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[RP/IG] Prise du château - Petite mise au point

Nashia
[Chinon, ou le départ d'une Savoyarde, au soir du 18ème jours d'Avril 1459]


Suson ! Mes armes ! Oui par dieu ! Celle qui mon servit durant la Guerre à Annecy ! Mais je me contre fiche que l’écusson de Pettinengo soit abimé ! Je ne vais pas défilé pour montrer la puissance de Bielle et de Mosso ! Non d'un bouc sans corne ! Anime toi un peu !


La chambre de l'auberge où s'agitait en maugréant une italienne sous le regard gris de colère de sa Dame, n'était guère riche ni très grande. Pourtant, pour la Dame de Pettinengo, elle était aussi confortable qu'un palace. Il faut dire qu’après avoir guerroyé durant plus de deux mois, passer le plus claire du reste de son temps a cheval sur les routes ou dans une voiture des plus inconfortable, le moindre matelas de paille était des plus luxueux… Le moindre baquet d’eau tiède, un vrai cadeau du ciel, combien de toilette à la neige foudue et a peine tiède avait elle fait avec pour garde porte son intendant ? Trop certainement...

Et pour l’honneur d’un ami, pour son bon plaisir, et surtout pour l’aide qu’il lui avait apporté a plusieurs reprise alors qu’elle se mourrait de désespoir en Savoie, Nashia de Pettinengo celle qu’en Savoie on nommait aussi bien La Brave que la Terrible, et que peu encore osaient nommé la Gueuse, quittait tout cela. Elle reprenait ses armes, sa tenue de guerre…

Celle qui avait été décoré pour service rendue lors de la dernière guerre qui avait frappé la Savoie, n’arrivait pas à comprendre comment un aussi grand groupe de Nobles arrivaient à trahir la confiance de leurs Gens, et surtout à commettre un acte de Haute Trahison envers le Duc élut par le peuple et par le conseil ! Non c’était aberrant pour la Savoyarde…

Si aberrant qu’elle se faisait un plaisir d’apprendre à ces nobles le mot loyauté puis aussi celui de foi à ces hommes qui parlait de Genève sans savoir ! Oh si elle le voyait ce Hans… Elle irait lui raconter ce qu’il avait raté ! Avait il mit les pieds en Savoie ? En Genève ? Avait ils vue les horreurs commise par les deux camps ? Nash en doutait ! Et pour cause, elle avait dirigé les résistants d’Annecy, elle, elle avait servit son duché et elle serait morte sur les remparts si Dieu en avait décidé ainsi. Nash avait suivit ses armées. Elle s’était battue aux coté des croisés. Elle en avait été une ! Elles avait fauché, fauché de son épée, sans aucune pitiée, assassinée au noms du très haut, au nom de l'église. Combien était mort sous sa lame experte ? Vingt ? Trente ? Et ces hommes et femmes abattus étaient des ennemis ? Elle en doutait désormais...
Moui, elle l’y trainerait à Genève, qu’il cesse d’en parler avec tant de légèreté… Elle le mettrait devant les armées de Lions de Judas, de Loups de gevaudan, de l’eldorado, de la reforme, et de Helvétie… Elle lui raconterait aussi comment les armées croisée, avaient agressé des Nobles savoyards venu en renfort. Comment ils avaient tué un Baron ! Son cœur pleurait des erreurs commises par des capitaines incapables de reconnaitre des étendards… Le blanc de ses robes en restait la terrible preuve…

Droite au milieu de sa chambre, la Dame orchestrait les préparatifs de son départ tout en revêtant sa tenue élimée de combat… Cette vieille tenue de cuir renforcé par quelque morceau de ferraille qu’elle utilisait du temps ou elle était maitre escorteur… La colère de la gueuse se voyait dans ses yeux gris acier… Les raisons énoncé par les feudataires de Touraine confirmait l’avis qu’elle avait jà de la noblesse Française. De leurs lois héraldiques. Et surtout de l’écart de culture qui séparait l’Empire Francophone de la France. Besogner… Ces hommes oubliaient ils qu’avant leur grands titres ils avaient été gueux ? Qu'un jours les leurs avaient besogner la terre ? Où alors étaient-ils tous héritier de Grand Noble, d’Homme qui avait véritablement gagné le droit de porté une couronne ?

Leur idiotie et cet actes si stupide qu’ils commettaient aujourd’hui était la preuve de la décadence de la Noblesse Française. Entre ceux qui prenaient un castel a cause d’un refus… Et ceux qui faute d’autre occupation usurpait le trône de Touraine… On en aurait décapité pour moins que cela ! Oui la Gueuse enrageait devant une telle décadence. Sa rage était telle qu’elle sortie papier et sceaux. Lettre a envoyer a ses compagnons de route. Aux siens en Savoie… Puis elle se leva, attrapant besace et armes et sortie en trombe de la chambre ou s’affairait encore son Italienne de gouvernante…



Suson ! Fais seller les Chevaux ! Et paye l’aubergiste ! Nous partons de suite !
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En deuil...
Keyliah
[18 avril, Chinon - Au petit matin, les neurones se bousculent difficilement]


Gné ?

Temps de réflexion, la Cunégonde était à ses basques, et elle-même avait les yeux rivés sur un bout de papelard qu’on avait l’audace de nommer journal.

GNÉ ?!

