CODEX SEDUNOIS Chapitre Premier : Du codex juridique cantonal de Sion Le codex juridique cantonal de Sion, ou "Codex", est le recueil de lois définissant les contraventions, délits et crimes qui peuvent ternir lharmonie des habitants du canton de Sion et qui doivent donc être réparés ou sanctionnés avec fermeté, célérité et impartialité afin que la cité retrouve sa quiétude légitime. I. les contraventionsLes infractions mineures sont appelées « contraventions ». Il sagit des cas desclavagisme simple, descroquerie mineure (Art. III.2.1) et d'entrave à la justice.
Le Maire, les conseillers municipaux, la police, la douane et le Général de lArmée cantonal de Sion, détiennent le droit dintervenir en dressant un procès-verbal.
Ledit procès-verbal est envoyé au contrevenant. Il comporte la date, les faits et la nature de linfraction ainsi que le rappel de la loi violée, sans oublier la peine prévue et/ou invitation a réparer le tort et dans ce cas le délai et autres modalités.
La recherche de règlement à lamiable est prioritaire. En cas de refus dobtempérer dans les 48 heures, le contrevenant sera présenté devant le tribunal cantonal.
II. Les délits Les délits concernent les infractions graves qui entraînent la comparution devant le tribunal cantonal.
Le procureur décide dinstruire ou non les dossiers transmis par le Lieutenant ou le Maire devant le juge.
Les délits incluent les cas desclavagisme manifeste, descroquerie manifeste, de trouble à lordre public (diffamation, injures ou coups portés sur un tiers), de faux témoignages, de falsification de preuves, de possession de lance sans autorisation, de corruption et tentative de corruption, de fraude électorale ou tentative de fraude électorale, de pression, menaces sur un fonctionnaire cantonal et de brigandage.
Le procureur pourra au choix instruire des affaires sur d'autres motifs, laissés à sa discrétion, motivés par le maintien de l'ordre moral et du bon fonctionnement des institutions.
III. Les crimes. Le terme de crime désigne les actes les plus graves commis par un individu. On distingue les crimes de droit commun, ceux contre le peuple de Sion et contre la Mairie, le Maire ou/et les conseillers municipaux.
- III.1. Crimes de droit commun Sera poursuivie pour crime de droit commun, toute personne qui a intentionnellement provoqué la mort dune autre, qui a violé, ou brigandé en récidive.
- III.2. Crimes contre le peuple de Sion Sera poursuivie pour crime contre le peuple de Sion, toute personne qui tente de prendre la mairie pour renverser le Maire légitime ou qui incite à la révolte, qui communique à une province ou à une organisation des informations relatives à la sécurité de Sion, qui détourne un mandat cantonal ou pille la mairie.
- III.3. Crimes contre la Mairie, le Maire et les Conseillers municipaux Sera poursuivie pour crime contre la Mairie, le Maire ou/et les conseillers municipaux, toute personne qui subtilise des informations, des textes, des lois, ou qui calomnie, insultes, diffames et porte préjudice au Canton & à la Ville de Sion.
Chapitre II: Châtiments et sanctions II.1. Les Contraventions La personne ayant commis une contravention se verra condamnée à verser à la mairie de Sion une amende maximale de 100 écus. (Cf Chapitre VII),
II.2 Les Délits La personne ayant commis un délit se verra condamnée à verser à la mairie de Sion une amende maximale de 200 écus, assortie dune éventuelle peine de prison de un à trois jours. (Cf Chapitre VII).
II.3 Les Crimes La personne ayant commis un crime se verra condamnée à verser à la mairie de Sion une amende maximale de 500 écus, assortie dune peine de prison de un à dix jours. Le juge a la possibilité dappliquer la peine de bannissement dune durée de trois mois ou la peine capitale par écartèlement. (Cf Chapitre VII).
Ces peines pourront être assorties ou remplacées par des travaux dintérêts publics ou des sanctions humiliantes telles que le pilori. Dans le cas ou le coupable refuserait de se plier à ces décisions, il verrait sa peine immédiatement doublée.
Chapitre III : Les règlements à lamiable et divers
III.1. Les fraudes à lembauche On ne parlera pas d'esclavagisme si le fauteur est non récidiviste, s'explique et répare son erreur rapidement en remboursant la différence avec le salaire requis selon les décrets.
L'absence de réponse, le refus de collaborer ou de dédommager la victime dans les 48 heures après lenvoi du procès verbal permet de classer la faute en contravention et de renvoyer laffaire devant le tribunal cantonal.
En cas de récidive, le dossier est alors requalifié en délit.
La poursuite pour fraude à l'embauche peut se faire sur demande d'un tiers ou de la victime si celle-ci est un vagabond ou un paysan (niv0 ou niv1). Si la victime est un artisan, un érudit ou plus encore (niv 2 et supérieurs), alors la plainte devra être déposée par la victime elle même.
