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[RP]Les 10 Petits Bretons

--Lou__kermen



[ Dans la chambre... Le pigeon a perdu ses plumes ! ]


- Alors, ça y est, il est mort ?
- Oui, Rose, ça y est...
-Pour nous, ça change rien ! Vu qu'il t'a...
-Il est mort.
- Ca t'embête?
- Non, mais c'est du passé.
Et le passé, ça reste dans le passé.


Silence. Non, ça ne m'embête pas. Mais ça m'intrigue.
Tandis que je relisai la missive qui m'annonçait le décès de Thomas, ma mémoire s'activait.




Citation:
Mes salutations Dame Lou Kermen,

J'ai l'immense douleur de vous annoncer le décès de notre regretté Sieur Thomas Grettel dans des circonstances troubles.
Je vous prie de prendre connaissance de ce pli ainsi que la décision du défunt de vous léguer une partie de ses biens.
Pour cela, et afin de partager sa fortune, je vous invite à préparer vos bagages et vous libérer pour quelques jours sans annonce préalable de délai.
Vous serez évidemment invîtés du château, où une chambre vous attend d'ores et déjà.
Là bas moi même héraut, je vous rejoindrai afin d'éclaircir davantage les choses.

Bien à vous

Phillippe Tells, dict Le Breton.




Pourquoi Thomas tenait-il à lui léguer sa fortune ? Avait-il été secrètement sous mon charme ? Il aurait eut de quoi... Avec mes cheveux d'or et mon regard noir de charbon, comment résisté ?!
Mais cela m'intriguait tout de même.

Rose faisait bondir les crêpes de ses petites mains habiles et me prodiguait quelques conseils.
Elle voulait cet argent. Tout comme moi. Mais de là à retourner dans l'Antre de Thomas...
Il le fallait.



- Tu vois, Lou, c'est un honneur qu'il t'ai choisie... T'a bien fait ton boulot !
Alors bouge toi le derrière, LOU KERMEN, ou t'aura à faire à ta frangine !
J'ai été claire ?

- Très. Ne t'inquiètes pas, je pars tout de suite. Je connais le chemin.
- Ah...Déjà ? Enfin... Oui, bonne idée, fais vite !

Et je souriais. Pour la dernière fois.
Là bas, je serai une peste. Comme toujours. Parce qu'en dehors de ma soeur, je méprisai tout être vivant. Mais Thomas...





[ La course après la montre ]


Une habitude trop habituelle : être en retard.
Le bateau qui m'emmena sur l'Île était lent, et mon voyage me fît l'effet d'une longue descante aux Enfers. En moins chaud.
Le vent fouettait mon visage, je rabattais ma capuche sur ma chevelure dorée et remontait peu à peu mon long col noir.

Il était l'heure.


Arrivée sur l'Île, je me sentis trop famillière. Quand j'entendis des paroles, je crus instant voir Thomas. Il aurait été là, à me dévisager. Et puis, il m'aurait dit :



" Ma Dame Tout-Bien-Rangé-Comme-Il-Faut se serait-elle perdue ?"


Et il aurait rit. Et moi, tout bas, j'aurai murmuré une insulte et serrer le poing. Je lui aurais ensuite montrer mon répondant légendaire, et il m'aurait à son tour maudit.
Ainsi allait les choses.

Mais là, rien. Pas de Thomas, ni de chiens. Où étaient-ils, ces cleps ?
Rien à faire. Je me dirigeai vers le château.




[ L'heure de la stratégie ]


Ecouter aux portes, c'est malhonnête. Mais quand on parle d'argent, rien ne l'est plus pour moi.
Ainsi, dans le château, était rassemblé une troupe d'héritier. Pas dur à deviner vu leurs airs interressés.
Y avait plus qu'à faire bonne mine. Ou faux-cul, comme vous voulez. Être la bonne petite femme, mignonne et de bonne humeur...

Et cette petite bonne femme gagnerait le gros lot.
Parfois le Malin vous gate...


