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Duel

[RP] C't'à moi qu'tu parles ?

Nicolas.df
[Sortie de taverne, tard]

Il n'y avait pas à dire, en Bretagne, on savait vivre. Un peu trop, peut-être... le borgne avait l'impression d'avoir bu davantage en deux jours que dans les deux mois précédents. C'était mathématique : si on partait du principe que tout le monde offrait une tournée et demie tous les trois quarts d'heure, sachant que la fréquentation moyenne en taverne était à Rennes de cinq individus trois quarts, pour une durée approximative de treize heures et vingt-six minutes par jour, on arrivait à... beaucoup de chopes.

Bref, après une nouvelle soirée arrosée, voire inondée, Nicolas sortit en titubant de l'abreuvoir municipal. Il n'avait plus l'habitude d'ingurgiter autant d'alcool. Conservant un semblant de bonnes manières malgré son état d'ébriété avancé, il tint la porte à Ambre qui arrivait derrière lui, et tenta une énième fois de la convaincre.


J'vous dis qu'votre grand-duc, ben il est grand-duc. Hips. L'est pas roué, ou roy, ou chais pas quoi. D'ailleurs... hips... si vous r'gardez l'traité du Sont Maint Chimel...
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Ambre_
-J'vous dis qu'votre grand-duc, ben il est grand-duc. Hips. L'est pas roué, ou roy, ou chais pas quoi. D'ailleurs... hips... si vous r'gardez l'traité du Sont Maint Chimel...

Têtu! obtu! Agaçant et..téméraire! imprudent que de dire à une Bretonne chauvine qu'ils n'avaient pas de roy..celui là même qui devenira peut être son futur patron à l'AAP, voilà ce que ça fait que de l'imbiber pour avoir son accord sur un papier qu'elle ne lui a même pas encore montré, retraçant la vie de la regrettée Madeline, comme un ultime hommage à cette grande dame disparue.

Titubant jusqu'à la porte, sa patience mise à rude épreuve, elle attrape la poignée la lui arrachant littéralement de la main, sortir oui, mais elle ne sortira pas avant qu'il ne reconnaisse qu'Elfyn est roy et que la Bretagne est royaume dans toute sa grandeur, sa grandiloquence même, toute sa majesté.


-votre traité de saint Ch'y mêle moi je vous mettrais des oeufs dessus et je vous le sers en crêpe bretonne noyée de beurre salé! non mais!

tournoyant lestement un index raide devant ses yeux, totalement pompette, elle lance de ce qu'elle espère d'une voix menaçante

-Si vous ne changez pas de vie..euh d'avis tout d'chuite j'ordonne à ma vache à Brest à venir vous étouffer de ses lourdes mamelles!

Et les voilà pour seul cadre..le cadre de la porte justement, elle vissée sur ses pieds les yeux injectés de sang, et la langue ramollie, elle n'en démordra pas jusqu'à le faire céder
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Nicolas.df
Non mais ça n'allait pas, d'arracher les portes aux gens, comme ça... où était-il censé s'appuyer ? Fort heureusement, le roulis du sol le poussa à s'échouer sur la façade. Il ne voyait plus l'insolente rouquine, mais il entendait toujours ses sornettes. Tirant dans la solidité de l'appui fourni par le mur tout l'aplomb dont il était capable, le Florentin persista.

Alors les crêpes, moi j'ai rien contre. Mais ça change pô que votre grand-duc il est pas roy, té ! Un roy, c'est dans un... hips... royaume. Donc dans un grand duché, c'est un grand-duc, que d'la logique. Y peut pas dire "ouais maint'nant chuis roy". C'est-y comme ça. Pis c'est tout. Pis grand-duc c'est déjà pas mal.

Mais, insensible au bien-fondé de ses arguments, elle ne reconnaissait pas son erreur avec humilité ! Scandaleux. De toute façon les roux, il fallait les brûler. Nicolas se décala un peu pour s'appuyer dos au mur et ainsi croiser les bras devant lui, image même de l'ivrogne déterminé.

C'pas en me menaçant qu'vous changerez la vérité. Pis vos mamelles, sont pas venues la nuit dernière, pis a viendront pas non plus cette nuit. Toc. Hips.
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Ambre_
Sourcil levé le voyant même pas perde son équilibre, et prendre le mur pour appui à son corps et à ses idées saugrenues, éclair de lucidité qui brille dans ses pupilles grises, et réflexion quant à la détermination du Florentin de naissance devant ce qui paraissait à la rousse l'évidence même, inviolable, surtout par la bouche d'un François, elle sait qu'elle pardonnerait davantage à un Breton, narcissique compassion envers ses égaux, les autres, non!