III.2. Les fraudes au marché Le Maire, à titre exceptionnel et suite à une demande écrite et motivée, peut autoriser des transactions hors grille, dans le cadre de remboursements ou de dédommagements entre sédunois.
Cette autorisation peut être levée à tout moment par courrier justifiant la décision prise.
La demande peut d'ailleurs être refusée pour manque de justification, ou possibilité d'effectuer les transactions sans outrepasser les grilles tarifaires.
Toute absence de réponse dans les 48 heures au procès-verbal dressé par les agents de la loi dans le cadre dune fraude au marché entraîne la comparution du contrevenant devant le tribunal cantonal.
- III.2.1.Fraude mineure Est considérée comme fraude mineure la mise en vente par un nouvel arrivant , jeune paysan ou vagabond qui met en vente 1 ou 2 produits au-dessus des barèmes ou en dehors des autorisations municipales. La vente de marchandises non-autorisées par un Marchand Ambulant n'entre pas dans cette catégorie. On ne parlera pas d'escroquerie si le fauteur est non-récidiviste, s'explique et dédommage la municipalité de la saisie.
Un procès-verbal l'avertira de son erreur, et lui expliquera la procédure de réparation. Le courrier lui rappellera où trouver les règles de commerce à Sion, ainsi que les risques de contravention en cas de récidive.
Il n'y aura pas dans ce cas de peine d'amende. Il n'y aura pas d'inscription au registre des escrocs.
Le nom sera cependant consigné dans le registre cantonal.
Tout refus d'obtempérer dans les 48 heures conduira à classer ce dossier dans le cadre des escroqueries manifestes.
- III.2.2. Fraude Est considéré comme fraudeur tout citoyen, paysan, artisan ou vagabond volontaire qui ne respecte pas la grille des prix.
Il commet alors une contravention et se trouve renvoyé devant le tribunal cantonal.
- III.2.3. Escroquerie manifeste. Les escrocs sont des fraudeurs qui nient la fraude, ou refusent de se soumettre à l'amende, ainsi que les fraudeurs récidivistes, les spéculateurs et ceux qui ne payent pas leurs impôts. Sont aussi considérés comme tels les Marchands Ambulants mettant en vente sans autorisation, leur fonction les obligeant à être particulièrement attentifs aux lois commerciales en vigueur.
Dans ce cas, laffaire devient un délit et jugée comme telle.
III.3. Diffamation, insultes, coups et blessures. Tous ces délits sont traités par le Lieutenant de Police, ses sergents ou le Maire.
Ils instruiront la plainte, recueillerons les preuves et tenteront une médiation entre les parties.
Si celle-ci est acceptée dans un délai de 48 heures, et hors des cas de récidive, il sera mis un terme aux poursuites par sa réalisation.
Les accusés dans ce cas seront enregistrés comme fauteurs de trouble.
III.4. Lances, groupes armés. Tout passage ou formation de lance ou de groupe armé doit être l'objet d'une demande auprès du Maire. Sans laccord de ce dernier, la police, la douane, le Chef Maréchal ou Le Maire en demandera la dissolution effective sans poursuite dans les 24h.
En cas de refus, laffaire devient un délit et jugée comme telle.
Chapitre IV. Registre des fraudes Le registre des fraudes recense tout acte délictueux commis sur une période de six mois.
Il se trouve dans le bureau du Lieutenant de police, et est accessible à toute personne en faisant la demande auprès de celui ci.
Chapitre V: Le Silence de la Loi En cas de silence de la loi, le juge décidera seul, en total respect de la charte du juge ainsi que des jurisprudences, de la suite à donner au dépôt de plainte du procureur.
Il sera libre de qualifier comme bon lui semble les actes d'accusation.
Il ne pourra lui être reproché de ne s'appuyer sur aucune loi écrite dans la mesure où il respecte le bon sens et l'ordre moral.
Chapitre VI : Représentation, Procédure d'appel Pour tout acte daccusation, l'inculpé peut se faire représenter devant le tribunal par un avocat, ou assurer lui même sa défense.
Sil refuse de comparaître dans les 48 heures, le procès aura toutefois lieu.
Pour tout jugement rendu à la suite dun crime, une procédure d'appel est possible auprès du tribunal confédéral.
La demande doit être faite auprès du juge dans les 48 heures après le verdict et transmise auprès de la cour d'appel confédérale par le procureur.
L'appel est suspensif de la peine.
Chapitre VII : Du règlement des contraventions, et du traitement des délits et crimes. Toutes les amendes concernant les contraventions sont reversées à la Ville & Canton de Sion qui utilisera les sommes recueillies pour dédommager les éventuelles victimes.
Concernant les délits et les crimes, Le Maire saisira immédiatement le tribunal confédéral qui procèdera à larrestation de linculpé. Le jugement sera ensuite rendu au tribunal cantonal de Sion. Une copie de ce dernier sera ensuite transmise à Berne.
Approuvée et votée par le Conseil Municipal le 23 mai 1457.
Entrée en vigeur le 23 mai 1457.
Federer Maire de Sion