D'un pas las, j'entrai en scène. Devant les discutions des quelques bavards, je me présentais :



- Demat à tous. Je suis Lou Kermen. Je viens pour l'héritage de...


Que dire ? Patr...Thomas ? Oui, Thomas...


- Du regretté Thomas.


Fallait être crédible, et regretté le mort. Tant que possible.
Mes petits yeux noirs de charbon prirent un éclat triste, presque froid et mon visage une expression de mélancolie.
Seule ma chevelure donnait de la joie à ma silhouette Venusienne.

Attention, mes cocos, vous allez en baver !



HRP : j'ai mis du temps à poster, désolée. Mais ça ira plus vite maintenant... Bonne chance pour suivre le rythme !
--Youenn_de_kergoat



Alors qu'il ne se doutait pas qu'un homme restait au dehors...

Le prénom de la belle résonna dans son esprit, pas près de l'oublier, alors qu'il ne lui lâchait pas la main, si petite entre ses doigts, sa peau de lait que la lumière chancelante des bougies faisait ressortir.
Il lui fit un sourire entendu, désormais calme après la chaleur sensuelle qui était montée en lui à cause de la blonde.

Un autre arriva pour remplir la salle. Un avec qui partager l'héritage, encore.
Il jaugea de pieds en cape le nouvel arrivant dont son visage ne lui était pas méconnu. Surement à un anoblissement.
Mais Youenn qui se trouvait déjà bien entaché dans la noblesse et la luxure, d'après ce qu'on lui avait parfois dit, venait de trouver bien pire.
Peut être était ce trop pour un homme qui avait un fond tout de même gentil.

Garder son calme...ou pas. Étaient-ils voués à se battre entre eux pour celui qui repartiraient avec la plus grande part de l'héritage ?


- Excusez moi mais c'est bien beau de débarquer comme une fleur en réclamant le château mais je vous rappelle qu'il semble que nous soyons tous réunis ici pour avoir un bout de l'héritage. De plus, je ne vous permettrais pas de souiller plus longtemps la mémoire de mon défunt meilleur ami.

Il avait beaucoup parlé pour une fois, un semblant de sang froid subsistant encore. Ce n'était pas son genre d'être impulsif, mais lui aussi désirait le château.
Youenn parcouru un instant la salle du regard. Qui regrettait vraiment le défunt ?

Et voilà une autre donzelle qui débarquait, au plus grand plaisir du jeune homme. Ce n'est pas qu'il n'appréciait pas totalement les hommes mais la compagnie des femmes lui sied nettement plus.
Ceci dit, il avait déjà une jolie pêche avec la sulfureuse Nadel et son envie irrémédiable d'être aux côtés de la jeune Elanore dont le prénom à la douce mélodie lui allait à merveille.
La blonde, dont la silhouette était tout aussi enviable, se contentera d'un simple signe de tête. De plus ses yeux noirs ne l'inspirait guère, préférant nettement le regard d'Elanore. Oui, il n'a, non sans surprise, qu'elle dans l'esprit en cet instant.


--.nadel_douglas.


La femme regardait ce défilé qui se déroulait sous ses yeux. En premier la gamine qu'elle n'avait jamais rencontrer auparavant et qui mit le noble en pâmoison. Bah si il préfère les prendre au berceau grand bien lui en face. Les vierges effarouchée c'est pas son rayon.

Demat a vous ! Nadel Douglas !

Court, bref, concis pas besoin d'étaler sa vie qui d'ailleurs ne les regardait pas. Un duc ensuite, il s'adressa a elle d'ailleurs et en quel terme !!! Avec grâce et lenteur elle se leva pour se camper devant le duc et lui envoyer magistralement sa main dans la figure.

De quel droit osez-vous vous adresser a moi de la sorte ? Retirez immédiatement ce que vous venez de dire !!!