Comme beaucoup d’autres tourangeaux avant elle, du moins il fallait l’espérer, la brunette découvrit la prise de pouvoir qui avait été faite dans la nuit. Les vieux de la vieille, les nobles qui avaient sûrement reçus leurs titres et leurs terres bien avant que la d’Anclair naisse, avaient jarreté cette dernière du trône ducal.
Pour Keyliah qui ne suivait aucunement ce qui se passait dans le duché, c’était une grande surprise. Mais elle imaginait alors que sous les fêtes somptueuses organisées par le conseil on y cachait sans doute de bien médiocres affaires. Se souvenant d’une "mission", elle regarda Yselda qui dormait encore profondément dans son berceau, puis éclata d’un rire joyeux.


Cunégonde ! On retourne en Normandie ! Moi j’ai de l’anglois à piller ! En plus si la politique doit être désastreuse, autant admirer le désastre dans un patelin qu’on connait vraiment.

C’était dit ? Réellement ? Cunégonde allait-elle pouvoir enfin retrouver ses amants calvanistes ? Ses chéris phookaïstes ? Et Keyliah allait-elle pouvoir enfin retrouver ceux qu’elle avait abandonné sans un mot, pas même un au revoir ?
Pourquoi pas après tout ! Il était déjà bien étonnant que son voyageur de concubin ne l’ait pas encore traînée dans d’autres contrées, alors pour une fois elle prendrait les devants. Dès lors en tout cas où il serait confirmé que Môsieur était très occupé.
Et puis de toute façon il semblait que les révoltés n’avaient pas besoin de bras supplémentaires. Alors elle pouvait bien faire son baluchon tranquille, peinarde.


Rien à carrer ! Si on n’est pas invitées à participer à ces festivités-ci, autant qu’on s’amuse ailleurs.

Des pleurs tonitruèrent dans la pièce. Keyliah plissa les yeux, serra les dents, et finit par soupirer. Sa progéniture s’était faite si discrète les derniers temps qu’on avait oublié qu’elle pouvait parfois se plaindre.

Arf oui je sais, désolée, mais maman aime pester, maman n’est jamais contente, et maman n’aime vraiment pas la tournure que les choses prennent dans ce duché. Donc si ton père ne te réclame pas, je t’embarque bien volontiers avec nous.

De toute façon, comme dit précédemment il était sans doute très occupé cet homme. Puisque de faire joujou avec son épée était devenu un passe-temps, bien plus qu’aurait pu le devenir sa famille, il ne remarquerait pas l’absence de cette dernière avant quelques jours, voire semaines.
Tours devait être une chouette ville pour attirer tant de monde, mais elle avait regroupé quelques impatients qui n’avaient rien trouvé de mieux à faire que de prendre le château pour faire entendre ses revendications ... à quelques jours des élections. Et Keyliah elle-même ne faisait guère preuve de plus de patience que cela désormais, bien que cette chute ducale n’en soit qu’en mineure partie la cause. Elle s'imposait d'ailleurs plus en point de rupture.

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Tayabrina
[Domaine de Villandry /salle du Trône]


Mère ? Tu es là, puis-je entrer ?

La châtaigne poussa la porte entre ouverte. Silence de mort, un museau qui se pointe entre l’entre bâillement de la grande chambre de la baronne. Mère ? La chambre vide, mais où pouvait bien se trouvait la baronne à une heure si tardive de la nuit et par cette fraîcheur ? Elle avait grand besoin de ses conseils maternels. Enfin, elle venait surtout se plaindre de son époux, encore une fois en rogne contre elle. Aussi elle avait besoin d’être rassurer, Taya voulait parler à sa mère de sa candidature. Etait elle prête a gérer un duché ? Qu’elle était l’avis des copains nobliaux de sa mère ? Sous l’absence suspecte de la Baronne, elle se dit que sa mère avait peut-être un galant, chassant ses inquiétudes, elle sauta sur son destrier et pris la route pour le Château, elle rentra par la porte du service. Tout était encore calme à cette heure çi, comme depuis son arrivée au château. Un peu trop calme, un calme étrange, mais la châtaigne ne se faisait aucun souci. Le prévôt était fort, compétant elle était en sécurité. Tout était filtré alors pourquoi se faire du mouron.

Saluant la garde de la salle du trône, elle entra la salle, penaude comme à son habitude.


Hum…personne ? La châtaigne s’approcha du trône ducal et se plaqua dessus vivement, défroissant sa houppe en se raclant la gorge. Comme souvent, elle jouait à la duchesse, s’imaginant à cette place, profitant sur le fait que la Camille souvent était plus au domaine d’Altaiir qu’au château, chaque nuit elle s’amusait à tester le trône.

Laissez vos armes à la porte ! Vous là, refaite votre allégeance, il manque l’obéissance !

Elle pouffa, que cela l’amusait de jouer à la duchesse. Une silhouette se dessina sous ses yeux, elle déglutit, gloups…je crois que je suis repérer !



[Domaine de Villandry /Loches 18 avril]


Le pignouf de prévôt ! Prévôt bâté ! Il a laissé le pouvoir se renverser ! Chériiiiiiiiiiiiiiiii ! Le château est encerclé, le conseil mis à la porte ! C’est dans un état dramatique que la châtaigne se rua dans les bras de son époux, lui relatant les remontrances dans la salle du trône.

