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[RP ouvert] Des belles et des raclures...

Kuan
RAAAAAAAAHH !

Kuan, surgi de nulle part, sauta sur le colosse qui avait pris Neelahne à part. Il s'agrippa à son dos et commença à taper avec un petit bâton sur le crâne de l'immense masse.

T'y touches pas Nee' ! Kisama ! Baka !

Il ne tapait pas très fort, mais cela dérangeait quand même le type.

Sinon j'te tue moi !

Une grosse poigne vint agripper le gamin par le haillon qui lui couvrait le dos et il se sentit soulever dans les airs.

Nooon ! Repose moi face de pet !

Il agita ses jambes dans tout les sens, mais l'homme l'envoya valser aussi facilement qu'il aurait chassé une mouche. Le môme heurta violemment un mur et tomba à terre, complètement sonné. Heureusement pour lui, Berthe montait la garde.
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--Torgnole


Il éructe, Torgnole, et c'est les naseaux en feu qu'il fonce dans la mêlée, abattant son énorme gourdin à tours de bras. Pas de subtilités propres aux duels, avec lui. Il cogne, il assomme, il empoigne et il lance contre les murs, n'hésitant pas à renverser tables et chaises sur son passage pour neutraliser quelques adversaires. Toute la rage accumulée au cours de cette journée s'écoule enfin, alors qu'il redouble de violence dévastatrice. À ses côtés, dans la mêlée, le Borgne l'a rejoint, étripant de ses grosses mains de boucher sanguinaire tout se qui passe à sa portée, son large couteau tranchant à tout va, ici une oreille, là un bras, un homme qu'il éventre d'un coup sec... Les Lézards sont sans pitié, prêts au carnage.
Mieko
L'endroit est trop étroit pour utiliser un kusarigama correctement sans faire de dommages collatéraux. La brigande le sait bien, et se contente de ses deux lames qui, semblables à des faux, viennent cueillir le souffle de vie de ceux ayant fait leur temps. Elle virevolte, dans un équilibre insaisissable, et fait voler les coups de pied au menton, à la tempe... tandis que, dans le même laps de temps, elle profite de l'ouverture créée pour taillader les chairs déjà puantes des hommes d'Hagewashi. Ces derniers sont surentraînés, c'est évident, et la jeune femme doit puiser dans les tréfonds de sa coriacité pour ne pas s'arrêter un instant, ni reprendre son souffle... Le goût du sang a envahi son palais, sa langue, sa gorge et jusqu'à ses bronches incandescentes, ses veines ne sont plus que lave en ébullition qui frappe ses tempes à coups sourds, mais elle continue à se battre, encore et encore...

Pourtant, soudain, la débandade. Quoi, pourquoi tous ces furieux s'en vont-ils soudain en gueulant, laissant là leurs macchabées et leurs moribonds? Au loin, le brouhaha des renforts écaillés se font entendre. Dans le brouillard violemment étiré de traînées rouge sang de son esprit, Mieko finit par comprendre... La troupe part s'attaquer aux nouveaux arrivants, selon le vieil adage que l'attaque reste la meilleure des défenses.

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Marumaru
[ Quelques secondes auparavant, devant la taverne ]

La surprise escomptée n’en fut pas une. Une garnison nombreuse de brutes armées jusqu’aux dents assiégeait la gargote... SA gargote. L’avant-garde, menée par une large silhouette cuirassée et casquée de cornes, passa l’entrée de l’établissement. Une troupe restait stationnée autour de la devanture, afin d’intercepter la venue de renforts ennemis. Nul doute, les gamins disaient juste, cette engeance venait défier le Lézard sur son propre terrain.

Passablement mal dégrossi, le Maru se planta face à la troupe d’arrière-garde, balayant du regard l’armement et la corpulence des rangs adverses, les mains dans le dos comme pour s’étirer d’un reste de lumbago. Ils étaient laids, pour sûr, autrement laids que la raclure locale. Le genre « bêtes de guerre », avec cicatrices multiples, mutilations et brûlures diverses. Le second du chef, probablement, qui aurait tout aussi bien pu répondre au sobriquet de « La Balafre », s’avança avec une ignominieuse assurance au devant l’ermite.


