[RP] Un soirée conte...

Mortios alla pres du feu pour la soirée conte il qalua sonia puis il sassit

Mortios sourit

oui et toi de rien

Chou avait entendu d'une soirée conte organisée par Sonia...
Elle s'y rendit et entra discrètement...
La soirée n'avait pas encore commencée...

Bonjour Sonia! Bonjour Mortios et bonjour messire Domdom.

Chou s'installa non loin du feu et écouta les contes...
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Angel n'etais pas tres conte mais elle avait promis a son amie Sonia d'y assister, elle ramena quelques bouteilles comme prévue, elle bisa ses amie(e)s puis salua le conteur et le reste des personnes presente.

Bonsoir, tout le monde va bien?j'ai ramener la boisson comme promis

Elle etait habitué a passer ses soirées au pres d'un feu et celui ci comparait aux autres soirs etait speciale car ses ami(e)s etaient là, elle leur sourit et s'installa prés du feu.
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[une taverne et une invitation particulière...]

Éva avait passer un moment fort agréable bien que rapide en taverne en cette belle soirée printanière. Elle avait pu rencontrer un sieur, mortios et une demoiselle, Sonia... qui l'avaient convier a venir écouter un conteur près d'un feu de camp... Un conteur... ce mot ne fit qu'un tour dans sa tête et elle pensa immédiatement a son tendre Dom. alors comme ça celui ci c'était déjà fait un nom dans la capital? Charmant... Elle avait enfilé une tenue légère et surtout adéquate pour se poser au sol et c'était diriger au lieu dit pour surprendre l'homme de sa vie...

En chemin, elle profita des odeurs se dégageant des chaumières... De la mélodie des rires de quelques gens en taverne... Elle fut surprise de penser qu'elle se sentait comme chez elle ici... Peut être était-ce du au fait que sa mère vivait en la capitale et que, près d'elle, la rouquine se sentait pousser des ailes! Perdues dans ses songes, elle fut vite arriver au feu...

Petit regard qui balaya celui ci repérant déjà quelques convive installer. Elle fit un grand sourire a la progéniture de son dom et fit un clin d'œil a VAlérien qu'elle avait pu rencontrer quelques jours plus tôt en taverne. c'était déjà un petit chenapan... mais il était magnifique... comme le reste de la fratrie... Elle fut un regard légèrement noir aux deux femmes qui piaillait au lieu de veiller sur les petits... Elle avança lentement et s'inclina...

- Bien le bonsoir a tous! Je vois qu'il y a du monde ce soir... Puis se dirigeant vers Dom et déposant un tendre baiser sur ses lèvres... Bonsoir mon cher Ange! Ravie de te voir conter pour un belle auditoire ce soir... Puis-je être ta première groupille?

Léger sourire de la rouquine qui se posa délicatement a coté de son brun ténébreux et qui posa sa main dans la sienne...
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Chris qui ne quittait pas son amour d'un centimètre, était juste derrière bien évidemment. Elle salua tout le monde par des bisouilles. Elle surenchérit sur les dires de son tit mari

on t'as défendu hein le neveu. Bon faudra lui laisser le temps de te connaitre mais je ne doute pas que tu sauras la séduire pour qu'elle te confie sa fille en toute tranquillité;

Puis elle prit place dans les bras de son Gargamour, près du feu, emmitoufflée dans un grand châle et se régala du moment présent, attendant que Domdom commence son récit.
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Chris qui ne pouvait pas rester sans rien dire plus de deux minutes et surtout de faire des commentaires, commença à la ramener

Bah si c'est une ville de Bourgogne les gens sont tous super sympas ! Tous les sauvages sont hors des frontières. .


Dans un rire taquin à l'encontre de son nouveau neveu, elle ajouta :

Ange te dirait qu'ils sont tous en Bretagne ou en Normandie

pour appuyer ses dires elle hocha la tête vigoureusement avant de la reposer sur l'épaule de son Gargamour et se serrer contre lui avec un sourire épanoui
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Sonia qui discutait avec Angel, sentit la présence de Dom' et près d'elle.
Elle l'écouta.