Jamais au non jamais elle ne s'était prostitué. Elle été vierge le jour de son mariage et n'avait jamais trompé son défunt mari. A présent veuve elle était libre de faire ce qu'elle voulait mais entendre ça jamais. Sa main commença a lui picoté d'ailleurs pas habitué a la violence pour un sou ni possèdent la force nécessaire. C'est a ce moment là qu'une autre femme entre dont elle distingua tout juste le nom occuper a régler son compte a ce sois disant duc.

La galanterie se perdait et personne ne l'avait défendu elle se débrouillerait donc seule.
Le Château, incarné par Ambre_

Bruit assourdissant comme la colère de l'île qui gronde du plus profond de ses entrailles. Quelques personnes réunies au château, et comme si les nuages ventripotants, lourds de secrets et de larmes, ont décidé de pleurer, de gronder en ce jour, l'ile s'est obscurcie, quelques portes qui claquent au château de temps à autres. Un chien qui hurle. Une mouette frappe une fenêtre de plein fouet..Il est dit que dans cette île les mouettes sont borgnes.

Si elle voyait cette mouette, elle aurait vu à travers la vitre quelques faces connues, dans l'âtre le feu brûle dévore voracement une bûche.
Tandis que sur le rebord de la cheminée, sont alignés dix petites statuettes de bretons dans leur costume traditionnel. Tous à l'identique les uns des autres, rien ne les différencie.

Une tête de sanglier empaillée, aux yeux luisants, étrangement, observe la scène, écoute ce qui se déroule.
Dehors, la lumière s'est amoindrie, Le soir tombe brutalement, l'air lourd présagent un orage, les vagues s'agitent, se déchaînent.
Soudain un éclair violent zèbre le ciel comme pour l'éventrer, le vent déchaîné hurle la mort à travers les arbres, les portes claquent de plus belle, soudain des hauteurs d'un donjon peut être, on entend un cri à vous glacer le sang : Une femme qui pousse un hurlement à couvrir un court instant le tonnerre.


AAAaaaaaaaaaaaaaaaHHHHHHHHHhhhhhh

Le cri s'arrête aussi brutalement qu'il a surgi au milieu de l'orage..


Tout le monde est convié à lire le post de mise au point absolument avant de réagir merci


--Poline


Tandis qu'elle posait la question à nadel_douglas, un individu entre, se présentant comme le duc de Douarnenez. L'air hautain, insultant la blonde et le nobliau. Un échange de mots, une claque résonne... Poline qui n'a pas eu le temps de répondre détourne la tête et regarde la mer qui se démonte de plus en plus... L'orage ne va pas tarder à éclater, l'atmosphère est de plus en plus tendu, les portes claques, les flammes des bougies vacillent mais ne s'éteignent point. Elle croise ses mains sur sa poitrine bien fort, serrant son châle autour d'elle comme pour se protéger du froid et de la pluie de dehors....

tout semble s'apaiser quand soudain un cri... un hurlement de femme leur arrive aux oreilles.... Poline est terrifiée, frissonne et se signe par plusieurs fois... D'un coup elle se retourne vers les autres personnes présentent...

Avez-vous entendu comme moi ???? Qui a bien pu hurler de cette façon !!! Où est le majordome !!! Un homme pourrait-il aller le chercher ????
--Gontrand_grettel


Le feu brûlait doucement dans l’âtre, son odeur réconfortante embaumant ses quartiers. Assis confortablement dans un fauteuil, admirant le rougeoyant brasier, il se laissa inconsciemment envouté par la danse des flammes et bercé par la complainte d’un bois sec crépitant sous une chaleur intense.

Perdu dans ses pensées, il goûtait intensément le peu de temps qui lui restait…


Les gens sont petits, fait indéniable, j’approuve entièrement.

Silence…

Tu crois? C’est possible. Une chose est certaine, il est passé maître en la matière.

Silence…

Es-tu certaine que c’est la chose à faire?

Silence…

Tu me donnes ta bénédiction?

Silence…

C’est bon. Je ferai en sorte que tu sois fière de moi. Je t’aime, maman.

Il sourit béatement, caressant avec douceur la croix qui pendait à son cou. Il se leva, prit une grande respiration et chercha au plus profond de lui-même le courage de faire face à la plèbe.

