[RP]Souper Mario à la brosse.

-« Où allons-nous, Félix-Auguste ? »

-« Cette nuit, je reçois une arrivée que j'attend tout particulièrement. »

-« Encore une de tes substances saugrenues qui te fait flancher et délirer ? »

-« En effet, tu as tout compris. »

-« Qui te rend si barjot qu'elle te fait poser des questionnements bizzares ? »

-« Genre ? »

-« Je me souviens encore du fameux "Est-ce que l'étape suivante de la réforme, c'est d'interdire la consommation d'animaux ayant un orgasme plus long que celui d'un Homme ?". A qui parles, déjà ? »

-« ... »

-« C'est de la folie, depuis que tu t'es mis à ces substances, tu es... spécial. »

-« Vois-tu, depuis que j'ai commencé à consommer ces étranges & exotiques matières, je me sens vivant, revigorant, pétant la forme. Et j'ai rencontré une personne... Ma Conscience. »

-« Tu divagues. »

-« Vois-tu, avec les substances actuelles, je ne peux que discuter, juste communiquer, avec cet être. Mais je voudrais qu'il prenne contrôle en moi, qu'il me hante, qu'il me dirige. Mon subconscient est bien plus audacieux, ambitieux et surtout... dangereux que moi. Il est capable de tous les vices, mais surtout de toutes les folies, de toutes les forces. Imagine mon corps, sur un champ de bataille, pendant que Conscience me dirige ! Je serais capable du meilleur ! Je les étrillerais tous ! Et je serais surtout capable... de ne jamais hésiter une seconde pour mettre fin à une vie. »

-« Tu deviens fou.»

-«... C'est en ce sens, que cette nuit, j’attends une cargaison d'un marchand
Lombard, qui, selon ce qu'on ma raconté, a été marchander sur les cotes nordiques d'el Maghribia, la terre des arabes. »

-« Tu es si cultivé ! Et tu reçois quoi ? Une barbe de leur dieu ? »

-« Une plante typique de leur région, mais également que l'on en trouve au Sud de l'Europe, régions encore... dangereuses. Une fois qu'on l'aura, on s'essaiera à la distiller et à voir ce qu'elle peut donner. Imagine, une boisson aux vertus uniques, ou encore fumée, avec un autre instrument des barbares, que l'on nomme chez eux, "el nargile", ou encore à Carthage, comme la "Shisha".

-« Quelle est donc cette plante dite magique ? »

-« L'on la nommera, "El Mandragora". Je crois d'ailleurs que l'on peut y aller. Nous attendrons la cargaison devant une auberge du coin, assez discrète. Tu m'y accompagneras.»

C'est ainsi que Félix-Auguste s'organisa avec son homme de confiance pour l'affaire. A vrai dire, le jeune De Chéroy avait surtout placé sa nouvelle passion pour les substances illicites pour pouvoir en faire un véritable bisness. Là, en Europe occidentale, au XVème siècle, les gens sont cons, horriblement cons, et faciles à amadouer, à convaincre, à arnaquer.

Vous imaginez si une nouvelle boutique ouvre à Paris, ventant le mérite de substances bizarres aux effets & avantages miraculeux. Telle une force supérieure, une poitrine plus abondante, des bourses plus conséquentes... Bref, tout est possible. Et y'a sérieusement une grosse possibilité de se faire une bonne tonne de blé, tellement les gens sont cons.

Les deux silhouettes se promènent alors sur des allées aussi sombres que lugubres. Il fallait toujours que les rendez-vous assez louches se passent dans des lieus aussi crado les uns que les autres, et où, dès qu'il fait un peu sombre, s'animent des personnages les plus saugrenus les uns que les autres.

Ils étaient tout deux arrivés au point dit de lieu de cargaison, restait plus qu'à patienter quelques minutes, pour voir notre dit lombard vendeur de Excrement.



Merci de modifier le titre, même si c'est sensé être humoristique, là ça fait trop.

M.

Fait.
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Fils de sa grâce Alexandre de Chéroy.

Le RP dans "La ville de Paris", c'est une vue sur la belle vie !

Je suis un...dealeur Italien.

Et bien quoi? Vous vous attendiez à un Lombard? Vraiment?
C'était bien trop simple. La Mandragore importée d'un pays lointain, le dealer italien qui se déplace jusqu'au royaume de france pour vendre sa dope, c'était bien trop simple.

La blonde avait, pour sa supercherie, revêtue le camouflage adéquate que toute secrétaire d'une fille à son Pair qui se respecte se doit d'avoir quand elle veut dealer en paix: La moustache était faîtes en poils de chèvre, les épaules rembourrées de plumes, le chapeau inadéquate pour la discrétion (mais il assurait pour celui de sa blondeur au moins), les braies, les collants, tout! -Na' avait pris une vingtaine de kilos supplémentaires en plumes. Mais c'est qu'on à l'air maligne! -Toi ta gueule!

Le rendez-vous avez été fixé devant l'auberge.
A savoir qui serait le plus couillionné des deux maintenant.
La Tartine déguisée en parrain (jugez de la connerie de la phrase, pas de la mienne) avait dilapidé tout l'héritage maternelle. Elle avait une réputation à tenir seulement maintenant qu'elle était pauvre la seule solution pour arrondir ses fins de mois était de vendre le fond de ses tiroirs.
Elle aurait pu inventer la brocante aussi.

De la came!
L'idée était lumineuse.
De la came qui vient des terres Arabes.
L'idée était splendide & logique.
De la came qui vient des terres Arabes vendu par un parrain Italien!
Mais c'en était sur-puissant.

La Mandragore qu'elle avait dans sa besace de Parrain Italien devait avoir plus d'un an, mal conservée, cette plante si puissante que l'homme ne pouvait l'arracher lui même. La Tartine adorait les légendes et ceux qui y croyaient, comme ceux qui croyaient à sa Mandragore de qualité.

Elle sorti de l'ombre devant deux silhouettes.
Elle se racle la gorge, bien fort, combinant avec sur-puissant l'accent d'un dénommé El'vix et la voix la plus grave qu'elle puisse sortir avec sa tessiture de soprane.

« C'est vous qui m'avé démandé dé la Mandragore? »

C'était pas gagné.
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