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[RP ouvert] Des belles et des raclures...

Kuan
Pendant ce temps-là, assommé et dans le pays des rêves, un gamin était bien sage dans son coin. Il ne sentit même pas quand quelqu'un le déplaça, pas même entendit-il le cri de Keita. Son esprit naviguait bien plus haut. Il rêvait qu'il était daimyo, mais il était sur un bateau et aussi très riche. Yuna venait de lui faire un gros vrai bisou, et tout le monde était d'accord avec lui.

Un sourire fin étira les lèvres de l'enfant.

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Marumaru
Dans le feu de l’action, il vit passer Lymey, à l’angle opposé.

Hey Lymey ! Viens donc me filer un--

Mais non, celle-ci s’était précipitée par l’entrée de service, située à l’arrière, et à travers la réserve, pour rejoindre la bataille qui faisait rage dans l’établissement. Maru grognait intérieurement, tandis qu’il parait comme il le pouvait les sifflantes lames acérées, les coinçant dans les interstices de ses griffes d’aciers, désarmant certains guerriers, tandis que son appui-feu continuait de faire tomber les corps par flèches empoisonnées. Déboulant presque aussi sec, Sunuke se fit visible à l’angle de la rue.

Hé, le velu ! Tu voudrais pas--

Eh bien non. Le paria des Lézards venait de disparaître par la même entrée, avec autant d’empressement que sa concubine.

Chier !!

Il en restait cinq. Des coriaces, des vrais. Ceux-là, impossible de les toucher tant leur garde était imprenable. Maru se contentait d’esquiver à la sauvette, en espérant que les archers en viendraient à bout. C’est alors qu’il bondissait en retrait, que son dos percuta quelque chose. Ou plutôt, quelqu’un.
A peine eut-il le temps de se retourner, qu’une mandale le sonna, l’espace de quelques secondes. Il vit, trouble, la silhouette d’une frêle jeune femme aux yeux farouches, se tenant là. Sans demander son reste, il se mit hors de portée de celle-ci et refit face à ses assaillants.

Pas le temps de comprendre.


La paysanne! On est quitte, non? Je pourrais user de ta rudesse pour botter les vilains culs alignés devant moi, si le poing t'en démange.
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Mieko
Elle avait la gueule en sang, et pas que du sien, et l'adrénaline en fusion dans ses veines. Déjà, elle s'apprêtait à poursuivre ceux qu'elle considèrait comme "ces sales fuyards", mais Hideyoshi la retint.

Hein, quoi? Foutre le feu, ouais...


Elle hocha la tête, les mirettes dilatées, brûlantes et la moue cruelle.

On y va.
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Sayassa
Keita était à terre depuis un moment, le visage baignant dans une marre de sang...

Reprenant ses esprits peu à peu, sa première pensée en manquant de s'étouffer fut

j'vais quand même pas m'noyer dans une marre de sang !! manquerait plus que ça !

Elle posa ses mains sous son corps et se redressa d'un mouvement souple. Le noeud de la bataille semblait s'être déplacé. A présent autour d'elle, à part de nombreux cadavres ennemis, il n'y avait plus personne.

Elle fit le tour de la pièce, aperçut au loin le gamin qui faisait un 'somme', elle décida de le laisser là, au moins était il en sécurité et se dirigea, reprenant son bâton et plus décidée que jamais, là ou la bataille faisait rage.

C'est alors qu'elle aperçut parmi les assaillants amis, Hideyoshi et Mieko et leurs regards luisaient
d'une drôle de manière comme s'ils préparaient un sâle coup et y prenaient plaisir à l'avance.

Tout en évitant les quelques ballafrés qui à peine la voyait, Keita s'approcha d'eux et comprit bien vite ce qu'ils s'apprêtaient à faire

hééé attendez un peu vous deux !!! je me ferais un plaisir de vous aider !! mais on doit d'abord faire sortir le gamin de là !! Laissez moi le porter dehors à l'abri !!

Keita s'en fut et passant près de Maru, elle l'encouragea d'une voix haute et plus bas

attention à toi !!

et d'un signe de tête lui désigna Mieko et Hidey espérant qu'il comprenne.