Il détestait la nature humaine, hypocrite et mesquine, jalouse et intéressée, et les protagonistes en présence lui donneraient probablement raison, une fois de plus.

Il ferma derrière lui la lourde porte en bois, quitta ses quartiers et s’engagea dans le dédale de couloirs du château. À peine sorti, il entendit le cri de détresse d’une dame.


Déjà! pensa-t-il, le visage marqué par la surprise.

Il pressa le pas vers la grande salle et fit son entrée, se sentant désormais piégé comme un agneau parmi les loups…
--Lepointuduraz
Le joue encore rouge...

Petite garc... Le mot etait laché et d'un ton dédaigneux...:.
Et vous sortez d'ou Nagel Bouglas...??? Que faites vous ici...???

L'ambiance etait des plus funebres... Ce chateau... Isolé... ces corbeaux qui croissent... Ces 'invités' de derniere heure....

Quand a vous le meilleur ami... Présentez vous donc à moi...!! Je ne suis point homme qui ose user sa salive pour les manants...
D'ailleurs vous devez connaitre le chateau comme le fond de vos braies... Indiquez moi ou voir le defunt!!!


Un cri dechire l'atmosphere deja tendue... Un cri effrayant à deplumer un corbeau... Le duc sursaute et voit une nonne se signer et s'affoler pres de la fenetre... Attendait on encore quelqu'un...??!! D'ou venait ce hurlement féminin...? Loric croit voir un spectre traverser la piece... Le tonnerre resonne...

Les courants d'air font vaciller la courbe des bougies qui illuminent la piece... Tantot claire... tantot obsure...Tout ceci est pesant... Le duc met sa paume de main sur sa dague et regarde autour de lui pour tenter de localiser la provenance du son...


Fichtre!!! On égorge quelqu'un... Les cris semblent bizaremment venir de la cheminée...

Le duc s'attarde alors sur le rebord de la cheminée ou tronent 10 petites statuettes...s'approche...

Je pourrai en tirer un bon prix!!!Pour gerer sa fortune on peut dire que le vieux Grettel savait ou il allait... mais d'un point de vue decoration... c'est un pietre connaisseur...

Fixe alors la tete de sanglier qui trone sur ces statuettes...

Un beau tableau de chasse que ce sanglier... Certainement chassé sur mes terres... Diantre, c'est pas sur son ilot à manchot que le vieux aurait trouvé un tel animal...

Soudain... Il voit alors, non sans stupeur... une goutte de sang degouliner le long de la grande canine du gibier empaillé...
Petrifié dans son effroi, il n'entend meme pas --Poline demander le Majordome
--Jacobus
Il observe les uns et les autres, épiant leurs manières sans rien dire, lorsque le hurlement le fait sursauter. Et la femme nommée Poline de s'écrier :


Citation:
Avez-vous entendu comme moi ???? Qui a bien pu hurler de cette façon !!! Où est le majordome !!! Un homme pourrait-il aller le chercher ????



Celui qui se prétend duc passe près de lui, et pas plus dérangé que ça, commence à évaluer le prix de revente du mobilier... Avec un soupir, Jacobus se dirige vers la porte qu'a empruntée le majordome pour sortir, l'entrouvre et, passant la tête, l'appelle :


Majodome ? Où êtes vous ? Quel était ce cri ?



--Lou__kermen


[ J'ai peur ]


Déjà les disputes commençent. Mais cela ne m'affecte pas. A quoi bon chercher une solution à un problème qui ne me regarde pas ? Mais qu'on insulte Thomas...
Même si cet homme n'était pas tout blanc, il était mort, et l'on devait respecté sa mémoire. Cela me faisait tout drôle de le défendre... Mais comme une seringue qu'on vous plante en plein coeur, les souvenirs vinrent noircirent mon coeur.
Ma langue de vipère ne pu retenir un commentaire.