Mais que foutait tu au château à une heure si tardive ! Elle se garda bien de raconté a son époux qu’elle s’amusais a faire la duchesse devant un peuple imaginaire. La réponse ne vint pas. Que faire ? Que faire, blessée dans son amour propre, tiraillait par les doutes qu’elle n’était pas apte a mener son fonction de CaM, pourquoi personne ne lui avait rien dis. Elle se garda de raconter à son mari que la cheffe de famille faisait parti de cette prise. Mise à la porte par sa mère.

Dama Line m’as crier dessus !! Elle me prend pour une gamine ! J’ai rien pu dire …elle était soutenue par la baronne de Villandry…Ces mots elle l’avala de travers.

Durant toute la journée, elle attendait une manifestation de la duchesse déchue, elle n’avait qu’à ordonner et la lance de la châtaigne aurais étais sur Tours accompagné de deux autres lances, ils restaient en alertes fort tard dans la nuit. Aucune missive, nul coursier à l’horizon, cela veut dire que la Duchesse elle se fichait de reprendre sa place ! Amateur ! Elle lança quand plus tard elle tomba sur une affichette qui traînait dans le village. Elle déchira le pamphlet en colère.

Une lettre au peuple ? Une lettre au peuple ? Et c’est tout ? Même pas une mobilisation des civils qui avaient soutenu la duchesse, même pas une tentative de reprendre le château ? Elle nous explique qu’elle va tout même l’avoir son fief ? On s’en fiche de votre vicomté, et le petit peuple ! Le petit peuple allait devoir accepter ? C’est une blague ! Règne mou ! Si ça avait étais moi, je serais déjà dans les tripes de deux ou trois de ces nobles. Honte ! Honte de voir une duchesse manquer du courage de rassembler son peuple !

Dégoûté de cette situation et des mesures prises par une lettre, elle se contenta de resté dans sa taverne. Défendons le village, puisque du duché elle s’en foutait carrément.






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Falco.
La routine des chateaux

C'est un testament?....Hum...


Il déchiffre l'écriture avec lenteur mais sans doute plus d'expérience que le Prevôt ...Cartel est habitué aux pattes de mouches écrites dans la pénombre sur du velin moisi, ou à la lueur des torches dans le chaos des siéges, ce genre de choses.
Il s'attarde sur quelques mots.Ceux relatifs à la vengeance.
Alors il éclate de rire.
Debout à coté du Prevôt mis en pilori qui vient de terminer sa ralerie outrée.

Ils disent tous ça..Toujours..A chaque fois.
Les vaincus devraient avoir l'honneur de se taire quand ils sont à terre..
Vous n'imaginez pas le nombre de fois ou ces mots je les ai entendus...


Il agite la missive devant les yeux de Scoldt en riant avant de la laisser tomber sur le plancher du pilori.
Ensuite il se penche à l'oreille du jeune homme..Dieu! Il pourrait être son père!

Il est plus sur avec moi de soudoyer un garde afin qu'il emporte vos messages..Pensiez vous que si piètre cachette m'échappe? Désirez vous que je vous dévête? Je suis sûr que certaines Lochoises aimeraient admirer votre fondement exposé...


Il s'adresse à la foule et aux trouffions de sa voix de baryton stentor.Appuyant ses mots du moignon enroulé de cuir.
Sa trogne fendue est bien pratique pour capter l'attention, chose qui l'arrange. Il n'aime pas être malcompris ou répéter.


Ni horions ni cailloux! Ser Scoldt a rendez vous avec son destin l'épée à la main..


Un dernier regard vers le captif en place publique qui va devoir digérer l'information comme il pourra.
Falco descend du pilori , prenant son gorgerin des mains d'un laquais.Il le fixe par dessus sa brigandine tout en allant s'enquerir des défenses prévues auprés autres.
La salade suit, puis les gantelets et pour finir , son écu aux armes funêbres.
Le calme est délassant sous les voutes de la salle d'Etat Major.
Il pioche dans un plateau de la viande froide et un oeuf dur tout en appreçiant la tranquille efficacité de la noblesse tourangelle.

On est à milles lieues des fiévres excitées et des cris angoissés trop fréquents dans ce genre de situation. La guerre, la défense et l'assaut sont le metier principal de quasiment toute les personnes présentes.

Il est affecté aux patrouilles dans les ruelles de Tours.
Les fidéles en armes, désorganisés, sont à Loches ou au delà, mais la cité peut avoir un coup de chaud..Sans parler des opportunistes de taverne, les marauds flairant une faille..

Mission qui lui plait tant son palefroi prend toute la largeur des venelles et facilite ainsi la disersion des groupes suspects.

Mais pour l'heure, avant la nuit, il du temps. Chose précieuse car dans ses rapports de renseignement une bonne nouvelle s'est glissée.

"Elle" est en vue.
Un gibier bien plus amusant encore que Camille la Duchesse Bigote.
"Elle" sera jolie prise et rude coup porté aux alliés de l'Eglise..Et à ceux qui aiment tant bruler et saccager Genève.
Et oui...Le temps est précieux quand tant de bonnes choses surviennent.

Il repassera voir le Prevôt avant d'aller patrouiller.
Une fois qu'il aura mis la main sur la personne qui ensanglantera ce corps de jouvenceau.
Sûr qu'il va detester son choix!