Elle hocha la tête pour dire oui et lui sourit. Elle se rapprocha du cercle d'ami et porta son attention à l'histoire.

La Bourgmestre passait dans les rues de Dijon afin de rentrer chez elle, lorsqu'une voix se fit entendre, que le début d'une histoire se fit conter. Elle se souvint à cet instant qu'elle avait dit à Sonia qu'elle viendrait écouter cette histoire. La jeune femme savait bien qu'elle avait prévu quelque chose pour sa soirée, mais elle n'arrivait plus à se souvenir de quoi. Quel heureux hasard tout de même que d'être sorti au moment même où le Conteur commençait son histoire.

Discrètement, elle se rapprocha de ceux déjà présents et passionnés par ce début de conte. Elle se contenta d'un signe de tête en guise de réponse à ceux qui se retournèrent pour voir de qui il pouvait bien s'agir. Puis elle s'assit, non sans réticence du fait que le sol n'avait rien de bien propre et que sa robe en pâtirait. Tant pis, elle l'avait promis, elle m'assumerait jusqu'au bout et puis... Ce petit être qui grandissait au fond d'elle même apprécierait très certainement ce divertissement qui plait toujours aux enfants.

Elle écoutait sagement la suite du Conte.
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La clairière continuait de se remplir , avec les éternels retardataires qui bousculaient les gens déjà installés ici , où piétinaient des chausses là , faisant naître un brouhaha qui , ajouté à la cavalcade des gosses autour du feu enflait , rendant la prestation du passeur d’histoires plus délicate.
Obligé d’élever le ton il enchaîna cependant, l’air toujours aussi pénétré :

Au lieu de lui répondre, le vieillard lui renvoya sa question :

" Et dans la ville d'où tu viens, comment les gens étaient-ils donc ? "

Le jeune homme reprit aussitôt , plein de hargne :

" Egoïstes et méchants, au point qu'il m'était impossible de les supporter plus longtemps.
Voilà pourquoi j'ai préféré partir !

Petite pause du passeur d'histoires, qui continue :

Le vieillard reprend alors la parole : :

" Mon pauvre ami, je te conseille de passer ton chemin: les gens d'ici sont tout aussi méchants et tout aussi égoïstes ! "
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Vue sur une jeune femme prenant place au sol dans une posture qui n'était, certainement, pas digne d'une noble.
A vrai dire, l'endroit n'était pas propre à la noblesse et l'odeur s'en ressentait légèrement, désagréablement. L'odeur de la nature dans toute sa splendeur et de quelques putois mesquins qui ne connaissaient pas le bon goût du lavoir.
Restant, pour ma part, sur les hauteurs de mes jambes, un balayage du regard vers la scène qui se présentait à moi, sourire aux remerciement de la jeune femme.
Impression prolongée de l'avoir déjà connu. Sa sympathie et son doux minois forment à eux seuls un incroyable charme qui aide à se sentir à l'aise, comme avec un ami de longue date.

-To jest po raz pierwszy, wicehrabina, znalazlem sie w takim miejscu

Il n'était pas chose sûre qu'elle comprenne le polonais. Les deux langues avaient leurs différences. Mais dans notre pays nous connaissions bien l'allemand ainsi que le lituanien et le hongrois.
Pourquoi donc un Russe ne saurait pas le dialecte de leurs voisins?
Au pire, elle ne saurait pas répondre, au mieux, ils pourront communiquer de cette langue avec plaisir.
Sourire toujours attaché au visage. Murmures pour ne pas gêner l'orateur et les invités

-Mais dîtes moi... ne nous sommes nous point déjà croisé? Vous êtes, pour la première fois, en pays françoys?
Et pour quelle raison? Du moins, c'est un plaisir que de croiser une compatriote de l'est.
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Juline avait été invitée par Sonia à une "soirée conte".
Bien que timide, Juline était aussi quelque peu curieuse et alla donc au lieu convenu.
Quand elle arriva, elle vit plein de monde et se sentit tout abord intimidée.
Finalement, elle trouva Sonia et se rapprocha d'elle.

