Jeni de retour au camps après un tour en taverne, sisola un peu du reste du groupe. Elle sassit, adossée a un arbre et laissa les souvenirs remonter. Elle repensa aux jours heureux ou elle et sa sur samusaient, se taquinaient, se disputaient aussi des fois mais ne laissaient jamais le soleil se coucher sur une brouille. Elle repensa a toute les fois ou elles sétaient unies aussi pour faire tourner leur parents en bourriques, ou elles sétaient couvertes pour ne pas être punies.
Elles étaient heureuses et jeni navait pas compris a lépoque, et ne comprenais pas plus aujourdhui, pourquoi sa sur était partie comme ça sans prévenir, du jour au lendemain. Pourquoi elle navait donné aucune nouvelles depuis maintenant quatorze ans. Quatorze très longues années pendant lesquelles elle avait vu ses parents espérer un retour, une lettre, un signe disant quelle allait bien, quelle était heureuse et en bonne santé.
Comme ils auraient été heureux de savoir quils étaient grands- parents, cela les auraient peut être aidés a ne pas abandonner leur vie ou plutôt lenvie de vivre et seraient ils encore de ce monde. Sans quelle sen aperçoive, les larmes coulaient sur les joues de Jeni.
Larmes de tristesse, de rage et de joie. Tristesse devant le gâchis quavait provoqué labsence, rage contre sa sur pour le mal quelle avait fait, que ce soit a leur parents, a elle et a cette fillette, et joie de découvrir quelle avait une petite nièce de onze ans.
Oh si elle la tenait entre ses mains la frangine, elle lui dirait sa façon de penser. Sa façon de penser? Sans savoir le pourquoi de 14 ans de silence, le pourquoi elle avait abandonné son enfant, sa famille? Laccabler de reproche au risque de la voir fuir de nouveau? Elle ne dirais rien, si elle revoyait sa sur, du moins pas tout de suite
et pas sous le coup de la colère ou de lémotion surtout celle-ci nétant jamais bonne conseillère.
Et puis, de toute manière, il y avait peu de chance quelles se croisent. Ce nétais pas arrivé en quatorze ans alors pourquoi maintenant? Parce quelle avait rencontré Eliotte? Allons donc, arrête de rêver ma fille, ça narrivera pas cest déjà bien de connaître la petite alors que tu aurais pue ne jamais rien savoir delle.
A la pensée de lenfant, un sourire apparue sur les lèvres de Jeni. Sans le savoir, Eliotte ressemblait beaucoup a sa mère, tant sur le plan physique avec ses cheveux couleur de feu que sur le plan du caractère.
La voix de Val appelant pour le ravitaillement des estomacs retentit mais Jeni resta ou elle était, elle navait pas faim, elle navait même pas envie de boire et surtout pas le courage daller les voir pour le moment alors quelle narrivait pas a maîtriser ses larmes, même si cétait surtout des larmes de joie.
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