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Vos nuisibles sont mon gagne pain. Noble hugunenot au pays de St Barth
Gatimasse
Mardi 18 avril, la matinée suit son cours.

Gati se baladait littéralement dans les couloirs du château. Pas de mairie à penser, le chateau en leur possession, hum ca sentait presque la liberté et l'intelligence dans cette bâtisse!
Elle vit d'ailleurs, par hasard, que son ami Badgirl l'avait mise juge temporaire. Voyons voir à quoi ressemble son ancien tribunal.
Pièce sombre, froide, à l'image de l'ancien juge. Elle vit une pile de dossier avec à son sommet un dossier Falco. Trouble à l'ordre public.
Diantre qui a osé!
Pour sur, le premier dossier à traiter sera celui là, et le verdict est déjà décidé.
Autre dossier, les brigands de la Reyne, ah Fingolfin sera ravi d'apprendre ce petit atout dans nos manches.
Elle se dirigea donc vers l'endroit où se trouvait son euh presque nouvel ami.

Elle vit Solange devant lui, tous ses amis réunis, un joli retour en arrière!


Bonjour tout le monde!
Je viens de retrouver mon tribunal, Falco. a un dossier là bas, je ferai le nécessaire, mais faudra faire face surement à un appel en cour Royale.
Je vous informe aussi qu'on a les brigands de la Reyne dans les geôles quelque part, en attente de verdict au tribunal...
Hum dites, vous avez vu Elzebur? ou Falco.?
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Dame de Saulaie. Rhiana tu es morte à mes yeux.
Cyrielle.xxvii
[17 avril, fin de la balade]

Non mais je rêve ! Qu’est-ce que tu fais ici ! Deux jours que je te cherche partout ! Eberhard également ! Pierre s’inquiétait de ne pas t’avoir vu arriver à la Bourdaisière !


Inutile de chercher à répondre. Elle n’était pas contente là sa sœur… Ce n’était pourtant pas sa faute si elle avait rencontré des gens charmants qui l’avaient invité à profiter du printemps turon ? Un regard supplémentaire vers Line fit comprendre à Cyrielle que sa sœur était préoccupé par autre chose. Toutefois elle n’aurait jamais pensé voir la réprimande se transformer si vite.

Bon, tu me suis, tu ne fais pas de bruit, on doit être discretes. Et tu me remontes suffisamment tes jupons pour ne pas t’étaler.

Le cœur de Cyrielle avait failli se décrocher lorsqu’elle avait vu la destination : le château ducale et elles n’étaient pas les seules en plus !

Pour la suite, elle avait préféré se faire discrete, elle s’était mêlée aux autres puis avait trouvé un petit coin pour se faire oublier. Elle n’était pas soldat elle.

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Cyrielle de Loches

Demi-Soeur de Line de Gerfault, Dame de Restigné.
Hans
[Tours, 18 avril. En train de trainer lui aussi]


Après son petit pamphlet explicatif, le germain reste quelques instants adossé à un mur, l'air finalement assez serein et détaché, mais agrémenté d'une pointe de surprise le temps s'écoulant. Où sont les vociférations? Les cris indignés? Les menaces, les insultes et toutes les autres joyeusetés? Tout va donc se dérouler avec une telle simplicité? Tout se règlera encore une fois en douce? En coulisse? Par des jérémiades plaintives adressées à de hautes instances qui ne savent généralement pas comment les choses se déroulent en Touraine? Alors que sanctionner un régnant par un bon coup de pied au fondement, c'est une pure tradition régionale, qu'ils n'ont fait que respecter à nouveau. Hans était d'ailleurs déjà de la partie la toute première fois, lorsqu'il était encore jeune, et presque aimable...

Le seul soubresaut susceptible de troubler la quiétude ambiante pourrait venir d'une étrange et hargneuse savoyarde, mais le nuage de poussière annonçant son arrivée tumultueuse est encore loin. Ah, il est certain qu'avec elle il pourrait disserter à loisir de la douceur de vivre genevoise et des croisades à répétition de l'Eglise Aristotélicienne. Son expérience allant bien au-delà de la simple organisation de prises de châteaux, en Touraine ou au-delà.

Rapidement rejoint par Line, qui en compagnie de Fingolfin s'est chargée de conduire la manoeuvre, sans doute mieux qu'il l'aurait fait lui-même, le baron de Ligueil esquisse un léger sourire et hoche doucement la tête. Rassurer Cyrielle? Mais oui, pas d'problème. Faudrait juste qu'il sache à quoi elle peut ressembler cette fameuse Cyrielle...

Et plus étonnant, lorsque les prunelles grises se reportent en direction de la place turonne, elle découvrent l'étrange spectacle d'un prévôt en fâcheuse posture, accompagné par un inquiétant manchot à la trogne défigurée. Hans secoue la tête en arborant un sourire plus amusé cette fois.


Tsssss... qu'est-ce qu'ils vont encore inventer...

Lui n'a pas de rancoeur particulière à l'encontre du conseiller viré, il le trouve juste désespérant niais, et un peu trop grande gueule. Son esprit limité n'ayant malheureusement pas le temps d'analyser son flot de paroles pour lui éviter de débiter un monceau de conneries susceptibles de lui attirer les pires ennuis. Il le laissera donc sécher sur sa planche, sans plus s'en préoccuper.