S...salut Sonia.
Comment sa v...Va?

Sonia vit Juline et H2 arrivés, elle les salua et leur fit signe de venir prendre place près d'elle.
Elle les salua en parlant doucement afin de ne pas perturber le conteur.

Elle leur chuchota un à un :

- Merci d'être venu, vous allez être ravie.

Elle leur sourit et écouta l'histoire, intriguée de connaitre la fin, de connaitre le dénouement.

Enfin…le va et vient des retardataires croisant ceux qui partaient déjà avait cessé et un calme relatif , tout juste violé par quelques chuchotis ou un cri de bébé vite réprimé par sa mère , régnait dans la clairière.
Les gamins qui se coursaient autour du feu ( dont l’aîné du conteur du conteur faisait partie ), rabroués par quelques adultes , s’étaient à nouveau assis et semblaient sages pour le moment.

Il était rare que le premier conte accroche l’assistance lors d’une veillée , aussi , le conteur ne se formalisa pas plus que ça.
Il continuait son récit de sa voix chaude et profonde qui semblait enrubanner l’atmosphère de la clairière comme une écharpe de brume. :


Un marchand faisant boire ses chevaux non loin de là , avait tout entendu et s’approcha du vieillard :

" Comment est-il possible , vieil homme , de donner, à la même question, deux réponses aussi diamétralement opposées ? "

Le vieil homme releva la tête et lui répondit , un grand sourire plein d’humanité lui barrant le visage :

" Chacun porte en son coeur son propre univers et le retrouvera en tous lieux.
Ouvre ton coeur, et ton regard sur les autres et le monde sera changé."


Dom sentit une larme furtive perler à ses yeux , peut être due à la chaleur brute qui provenait du feu , mais il n’en était pas sûr , car ce conte avait la vertu de lui rappeler un moment de sa vie assez difficile à vivre.

Il considéra son auditoire, guettant des réactions , car tout le monde sait qu’une belle histoire bien contée peut avoir autant d’interprétations qu’il y a de monde à l’écouter.
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Le conteur égrenait les mots de son histoire à l’assemblée attentive, tandis que les derniers retardataires se faisaient une place en toute discrétion.
Dans une assise peu confortable, la rouquine prend son mal en patience, jetant des œillades douces au baladin avec une régularité déconcertante.
Soudain comme un petit vrombissement qui claque, les paroles du polak viennent effleurer désagréablement les esgourdes de la Belette.
Sur ses lèvres glissent un sourire aimable, néanmoins un peu froid.
Et un doigt malicieux vient se poser sur le velouté rose de sa bouche entrouverte en un « Chuuuuuuut… »

Ou comment éviter de passer pour une godiche inculte en langage barbare.
Détournement de situation effectuée à la perfection.
La musteile tourne son regard auréolé de lueurs finaudes vers le conteur, feint une écoute curieuse de l’histoire.
Des questionnements, en françoys cette fois-ci, murmuré avec son p’tain de sourire toujours vissé en coin de faciès.
Dans la jolie tête de Belette, ça cogite fort… intensément… à se demander s’il l’polak l’a reconnu… ou pas…
La tête oscille, imperceptiblement, et ne se tourne vers lui qu’une fois les premiers applaudissements saluant la fin du conte. Elle-même, se laisse aller à frapper dans ses mains avec une nonchalance silencieuse.

