Hans
[Tu l'as voulu, ouais... tu l'as eu, un grand coup dans ton cul!]
Arrivé à Tours au dernier moment, très légèrement contrarié encore d'avoir loupé la fête, à cause de soucis de calendrier, et de discrétion également, car il se doutait bien qu'il faisait parti des gens "surveillés", Hans n'en reste pas moins pleinement satisfait du dénouement. Une opération admirablement menée, qui finalement n'aura pas eu besoin de sa participation.
Toutefois, si son rôle à présent n'est que secondaire, le germain demeure l'instigateur de la chose. Il aura suffit d'une petite étincelle pour que tous s'enflamment pour son projet, et le reprennent ensuite en main, mais l'homme n'est pas du genre à fuir ses responsabilités. Il décide donc de venir s'en expliquer sur la grande place de la capitale, même si divers courriers envoyés par d'autres ont déjà défriché le terrain.
Bonjour à tous,
Comme vous l'avez certainement remarqué, le château de Tours est tombé la nuit dernière et la duchesse a été chassée. Les personnes nouvellement en place au conseil sont toutes fidèles à la Touraine, et l'ont prouvé à maintes reprises. Il n'y a donc aucun risque de pillage ou de mise en péril du duché. La gestion courante sera assurée normalement afin de préparer au mieux la transition avec les prochains élus.
Si je me présente devant vous, c'est parce que je suis le premier à avoir proposer l'idée de renverser Camille. De part son attitude depuis le début de son mandat, elle méritait déjà certainement qu'on lui rappelle quelques usages ayant cours dans notre province, mais l'élément déclencheur fut pour moi l'annonce de sa demande de destitution du baron Burin_khazad.
Voilà une petite parvenue, qui ne sait pas ce que signifie être un régnant, qui n'entend rien à ce qu'est la noblesse tout en donnant aisément des leçons de morale, qui n'a assuré son mandat que dans le but de récolter un vicomté et convoler avec son amant, l'invisible et inutile capitaine, mais qui saute sur l'occasion pour demander le retrait des fiefs d'un des piliers de notre duché, et même de notre royaume, tant il a oeuvré, souvent dans l'ombre, au service de la Touraine, du Roy de France, et de la Sainte Eglise Aristotélicienne, qui l'a encore décoré récemment en reconnaissance de son aide.
En voyant cela je n'ai pas pu me résoudre à rester inactif. Ce fait, conjugué à sa conduite envers le reste des feudataires, à l'image douteuse, voire honteuse, qu'elle donnait du rôle de duchesse, m'a donc décidé à exposer ma proposition d'action. Et à ma grande satisfaction, je n'ai pas été obligé de chercher bien loin pour trouver des oreilles attentives et des personnes se sentant concernées. Nous n'avons même pas eu besoin de tous nous révolter pour réussir.
Lorsque l'on fait aussi aisément l'unanimité contre soi, il convient de se remettre en question. Pour sa défense, il faut préciser que ses conseillers les plus proches n'ont guère aidé à la faire accepter. L'absence de capitaine et la bêtise sans nom du prévôt ont du être de sacrés poids, mais là aussi, elle a trop laissé faire ceux qui ne doivent être que le prolongement de sa volonté et de son autorité.
Nous avons attendu la fin du mandat pour agir, dans le but de ne pas trop entraver l'action des conseillers qui pouvaient encore se montrer utiles, et de respecter le choix de la population lors des dernières élections. La date du renversement a d'ailleurs été légèrement avancée pour diverses raisons.
Mais il convenait d'offrir à cette femme la sortie qu'elle mérite.
Elle qui se veut si proche du peuple, donnant la main aux paysans et s'écorchant les genoux en leur compagnie, va pouvoir retrouver la condition à laquelle elle semble destinée. Hier encore, on l'aurait vu suant dans le champ d'un notable de Tours, alors que c'est là le travail d'un roturier.
Et pour finir, une dernière petite recommandation. La croisade à Genève a hélas connu un revers sérieux récemment, et maintenant qu'ils sont libérés de leurs obligations, et comme leur foi ne fait aucun doute, j'encourage vivement Camille, Altaiir et Scoldt à faire acte de pénitence et à prendre le chemin de l'Helvétie pour se faire pardonner leurs actes.
Sur place vous pourrez demander Son Eminence Kad, ou le commandeur Namay. Ce sont des amis, et si vous dites venir de ma part, vous serez bien reçus.
Voilà, j'espère que personne ne s'est trop inquiété de ces chamboulements. Rassurez-vous, tout rentrera naturellement dans l'ordre d'ici quelques jours.
Une déclaration écrite, sans doute plus inspirée que ma modeste prise de parole, suivra pour expliquer notre action commune.