Après avoir déclamé de bon matin, le germain s'ennuierait presque à présent. Il laisse les autres s'occuper et s'amuser. De son côté il défendra la capitale aujourd'hui, avec l'aide de fidèles l'ayant rejoint. Vieilles connaissances lochoises et amis de longue date. Ah ça aura tout de suite plus de consistance que les trois ou quatre maréchaux dépenaillés que l'on trouve généralement en poste. Le seigneur de guerre s'est d'ailleurs souvent demandé comment il était possible de laisser un édifice si prestigieux et si hautement stratégique avec une défense tellement dérisoire qu'elle suffit à peine à protéger la mairie.

Pas loin de partir se trouver un coin pour roupiller, ou d'aller rejoindre sa belle en douce, le vieux guerrier voit arriver la blonde Gati auprès de Fingolfin, reconverti en gardien des portes plus dissuasif que Cerbère en personne. Et d'un ton détaché il s'accorde un instant pour lui répondre.


Elzebur joue encore à la marchande. Il doit être en train de préparer son panier pour le faire ramener à Chinon.

Quant à l'autre esquinté de Falco, il vient de quitter les lieux, assurément pour jouer les croquemitaines dans les recoins les plus sombres de la cité, ou pour terroriser les p'tites vieilles qu'il pourrait croiser.
Hum... déjà que nous sommes assez mal considérés, si quelques gens bien-pensants apprennent que ce gibier de potence hérétique traine dans nos pattes, c'est un coup à tous nous faire "anathèmiser".


Aucun inquiétude pourtant dans la voix du taciturne teuton, qui s'il était plus expressif, se fendrait la poire en songeant aux réactions outrées que sa conduite provoque régulièrement.
Linexiv
[18 avril, jour s'écoule, nuit s'amorce, routine s'installe]



Finalement, elle était restée aux portes le jour entier au côté de Fingolfin tandis qu’il s’occupait de ses devoirs de prévôt. Devoirs qu’il préféra improviser au maximum dehors, parait-il que la sortie du prévôt par Falco avait laissé quelques traces dans le bureau…

La journée avait été fort paisible, à la limite de l’ennui, certes il avait fallu combattre un colleur d’affiches et envoyer la garde déchirer toutes les proclamations pointées en ville, mais sinon, elle n’avait eu qu’à attendre.

Pratiquement l’impression de se retrouver en campagne, sauf que là il fallait espérer que l’assaut n’arriverait pas, la Touraine n’avait pas besoin d’une guerre civile. Heureusement que Falco avait offert un petit divertissement avec le prévôt en acteur principal.

La soirée s’avançait et en attendant de prendre position sur les remparts, Line soupirait de ne pas avoir eu de nouvelles de Loches. Elle avait espéré que Tayabrina en envoie mais elle avait peut-être fait preuve d’un peu trop de sévérité. Après tout, elle était mariée à présent et Line l’avait traitée comme une enfant gâtée. Line ne pouvant se douter que la jeune épouse avait eu le même comportement auprès de son mari !

Tout de même ! Une révolte, l’instant fatidique de la salle du trône, les interrogations, la duchesse allait-elle le faire dans le tragique, droite sur son siège ? Et là, paf, elle tombe sur Taya ! Qu’elle avait dégagé manu-militari, une légère gifle avec d’ailleurs ? Elle ne se souvenait plus. En tout cas, elle se remémorait du discours tenu. Un peu trop sévère aussi, elle n’avait pas vu que la baronne était là…


Non mais c’est pas possible ! Taya ! ou comment briser l’espérance d’une capture ducale. Descend immédiatement ! Et de joindre le geste à la parole, Punaise ! Tu imagines si ça avait été quelqu’un d’autre, genre un tourne-casaque volontaire! T’aurais pu te retrouver avec une épée dans le bide !

Léger sourire sur les lèvres en commençant sa ronde, puisse la prochaine nuit être aussi amusante
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Fingolfin
[Tours, suite de la journée du 18 avril]

Devant la table que les autres lui avaient ramené du château afin qu'il puisse écrire plus lisiblement ou debout à surveiller cette porte qui représentait dorénavant tout pour lui puisqu'il en était garde, Fingolfin passait son temps à voir et à parler, lui qui était habitué à demeurer silencieux et à ne point se montrer, le voilà qui devait interpeller chaque passant pour l'interroger et le menacer en cas de comportement suspect.

Tout cela pour destituer une duchesse... Et quelle duchesse, on disait déjà qu'elle ne tenterait point même de reprendre le château et préférait réclamer l'aide de la royauté, qu'attendait-elle donc de la Reyne ? Une armée ? Reyne de France n'est point dame à se fourvoyer dans son jugement et à préférer avoir à ses côtés une sotte plutôt que noblesse de Touraine qui sert de bras armée à la Couronne depuis des années.

Des pigeons messagers et quelques gueux armés, qui n'étaient en fait que des fermiers avec leurs outils, c'étaient là les choses les plus excitantes de sa matinée, il était bien loin des rêves de sangs et de mêlées. Sans le manchot et sa grande idée de coller au pilori l'ancien prevost afin d'animer, tous se seraient à coup sûr endormis à force d'ennui.