- Que l'homme dise ce qu'il veut. Je suis sûre que Thomas ne l'écouterai pas, et ne répondrais pas à cette provocation... Et il est mort. Pas la peine d'en faire un fromage.

Puis, plus bas, je murmure d'un ton empli de mystère :

- Il avait d'autres choses à faire, en plus...


Des choses qui...

AaaaAaaaAhhh !


J'ai peur. Un cri strident vient de retentir. Que se passait-il ?
Mes yeux cherchèrent d'où venait ce bruit peu rassurant mais rien ne vint. L'affolement ne tarda pas à emplir la salle.
Moi, froide, je me tenais raide comme un piquet, sans pipé mots.
Mes yeux se fermèrent tandis que tout s'accélérait. Scène d'horreur, avec l'éclair et tout ce qui va avec...
Mon sang se glaça et je serrai le poing. Sang froid, sang froid....



- Du calme ! Il faut rester calme... Et nous devons trouver où se trouve la personne qui a crier. Vite.

Main de fer dans un gant de soie. Une belle image qui me représentai bien.
Je jettai un regard dur aux alentours puis me radoucissai légèrement. Dans ces moments là, je préfèrais la froideur à la douceur.
A vrai dire, dans ma petite vie, je n'avais connu que ça.
Les femmellettes auraient vite fait de dramatiser. Il fallait trouver la cause...
--Jeoffroy


La porte s'ouvre brutalement, tandis qu'un éclair illumine le salon, et des visages terrifiés, pâlis.
Le majordome était un calme à tout épreuve, à l'évidence il n'était pas à l'intérieur du château, mais la mine était soucieuse. Comment leur annoncer, il ne le savait certainement pas. Pour l'heure il lui incombait de rassurer tout ce monde.

-Majodome ? Où êtes vous ? Quel était ce cri ?

C'était la dernière phrase qu'il a entendu, tandis que les manières élégantes, lentes, ne laissait rien trahir de ses sentiments, ni même de ses pensées.

-Mes dames, mes sieurs, soyez les bienvenus Icelieu.

Il s'approche de l'âtre, se saisit du tisonnier et tisonne, remue les braises réanimant un feu qui s'est assoupi tout en continuant, d'une voix atone mais néanmoins claire, qui ne s'arrêtait que pour laisser le tonnerre gronder.

-Je dois vous avertir de suite, ayant vu les questionnements dans le regard de certains d'entre vous que je ne suis au courant de rien, et quand même je l'étais, je suis tenu par le secret..car sieur Thomas..

Sa mâchoire se crispe à la simple évocation de ce nom, tandis que le mouvement du bras devient énergique

-...sieur Thomas me payait à l'année, et étant un homme d'honneur, je reste jusqu'à ce que mon contrat prenne fin, ou que l'un de vous en futur héritier me congédie. En attendant je vous reçois en la mémoire de cet homme à qui je dois la vie.

La voix rauque du majordome, pesée, pesante, faisait que tout le monde l'écoutait, certains y cherchant certainement une réponse à leurs questionnements, mais d'aucun n'y trouvant leur quête.

Le feu, dansait de plus belle éclairant mieux des visages inquiets. Le soir tombait exigeait de l'homme des gestes immuables, comme répétés à l'infini : allumer les cierges, fermer les volets avant de pivoter sur ses talents, le menton quelque peu arrogant, et de les regarder tous d'un regard ballant.

-Vous pouvez vous attabler je vous sers le dîner.

Sitôt la phrase lancée, il sait, d'avance qu'une salve de questions retentira quant au cri, et d'une symbolique évidente, les sommant tous à ne pas le harceler de questions, il leur tourne le dos, et se dirige le pas assuré vers les cuisines, s'arrêtant à peine au seuil de la grande porte du salon pour leur lancer d'une voix ne souffrant aucune contradiction

-Le cri..ne faites pas attention, c'est certainement une mouette borgne qui s'est engouffré par une fenêtre, elles ont le cri quasi humain.