Le visage morgue, ne se laisse trahir que par ses prunelles qui vacillent un peu...
Et hop, le sourire qu’elle a laissé fleurir à ses lèvres plus tôt s’abaisse subitement, abandonne la douce courbure de ses pétales.
« Regarde-moi… oui regarde-moi bien l’polak, je t’ai connu fange et tu arbores ta digne noblesse à présent ?... Oui, regarde-moi bien… je suis le témoin de ta vie dissolue et dévoyée que tu menais par le passé. Je suis TON témoin… Celle que tu n’aurais pas du laisser derrière toi… »
Scath se penche, guide un murmure à son oreille, d'un ton est sec et pourtant la voix s’en trouve parée de douceur :

Past’ zakhlopni !*

C’est un des rares mots russes dont elle est à peu près sûre de sa signification, sans toutefois en appréhender toute sa vulgarité. On ne peut être experte en tout…




*Ferme ta gueule !
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"Ce n'est pas de ma faute si je suis SI parfaite ! C'est Deos qui m'a faite ainsi !"

Chris applaudit à la fin de l'histoire. La morale lui plaisait particulièrement. Elle ne put s'empêcher de penser à certains faits et certaines personnes. Et comme elle était du genre à se remettre en question continuellement elle se demanda si de son côté elle se situait plutôt du bon coté ou du mauvais.... Bilan fait : plus d'amis que d'ennemis. Le verdict était encore dans le positif. A elle de faire en sorte qu'il le reste.

En souriant de bonheur, elle se serra d'avantage contre son petit mari et savoura la chaleur de ses bras autour d'elle.
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A l’évidence, le premier conte avait bien plu à l’assistance .
Cependant , le passeur d’histoires aurait souhaité un débat plus animé , avec plus d’intervenants, car la morale de cette histoire prêtait à de multiples commentaires , qui pouvaient s’avérer contradictoires , par ailleurs.

Dom appréciait par dessus tout ces moments de partage , où chacun exprime son point de vue , tout en respectant celui des autres , c’était toujours très enrichissant.

Remarquant que le groupe de gosses s’agitait à nouveau , il jugea utile d’enchaîner sur une histoire plus abordable pour tout le monde.
Il jeta un coup d’œil vers Sonia , grande ordonnatrice de la soirée , puis continua de sa voix limpide et puissante :

Je vais maintenant vous conter une histoire qui ravira tout le monde, grands et petits .
Une histoire dont le héros est un petit lapin bien naïf .

L’encapuché fit les quelques enjambées qui le séparait de la bande de gamins , puis s’assit en tailleur , face à eux et commença :

Un lapin, qui n'avait pas vu grand-chose dans son existence, rencontra un jour un troupeau de vaches.
Lorsqu'il vit ces énormes bêtes pourvues de terribles cornes luisantes comme des poignards, il détala à toutes pattes.
A n'en pas douter, c'étaient là des monstres dangereux dont il devait bien se garder

Plus loin, à bout de souffle, il rencontra une belette.
Elle semblait sommeiller sur une pierre au soleil.
Elle était si gracieuse avec son fin museau, et si attirante avec sa fourrure soyeuse, qu'il s'approcha en toute confiance pour jouer avec elle…

Les marmots , comme suspendus à ses lèvres , avaient d’un coup fait silence, comme le reste de l’auditoire, d’ailleurs .
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Sun avait enfin réussi à décider Mat à la laisser venir au conte.
C'est que son matou était semble-t-il jalou du conteur. Bon d'accord, elle n'y était pas complètement pour rien puisque sur les dires de Sonia concernant le conteur; Sun en avait rajouté des tonnes en disant à Mat qu'il fallait absolument qu'elle y aille pour voir ce sexe-symbole ambulant!

Bref, Mat avait grogné et Sun avait pas eu le coeur d'aller au conte sans qu'il en soit d'accord. Parce que c'est qu'elle y tenait quand même vachement beaucoup à son matou...