Le voilà qui tentait à nouveau d'écrire à sa porte, point à elle mais depuis elle, par chance, avant qu'il ne commence à s'égarer et à devoir raturer, quelques bruits le menèrent à s'arrêter et à voir Gatimasse approcher.


Bonjour tout le monde!
Je viens de retrouver mon tribunal, Falco. a un dossier là bas, je ferai le nécessaire, mais faudra faire face surement à un appel en cour Royale.
Je vous informe aussi qu'on a les brigands de la Reyne dans les geôles quelque part, en attente de verdict au tribunal...
Hum dites, vous avez vu Elzebur? ou Falco.?


Les geôles de Touraine possédaient ainsi de si beaux brigands et point homme n'avait jugé bon de les exposer en place afin de les traiter comme doivent être traités tous ceux s'attaquant à la royauté ? Allons bon, le manchot ne devaient pas être bien loin de là, il serait certainement ravi de se voir octroyer le droit de les questionner.

Notre bonne Reyne ne pourrait qu'apprécier un geste de notre part à son égard. Ne peut-on point les faire questionner en place publique aux côtés du prevost qui pourra ainsi lui aussi s'amuser de leur agonie et comprendre ainsi la sienne prochaine ? Où est donc ce manchot de falco ? Ses talents sauront répondre à nos attentes et nous tenir éveiller la nuit durant !

Devant un si bel espoir de pouvoir à nouveau voir en Touraine des êtres vils être châtiés comme il se devait, Fingolfin ne pensait même pas à retourner à ses papiers qui commençaient fortement à l'agacer. Après tout, il n'avait jamais eu à écrire autant dans le passé et il avait certainement le temps avant que ceux à qui ses missives étaient destinés parviennent à les déchiffrer.
Khalanelder
[Mardi 18 avril]

Khalan se rendait à son bureau de procureur au sein du château, comme il le faisait tous les jours depuis bientôt deux mois. Mais sa route fût barrer par les gardes. Les nobles venaient de destitué la duchesse et le conseil. Khalan aurait bien voulu qu'on le prévienne, cela lui aurait éviter de faire de la route. Pour montrer son mécontentement et parce qu'il ne voulait pas se battre contre des tourangaux. Il décida de s'infiltrer dans les jardins du palais et d'y prendre les fleurs. Il se glissa donc furtivement, évitant les gardes. Arrivé dans les lieux, il cueillit un grand nombres de fleurs. Puis il eu une autre idée, celle d'aller cueillir les fleurs dans la cour de l'université. Il y avait là_bas de nombreuses tulipes de toutes les couleurs, toutes plus belles les unes que les autres. Il arriva sur place et se mit à cueillir, les tulipes. Il était en plein labeur quant il entendit du bruit derrière lui.
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Ne cherche pas a être un grand homme, sois juste un homme.
Othilie
[ Tours , lundi matin ]

Othilie, revenait doucettement de Berry.
Aimant rendre service, elle avait tout naturellement proposé les siens pour accompagner Dame Furette à faire un peu de négoce pour le compte du Bourgmestre de Chinon.
Elle voyageait grimpée sur une charrette , nez sous le vent, face à la câgne qui pétait allègrement à chaque changement d'allure.
Voyage ravissant, vous le constaterez!

A Saint Aignan , elle avait partagé une choppe avec l'Archevêque de Tours et quelques clercs le compagnant.
Surprise de constater que le Sieur Falco et Dame Camille occupaient principalement le sujet de conversation, se dit que ce voyage finalement la changeait peu des sujets de préoccupations du Conseil Ducal Tourangeau.

Elle était partie en ruminant, elle revenait de même! Il ne tarderait pas à lui pousser une caillette à ce rythme là!

En arrivant à Loches , elle avait parcouru les annonces officielles, sorti une nouvelle fois son écritoire pour adresser une missive de mécontentement, au curé de Chinon cette fois ci.

Un vent de révolte soufflait en Touraine, la jeune femme pris parti de rejoindre la capitale,inventant un quelconque prétexte au marchand ambulant qui conduisait la petite caravane de charrettes.


En arrivant sur la place publique, que vit elle?

Le Prévôt!

Les poignets et la tête entravés entre 2 planches de bois.
Elle arrêta net la carriole, descendit avec précaution; en effet , les quelques lieues séparant Loches de Tours avait quelque peu malmené ce qui lui servait à s'asseoir.

Elle avait écouté ses paroles empreintes encore une fois de vulgaire méchanceté!
Si elle avait eu le temps de passer aux étuves, sûr qu'elle lui aurait lavé la bouche avec du savon!
Voire lui faire gober des noix de lavage!
Qu'il en rote et qu'il en chie de ses petites bulles !
S'imaginant l'envolée de sphères translucides à chaque fois que le vilain s'en ouvrirait la bouche ou le fion!

Une silhouette connue se place alors près du Prévôt déchu et s'adresse au peuple assemblé.
Le Seigneur de Cartel parle d'un duel!

Tant pis! La jeune femme se rendrait aux étuves et elle rirait à loisir quand dans sa main, elle tiendrait un petit carré qui était fabriqué en la ville de Marseille.
Gatimasse
Elzebur joue encore à la marchande. Il doit être en train de préparer son panier pour le faire ramener à Chinon.

Rah cette marchande, elle vendrait tout et n'importe quoi!
Elle regarda ses compagnons d'un soir, non que dis-je, d'une vie.
merci pour le renseignement, j'essaierai de le trouver... idem pour Falco...
Ah ben...