Alors expliquer autrement, allons y mêlons y la raison, sois disant posément, c'était la nature même de la rousse que de ne pas partir en effusions, mais l'alcool désinhibe et le chouchen servi ce soir disons le, n'était absolument pas frelaté. Certaines femmes perdent leur pudeur, elle elle perd le nord, et toute la boussole.

Elle attrape une bouteille sur le bar à l'origine pour la boire, la biberonne avalant une bonne rasade pour retrouver ses esprits évaporés, et puis la lui tend mais sans invitation, elle la brandit ses doigts blancs et frêles empoignant le goulot tandis que l'alcool précieux coule à leur pieds. Petit pas en arrière chancelante, se rattrape à la porte comme à son salut, et c'est dire que rien ne l'arrête, elle reprend la voix se voulant plus posée, plus sage, les arguments appuyés cette fois de toute une bouteille car c'est plus voyant qu'un index, mais suffira-t-elle à le convaincre?

*mode message raisonnable ON* Croyez moi Nicolas...non...vous avez intérêt à me croire si vous ne voulez pas voir vos braies avec des traces de chausses, les dernières à la mode, vous savez on y a dessiné des triskell..c'est joli! je vous assure, vous avez une reine, nous avons un roy, c'est comme ça..et puis c'est tout que ça vous plaise ou pas..

Argument massue, du moins dans ta tête ça l'était, et contre une telle argumentation, lui demandant un tel effort de clairvoyance, elle pousse la bouteille le fond s'applatissant contre sa joue, alors qu'elle voulait le poser sur son torse et pousse, posément menaçante

Je ne vous laisse pas partir avant que vous n'admettiez que notre roy est roy que votre reine est sans culotte n'est ce pas que c'est une cochonne la truie des Ardennes!

Puis devant son regard elle crut bon d'ajouter d'une voix censée claquer
..Tout de suite!

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Nicolas.df
Long regard se voulant pas très impressionné, mais en pratique plutôt louchant. Au temps pour l'intimidation visuelle. Elle par contre n'y renonçait apparemment pas, brandissant une bouteille par le goulot comme le croisé moyen sa hache. C'était la bagarre qu'elle cherchait, la Brestoise ? Elle allait la trouver. Translation le long du mur, histoire de lui faire ne serait-ce que vaguement face pour lui brandir l'index devant le nez... enfin en direction du nez, quoi que... disons brandir l'index.

Si vous touchez mon auguste popotin, prendrez ma botte au cul. J'ai pas de stry... stel... krystel dessus, mais j'peux y coller des fleurs de lys, ça vous f'ra les pieds ! Heu, les fesses !

Il rangea son index, parce qu'il louchait dessus et que ça lui faisait mal au coeur, avant de reprendre :

Pouvez bien dire tout c'que vous voulez sur la Truie des Ardennes, j'irai pô vérifier ses culottes... mais j'vois pas le rapport entre sa petite vertu et vot' grand-duc mégalo.
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Ambre_
[Après l'argumentation..la ruse]


Pouvez bien dire tout c'que vous voulez sur la Truie des Ardennes, j'irai pô vérifier ses culottes... mais j'vois pas le rapport entre sa petite vertu et vot' grand-duc mégalo.

Il vient de lui avouer un scoop à demi-mots où elle rêve? Le roy aurait enlevé sa culotte à la reyne qui lui a offert sa vertu? Diantre elle n'espérait pas une telle information livrée aussi aisément juste en lui offrant le cul d'une bouteille vidée à leur pied, trois fois rien quoi. Sur le point de lui faire répéter, dodelinant de la tête tandis qu'elle la penche elle chuchote

-vous savez quand une rousse dit tout de suite...en général ça a un sens particulier, alors je vous l'explique.. c'est qu'elle attend que vous avouiez...
...
....
......
Tout de suite!


Elle tend l'oreille persuadée que ses menaces, en haussant le ton à deux doigts de perdre patience allaient marcher..mais un elf passe, et mis à part un hoquet masculin et un hoquet féminin qui se répondent, ben rien

relevant les yeux, elle joue sa dernière carte avant que le chouchen qui est déjà partout, n'investisse le bout de son nez et lui sorte par les narines sous forme de vapeurs bruyantes.

-Nicolas..vous savez que "grand duc" ça veut dire en Breton "tuez moi" et que roy ça veut dire je tiens à ma vie?
Alors répetez *hips* après moi..Elfyn est.. est..est?


