Ignace.
Peste soit sur les culs bénis dreligieux. Une fois de plus le Très Haut samusait avec lui. Une fois de plus il lui jouait un tour à sa façon.
Depuis quelle était revenue de sa retraite chez les nonnes, Leah navait été que lombre delle-même. Sa peau déjà pâle de nature était devenue diaphane. Son regard de feu avait perdu de sa flamme. Quatre semaines chez ces sorciers qui cachaient leur véritable nature sous dincroyables contes pour enfants et voila comment elle lui était revenue. Lombre delle-même.
Si les premiers jours, il avait espéré que sa brune volcanique récupère du traitement qui lui avait été infligé. Il dut rapidement se rendre à lévidence que le mal était profond et que ses forces la quittaient petit à petit. Rapidement, la fièvre lempêcha de quitter leur couche, restant allongée la majeure partie de la journée, suante et tremblante comme une feuille, parfois prise de crises de folie dictées par le mal qui laffaiblissait et lui faisait perdre la raison. Et malgré les soins quil tentait de lui apporter, il la voyait dépérir de jour en jour. Jusqu'à ce matin
Ce matin, elle ne tremblait plus. Plus de sueur, plus de râle, rien. Calme comme un bébé qui dort dun sommeil profond après sa tété. Pas besoin de vérification, cette vision lui suffit pour comprendre que cétait finit. Celle qui lui avait redonné gout à la vie, venait de perdre la sienne en cette triste nuit de printemps.
Allongé à coté delle, tenant son corps froid dans ses bras, il se remémore ces moments passés avec elle. De leur rencontre au gout de souffre dans cette taverne saumuroise à ce séjour dans cette maudite Bretagne. De leur premier baiser. De leur première nuit. De ses coups dgueule enflammés. Elle qui pouvait se montrer tigresse avec les loups et redevenir une chatte avec les agneaux.
Il avait envie de crier lIgnace. Envie dhurler sa tristesse, sa colère .. sa haine envers lTrès Haut et son armée dabrutis consanguins. Non, il ne laurait pas, elle ne laurait pas voulu SA Volcanique, elle aurait détesté lidée. Elle était le vent, libre comme lair, hors de question de lenfermer dans une caisse en bois pour se voir enterrer, elle aurait pas aimé se sentir enfermée. Libre elle avait vécu, libre elle resterait.
Dans la solitude de la chaumière abandonnée quils occupaient depuis leur arrivée à Rieux, il rangea quelques maigres affaires. Et après un dernier baiser à sa douce et récupéré une mèche de ses cheveux, il mit alors le feu au lit avant de quitter la bâtisse.
Monté sur son cheval, le visage fermé et les yeux rougis, il séloigna lentement de la chaumière, dont le toit commençait déjà à sembraser. Bientôt, il nen restera que des braises fumantes et quelques pants de mur et les vents emporteraient voyager avec eux son âme sur A bientôt ma tigresse.
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Depuis quelle était revenue de sa retraite chez les nonnes, Leah navait été que lombre delle-même. Sa peau déjà pâle de nature était devenue diaphane. Son regard de feu avait perdu de sa flamme. Quatre semaines chez ces sorciers qui cachaient leur véritable nature sous dincroyables contes pour enfants et voila comment elle lui était revenue. Lombre delle-même.
Si les premiers jours, il avait espéré que sa brune volcanique récupère du traitement qui lui avait été infligé. Il dut rapidement se rendre à lévidence que le mal était profond et que ses forces la quittaient petit à petit. Rapidement, la fièvre lempêcha de quitter leur couche, restant allongée la majeure partie de la journée, suante et tremblante comme une feuille, parfois prise de crises de folie dictées par le mal qui laffaiblissait et lui faisait perdre la raison. Et malgré les soins quil tentait de lui apporter, il la voyait dépérir de jour en jour. Jusqu'à ce matin
Ce matin, elle ne tremblait plus. Plus de sueur, plus de râle, rien. Calme comme un bébé qui dort dun sommeil profond après sa tété. Pas besoin de vérification, cette vision lui suffit pour comprendre que cétait finit. Celle qui lui avait redonné gout à la vie, venait de perdre la sienne en cette triste nuit de printemps.
Allongé à coté delle, tenant son corps froid dans ses bras, il se remémore ces moments passés avec elle. De leur rencontre au gout de souffre dans cette taverne saumuroise à ce séjour dans cette maudite Bretagne. De leur premier baiser. De leur première nuit. De ses coups dgueule enflammés. Elle qui pouvait se montrer tigresse avec les loups et redevenir une chatte avec les agneaux.
Il avait envie de crier lIgnace. Envie dhurler sa tristesse, sa colère .. sa haine envers lTrès Haut et son armée dabrutis consanguins. Non, il ne laurait pas, elle ne laurait pas voulu SA Volcanique, elle aurait détesté lidée. Elle était le vent, libre comme lair, hors de question de lenfermer dans une caisse en bois pour se voir enterrer, elle aurait pas aimé se sentir enfermée. Libre elle avait vécu, libre elle resterait.
Dans la solitude de la chaumière abandonnée quils occupaient depuis leur arrivée à Rieux, il rangea quelques maigres affaires. Et après un dernier baiser à sa douce et récupéré une mèche de ses cheveux, il mit alors le feu au lit avant de quitter la bâtisse.
Monté sur son cheval, le visage fermé et les yeux rougis, il séloigna lentement de la chaumière, dont le toit commençait déjà à sembraser. Bientôt, il nen restera que des braises fumantes et quelques pants de mur et les vents emporteraient voyager avec eux son âme sur A bientôt ma tigresse.
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