Elle aperçu a quelques pas derrière eux Falco. amenant le "grand prévôt" Scoldt sur le pilori.
Elle s'approcha pour voir la scène de plus près. Il n'avait pas l'air mal en point, Falco. avait été gentil...! Il se fait vieux vous me direz...!
Elle s'approcha encore plus de Scoldt pour qu'il la voit bien.
Cette nuit, elle avait délibérément refuser d'écouter ses pseudos ordres.
Bien face a lui elle répéta distinctement le mot:

milicien
milicien
milicien
milicien
alors je fais pas mon boulot? je n'écoute pas tes ordres? je t'ai dit que je savais ce que je faisais, je gère comme on dit.

Elle lui sourit, de façon bien hypocrite. Elle avait trahi des gens? non au contraire elle en avait épargné. mais ca, le côté adverse ne le voyait pas ainsi, tant pis, sa réputation n'est plus à faire!

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Dame de Saulaie. Rhiana tu es morte à mes yeux.
Titoukiki
[et ron et ron petit patapon......le 18 tardive arrivée]

ptite ballade au clair de lune et la perspective de trouver la capitale entre de bonnes mains.........les leurs hummmmm quel bonheur
le sourire qu'affiche la baronne à cette pensée en est la preuve, on ne peut s'en prendre à un noble sans en voir les conséquences

accrochée au corps chaud de son cher et tendre, ils arrivent et commencent la "mission j'explique le pourquoi du comment "
erf les premiers coups d'oeil montrent hélas que bien peu de monde s'était donné la peine de défendre......dommage ou heureusement c'est comme on veut mais en attendant pas duchesse en pleurs le corsage baissé, pas d'amant les braies ouvertes sans avoir eu le temps de les remonter.......ppfff tout se perd décidément et bien sur pas non plus de possibilité pour la miss pétard de botter le fessier rebondi afin de faire ravaler le mauvais regard de la duchesse aux pouvoirs magiques
oui tout se perd et elle assiste à la scène en restant en retrait

bon peut être qu'elle ferait mieux de se trouver un petit coin pour s'étaler de tout son long et pouvoir ronfler comme une bien heureuse rassurée que la touraine se trouve sauvée
puis, personne ne semblait avoir besoin de la baronne ........hum à voir tout de même mais fin et line ont pris les choses en mains avec brio

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Nemesis
[dimanche 17 avril - Loches - joies et peines, retrouvailles et souvenirs, noyons tout ca]

Elle était arrivée la veille, en retard comme toujours pour les mariages. A peine en ville elle s'était précipitée en taverne dans l'espoir de trouver le pend*** euhhh pardon le jeune marié... Elle était en joie à l'idée de le serrer enfin dans ses bras.
Elle fut enfin devant la porte de la taverne, les traits fatigués par la route, mais heureuse d'être là. Chassant quelques pensées inportunes elle pousse enfin la porte et se retrouve nez à nez avec sa toute nouvelle belle-soeur.
Point de jeune marié en vue, mais une jeune mariée future Duchesse qui parvient à la convaincre d'eménager à Loches et de faire son devoir de citoyenne. Ne voulant point contrarier la dulcinée de son frère, Nem s'execute prestement.

Nous voici donc le lendemain, retour en taverne, et enfin, enfin, retrouvailles avec son cher frère ! Une fois n'étant pas coutume Nem boit toutes les chopes qui se présentent devant elle... Et ceci pour deux bonnes raisons : la première elle se devait de fêter dignement le mariage, meme avec retard, ainsi que le plaisir de serrer enfin Hans dans ses bras après tout ce temps. La deuxième, elle était passée devant le monastère en venant, et son coeur saignait à nouveau... Foutu coeur. Il fallait qu'elle parte de là rapidement, pour fuir la douleur, encore. Et en attendant de le faire a cheval elle le faisait à coup de chopes. Elle était donc dans un état franchement alcoolisé quand un pigeon lui amena un courrier...




Expéditeur : Scoldt
Date d'envoi : 17/04/2011 - 18:21:06
Titre : Ordre d'expulsion
De : Bureaux de la Prévosté de Touraine
A : Nemesis
Le : 17.04.1459

Demoiselle,

Ayant connaissance de votre appartenance à des affiliations brigantines, votre présence en Touraine est aujourd'hui indésirable et n'est donc pas tolérée.

En accord avec l'article 42 de l'Opuscule 5 du Livre II du Coutumier de Touraine, cette missive est un ordre d'expulsion prenant effet dès réception.
Vous avez 48 heures pour cesser toute activité sur le territoire tourangeau, et quitter les frontières de la Touraine sans demander votre reste.

Si passés ces 48 heures vous vous trouvez encore sur le sol de notre Duché, cela sera considéré comme un refus obtempéré de votre part, et sera considéré comme un acte d'insubordination et un procès sera intenté à votre encontre, les Armées de Touraine auront, en parallèle, votre signalement et l'autorisation de vous attaquer à vue.


Scoldt
Prévost de Touraine


Elle éclate de rire à la lecture du velin. Sa première réaction est de répondre au prevot, elle se saisit de la plume et se met au travail :



Bonjour,

Je me permets de vous citer l'article 42, enfin, la partie me concernant :

Constitue un acte d'insubordination le non-respect par des non-sujets de Touraine des décisions du Prévôt des maréchaux relatives à leur déplacement au sein des frontières du Duché.