Dégage de là, gros minable, ou je te fais passer par le tranchant de ma lame.

Alors là... là vraiment... là on dépassait les bornes.
Premièrement, on sacrifiait sans vergogne la grasse-matinée du vieux Maru et son STUPEFIANT voyage au royaume des nymphes, par de vils braillements de gosse.
Ensuite on fichait le bazar dans tout le quartier et on voulait faire la peau de SON clan.
Mais par dessus tout, on faisait les malins et on décidait de lancer l’offensive AVANT que le Maru n'ait eu le temps de s’asseoir dans SA gargote, se rincer le gosier et se mettre en condition!

A quelque distance, deux tireurs embusqués, des acolytes écaillés, prirent brièvement connaissance du signal d’assaut qui se formait dans le dos du bonhomme, à leur intention, et se mirent en joue.


Bah alors ? T’es bouché ou juste debi-*gargllaarh*

Le lieutenant n’eut jamais le temps de finir son assertion, que des griffes d’acier vinrent se ficher dans la gorge de son cou épais, perforant la pomme d’adam et sectionnant probablement quelques cordes vocales au passage. A l’autre extrémité de ses pattes griffues, un Maru, à la gueule crispée de veines saillantes et un visage grimaçant hideusement, beugla en direction des mercenaires :

Qui ça, GROS ?!!

Le premier corps tomba, hoquetant et gargouillant à la mort.
A peine retentit la symphonie de lames dégainées, que l’air fut déchiré par deux sifflements aigus, ponctués du son mat de flèches qui se plantaient dans la chair.
Et deux de moins.

A l’intérieur, le massacre avait déjà commencé. Et à l’extérieur, le bonhomme allait vite avoir besoin de renforts.

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Hideyoshi
La situation était désespérée, les hommes de Hagewashi étaient bien plus supérieur en nombre comparé aux lézards qui se trouvaient à l'intérieur de la taverne, Hideyoshi se doutait bien que malgré le niveau de talent meurtrier que lui et les autres écaillés pouvaient faire preuve, tôt ou tard, ils se fatigueraient, commetraient des erreurs pouvant être impardonnables et finiraient par être submergés. C'était évident que s'ils voulaient s'en tirer vivant, il devraient tenir le coup jusqu'à l'arriver des renforts. Il ignoraient complètement si le gamin qui venait de partir les cherchers transmetterait son message à temps, il était mieux se dit-il, car même mort, il trouverait le moyen d'emmerder celui qui n'aurait pas bougé son p'tit cul assez rapidement. Se positionnant devant le comptoir, pret à attendre l'assaut inévitable surgir pas le panneau d'entré quand celui-ci s'ouvrit encore une fois. Il avait bien été tenté de tirer son poignard à travers le papier du panneau avant qu'il soit complètement ouvert, mais il aurait perdu sa seule arme et aurait risquer de tuer Nee avant même de s'en rendre compte alors que celle-ci entrait. Elle vint se placer à côté de lui.

Tu l'boira après ton jus d' pisse, pour l'instant on va crever pour le droit fondamental d'emmerder les autres. Dit-il en souriant légèrement à l'idée de mourir à cause de ça.
Tu veux quoi de plus pour que ce soit une attaque en bon eduforme? Des p'tites banderoles et un couillon pour venir parlementer?