La bonne journée à tous.
Arrivé à Tours au dernier moment, très légèrement contrarié encore d'avoir loupé la fête, à cause de soucis de calendrier, et de discrétion également, car il se doutait bien qu'il faisait parti des gens "surveillés", Hans n'en reste pas moins pleinement satisfait du dénouement. Une opération admirablement menée, qui finalement n'aura pas eu besoin de sa participation.
Toutefois, si son rôle à présent n'est que secondaire, le germain demeure l'instigateur de la chose. Il aura suffit d'une petite étincelle pour que tous s'enflamment pour son projet, et le reprennent ensuite en main, mais l'homme n'est pas du genre à fuir ses responsabilités. Il décide donc de venir s'en expliquer sur la grande place de la capitale, même si divers courriers envoyés par d'autres ont déjà défriché le terrain.
Bonjour à tous,
Comme vous l'avez certainement remarqué, le château de Tours est tombé la nuit dernière et la duchesse a été chassée. Les personnes nouvellement en place au conseil sont toutes fidèles à la Touraine, et l'ont prouvé à maintes reprises. Il n'y a donc aucun risque de pillage ou de mise en péril du duché. La gestion courante sera assurée normalement afin de préparer au mieux la transition avec les prochains élus.
Si je me présente devant vous, c'est parce que je suis le premier à avoir proposer l'idée de renverser Camille. De part son attitude depuis le début de son mandat, elle méritait déjà certainement qu'on lui rappelle quelques usages ayant cours dans notre province, mais l'élément déclencheur fut pour moi l'annonce de sa demande de destitution du baron Burin_khazad.
Voilà une petite parvenue, qui ne sait pas ce que signifie être un régnant, qui n'entend rien à ce qu'est la noblesse tout en donnant aisément des leçons de morale, qui n'a assuré son mandat que dans le but de récolter un vicomté et convoler avec son amant, l'invisible et inutile capitaine, mais qui saute sur l'occasion pour demander le retrait des fiefs d'un des piliers de notre duché, et même de notre royaume, tant il a oeuvré, souvent dans l'ombre, au service de la Touraine, du Roy de France, et de la Sainte Eglise Aristotélicienne, qui l'a encore décoré récemment en reconnaissance de son aide.
En voyant cela je n'ai pas pu me résoudre à rester inactif. Ce fait, conjugué à sa conduite envers le reste des feudataires, à l'image douteuse, voire honteuse, qu'elle donnait du rôle de duchesse, m'a donc décidé à exposer ma proposition d'action. Et à ma grande satisfaction, je n'ai pas été obligé de chercher bien loin pour trouver des oreilles attentives et des personnes se sentant concernées. Nous n'avons même pas eu besoin de tous nous révolter pour réussir.
Lorsque l'on fait aussi aisément l'unanimité contre soi, il convient de se remettre en question. Pour sa défense, il faut préciser que ses conseillers les plus proches n'ont guère aidé à la faire accepter. L'absence de capitaine et la bêtise sans nom du prévôt ont du être de sacrés poids, mais là aussi, elle a trop laissé faire ceux qui ne doivent être que le prolongement de sa volonté et de son autorité.
Nous avons attendu la fin du mandat pour agir, dans le but de ne pas trop entraver l'action des conseillers qui pouvaient encore se montrer utiles, et de respecter le choix de la population lors des dernières élections. La date du renversement a d'ailleurs été légèrement avancée pour diverses raisons.
Mais il convenait d'offrir à cette femme la sortie qu'elle mérite.
Elle qui se veut si proche du peuple, donnant la main aux paysans et s'écorchant les genoux en leur compagnie, va pouvoir retrouver la condition à laquelle elle semble destinée. Hier encore, on l'aurait vu suant dans le champ d'un notable de Tours, alors que c'est là le travail d'un roturier.
Et pour finir, une dernière petite recommandation. La croisade à Genève a hélas connu un revers sérieux récemment, et maintenant qu'ils sont libérés de leurs obligations, et comme leur foi ne fait aucun doute, j'encourage vivement Camille, Altaiir et Scoldt à faire acte de pénitence et à prendre le chemin de l'Helvétie pour se faire pardonner leurs actes.
Sur place vous pourrez demander Son Eminence Kad, ou le commandeur Namay. Ce sont des amis, et si vous dites venir de ma part, vous serez bien reçus.
Voilà, j'espère que personne ne s'est trop inquiété de ces chamboulements. Rassurez-vous, tout rentrera naturellement dans l'ordre d'ici quelques jours.
Une déclaration écrite, sans doute plus inspirée que ma modeste prise de parole, suivra pour expliquer notre action commune.
La bonne journée à tous.