[RP Fermé] Une rencontre comme les autres... Ou presque.

Ygerne

- ...donc, logiquement, ses écus sont à moi! Puis t'façon, j'avais pas b'soin d'ton aide!
Ma petite menotte tomba rapidement sur la main du Turbine et mes yeux le fixèrent.
- Tatata ! T’vas lâcher ça de suite, c’est à moi.
Non mais pour qui il me prend ? L’imagine que j’vais le croire et me laisser voler sans bouger un cil. Pour ses beaux yeux peut-être ?
- Et pour mon aide.. si j'avais rien fait.. t'srais en train de cracher ton sang au milieu de c'te rue encore! Peut'tre même qu't'srai mort! t'devrais me dire merci!

Sourire mutin aux lèvres mes doigts caressèrent légèrement la main du Turbine avant de récupérer la petite bourse.
J’y pris quelques sous que je laissais sur la table pour payer le tavernier puis je cachais le reste dans un de mes bas.
- Fais pas c’te tête. Vais te le payer ton repas.

C’est ce moment que choisi le tavernier puant pour ramener une espèce de soupe épaisse, du pain un peu sec, un peu de bière et un pot d’eau.
J’pris un mouchoir qui portait les armes de mon employeuse, l’imbibais d’eau et le tendis au Turbine.
J’réalisais pas que ce p’tit bout de tissus permettrait à ce brigand de m’retrouver trop facilement. Fallait-il encore qu’il soit pas totalement ignorant !
- Essaie d’jà de retrouver forme humaine…

Puis je pris la bonne bière et trempait mes lèvre dedans.
- A n’tre santé ! Un vrai diné de roi que nous faisons Turbine !
En réalité, la soupe donnait surtout envie de vomir toutes les tripes tellement qu’elle puait. La bière avait plus un goût de pisse infâme… mais j’n’avais rien mis dans mon estomac depuis bien trop longtemps pour faire la fine bouche.

Je finis quand même par lâcher ma pinte. J’sentais que le Turbine avait pas digéré la disparition de la petite bourse et je devinais comme une drôle de lueur dans son regard.
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Turbine

- Et pour mon aide.. si j'avais rien fait.. t'srais en train de cracher ton sang au milieu de c'te rue encore! Peut'tre même qu't'srai mort! t'devrais me dire merci!
- T'dire merci?! Namého! Tu t'prend pour qui avec tes airs de p'tite bourgeoise d'merdasse?!

Bien qu'une de ses mains étaient handicapée, la droite plus précisement, elle savait très bien se servir de son autre main: Il avait suffit d'un moment d'innatention pour qu'elle lui re-vole sa bourse! Grrrrrr!

- Fais pas c’te tête. Vais te le payer ton repas.
- Pfffffffh...

L'animal qui servait de tavernier vint apporter ce qui ressemblait à des plats sur la table vermoulue où l'Turbine était accoudé.

T'appelle ça un repas?! Moi j'appelle ça d'la merdasse de ch'val! Dit il, séchement.

Il prit le bout d'tissu imbibé d'eau, que lui tendait Ygerne.
Ses yeux fut comme attiré par une sorte de blason qui décorait le mouchoir.
Il resta bouche-bée quelques secondes...
Il sortit sa dague, et de nouveau, la pointa en direction de sa camarade et s'y adressa, en lui "coupant' la parole.

T'peux m'dire c'que fout l'signe d'ces catins d'Corleone sur ton mouchoir? Son regard, plongé dans celui de sa voisine, changea rapidement, et devint beaucoup plus froid.

Ygerne

- T'appelle ça un repas?! Moi j'appelle ça d'la merdasse de ch'val!
Je m’en foutais. J’avalais avec appétit cette soupe. J’avais bien trop faim pour pinailler.
- C’tu veux pas manger.. permet moi de finir ta ration.. moi mon ventre est creux.
Sans attendre sa réponse, je récupérai son quignon de pain et le dévorait avidement. Je ne réalisais pas tout de suite que cet espèce de brute me menaçait de nouveau..