Mais la situation avait changée et Mat avait fait connaissance du conteur en même temps qu'elle et malgré les dires de Sonia...il contait bien certes, mais physiquement y'avait pas d'quoi casser des briques. C'est donc rassuré que Mat avait autorisé sun à venir et il devrait venir lui aussi normalement.

Elle ouvrit la porte avec un grincement difficilement évitable avant d'aller s'installer le plus discrètement possible à côté de sa soeur et de son beauf-yeux-bleus. Elle chuchota à l'oreille de chrys: j'ai raté beaucoup?
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Asclepiade entra pour écouter le conte. Il était fort en retard mais bon il aurait le plaisir d'écouter le sieur et de voir en même temps Sonia qui devait y être surement.

Bien sur il avait eu raison et il lui fit un sourire quand il croisa son regard puis il reporta son attention sur le conteur...
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Gasclin apprécia autant l'histoire que la manière dont elle était contée... Il applaudit le conteur et s'écria :

Bravo !... Bravo, messire... C'est tout à fait très bien !

, klymero ne put s’empêcher de commenter la fin de l'histoire

c'est juste qu il avait le choix entre 3 livre de barbaque et de l'autre un demi livre d os .. j'aurai pas hésite moi non plus.

j'aurai choisi le lapin d'une demi livre, la belette c est de la carne j'en ai déjà manger. en plus le lapin c'est facile a dépecé, tu coupe au niveau des pattes et apres tu chope la peau et tu déroule

il accompagnait ses parole de gestes , ne prêtant aucune attention au regard que lui lançait la majorité des personnes présentes .

bref ton aigle n a aucun gout culinaire, un petit rable de lapin en sauce hummmmmm

il se tut ..

au retour de taverne apres avoir entendue par le messir Dom, ce fameux conteur, Mandyne ce precipitat a cette soirée qui s'anoncerais reveuse.

arrivée au porte qu'elle entrouvie, Mandyne vit une belle assemblé de personne assise devant le conteur.
Elle rentrat doucement pour ne derranger personne et s'assi dans le font pour ecouter ....

Comme tous les gosses présents autour du feu et du conteur , Valérien était resté sagement assis à écouter son père .
Il connaissait pourtant l’histoire du petit lapin par coeur , mais il prenait toujours un vrai plaisir à l’écouter , même si la fin lui tirait à chaque fois un petit sanglot et un murmure de compassion :

Pôvre ti lapin…

Valerien …On y va … il est tard … c’est l’heure de rentrer…

Le gosse avait reconnu la voix de Mary , sa nourrice, qui venait de derrière.
Il se retourna et lui répondit , l’air navré :

Oh Non…Pas dézà ...
Pour une fois que ze m’amuze dans cette ville.

Puis , se retournant à nouveau vers son père qui discutait avec Eva et d’autres adultes , le gamin eut d’un coup une idée :

Ze rentrerai avec Poppa et Eva , Mary ….
Tu veux bien ?
Dis , tu veux bien ?

Sans attendre la réponse de la nourrice , le gosse se leva , puis se dirigea en courant vers son père , s'abattit contre ses jambes et lui demanda avec de grands yeux éplorés :

Poppa…Eva…Mary et Alexandrine repartent…
Dites…ze peux rester avec vous ?
Sitiplé..
Dites oui...

Un feu, un attroupement, une voix dans cette clairière et elle se faufile doucement, essayant de ne pas interrompre l'assemblée.
Elle dut invitée, peu importe quand, par qui, ou comment, mais au delà de l'obligation de tenir sa promesse, il y'avait le plaisir d'écouter les contes, il y'avait la curiosité d'une histoire et de sa morale.

Au pied de ce vieux chêne elle, s'assoit prête à s'imprégner de la voix.
L'odeur du bois qui brûle et celle plus herbacée des sous-bois éveillent ses narines..
De ses pieds la terre livre elle le parfum de son humus comme le parfum d'une odeur intime que la soirée nocturne a exalte.
Doux instant où elle ferme les yeux et écoute tout simplement.
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