Se concentrant de nouveau sur l'entré de la gargote, les minutes passaient comme si elles duraient des heures, l'attente était presque insoutenable quand soudain Hagewashi donna l'ordre de l'assaut, ses hommes entrèrent comme des enragés s'attaquant aux reptiles présents. Son poignard déjà sorti, prêt à les recevoir, un type se jeta immédiatement sur lui avec son gourdin en mains, il évita de justesse le coup porté contre lui suite à cette charge déchaîné et profitant de l'ouverture vers le bas ventre de l'homme avant que celui-ci tente un nouveau coup, il fonca sur lui en un instant plantant son poignard dans les entrailles de son ennemie. Le poignard toujours enfoncé dans les entrailles de l'homme, Hideyoshi se placa rapidement derrière le type abasourdi par l'horrible douleure qui le tenaillait, tout en lui serrant la gorge avec son autre bras. Un filet de sang s'écoulait déjà de la bouche de la victime qui presque complètement paralisé par la douleure, lâcha son gourdin et se fit ouvrir presque en entier le bas du ventre ou s'échappa une partie de ses boyaux avant de s'écraser mollement sur le sol. Se choisissant une autre cible, la première qui serait à porté de main dans la mêlé, il ne manqua pas de voir Nee soulevée en l'aire par une immense colosse qui ne bronchait même pas sous les coups de Kuan. Bah merde, j'fais quoi contre ça moi? se demanda-t-il. Il fallait faire quelque chose et sans réfléchir, il couru le plus rapidement possible vers la montagne de muscle pour la charger et lui faire lâcher Nee. L'impact renversa l'homme qui lâcha Nee avant de tomber au sol avec Hideyoshi à ses côté, un peu sonné par le choque, Hideyoshi se trouva rapidement en mauvaise situation lorsqu'en colère le monstre se mit sur lui pour assener de terribles coups au visage du lézard. Hideyoshi en bavait, chaque coup de poing reçu était infernal, sa bouche était pleine de sang, il lui était impossible de saisir son poignard étendu à un quelquconque endroit sur le plancher, il avait besoin d'aide. Arrivant à bloquer quelques coups, il réussi à dire quelque chose.

Bordel Nee, tu m'donne un coup d'mains?
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--Goro


Le sang du Borgne ne fit qu'un tour devant le chantier géant qu'était devenue la taverne, avant qu'il ne voit rouge. À peine le temps d'écraser deux crânes porcins l'un contre l'autre qu'il exorbitait les yeux en mugissant, à la vue du nouveau protégé des Lézards en train de se faire laminer méchamment la trogne par un macaque. Sans réfléchir, il chargea, bousculant même Nee sur son passage, et enfonça le plexus de l'assaillant du bélier de son poing massif, avant d'enchaîner par un lourd crochet à sa mâchoire. La gueule de l'autre saignait, et c'était bon. En poussant un hurlement de rage, le Borgne l'envoya valser à terre d'un coup de tête d'acier, donnant l'occasion à Hideyoshi de s'emparer de son couteau et de planter le type à mort. Enfin crevé. Sur un dernier coup de pied haineux, le Borgne retourna à ses tatanes.
Hideyoshi
C'etait pas une partie de plaisir, le type qui le maintenait au sol était une vraie machine de muscles prête a tuer, Hideyoshi était sans cesse ruer de coups qu'il parvenait a peine a bloquer ou a éviter. Fallait pas se la cacher, il en prenait plein la tronche et n'allait pas tenir bien longtemps fasse a ce monstre, il était parvenu a demander un coup de mains de la part de Nee s'attendant que celle-ci poignarde le type, ou fasse quelque chose pour l'aider quand soudain il fut libérer par un autre écaille aux gros bras qui réussi a envoyer valser l'enfoire qui le martelait depuis ce qui lui semblait être un moment interminable. Retrouvant ses esprits, Hideyoshi eu tout juste le temps de retrouver son couteau sur le sol et de l'empoigner fortement, dans un geste rapide, il planta son couteau dans la gorge du macaque qui malgré sa masse, ne tarda pas a s'etouffer de son sang et s'ecroula sur le plancher dans gargouillement de gorge. Le nouveau lezard remercia d'un signe de tête le borgne qui lui avait sans aucun doute sauve la vie. La bataille se concentrait maintenant vers l'extérieur, ceux assez fou pour affronter les lézards reculèrent pour affronter les renforts que Hideyoshi et les autres attendaient impatiemment a l'intérieur de la gargote. Ayant maintenant le champ libre, il essuya le sang de sa bouche avec une manche de son kimono et se dirigea au comptoir la ou était pose plusieurs jarres de saké pleines ou vide. Il avait pas mal d'idée avec tout ce qui pouvait s'avérer incendiaire et fallait l'avouer, il adorait le feux, il déchira donc des lambeaux de son kimono et trempa ceux-ci dans les jarre de saké pleines, il avait maintenant quelques cocktails incendiaires, mais il en faudrait plus pour faire de bonne grillades digne de ce nom avec l'ennemi. S'adressant a la tenancière:

Allez, arrête de chialer et remplis moi les jarres de saké vides avec l'alcool de riz le plus fort que tu seras foutu de trouver, va en falloir un peu plus Dit-il en souriant sadiquement, car il voyait dans tête les torches humaines hurler de douleur.

Hey Mieko! Vien par ici, j'ai un truc sympa a te montrer! J'imagine que tu comprend a quoi je pense, alors reste plus qu'à allumer ces cochonneries.
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--Kintaro


C'était un massacre... Kintaro n'avait même pas encore eu le temps de sortir son katana, que déjà, on voyait du sang giclé un peu partout dans la taverne. Ce n'était pas le genre de combat auquel il était habitué, et il décida donc de laisser les brutes se battre entre eux.

En gros il ne se lança pas comme une furie dans la mêlée, et resta en garde, au cas où une attaque surprise arrivait. 1 ou 2 bonhommes essayèrent de se frotter, mais ne goutèrent qu'à sa lame.

Pour le reste du temps, il assistait surtout en spectateur, voyant les lézards dominer leur sujet tranquillement.
C'est alors qu'il vit Kuan surgir de nulle part, s'attaquer à un homme, et se retrouver par terre en un rien de temps. Kintaro connaissait bien le petit, pour avoir travailler avec lui pendant quelques mois, mais sans son masque. Il s'inquiéta et vint soutenir Berthe dans sa lourde tâche.

Voyant que personne ne se souciait d'eux, il déplaça le petit lézard dans un coin plus calme. Ici, il ne risquera rien. Etant donné qu'il était toujours sonné et protégé, Kintaro le laissa pour repartir au combat.
Lymey


La bataille faisait rage, elle tira de son obi sa dague et d’un geste clair emporté par sa fougue affronta de plein fouet un gros costaud qui vint s’empaler sur l’arme . Déséquilibré par son poids elle tomba sur le sol maculé de sang et de boue , les os moulus par la brutalité du choc .

Une estouffade de gros pourris lui fonça droit dessus. Elle hurla

- HAAAAAAAAAAAAAAAA

puis se releva d’un bond et s’engouffra dans la brèche , fixa un des adversaires ce qui occasionna un flottement dans ses gestes voyant devant lui une très jeune femme.
Il essaya de la peloter , elle se démena comme un démon femelle , d’un bras elle brandit sa dague et de l’autre un éventail de senbons prêts à se planter dans les chairs.
Elle arriva d’un croche pied à le renverser , a peine il eut le nez contre terre que trois piques s’abattaient sur lui et le saignait comme un cochon sauvage.

Lymey haletait , choc sourd des corps qui tombent, sueurs et larmes détrempaient les vêtements, et les bandeaux sous le casques des hommes en face.

Aussi souple qu’un roseau, elle continua à cingler l’air avec fureur maintenant . De longues entailles sanguinolentes sur elle , elle était débordée.

N’écoutant que son courage elle se jeta sur un homme lui faisant lâcher son arme et déséquilibrées basculèrent tous deux sur le sol de la taverne. La blessure de l’homme s’ ouvrit, elle pesa de tout son poids sur lui. A tâtons il parvint tant bien que mal à extraire sa dague de sa ceinture .