Regard-perche tendu qui encourage le sien à sauver son popotin de l'ire d'une rousse Bretonne..
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Nicolas.df
Mouais... la dernière rousse qu'il avait... fréquentée, quand elle disait "tout de suite", en fait cela signifier dire "fais durer". Le contexte était toutefois particulier et guère applicable à la présente situation. On pouvait donc raisonnablement déduire qu'Ambre attendait effectivement un revirement immédiat... sauf que non. L'Italien, en cette Breizh hostile, sentait presque le poids de la Couronne sur sa tête. Il représentait la France, et par conséquent il était tout à fait exclu qu'il cède aux menaces ponantaises, toutes alcoolisées et ridicules puissent-elles être.

Dans un effort de volonté littéralement surhumain -si, si- il s'écarta du mur et campa au sol ses pieds bien écartés pour limiter le tangage. Fluctuat, certes, nec mergitur.


Elfyn est grand-duc. D'ailleurs z'avez remarqué, duc ça rime avec cul... ah non.

Pourtant un bref instant, il lui avait bien semblé... duc... cul... non rien à faire, ça ne rimait pas.
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Ambre_
D'ailleurs z'avez remarqué, duc ça rime avec cul... ah non.


Foutre-dieu il la cherche ce bougre d'âne batté!, ce florentin aux allures insolentes.

Argumenter encore? Non, finito!

User de la ruse? Basta!


Et il ose approcher son doigt, ses dents claquent essayant de le mordre pour l'arracher comme elle aimerait arracher son arrogance de François.
clac
Loupé elle louchait et les dents s'étaient joint en un claquement d'ivoire incisif juste à côté de la cible provocatrice.

Et puis le chouchen avait allumé le bout du nez en rouge en loupiote alarmante : situation où pas de retour en arrière possible, lançant le menton d'indignation qu'il ait fait rimer grand duc et cul, comme après une petite gifle , droite comme un i sur un corps frêle mais robuste..si ce n'est sa main qui tâtonne et cherche quelque chose de plus..volumineux qu'une bouteille, plus persuasif donc..

ses doigts rencontrent furtivement le métal froid d'une rapière, qu'elle décroche à l'aveugle du râtelier derrière la porte où les clients accrochent leurs armes et sort sitôt l'arme en main devant la taverne quittant le cadre de la porte enfin, brandissant l'arme fine en direction du rédacteur en chef de l'AAP devant le pas de la porte. Nulle issue que de se battre s'il veut passer, elle n'hésiterait pas à lui charcuter ses vêtements.


Nicolas de*hips* Firenze..je vous jette mon gant et si vous avez un semblant de roubignoles, z'avez interêt *hips* à venir tout de suite que je vous dessine autrement les triskell que vous ne vous en souveniez *hips* toujours!

L'oeil vif, décidé, lançant des éclairs, même dans cette ruelle sombre d'une Rennes qui dort. Ce soir, elle fera admettre au Florentin que sa Bretagne est un royaume et le plus grand qui soit.
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Nicolas.df
Allons bon, mais ça ressemblait à une épée, la chose qu'elle brandissait vers lui comme un cure-dent... même en étant pété comme un coing, il savait reconnaître une arme mal tenue. Mais indépendamment des qualités d'escrimeuse de la nationaliste rouquine, une épée, ça pouvait faire des trous dans les vêtements, voire dans les gens. Et Nicolas tenait à ses vêtements ainsi qu'à sa personne.

Il recula... boitilla en arrière ? Tangua dans une direction aléatoire qui s'avéra être celle de son dos ? C'est plus long, mais plus juste. Toujours est-il que ceci fait, il dégaina sa propre rapière, l'entraînement et les réflexes entamant une lutte sans merci contre le taux d'alcoolémie avec pour enjeu le contrôle des mouvements.


Ambre, z'allez vous faire mal. Ou j'vais vous faire mal. Sauf que je me bats pas contre les femmes, théro... rhéto... machiniquement, là. Normalement quoi. Hips.

On ne levait la main ni ne croisait le fer avec ce qui portait des seins, telle était une des règles profondément inscrites dans le cerveau imbibé de l'Italien.
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Ambre_
Ça se tortille, les chevaux prennent place, les fantassins aussi.
Les armures de plates pour les plus riches brillent au soleil de minuit.
Les cottes de maille crissent et les épées coulissent des fourreaux.


Shcliiiinck

Ah non, elle n'était pas sur un champs de bataille? Zut, mais dans sa tête rousse un théâtre s'est dressé.
Don Quichotte se battra contre des moulins à vent les imaginant comme des géants belliqueux, et elle se bat contre le vent, puisque le poignet adroit quoiqu'on en la sous-estime bouge et et la lame déchire l'air dans des "zouip" caractéristiques


ça le fait..l'ennemi est devant elle concentré dans un seul corps qui a une épée à la main, elle beugle "A l'attaaaaaaaaque" et d'un pas agile, néanmoins à l'assurance fragile, elle s'avance et fend l'air de sa lame droite

Une femme? où voyez vous une femme Nicolas? y'a juste une Bretonne devant vous! Alors bon sang battez vous..