Vous lirez, comme moi, "leur déplacement".

Je compte rester à Loches pour le moment, je ne me déplace donc pas et vous ne pouvez pas invoquer cet article.

Ainsi que vous l'avez constaté, j'ai déménagé le 16 avril. Je serai donc, conformément à l'article 19 du livre I du Coutumier, sujet de Touraine le 1er mai. Afin d'être en conformité avec vos lois, j'attendrai cette date avant de me déplacer et de quitter Loches.

Au cas où vous décidiez de passer outre vos lois et de me poursuivre quand même en justice, j'attire votre attention sur la jurisprudence de la cour d'appel - http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=55244688#55244688 - qui indique que le simple fait de refuser une personne sur son territoire n'est pas condition suffisante pour l'ouverture d'un procès. Egalement, que je pourrais être amenée à me cacher en ville - pack furtif - , moi ainsi que toute personne qui pourrait m'accompagner afin d'échapper au dit procès. Cela ne faciliterait pas votre tâche de prevot.

Restons entre personnes intelligentes et de bonne éducation : acceptez ma présence à Loches pour le mariage de mon frère d'armes Hansreudi et n'allez pas prendre le risque de perdre un procès en appel ; moi je resterai sage.

Pour le Jargor,

Nemesis



Elle finissait la rédaction de son courrier sur un coin de table quand elle entend Taya et Hans évoquer les insultes faites à sa belle-soeur. Comme à son habitude la réaction de son frère est plutôt sanguine. Avec un sourire elle froisse le parchemin et s'adresse à sa famille :

Puisque c'est comme ca je pars pour Tours, enfin euh... demain je pars demain... le temps de cuver... Promis Taya si j'lui fait la peau j'te ramènes ses dents

Hans en profite lui reclamer une partie bien spécifique de l'anatomie du prevot pour s'en faire un porte-clef et Nem éclate de rire se disant que ca fera un cadeau de mariage on ne peut plus original.

Un peu plus tard dans la soirée elle croise une vieille connaissance de Touraine, Falco le manchot. Après avoir échangé leurs points de vue sur le prévôt,les deux ennemis s'entendent pour s'offrir la tête de leur cible commune. Elle ne peut se rendre avec lui à Tours le soir même, mais promet qu'elle arrivera le lendemain avec son fils et son dévoué.


[lundi 18 avril - Mal aux cheveux...]

Dur reveil, mais après avoir enfin cuvé, la Jargogueuse trouve son discret dévoué et l'informe de ses projets. Puis elle embrasse sa famille, attrape son fiston au passage et quitte Loches entrainant son petit monde à sa suite vers le château de Tours...
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Hansreudi
[Dimanche 17 avril. Serrer enfin sa soeur dans ses bras]

En rage, que dire en rage, il aurait tout pété ce jour là. Un Scoldt qui s'était permis d'humilier l'épouse du balafré en place publique, une Duchesse qui n'avait pas voulu prendre de sanction à son encontre, un Hans qui lui balance un duel sur vélin, entre Tours et Loches. Refus du Messire prétextant qu'il n'étant point un vulgaire brigand pour se battre en rase campagne.

Bordel, tout pour lui mettre les nerf un coup de plus.

Heureusement que soeurette venait d'arriver. La serrer enfin dans ses bras, pouvoir être enfin, en famille, elle, son épouse, sa môme. De quoi retrouver un semblant de sourire. Verres sur verres, bières sur bières, sorties pour aller pisser sur sorties pour aller pisser. La soirée fut bien occuper, à se raconter les souvenirs tous ensembles.

Mais qu'est ce qui lui avait pris à la soeur d'aller défier le Scoldt comme ça, alors qu'il lui avait refusé à lui. Merdouille quand même, faudrait--il que le balafré s'habille en jupe à carreaux et porte des nattes pour que le Prévôt accepte. Elle ne devait pas oublier de lui rapporter les bourses pour en faire soit des boucles d'oreilles, soit un porte-clef ou peut-être une petite sacoche pour y planquer ses écus. Enfin, bref, qu'elle lui rapporte un morceau, elle avait promis.


[Lundi 18 avril. Loches, un cri......qui fait mal à la tête]

Les cheveux qui poussent en dedans, l'impression d'avoir une hache planter dans le front, voilà comment se sentir après des retrouvailles familiales. La tête dans le fion, bien que n'étant pas d'une souplesse exemplaire et là le cri qui déchire tout, qui lui fait éclater les deux trois vaisseaux encore intacts dans le cerveau.

Chériiiiiiiiiiiiiiiii ! Le château est encerclé, le conseil mis à la porte !

Et en plus elle avait pris une gifle. Bon, pas de quoi rire quand même, sa Belle qui prend une taloche c'est pas drôle. Mais quand même un petit sourire naissant au coin des lèvres du balafré. Non pas pour la Duchesse, c'était fort dramatique pour elle, là point de sourire, mais savoir que le prévôt était baladé dans les rues de la capitale, entre deux planches là ouaiii, il ne pouvait s'en cacher plus, c'était un grand "Ouaiiiii"

Restait plus qu'à consoler son épouse maintenant, et ça il craint pas de l'faire.

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