La douleur paralysa Lymey , l’homme la fouilla des ses grosses mains brutales , elle cria et ferma les yeux , pour se dégager il fallait à tout prix planter son arme dans la poitrine de son adversaire mais il était bien lourd sur elle , elle n’y arrivait pas…

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Neelahne
Le gorge sérrée à la limite d'étouffer elle vit le gosse se jeter sur l'affreux.Il était courageux ce gamin et sans peur.Elle sentit la main relâcher la pression par la gêne du ptit sur la brute.Au même moment elle ne put intervenir alors que celui ci valait à travers la pièce,mais quoi qu il en soit l'air passé et elle avait l 'esprit un peu plus clair,elle avait saisit les bras de l'homme ou plutôt s 'y accrochait et lui cracha au visage.....comme tu dois te sentir fort,t as pas quelqu'un un d'autre à faire voler?

Hiyédoshi surgit a ce moment là ,et à cet instant elle eue la réponse à sa question ,elle se retrouva prés de son ancien stagiaire...elle aurait pu en rire si ses côtes ne la firent pas souffrir à cette seconde....Qu 'est ce que tu feras pas pour qu on se couche ensemble hein!Opportuniste va.Elle lui fit un clin d 'œil en guise de merci pour l'avoir sorti des mains de l'autre quand la masse de muscle vient s'abattre sur son complice,elle n 'arrivait pas à bouger.

-Vient m 'aider ,mais j 'aimerai si tu savais comme je le souhaiterai......et puis me dis pas ce que je dois faire non mais ho!je le vois bien......mais je peux pas!
Une douleur lancinante la parcourait,pourtant elle ne bougeait pas et sentait certains endroits la brûler....
Finalement un autre arriva et Hiyé fut tiré d'affaire,mais elle elle resta là.A plat ventre à même le sol.Elle n'arrivait même pas a sourire au fait que sa recrue aille picoler.Tout ce qu'elle savait c 'est qu 'elle avait mal et de plus en plus.Elle sentait son sang battre...
Le p'tit était à terre,il ne semblait pas blessé mais plutôt sonné.......quelqu'un un s'approcha de lui et la Berthe était aux aguets........

Nee se crispait sous la douleur,elle glissa sa main sous son corps et toucha l'endroit délicat,rien que cet effleurement la fit souffrir de plus belle.Elle ferma les yeux et malgré elle ses paupières plissèrent,peut être ce geste aurait-il pu compenser sa douleur mais il n 'en était rien.
Elle regarda ses doigts ayant ôtée sa main,et déglutit difficilement,celle ci était maculée de sang.Elle la reposa face contre terre,laissant la trainée de ses doigts dessiner des arabesques au sol.
Les débris gisaient... tout comme elle,on aurai pu lui marcher dessus ,la piétiner,ou la marteler de coups qu 'elle n 'aurai rien senti.
Elle entendait son cœur battre,son corps endolori lui annonçait qu'elle y avait été fort sur ce coupa là...

Pa dam....pa dam....pa dam...pa dam....

A cet instant elle regarda de nouveau le gamin,repensant a sa promesse d 'il y a des mois,se ré entendant prononcer des paroles face à cet enfant qui aurai tout fait pour elle....."je ne te laisserai" pas.....et lui si fier....."Nee c 'est comme ma maman"....
Son front perlait et quelques fines gouttes de sueur venaient s'écraser dans le creux de ses yeux.Quelques larmes se mélangeaient à tout cela.Les cheveux en bataille,loin le temps de la tresse ou du chignon,elle ressemblait d'avantage à une sauvageonne....elle ramena ses bras devant elle et tenta de trainer,les kamis pouvaient bien rire ce n 'est pas encore qu'ils l'emmèneraient,elle avait des choses à faire encore dans ce monde.

"je ne te laisserai pas...non".....