Continuant son chemin vers les cuisines, il ne revint que pour servir sur la grande table, potage, légumes, pâté de poisson, et pain, tandis que les invités prenaient place un par un autour de la table. S'il avait l'habitude de rester debout derrière Thomas, il s'éclipse pourtant aussitôt la table servie.
--Poline


Poline sursaute quand la porte s'ouvre brusquement, son cœur se remet à battre comme un fou, une émotion de plus et elle risque d'y laisser sa peau..... Elle pose sa main sur son cou afin de se calmer et c'est avec soulagement qu'elle voit entrer le Majordome.... Elle voit également toutes les têtes se tourner vers lui et l'écouter avec attention....

Lorsqu'il annonce qu'ils vont pouvoir passer à table, Poline s'apaise et se souvient que son estomac grondait. C'est donc avec soulagement qu'elle s'installe à la grande table et le voit revenir avec potage, légumes, pâté de poisson, et pain... elle en salive d'avance et a déjà oublié le cri qui l'avait terrifiée.....
--.nadel_douglas.


Au moins, elle lui avait fait impression au duc, c'est le moins qu'on puisse dire vu l'empreinte de sa main sur sa joue.


Je sort d'où ça me chante et je suis ici sur invitation en tant que belle soeur ! Vous feriez mieux de sortir plus, ça vous permettrez de reconnaitre une catin quand vous en voyez une et aussi de vous décoincer.

Encore un frustré du cul comme il y en a tant de nos jours pensa t'elle. C'est ainsi qu'un cri déchirant la fit sursauté. On ne s'attend pas tous les jours a entendre ce genre de hurlement. Finalement le majordome se ramena tant mieux, ils allaient pouvoir avoir quelques explications. Au courant de rien dit-il hey ben ça commence bien, ils n'étaient pas sorti du château si je puis dire. Le cri d'une mouette hum...fort probable ces animaux avait vraiment des cri a glacer le sang parfois.

Ils furent donc convié a passer a table ce qu'ils firent.


Si la noblesse veut bien passer devant !


Aucune ironie envers les deux hommes ou de mauvaises pensées. Elle avait toujours été respectueuse des titres enfin, a part aujourd'hui avec la gifle qu'elle regrettait déjà...
--Lou__kermen


[ A taaaable ! ]


Le cri n'avait visiblement effrayé personne. Les femmes étaient-elles choisies pour leur sang froid, chez Thomas ?
Fallait croire. Un regard lointain, je m'approchais de la table.

L'énigme de mon héritage peusait encore sur mes neuronnes qui ne cessaient de calculer... Il me fallait cet argent !
J'étais la seule héritère valable, à mon sens, et qui avait passer du temps avec le mort. Mais...
Mais pourquoi moi ? Jamais de son vivant il n'avait promis quelque chose. Jamais.
Alors pourquoi sur son lit de mort ?
Je connaissais bien Thomas, il y avait quelque chose derrière tout ça. Et si je voulais le fric, il faudrait me démerder pour trouver la clée du mystère.


Mon regard se posa sur les invités. Qui pouvait m'être utile ? Surement la femme bavarde et un peu trop franche. Sa langue bien pendue aurait vite fait de m'aider...
Mais le jeune homme qui se disait ami de Thomas... Il pensait trop, cela se voyait.
Un point faible... Son regard vrillait souvent sur les femmes, surtout les plus jolies.
Heureusement, le mien semblait l'avoir refroidit ! L'amour n'était pas permi, en affaire. Mais pour arriver à mes fins... Puis la "Poline". Bof, j'aurai vite fais de l'éliminer. Dans le sens de l'héritage, bien sûr.
Pour finir, le brailleur. Lui, qui s'était déjà mis tout le monde à dos, gagna mon respect. Il avait l'air de bien faire la différence entre "argent" et "vie sentimentale".


Pas trop de difficultés, en somme. Une idée me vînt alors en tête.



- Passez à table, je vous rejoins...


