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[RP]Otomo, Otomo : tout le monde descend !!

Togukawa_kadokawa
Otomo... les cotes du kuni se détachaient sur l'horizon à mesure que le trafic s'intensifiait sur les eaux. Ils étaient déjà arrivés, le Tokugawa avait du mal à y croire. Pour un premier essai, il trouvait qu'ils s'étaient bien débrouillés.
La demande d'accostage était partie, ils n'avaient plus qu'à attendre l'autorisation du chef de port pour se mettre à quai et pouvoir enfin retrouver le sol stable de la terre ferme. C'est pas que le tangage le dérangeait tant que ça, mais bon, rien ne valait un sol en lequel on pouvait avoir confiance, et sans trace fraîche de ce qu'un estomac fragile y avait déversé, piège glissant et malodorant, typiquement féminin.

Tiens, en parlant de féminin, il descend au mess, devenu leur QG lorsqu'elles ne vomissaient pas sur le pont pour les avertir de la bonne nouvelle.

Bien, mesdemoiselles, nous voici arrivés en Otomo, première escale de quelques jours. Je vous rappelle les règles : discrétion et humilité ! J'ai pour mission de vous ramener en Oda entière, donc pour éviter toute histoire, tachez de ne pas faire d'esclandre ! Sinon, il se pourrait que je dévoile à cette chère Yoshimasa, quelques sombres histoire passée que j'ai préféré garder pour moi.

Le regard noir et dur se pose sur Atsue et Ailisha.

Vous me comprenez, n'est-ce pas ? Nul besoin que je sois plus précis, n'est-ce pas ?

Puis un petit quart de tour pour faire face à son propre sang.

Ceci est valable également pour vous deux, n'est-ce pas !? Je suis certain qu'aucune n'a envie de connaître le plaisir des cachots d'Otomo !

Lorsqu'il les regarde, il a cette désagréable impression de parler dans le vide, les 8 yeux qui le regardent ne lui renvoie pas le niveau d'intelligence qu'il attend. Un long soupir sort de ses lèvres alors qu'il se dit que le voyage entouré de 4 femmes étaient loin, mais loin d'être une bonne idée.
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Ashikaga_ailisha
    Je vais vous dire ce qui est une mauvaise idée. Je vais vous l'expliquer de long en large. Vous en aurez marre, mais alors tellement marre, de constater à quel point c'est une mauvaise idée!
    -Mais qu'est ce que je dis comme connerie moi?

    Les yeux se lève sur un Kadokawa qui leur en veux visiblement. Elle n'a rien fait! Juste drogué sa nièce Atsue & venir clandestinement sur ce bâteau.

    Ai' est enceinte. Elle a d'autres chats a fouetter. Ai' aimerait tellement leur dire qu'elle n'a pas vraiment le mal de mer, qu'elle passe son temps sur le pont à cause de ce gosse qui la prend pour une auberge, qui refuse de crever et qu'il l'a tuera comme elle a tuer sa mère, en lui prenant sa place sur terre. Mais Ai' ne peut pas!
    Bébé Ai' deviendra grand.

    Alors simplement elle se contente de répondre.
    « Je ne vois absolument pas de quoi vous voulez parler Tokugawa-sama. »
    Mais ferme-la.

    Otomo, c'était bien. Déjà, elle pourrait peut-être expulser son marmot dans le plus grand secret, si celui-ci se décide à rendre l'âme, bien qu'elle hésite toujours, mais c'est une autre histoire. Ici elle pourrait livrer sa nièce aux brigands, certes moins fort que les Lézards mais elle ne peut plus avoir confiance en eux et puis il doit forcement y avoir des brigands respectables dans le coin.
    Ai' aime bien Otomo.

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    En cloque de son cousin au 8ème degrés.
    «- Mais qui arrivera à la supporter ?
    - Narratrice ! »
Atsue
Le voyage avait été long, très long. A l'origine, Atsue n'aimait déjà pas tout ce qui se rapprochait à la mer, aux bateaux, aux vagues, aux crabes et autres marins malhabiles. Mais ce qui faisait que cette traversée et le petit séjour qui allait suivre n'étaient qu'un effroyable et pénible périple était les facteurs supplémentaires qui s'y additionnaient.
Atsue, durant la traversée, avait eu le temps d'en dresser intérieurement la liste.

1 - Le contexte : Suivre à son insu son odieuse tante afin de découvrir quelque chose de compromettant sur elle et se retrouver embarquée sur un navire par inadvertance et ce, sans domestique ni affaires personnelles. Pas vraiment prévu ni officiel.

2 - Les compagnons :
Ashikaga no Ailisha : le moineau sans ailes qui lui servait de tante et qui l'insupportait par dessus tout.
Couvercle : le singe pouilleux de l'infâme, une vermine à l'odeur entêtante possédant une autonomie de 22 heures/24 (Il ne faut pas croire : les singes ça bougent, et celui-là n'avait pas spécialement l'air d'avoir besoin de beaucoup de siestes afin de recharger les batteries).
Tokugawa no Kadokawa : un homme sérieux, froid, intransigeant (en gros, carrément flippant) et qui possédait quelques informations compromettantes sur la jeune nippone.
A eux trois s'ajoutaient Tokugawa no Sakura et sa fille, mais Atsue n'aillant encore que peu de chose à leur reprocher, je me passerai des détails.

3 - Le lieu : comme énoncé précédemment, le voyage en mer était déjà en soi un élément négatif, mais à cela il fallait ajouter le frêle et rudimentaire confort du navire, la nourriture simple et peu diversifiée que l'on y servait, le manque cruel d'hygiène ainsi que l'absence de ses effets personnels.