S'y attendait il que la lame rebelle, fendrait l'air et se pointrait sur son torse piquant ce creux entre ses pectoraux? à sa tête? non.
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Nicolas.df
Alors celle-là, elle était raide. Un vague cri de guerre à moitié hoqueté, un assaut complètement improbable, un coup de chance invraisemblable... et l'acier mordait le tissu et la chair. Son tissu. Et sa chair. Le visage baissé vers le sang qui perlait au bout de l'acier, il n'en revenait pas. La rouquine non plus, visiblement, qui avait presque l'air choquée par son succès.

La blessure et le mot "bretonne" suffirent à grandement dissiper les effets du chouchen. Étouffant un juron, il s'écarta d'un pas vif et dégaina sa rapière.


J'vais vous le faire bouffer, votre grand-duc mégalomane de mes deux... Astuzia, forza, conoscenza !

Oubliés, les seins. Ne se dressait plus devant lui qu'un combattant ennemi vindicatif. L'Italien se fendit en criant sa devise, écarta la lame adverse d'une petite torsion du poignet avec guère plus de difficultés qu'à l'entraînement, et entailla l'épaule du bras d'armes de la rouquine.
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Ambre_
J'vais vous le faire bouffer, votre grand-duc mégalomane de mes deux... Astuzia, forza, conoscenza !


Yeux écarquillés devant sa devise Keskyditlebouffeurdepâtesraplapla?
Elle trouvera peut être un traducteur un jour mais le fait est que si les pâtes italiennes étaient molles lui l'était moins.
Le chouchen non frelaté avait un effet à durée déterminée dès que certains mots étaient prononcés semblait faire éclater, et voilà le borgne plus vif qu'une armée de soudards qui court vers elle brandissant des épées.

Elle aurait certainement évité le coup sur son épaule si elle avait daigné s'écarter..il est plus fort? et alors..une bretonne ça vainc toujours, du moins dans sa tête..mais le fait est que son esprit était éparpillé et qu'elle devait d'abord le ramasser, même pas le temps de dire pouce et de se pencher que..


Aoutch! lame agilement écartée et son épaule entaillée.

Douleur fulgurante qui la fait grimacer, et sang qui entache sa chemise. Se tenant l'épaule elle relâche la rapière dans un bruit métallique et qui tombe à ses pied résonnant contre les pavés de la ruelle..la rousse avinée était soudain réveillée...mais perdre une bataille était il perdre une guerre?


Le regard levé sur son adversaire, se pinçant légèrement la lèvre, tandis qu'ils semblent tous deux reprendre leurs esprits, et elle le voit baisser la garde, et s'avancer vers elle la mine inquiète s'enquerir de sa santé, sa frimousse à elle se fait angélique, nul geignement si ce n'est l'expression de douleur sur son visage et un regard indicible.
Ni une ni deux l'ayant à sa portée elle se jette sur son bras et y plante ses dents dans le muscle jusqu'au sang avec une férocité empruntée à un carnassier..et à son hurlement, elle recule essuyant ses lèvres tout en marmonnant


-ce n'est pas un triskell dont vous aurez la marque désormais *hips* à vie, mais presque..vous le verrez ainsi..et euh chais pas ce que vous avez dit là en attaquant mais moi je vous le dis en François *hips* "Vive le roy de Breizh"

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Nicolas.df
Tudieu, quel abruti il était ! L'exclamation de la Bretonne lui fit reprendre ses esprits, davantage que le sang et la douleur n'avaient pu le faire. Le tintement du métal contre les pavés résonna à ses oreilles comme une accusation... il avait blessé une femme ! Il aurait dû se contenter de la désarmer, comment avait-il pu s'emporter ainsi ?

Il déposa sa rapière au sol avec précautions -hors de question de la remettre au fourreau sans l'avoir nettoyée- et s'approcha d'Ambre, la mine soucieuse, se demandant déjà comment réparer sa faute impardonnable.


Je suis désolé, je ne...

Mais la fourbe était déjà sur lui, les dents refermés sur son bras.

AAAAAHHHH !

La créature qui se recula en essuyant sa bouche ensanglantée aurait bien pu être un animal, et pourtant ce fut une voix humaine qui s'exprima. Il était mal placé pour lui tenir rancune de son geste, même si l'envie ne lui en manquait pas.

Eh bien je suppose... que nous sommes quittes...

La morsure pissait le sang, toutefois il était hors de question de concéder la victoire à la rouquine après ce qu'elle venait de faire.

Vive le GRAND-DUC de Bretagne...
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