Keita avertit de même les autres Lézards en évitant de son mieux les coups qui pleuvaient de partout et enfin, alla chercher le p'tit kuan, qu'elle porta à l'extérieur, en passant par derrière. Elle en profita pour prévenir Lymey et Sunuké.

Puis revenant au milieu des siens en donnant ci et là de son bâton, elle tendit la main vers Hidey

on y va ?
Mishida
Voilà des lunes que la vagabonde avait quitté Kyiosu, elle y revenait pour des raisons bien précises...Son bâton dans le dos, cheveux au vent, elle parcourrait les ruelles du cloaque afin d'aller boire un saké quand elle vit la taverne en proie à une bagarre comme en elle en avait rarement croisé.

Elle s'appuya nonchalamment contre le mur d'en face et se mit à compter les points
.

"arff, celui-là il va avoir un sacré mal de tête demain...hum pas mal cette technique va falloir que je m'en souvienne...."

-Tiens tiens mais qui vois-je ? le chef des miliciens bourru, bourré aussi peut être? et mon amie Lymey. Laissons faire un peu pour le moment si faut intervenir on fera ce qu'il faut....
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http://www.kizoa.fr/diaporama/d1573189k6657435o1/signature-mishi
Lymey


Trempée de sang, le kimono déchiré, les cheveux en bataille collés par la sueur , Lymey soufflait et souffrait durement.

Elle titubait , zigzagant entre les derniers meubles debout de la taverne et les cadavres au sol.

Elle était touchée , s’effondra la face contre terre .
Les derniers mots de keita n’avait pas atteint son cerveau embrumé.
Blessée elle attendait que quelqu’un vienne l’achever . Une silhouette approchait avec un poignard à la main , l’homme lui éviterait d’inutiles souffrances.

Elle rendait les armes , la mine assombrie prête à affronter sa destinée , résignée.

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Mishida
Les parois de la taverne éventrées laissait entrevoir le carnage qui s'y déroulait, la fille du vent vit Lymey tomber sous les coups ainsi que l'ombre d'un homme au-dessus d'elle.

-Bon il est temps que je m'en mêle...

Elle prit soin de raser les murs, se faisant ombre parmi les ombres tentant de passer inaperçue. Son long bâton n'était pas adapté à la lutte dans un espace aussi confiné que celui d'une taverne mais le tesson d'un flacon de saké ferait très bien l'affaire pour ce qu'elle projetait.

Arrivée au dessus de l'homme, de toute ses forces elle lui trancha la carotide. L'heure n'était pas à trainer,elle secoua son amie


-Lymey aide-moi faut qu'on sorte ici et vite, très vite!!
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--Sunuke



Le cœur de Mishida fit un bond dans sa poitrine, une main puissante venait d’empoigner son épaule.
Elle se retourna brusquement, et le reconnu tout de suite malgré les innombrables tâches d’hémoglobine recouvrant son visage, Sunuké, le barbu bourru …

Collant sa hache dans les mains de la jeune fille, il se précipitait déjà vers Lymey qu’il attrapa dans ses bras comme si elle n’avait pas pesé plus lourd qu’une jeune enfant.



Dehors ! Vite ! Vont fout’ le feuuu !!!
Mishida
La hache dans la main, elle ne chercha pas à comprendre ce qu'il se passait. Le mot "feu" lui suffisait amplement pour suivre le bourru.

Essoufflée, elle se retrouva au milieu de gens qu'elle ne connaissait pas, tous ensanglantés, blessés hirsutes
.

-Hé be, vous avez toujours le sens de l'humour je vois.

Elle chercha des yeux Lymey qui était déjà prise en charge par les siens. Les lézards avaient l'esprit de clan, elle le subodorait, elle en eut la confirmation.

-bon les gars, ça va aller?, vous avez encore besoin de moi ou je peux aller boire quelque chose?
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Kuan
Dans un coin, le petit Kuan était toujours sonné, dans un autre monde que la réalité. A côté de lui, Berthe effectuait des va-et-vient effrayés. Ou dissuasifs. Heureusement pour eux, Keita avait veillé à déplacer le corps du gamin à l'extérieur.
Celui-ci sous la brise fraîche du vent cligna des yeux, sans vraiment comprendre ce qui lui arrivait. Il marmonna quelques mots :


Moi... 'ci. Tuer... méchants.

