belphegore
Mais pourquoi ne s'était-elle pas tordu une cheville, cassé un bras, partie en mission avec les Loups, mariée avec Ced, enfanté, bref, tout mais pas accepter ce voyage!!
Bombadil lui avait fait part du souhait d'un certain Rehael, qui venait d'apprendre le décès d'un certain Primat, voulait constater cette mort avec deux médecins de deux ordres différents, un Thomiste, et un Lescurien.
Etant la seule disponible et la seule à avoir les compétences, il lui avait demandé d'aller à Rome pour faire cette autopsie de pair avec l'autre médecin.
De prime abord, elle avait été emballée par le projet, mais à cette heure avancée de la nuit, après de longs jours de voyage, et sous cette pluie glaciale, elle ne trouvait plus cette mission si extraordinaire que cela.
En plus, elle était sûre que le corps serait moisi, faisandé, gâté, pourri, que l'odeur serait pestilentielle, putride, rance.
Qu'allait-elle pouvoir faire de plus que constater que le macchabée était bien un cadavre? Auraient-ils peur, tous, dans l'Eglise, qu'il ne revienne de parmi les morts?
Cela faisait plusieurs heures qu'elle tournait, virait, revenait dans les ruelles sombres aux pavés luisants de pluie ou de pissat, cherchant cette maudite Tour.
On lui avait dit que le corps serait dans la Tour. Oui, mais à cette heure avancée de la nuit, il n'y avait plus que des chiens maléfiques qui trainaient dans les rues!!
Enfin, ses pas croisèrent ceux d'une patrouille, qui, après bien des palabres pour qu'ils ne l'emmènent pas dans les cachots de la prison pour vagabondage, voulurent bien lui indiquer le chemin.
A la vue de cette tour assez lugubre, elle mit pied à terre, attacha son cheval à un anneau scellé dans le mur, lui promettant une bonne ration d'avoine dès que toute cette plaisanterie serait finie.
Puis elle toqua à la porte, attendant qu'on veuille bien lui ouvrir.
Bombadil lui avait fait part du souhait d'un certain Rehael, qui venait d'apprendre le décès d'un certain Primat, voulait constater cette mort avec deux médecins de deux ordres différents, un Thomiste, et un Lescurien.
Etant la seule disponible et la seule à avoir les compétences, il lui avait demandé d'aller à Rome pour faire cette autopsie de pair avec l'autre médecin.
De prime abord, elle avait été emballée par le projet, mais à cette heure avancée de la nuit, après de longs jours de voyage, et sous cette pluie glaciale, elle ne trouvait plus cette mission si extraordinaire que cela.
En plus, elle était sûre que le corps serait moisi, faisandé, gâté, pourri, que l'odeur serait pestilentielle, putride, rance.
Qu'allait-elle pouvoir faire de plus que constater que le macchabée était bien un cadavre? Auraient-ils peur, tous, dans l'Eglise, qu'il ne revienne de parmi les morts?
Cela faisait plusieurs heures qu'elle tournait, virait, revenait dans les ruelles sombres aux pavés luisants de pluie ou de pissat, cherchant cette maudite Tour.
On lui avait dit que le corps serait dans la Tour. Oui, mais à cette heure avancée de la nuit, il n'y avait plus que des chiens maléfiques qui trainaient dans les rues!!
Enfin, ses pas croisèrent ceux d'une patrouille, qui, après bien des palabres pour qu'ils ne l'emmènent pas dans les cachots de la prison pour vagabondage, voulurent bien lui indiquer le chemin.
A la vue de cette tour assez lugubre, elle mit pied à terre, attacha son cheval à un anneau scellé dans le mur, lui promettant une bonne ration d'avoine dès que toute cette plaisanterie serait finie.
Puis elle toqua à la porte, attendant qu'on veuille bien lui ouvrir.