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--Sunuke



Ah les lézards … un clan à l’attitude de plus en plus stupide, un clan de plus en plus désorienté, encore une fois engagé dans un combat dans lequel il n’y avait rien à gagner …

Quand ces maudits gamins braillards étaient venus les réveiller, la première réaction de Sunuké avait été de les chasser puis de se recoucher. Les lézards étaient dans le pétrin … très bien, qu’ils se débrouillent, lui ne bougerait pas le petit doigt.
Seulement, Lymey voyait ça d’un autre œil et s’était précipité à la rescousse, ne laissant guère d’autre choix au barbu que de lui emboiter le pas en râlant.

Au final, elle était arrivée bien avant lui et quand enfin, il pénétra dans la taverne, elle était déjà en mauvaise posture criant et se débattant sous le poids d’un adversaire colossal. Sunuké se jeta dans la mêlée. D’un seul coup de hache, il trancha le bras de celui qui osait maltraiter sa compagne, puis d’un puissant coup de pied dans les cotes, il l’envoya valdinguer un peu plus loin.

Il tendit sa main à Lymey pour l’aider à se relever mais, en croisant son regard, il perçu l’inquiétude dans ses yeux. Derrière lui plusieurs hommes déjà se regroupaient.

Il hurla tout en faisant volte face.



Reste pas au sol Lymey ! Debout !


Devant lui se tenaient trois gros gaillard, armes en main. Comme il en avait l’habitude, il leur adressa son plus beau sourire, ses phalanges s’écrasant un peu plus sur le manche de sa hache.


Alors les enfants … Vous voulez jouer avec le fils du singe ?


Sans leur laisser l’occasion de répondre, il fonça dans le tas, sa hache vrombissant bruyamment dans les airs …
Sayassa
Dès le signal, Keita se lança dans la batille, enfin se lança, c'est beaucoup dire puisqu'elle était simplement armée de son petit sabre et de son bâton.

Cependant elle s'avançat dans la mélée et esquivant surtout les coups qui pleuvaient de tous côtés, elle finissait d'achever les hommes à terre, rien de très reluisant en fait mais au moins ceux là ne se relèveraient pas.

Elle afficha un léger sourire à la vue des Lézards qui entraient et venaient grossir leurs rangs, car plus on est de fous...plus on rit

C'est à ce moment qu'un épais brouillard vint obscurcir sa vision et qu'elle sentit sous elle son corps s'effondrait au milieu des rangs ennemis.

Elle eut juste le temps de se dire

'Vive les Lézards'

et ce fût la, sa dernière pensée consciente
Yin
    « Qui es-tu, Yin ? »


Tu te redresses brusquement, faiblement essoufflée, tes yeux fixant le vide d'une chambre éclairée par la lumière éblouissante du soleil. Tu venais d'arriver en pays nippon, et pourtant cet instant que tu avais destiné au repos se transforma en cauchemar. Une vision anxieuse qui n'était pas si irréaliste que celles dont tu as l'habitude de percevoir en somnolant, puisqu'il s'agissait d'une vue de ton "ancienne" vie. Tu restes là à réfléchir à ce que tu viens de voir, ce que tu viens d'entendre, ce que tu viens de te rappeler. Tu te lèves avec difficulté, après avoir passé six jours et sept nuits dans un navire modeste, afin de rejoindre la côte japonaise. Jamais tu ne t'es sentie si fatiguée, même après une journée de... travail. Mais tu ne t'arrêtes pas sur ce détail passager : maintenant, tu es libre.
Tu sors de ta chambre, que tu as payé grâce à l'argent d'un vol et tu rejoins les rues de la ville, étrangement désertes. Tu regardes le sol pour cacher ton visage, pour que personne ne puisse découvrir ce que tu caches. Tu es différente, l’intrus de ces rues.

Seul ton regard peut te trahir.