- T'peux m'dire c'que fout l'signe d'ces catins d'Corleone sur ton mouchoir?
- Les Corleone
Je ricanais…
- T’inquiète va… ma patronne l’est Corleone.. mais f’rai pas de mal à une mouche.
Je le regardai avec un regard rieur.
- Bon ça va, t’vas pas me tuer pour un blason quand même ! Si c’est comme ça qu’t’me dit merci pour t’avoir sauvé..

J’ignorai son regard froid et me concentrai sur mon bol de soupe. Entre deux lampées, je réussis tout de même à articuler :
- J’suis chambrière pour une dame Noble. L’est bonne avec moi.. va falloir que je l’a retrouve..

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Turbine

- Bon ça va, t’vas pas me tuer pour un blason quand même ! Si c’est comme ça qu’t’me dit merci pour t’avoir sauvé..
Mouais... Et tu m'as pas sauvé! Grogna t'il.

L'affamée réussi à articuler une phrase.

- J’suis chambrière pour une dame Noble. L’est bonne avec moi.. va falloir que je l’a retrouve...
- Alors comme ça t'une esclave pour nobliaux... Pffffffh...

Il rangea sa dague, et décala pedant quelques secondes son regard; redevenu normal, sur la poitrine de la donzelle.

Il se leva, et alla se mettre dans un coin sombre où personne, ou presque, ne pourrait le voir. Et d'un hochementde tête invita "l'esclave" à le rejoindre.

Alors comme ça t'es chambière pour une nobliotte, hein? Lui dit il, une fois qu'elle l'eu rejoind.

Il posa ses mains sur le postérieur de la rousse.

... Ma jolie. Sourire charmeur au lèvres, il lui fit un clin d'oeil nargueur.

Ygerne

- J’suis pas une esclave.. j’fais ce que je veux d’abord.
Non mais il se prenait pour qui ? Au moins je gagnais ma vie MOI. De Façon légale en plus !
Finis de mendier, de se prostituer ! Quand j’suis avec mes cheffes, j’ai le droit à un repas chaud et une couche, que demander de plus ?
- S’ont de l’argent elles ! Pas besoin de mendier comme tu le fais…

J’l’observais.. il s’installait dans un coin plus sombre et m’invitait à s’approcher. J’savais bien qu’accepter de se rapprocher, c’était se retrouver avec ses grosses paluches sur mes formes.
Fallait pas qu’il rêve le brigand !
Alors, j’finissais d’avaler lentement ma soupe avant de daigner me rapprocher un peu.
Comme je m’y attendais je sentis ses mains sur mon postérieur. Je les repoussais d’un geste large avant de m’asseoir.
- N’y pense même pas ! t’es pas assez riche pour y rêver…
J’lui offrais un regard hautain.

Je mentais effrontément. Les hommes de la haute ne faisaient que de profiter d’une gamine comme moi ! Mais lui ne faisait-il pas pareil ? Y avait tout à parier qu’une fois obtenu ce qu’il cherchait, il m’oublierait !
J’sentais d’ailleurs qu’il allait rire de ma remarque qui était plutôt ridicule.
Pourtant étonnamment je ne bougeais pas. L’était pas désagréable le Turbine et je commençais à tolérer sa compagnie.

- T’as pas une jeune garce qui t’attend dans un coin du quartier ?
Cette proximité, ces mains perdues dans mon dos, j’sentais ma respiration s’accélérer légèrement.

- T’sais, j’vais devoir partir rejoindre mes patronnes… vont s’inquiéter.
D’ailleurs, maintenant que je m’étais rassasiée, que j’étais plus en danger… suffisait de me lever et partir. Non ?
Pourtant je ne bougeais pas. Je le sentais se rapprocher dangereusement ou agréablement ? de moi.
Sa main se faisait plus pressante, son corps plus proche… moi j’étais mal à l’aise.
Alors ma main jaillis pour lui offrir une baffe magistrale. A moins qu’il réussisse à l’esquiver !

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Turbine

Ses mains furent rapidement repoussées du postérieur de la belle.