Et ni une ni deux, je me dirigeai vers mon sac. Posé non loin de là mais à l'abri des regards, je prenais mon carnet.
Toute chose suspecte devait être noté.
Je lançai des regards autour de moi et commençais à écrire. J'avais peur qu'on me surprenne, c'est sûr, mais surtout qu'on me vole mon carnet. Il me serai indispensable, à partir de maintenant. Car chacune de mes hypothèse y sera inscrite.

Première hypothèse :


Le cri ne venait pas d'une mouette. Surement pas. Nous sommes trop nombreux pour un héritage... C'est louche !


J'étais parano, totalement. Mais parfois, la paranoïa est proche de la réalité...
--Gontrand_grettel


Ayant fait une entrée remarquée dans la grande salle, le majordome les interpella et les invita à prendre place autour de la table, précédemment dressée pour l’occasion. Puis, une remarque de Jeoffroy le fit sourciller.

-Le cri, ne faites pas attention, c’est certainement une mouette borgne qui s’est engouffrée par une fenêtre, elles ont le cri quasi humain.

Comment pouvait-on être aussi naïf! Vont-ils tous avaler cette insanité?

Un sourire narquois se dessina alors sur ses lèvres.

Discret, comme à son habitude, Gontrand pressa donc le pas et s’installa à table, à l’une de ses extrémités, pouvant ainsi embrasser du regard l’ensemble des convives.
--Youenn_de_kergoat


Retrouvant de nouveau son calme légendaire, il reprit parole. L'entendre parler avec un tel dédain, il n'en avait cure.

- Youenn de Kergoat. Et pour le défunt, cela attendra je suppose. Nous ne l'avons vu encore.


Son estomac commençait à le rappeler à l'ordre quand un grand cri effroyable déchira la nuit. Un cri de femme certes, mais des plus glacial.
Il jeta un rapide coup d'oeil aux autres pour voir si cela sortait de son imagination ou si tous l'avaient entendus. Vu ceux qui se signaient, la pâleur apparente ou le petit sursaut, nul doute que ce n'était pas son ventre.

Retenant sa respiration, il chercha rapidement dans ses souvenirs des nombreuses fois où il était venu si telle chose s'était déjà produite.
Pas à l'évidence.
La scène devenait quelque peu lugubre. La lumière tamisée, la lueur des bougies chancelante ainsi que le sanglier féroce accroché au dessus de la cheminé qui donnait l'impression de n'être pas être si dénué de vie que cela. Ses petits yeux noirs fixaient l'assemblée presque affolée et histoire d'accentuer le côté glauque du moment, une goutte de sang tomba de la bête empaillée pour atterrir sur une des statuettes posée sur le dessus du foyer. Unique goutte pourpre qui fit frissonner l’albâtre autant qu'elle pétrifia le Duc. Cependant, aucun d'eux n'en parla.
Il cligna des yeux comme pour se ramener à la réalité, sans dire mot.

Et le majordome débarque l'air de rien, annonçant que ceci n'était qu'un oiseau de malheur cogné qui crie comme une femme.
C'est comme quand on dit blanc...Et que l'on voit noir. Sans doute personne ne le croirait.

Suspicieux au possible, il mena la jeune fille à table. Non pas qu'il aimait les pucelles et autre donzelles sorties du berceau, au contraire il préférait les vraies femme, sulfureuse au possible et dont l'initiative ne leur faisait pas peur, mais Elanore avait quelque chose d'attachant au premier abord.
A table, il ne parlait guère, chose qui en soit ne sortait pas de l'ordinaire, mais quand ses sens étaient à l’affût, ses yeux dévisageant discrètement chacun, c'est qu'il ne se sentait pas à l'aise.

Le séjour prenait une tournure qui ne lui plaisait pas. Certes il avait Nadel dans son lit prochainement, une jeune fille à contempler de longues heures, et un héritage en vue, mais ce château d'enfance se revêtait d'une teinte des plus mystérieuse voir dangereuse. Youenn parierait même que tous cela n'était qu'un commencement...Surtout avec dix convives.

Il y en avait de trop, surtout pour l'héritage. Mais quel était-il d'ailleurs ?


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