Tu continues à déambuler dans les rues, indifférente, essayant d’éviter de croiser le regard des rares passants, quand tu entends des cris. Tu passes au coin d’une rue, observe de loin. Il s’agissait d’une bataille, assez violente. Tu ne voulais pas qu’on te remarque, mais l’action t’attirait. Depuis ta « tendre » enfance, tu vis au milieu de combats, habituée à esquiver les coups depuis tes premiers pas. La bataille t’appelait. D’une marche hésitante, tu te rapproches du cœur de l’affrontement.
Tu jettes des regards discrets et furtifs pour profiter du spectacle, auquel tu te serais immiscé avec joie. Et en l’espace d’une seconde, tu te retrouves dos à terre, abasourdie. Un énorme rustre vient de te bousculer dans le feu de l’action. Tu te relèves, les sourcils froncés, et le regardes. Tu serres ton point jusqu’à ce que tes veines se gonflent de sang, et le frappent avec une force à laquelle on ne s’attendrait pas chez une femme aussi frêle et chétive. Tu déplies ton poing et le resserres, remarquant que le vil saigne du nez avec effusion. Satisfaite, tu esquisses un sourire en coin.
Lymey


« Vive les Lézards »

C’est la seule chose qui raisonnait aux oreilles de Lymey quand un bras coupé et sanguinolent lui tomba dessus , les gouttes giclèrent sur son visage.
Elle sentit la nausée monter en elle mais ce n’était pas le moment de traînasser .
Elle était libérée du poids de l’énorme guerrier sur son ventre .

« reste pas au sol Lymey, debout ! »

Elle allait se saisir de la main de Sunuké son sauveur quand déjà un autre groupe menaçant venait sur eux.
Sun avait répondu à l’appel du clan , heureusement pour elle sinon sa dernière heure était là !

Eberluée, elle vit fondre d’un seul coup un groupe braillard conduit par un barbu casqué.

Qu’est ce qui pouvait bien motiver ces gens pour oser affronter les Lézards ? Pour se précipiter vers l’abattoir ? A aucun moment elle ne doutait de la victoire du clan.

Elle se releva et se jeta dans la bataille moulue jusqu’aux os , la tête confuse. Elle vit Sun trancher d’un superbe moulinet , la tête d’un des guerriers , elle avait roulé dans la taverne, les yeux encore écarquillés de surprise , la bouche ouverte comme pour éternuer.

Elle même en repli autour des Ecaillés avait transpercé de sa dague l’unique œil terrifié d’un homme qui cherchait de son crochet à étriper .

Horrifiée , Lymey s’était rendue compte que l’odeur du sang l’enivrait , elle avait oublié sa peur , alléchée à l’idée de tailler et couper dans la chair.

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--Les_jumelles


Les jumelles étaient éberluées. Jamais elles n'avaient vu pareil chantier dans leur établissement. Jamais. Même les tables, pourtant de granit, avaient été saccagées. Du sang, des boyaux, des têtes qui roulaient... Le carnage, en somme. Et les voilà qui maintenant se ruent à l'extérieur, après avoir bien ruiné les efforts des sœurs qui venaient de tout nettoyer, après le passage des grenouilles de Kuan!!!! Ah mais non, trop c'était trop!! En courant, elle rattrapèrent le chef cornu qui, à leur grand dam, était toujours en vie, et se plantèrent devant lui, poings sur sur les hanches, le regard furieux.


Dites donc, vous!!!

Le malotru leur jeta un coup d'œil surpris. Ben voyons, peut-être ne s'était-il pas rendu compte des dégâts qu'il avait provoqués, aussi...! Une double gifle vint récompenser l'odieux personnage et, sans en mot, les lèvres pincées et blanches de colère, les deux sœurs lui tournèrent le dos, et retournèrent en leur taverne pour pleurer sur l'ignoble chaos.

A l'intérieur, Hideyoshi est là, pourtant, qui leur redonne un peu le sourire, et l'espoir de la vengeance. Et ce n'est pas une seule, mais une douzaine de jarres du plus fort de leur saké qu'elles lui tendent de bonne grâce.
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