Mais l'alcool imbibé quelques heures plus tôt l'avait laissé tout pâteux, et un gros mal de crâne lui lançait de l'intérieur. Le coup sur la tête n'avait pas aidé l'affaire.

Le bol de riz ingurgité un peu plus tôt par la main bienveillante de Mieko atterrit dans l'herbe.

Beurk.

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Hideyoshi
Il y avait maintenant une bonne quantité des ces petites cochonneries incendiraires sur le comptoir de la taverne, côté coopération quand il fallait défendre les lieux, les tenancières n'y allait pas de mains mortes pensa-t-il. Bientôt, c'est une pluie de flammes qui allait s'abattre sur les derniers survivants et fuyards qui avaient suicidairement osés s'attaquer aux lézards. Il regarda Mieko, décidemment il n'y avait aucun doute qu'elle appréciait l'idée et qu'elle était prête. Ils allaient enfin s'amuser quand Keita se pointa et leur demanda d'attendre pour mettre à l'abri ce sale collectionneur de crottes de nez. Bordel se dit-il, Hideyoshi avait bien hâte de balancer sa surprise à la gueule de l'ennemie et devoir attendre encore le frustrait, plus ils attendaient, moins il resterait de volontaires désignés pour se transformer en torche humaine.

Allez, bouge toi Keita! J'en ai marre d'attendre pour foutre le feux.

Peut être avait-il parlé trop fort ou peut être qu'ils s'étaient fait une fausse idée en les voyant, quoi qu'il en soit, Hideyoshi cru reconnaître la voix de Sunnuke dire qu'il fallait foutre le camp dehors, car il allait mettre le feux à la taverne. Putain de merde , dehors était justement l'endroit ou aller pour se prendre une jarre de sake incendiaire dans la gueule, car c'était l'endroit ou se trouvaient les derniers survivants ennemis se dit-il.

Sortez pas dehors! Vous voulez vraiment vous suicider les ratés? Où croyez-vous qu'on va les balancer les jarres, sur nos propres gueules et à l'intérieur en plus? Gueula-t-il aux lézards qui voulaient sortir de la taverne.

Il se tourna vers Mieko et Keita avec un aire découragé sur son visage.

C'est fréquent qu'il aient des putains d'idées suicidaires comme ça? Dit-il après avoir lâché un soupir de découragement.
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Yin
Le colosse à terre, la Chinoise caressa ses phalanges, rougies par la frappe qu'elle venait de lui adresser. Elle regarda autour d'elle, ne savant quoi faire, ni ce qui se préparait. Elle ne connaissait personne, était sûrement la seule intruse, sans ennemis, ni alliés. Elle ne savait même pas pourquoi ils se battaient. Elle non plus. Mais ce qui la motivait, bien plus encore que l’appel de la vie, c'était l'appel du combat. Elle était de ces femmes à la force masculine, qui gardaient tout de même leur coquetterie féminine.
Les cris fusaient de tous côtés, le grincement métallique du croisement du fer amplifiait la sensation d’adrénaline. La brune, sans raison, était entrée dans un état de rage, et gardait une envie de vengeance, comme des représailles depuis trop longtemps cachées. Mais là, l'homme qu'elle venait d’écrouler au sol se releva, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, comme s'il ne s'était rien passé. La Chinoise fronça les sourcils, en le regardant.


La paysanne! On est quitte, non? Je pourrais user de ta rudesse pour botter les vilains culs alignés devant moi, si le poing t'en démange.

Paysanne ? Elle en déduit qu'il s'agissait d'elle, lorsqu'il évoqua son poing. Un nouvel appel. Sans réfléchir à quelques tactiques de combat, elle accourut vers les vils, attrapa un katana ceinturé à un cadavre au sol, et le serra avec une forte poigne, la lame orientée vers le sol. Elle prit une grande inspiration, et d'un geste vif et très rapide, la lame du katana fendit l'air pour se heurter au torse d'un coriace, dans lequel l'arme plongea. Elle la retira aussitôt de ce bourbier, et esquissa un léger sourire à la vue des quatre autres.
Elle venait de choisir son camp.
Marumaru
Holà, tout doux !