- N’y pense même pas ! t’es pas assez riche pour y rêver…

Il sourit en coin, mais elle avait pas tord la rouquine, c'est pas avec tous les procès pour trouble à l'ordre public qu'il s'était ramassé dans les dents qu'il allait être riche... Plus de 200écus partit en fumé: comme un ballot de foin en feu.
Elle lui plaisait au Turbine...
Par contre, quand elle le regardait comme le regardait les nobles de Bourgogne... Ça l'énervait vraiment.

- T’as pas une jeune garce qui t’attend dans un coin du quartier ?
- Si, et pas qu'une seule d'ailleurs...

Ne voulant pas entrer dans les détails il arrêta de parler, alors que ses deux mains vinrent se perdre contre le dos de la chambrière.

- T’sais, j’vais devoir partir rejoindre mes patronnes… vont s’inquiéter.

Il ignora les dires de la jolie rouquine, et se rapprocha dangereusement d'elle.
Une des mains de cette dernière vint claquer contre la joue du voleur, il recula et tourna sa tête vers la gauche sous le choc...

Tu... À... Grrrrrrr!

Il envoya son poing dans la tronche de la rouquine, ce qui l'envoya se coucher sur une table non loin de là.
Il alla se pencher pencher au dessus et l'empoigna par le col, lui décollant ainsi, le dos de quelques centimètres de la table, son visage était donc très proche de celui de la rousse.

Ygerne

Tu... À... Grrrrrrr!

Et m'erde encore le visage!

- Aiiieuux! t'pourrai pas taper ailleurs! s'pèce de brute! être ignoble! J'te déteste!

N'empêche que j'étais allongée sur la table et que le Turbine l'était pas bien loin de moi.
Ma respiration était saccadée, mon regard se perdit dans le sien.. Son souffle se mélangeait au miens...

Avec une voix plus faible je continuais mes menaces:
- je me vengerai... t'feras moins le malin quand on viendra te chercher.. lâche moi...

Mes yeux se fermèrent et je posais mes lèvres contre les siennes. C'était pas vraiment un baiser, peut-être une simple caresse ou deux souffle qui se touchent, se mélangent le temps de quelques instants...

- Hey la! c'tit pas un bordel ici. S'allez vous grimper dessus dehors!

Mes yeux se rouvrir. Ils se perdirent sur le visage du Turbine...
Je repris mon souffle et tentais de calmer les battements de mon cœurs.
L'avait usé de son charme de mauvais garçon sur moi le goujat!
Car il était évident que cette faiblesse, c'était uniquement de SA faute!

Je tentais de me dégager de son emprise et me retrouvais debout à côté de lui.
Je remis en place mes jupes afin qu'il ne remarque pas mon trouble et le léger tremblement de mes mains.

- Hum... j'sais pas ce qui m'a pris la. Mais faut que je me tire... Donc t'oublie tout ça. S'est rien passé, t'm'as jamais vu!

Moi j'étais pas prête à l'oublier.
J'sais même pas si j'avais vraiment envie de partir.
- T'façon t'es attendu par tes femmes...
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Turbine

- Aiiieuux! t'pourrai pas taper ailleurs! s'pèce de brute! être ignoble! J'te déteste!

Il avait son regard plongé dans celui d'Ygerne, qui l'insultait encore. Il sentait le doux souffle sacadé de sa proie contre sa peau, et c'étais ainsi depuis plus d'une dizaine de seconde.

- je me vengerai... t'feras moins le malin quand on viendra te chercher.. lâche moi... Continuai t'elle.

Pourtant, malgré les stupides menaces de la belle rouquine, il ne se redraissait toujours pas, et restait donc penché au-dessus d'elle, il aimait ce genre de moment: ceci le faisait se sentir plus fort, ceci le faisait se sentir supérieur!
Soudainement, la chambrière d'Erelwyn posa ses lèvres sur celle du jeune hors-la-loi.
Il profita de ce baiser, et n'allait surement pas repousser la rouquine tout de même, manquerait plus que ça!
Et c'est ce foutu tavernier les interrompu... Pffffffh, il mériterait qu'on lui brûle sa taverne à ce bougre!
Il se remit enfin debout, et se retourna pour faire face à la jolie rousse.

