'il caressait leurs formes... Le Maître du Feu faisait le silence, à l'extérieur comme à l'intérieur, il se sentait bien, près des flammes. il écoutait étroitement la conversation qui venait de derrière, il essayait de maîtriser chaque son qui pouvait s'approcher de lui, bruit de pas, ou bruits que font les vêtement quand on se déplace, surtout au niveau du hakama qui ne cesse de se froisser lorsque l'on marche. Il avait l'habitude d'écouter ses sons pour les repérer quand on ne s'y attend pas. Il n'aimait pas être dépourvu de défense, son audition en était une déjà bien aboutie. Il sentit ensuite une présence s'approcher, par la voix qui devenait légèrement plus fortes en ses tympans, et par les pas qui venaient vers lui, il tourna légèrement la tête sur le côté, pour voir qui venait. la jeune femme arrivait accompagnée de l'enfant. Les deux personnes s'installèrent, Zeke reprit possession des flammes à l'aide de son regard et de ses mains.

Le gamin près de lui était avec son bol de riz, la jeune femme observait les flammes en silences, et Zeke faisait de même en les caressant. un silence de quelques minutes s'installa.


Je vous déconseille de toucher aux flammes pour l'instant, Mieko san.
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Mieko
Les avant-bras bien calés sur ces genoux, la mine fermée, les mâchoires serrées et les pupilles brillantes, fiévreuses, Mieko encaissa sans mot dire le patient conseil.
Son esprit, pourtant, tournait toujours autour de cette question. Comment?!


Hmm.

Le crépitement du feu seul fit écho à la voix masculine.

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