Et évidemment, pour agrémenter le tout : Atsue avait le mal de mer (oui, sinon ça n'aurait pas été drôle).

Heureusement, le bateau était arrivé à destination sans trop d'encombres et notre jeune et sublime nippone allait bientôt pouvoir retrouver toute sa prestance en posant pied sur la terre ferme.
Autour d'elle, toutes les femmes présentes durant la traversée. Devant elle, le terrifiant Kadokawa qui ne pouvait s'empêcher de jouer une nouvelle fois de son autorité pour les intimider.

- Discrétion, humilité. Il est sûr que des Nippones ayant reçues une éducation similaire à la mienne, c'est-à-dire en tout point irréprochable, prendront à cœur de respecter ces deux nobles qualités.

Genre.
Elle inclina légèrement la tête pour signifier qu'elle avait compris avant de se réfugier derrière son éventail,
Puis elle jeta un regard noir et significatif à sa tante : elle se vengerait, elle se débrouillerait pour que ce périple ne reste pas qu'une simple promenade de santé pour le Moineau.
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L'excellence débarque en Otomo.
Togukawa_kadokawa
Bien, le briefing avait été donné, elles étaient prévenues ! Et il rigolait pas le père Kadokawa, beaucoup le savaient !

Le bruit de la passerelle sur le pont... blang... ça y est, ils étaient bel et bien arrivé, et bientôt leur pas foulerai l'herbe verdoyante d'Otomo.

Ne pas être le premier à fouler le sol nouveau aurait été une injure pour l'homme aussi il se retourne et s'en va, se retenant de leur faire le coup du "oh! la derrière vous ! Regardez !!" avant de s'éclipser pendant qu'elles tourneraient le dos. Non, il utilise son autorité naturelle.

Sakura-chan, je te laisse Emiko, je dois m'occuper des formalités.

Amusant, c'est comme si le contact du sol dur, rendait l'homme dur. Fini les douceurs pour son enfant, fini l'humeur badine. L'homme était redevenu le Tokugawa sans fioriture, sans fantaisie, sans pitié pour ceux qui ne sont pas à la hauteur.

Le regard dur se pose sur le port alors qu'il emprunte cette passerelle. Quelques pas au milieu de la foule, le visage hautain comme à son habitude, les mains dans le dos, les gardes de ses armes bien en vue.

En fait, cette ville n'est guère différente de là où il vient. Toujours la même chose, les roturiers qui n'en finissent pas de ne pas respecter l'ordre établi, les paysans qui ne tournent pas le regard quand il croise ceux du Tokugawa. Bref, tout pour que l'humeur de l'homme s'enfouisse dans les abîmes de la colère.

Il vise un homme qui à l'air un peu moins pouilleux que les autres.

Dis-moi, où puis-je rencontrer un membre du clan régnant sur cette ville ?

Il observe l'homme, se demandant s'il avait compris la question. En partant, à aucun moment il n'avait pensé qu'il en viendrait à devoir parler avec le bas peuple.
Là, à cet instant, son plaisir du voyage s'envole.
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Oshisume
Oshisume qui se baladait dans le port, dans l’espoir d'y voir une lueur d'espoir de quitter ce daimyo. C'est à ce jour qu'il vit un navire arborant les couleurs d'Oda. Ni une ni deux, Oshi courue voir ça de plus près.

A première vue ce n'était pas un navire militaire, donc une chance d'y embarquer. Un homme posa pied à terre, celui-ci semblait important vu sa posture. Oshisume profita d'un seau d'eau pour se laver grossièrement le visage, il lui fallait être plus propre pour avoir un minimum de chance d'embarquer. A peine eut-il eu le temps de s'essuyer le visage, qu'une voie retentit derrière lui.

"Dis-moi, où puis-je rencontrer un membre du clan régnant sur cette ville ? "

Oshi se retourna tout en craignant la réponse qu'il donnerait. Face à un tel homme, c'est sur que celui-ci le réduirait en miette. Déjà rien qu'a son regard, il resta sans rien dire, posant son regard sur les gardes de ses armes. Il est vrai qu'il possédait lui aussi un katana, mais lui il ne savait pas encore en manier.

- Heu... Konnichi wa. Dit-il comme pour éviter de répondre. Mais il lui fallait donner une réponse. Veuillez m'en excuser, je ne connais pas bien cette ville. Je n'ai malheureusement pas entendu parlé d'un clan régnant.

Oshisume grainait que la réponse déplaise fortement à l'homme, il restait là, à attendre que celui-ci lui donne congé, ou autre chose.
Togukawa_kadokawa
Comment ça pas de clan régnant !? Qu’est-ce que c’est que ce kuni ?! Comment est-ce que ce kuni peut-il fonctionner sans clan régnant !?
L’homme regarde son interlocuteur d’un air soupçonneux. Est-ce qu’il ne se moquerait pas de lui !? Etait-il simple d’esprit ?

Tu es sûr de ce que tu dis ? Pas de régnant ?! Qui donc dois-je rencontrer pour pouvoir parler à un homme digne de mon rang ?!

L’idée d’avoir à discuter avec un Daimyo issu de la roture de ne lui plaît pas du tout. Il n’a pas enduré toutes ces années d’apprentissage, de privations, de contrôle de son être pour devoir s’abaisser à parler avec un Daimyo sans doute illettré.

Un coup d’œil à la ceinture de l’individu lui montre un katana .Un Bushi !? Quoique, s’il n’y a pas de régnant, peut être que les paysans ont des katanas, sans forcément de Sempei.

Dis-moi, qu’as-tu donc fait pour mériter de porter cette lame ? Quel est le maître qui t’as permis de la porter en public !?
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