- Hum... j'sais pas ce qui m'a pris la. Mais faut que je me tire... Donc t'oublie tout ça. S'est rien passé, t'm'as jamais vu!

Il passa sa main dans ses propres cheveux pour remettre une mèches qui était devant ses yeux.

- T'façon t'es attendu par tes femmes...

Celle-ci tourna le dos à Turbine, et se dirigea vers le porte. Une fois qu'elle eu mit sa main sur la poignée de la vieille porte, il retarda le départ de cette dernière.

Ygerne! J'espère qu'on se reverra...

Il était vraiment doué pour mentir l'voleur...
Nah mais sérieux? Vous y avez cru? Vous croyiez vraiment qu'il disait ça sérieusement?!

Qu'elle lui plaisait était une chose, mais ce venger de la famille Corleone en était une autre, et c'est ce que la magnifique Ygerne allait lui donner l'occasion de faire!

Ygerne

Ygerne! J'espère qu'on se reverra...

Cher lecteur, ai-je réellement besoin de vous décrire le gloussement que laissa échapper la gorge d'Ygerne ou encore la rougeur que empourpra ses joues à ce moment là?

Parce qu'il est évident que la jeune donzelle ne résiste JAMAIS à un compliment. Et il est certain que c'est une gamine au coeur tendre et beaucoup trop fleure bleue!

Vous croyez qu'elle, elle se méfierait de pareils paroles venant d'un brigand?
Et bah non! Comme chaque fois, elle se laissera prendre au piège et s'en mordra les doigts...

Mais ça, c'est une autre histoire.

En attendant... elle part.
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[RP Fermé] Une rencontre comme les autres... Ou presque.

Turbine

Le Turbine marchait droit devant lui, il était dans une vieille ruelle poussièreuse où il avait déjà mis les pieds quelques fois d'ailleurs. Elle était sombre et étroite, le vent froid de Paris lui donnait de temps en temps quelques frissons. Il regardait froidement, mais attentivement toutes les personnes qu'il croisait: la plupart étaient des ribaudes, des malfrats, ou souvent des ivrognes. Il y avait là dedans, des visages connu.
Il n'était surement pas ici par hasard, il était ici pour une raison bien particulière... Il cherchait la raclure qui, tout à l'heure, lui avait volé sa bourse alors qu'il était, tranquilement, plongé dans son sommeil, en taverne.

C'fils d'catin, si je l'choppe j'lui coupe les deux mains, et j'les donne à bouffer aux porcs! Grogna t'il entre ses dents

En marchant, ou plutôt en boitant, il serra les poingt en pensant à cet enfoiré, avant de cracher sur les vieux galets de ce quartier mal famé de Paris. Arrivé au bout de la sombre ruelle, il "découvrit" un carrefour. Il décida donc de tourner à droite. Là-bas, il y avait un mendiant en train de chanter, et une donzelle... Donzelle qui d'ailleurs, venu le percuter de plein fouet; ce qui le fit se prendre le mur qui se trouvait derrière lui. Une légère douleur lui parcouru le dos.

Grrrrrrrrr! J'vais t'crever espèce d... Avant de continuer sa phrase, il posa ses yeux de couleur brune sur le beau et jeune visage de celle qui venait de lui foncer dedans.

Tiens... C'quoi ton nom? Tu d'vrais r'garder où tu met les pieds, sinon tu f'ras pas long feu ici, c'pas un endroit pour les jouvencelles dans ton genre... Ma jolie.

Ygerne

[J’suis qu’une ombre de la rue]

Fallait que je retrouve mon employeuse. Une semaine que j’avais disparu, que j’errai dans Paris, m’offrant au plus offrant contre quelques goutes d’alcool bien souvent infecte.
Infecte ? L’alcool me brulait les sens, me consumait et m’offrait l’oubli de ma vie... De ce que j’suis.. une fille de rien du tout.
Puis j’avais trouvé ce foutu baron à moitié mort. Je lui avais sauvé la vie contre rien du tout.. A peine un merci articulé… Je n’espérais rien de cet homme, au mieux une ignorance de mon existence et de ce que j’avais fait, au pire une haine car il me devait sa vie.