Le Maru, presque dos à dos avec son alliée de fortune, encerclé par trois des soldats d’élites restants.
Que dis-je ? En voilà bien sept autres, suivis de leur général, l’ignoble Hagewashi, qui sortirent en trombe de la taverne.
Le vagabond griffu profita qu’une flèche orpheline perçât le cou du mercenaire le plus proche pour s’échapper de la mêlée, en tirant brusquement la jeune combattante inconnue par le bras. Ils profitèrent de la confusion provoquée par une salve de flèches, maintenant embrasées, pleuvant sur la garnison ennemie pour se glisser à l’abri dans cette ruelle, à gauche du bâtiment.

A peine reprenaient-ils leur souffle que Keita surgit à l’angle, portant l’enfant hagard contre sa poitrine.

Un regard complice, empreint de gravité, la gratifia silencieusement.

Celle-ci les dépassa ensuite, fonçant hors de portée vers le fond de l’allée tandis que Maru se glissa discrètement le long de la façade, pour jeter un œil à la cause probable de l’avertissement reçu.

Devant la taverne haletaient le Barbu, soutenant sa belle, et une autre alliée inespérée : Mishida, la fille du Vent. Quand aux deux brutes épaisses, Torgnole et Goro, ils s’élancèrent, écumant de hargne, à la suite des guerriers dispersés dans la rue principale.
Puis, en une fraction de seconde, il vit, à l’intérieur, Hideyoshi et Mieko.
Il vit les cocktails explosifs.
Et là…
*Tilt !*


A COUVERT !!!

Il repoussa violemment le petit attroupement au dedans de l’antre écaillée, que parsemaient dorénavant mutilés et gisants.


Maintenant, qu’ils rôtissent, ces porcs.

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Mieko
Mieko lança un grognement sourd par-dessus son épaule en guise de vague réponse. Accompagnée d'une frangine, elle déchiquetait de grossiers pans de tissu d'un tas de kimonos abandonnés là par des belles de nuit insouciantes. De leurs gestes secs, rapides et efficaces, les trois femmes nouaient en double-nœuds les lamelles de coton pour en faire de grosses boules solides, suffisamment lourdes pour être jetées sur les rats. Dans le cœur du nœud, une bonne pierre, pour la balance. Et envoyez c'est pesé, les torches artisanales étaient prêtes à prendre leur envol, après un petit plongeon dans l'alcool de riz. À ses côtés, Keita avait préparé quelques coupelles contenant des braises rougeoyantes... Y'avait plus qu'à, et les gros tas qui s'en étaient pris à eux n'avaient plus qu'à bien se tenir.
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Hideyoshi
Le tout était maintenant fin prêt, ses trois compagnes avaient rapidement terminé les derniers engins incendiaires à l'alcool de riz et Keita avait préparé les coupelles de braises qui étaient indispensables pour l'allumage de ces petites bêtes. Il était grand temps de foutre le feux aux charognes restantes à l'extérieur de la taverne, bientôt ce serait un horrible, mais magnifique spectacle de torches humaines et d'hurlements de douleurs qui se présenterait devant l'établissement.

Allez, servez vous les lézards! Y'a des jouets pour foutre le feux et y'en a pour tout l'monde. Dit-il en se servant d'une jarre incendiaire dans chaque main.

Hideyoshi ne se fit pas prier d'avantage, il alluma les lamelles de cotons grâçe aux braise rougeoyantes et s'avança vers l'entré ravagé de la taverne tout en essayant de ne pas tribucher ou glisser sur un cadavre. Ce serait con de foutre le feux à la gargote à cause de quelque chose d'aussi idiot pensa-t-il. Debout devant l'entrée, il s'adressa pour une dernière fois à ceux qui avaient eu la folie de s'attaquer aux écaillés.

Brulez bande d'enfoirés! Brulez! Dit-il en balaçant ses jarres enflammées à la gueule de l'ennemie.

Bientôt le tout sera un véritable brasié digne de ce nom, mais Hideyoshi se délectait déjà des cris de douleurs presques surréalistes des victimes dont les flammes consummaient leur chaire dans d'atroces douleures. Il adorait les voir souffrir en essayant désespérément d'éteindre les flammes sur eux même et les voir tomber comme des mouches un par un.
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