Alors j’avais rejoins les rues, bien décidée à rejoindre les quartiers dorés et reprendre mon boulot de chambrière. J’trouverai bien une excuse pour mes quelques jours d’absence.

Je traversais donc la Cour des Miracles, ignorant la crasse, ignorant la violence…
Gamine de 17 ans, rouquine, maigrichonne, j’étais perdue dans un monde que je connaissais trop bien…

J’marchais en regardant le sol. Je sautillais entre les immondices. Un espèce de jeu… ainsi j’ignorai la pauvreté qui m’entourait.
Sauf qu’à regarder mes pieds je ne vis pas le gars qui venait de tourner dans la rue. Je le pris en pleine face ce qui me fit perdre l’équilibre et je marchais en plein dans la m'erde que je tentais d’éviter !
Enervée, je relevais mes yeux bleus et fixais le boiteux.
- Pourriez pas r’gardez ou vous marchez !
Il semblait énervé l’homme mais il me faisait pas peur.
- Tiens... C'quoi ton nom? Tu d'vrais r'garder où tu met les pieds, sinon tu f'ras pas long feu ici, c'pas un endroit pour les jouvencelles dans ton genre... Ma jolie.
- J’suis personne, foutez moi la paix et laissez moi passer.

Sûrement un de ces sauveurs qui s’imagine que contre une miche de pain, il pourrait tirer un coup. Mais l’avait pas de chance ! J’avais eu ma dose de ces gars là.
J’sais ce que c’est que la vie dans la rue, il allait pas me faire la leçon en plus.

Furibonde, je me retournais et repris ma route.
J’entendis les rire d’une donzelle qui avait assisté au spectacle.
- Elle s’prend pour qui celle-là… Met avis qu’elle s’est perdue dans le coin la gueuse…

Je serai le poing gauche et continuais ma route d’un bon pas… jusqu’au moment ou un détritus me fit tomber sur les fesses au milieu de la ruelle sous les rires renouvelés des personnes du coin !

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Turbine

- J’suis personne, foutez moi la paix et laissez moi passer.
- Humpf...

Turbine regarda la jeune femme se retourner et continuer son chemin d'un pas décidé.
Il retenu un rire gras; ce qui n'était pas le cas de certains, lorsque la donzelle tomba la cul par terre, pour pas dire dans la merdasse et dans les crachats que les ivrognes: dont il fait partis on laissé là. En quelques pas, il s'était posté derrière cette fameuse donzelle.

- Garce... Siffla t'il entre ses dents.

D'un geste vif il lui attrapa les cheveux et les soulevèrent violemment vers le ciel; d'ailleurs assombri par trop de nuage ce soir ci, pour aider, à sa façon, la rouquine à se relever. Une fois la peste debout sur ses deux jambes, sans lâcher sa chevelure, il venu lui chuchoter une phrase bien articulée à l'oreille.

- J'crois pas que tu ais répondu correctement à ma question... C'est quoi ton nom?!

Au loin, entouré de plusieurs types rond comme des tonneaux, il avait aperçu l'enfoiré qui lui avait volé sa bourse.
Mais bon... Ses écus attendront bien quelques minutes, puis c'est pas face à des types comme ça qu'il va réussir à récupérer sa poignée d'écus. D'accord, l'Turbine est hargneux, bagarreur... Mais il est pas fou... Quoique...

Ygerne

Et fallait que j’tombe sur un fou !
- Aiiiieuuuuux mais lâchez moi s’pèce de brute !
- J'crois pas que tu ais répondu correctement à ma question... C'est quoi ton nom?!

Demi-tour, ma main droite partit dans un mouvement sec et le *clack* qui raisonna ne laissa aucune doute sur sa destination.
- Qu’est-ce que ça peut bien vous foutre qui j’suis ! j’peux bien vous donner un nom, qui vous dit que c’est le mien ?
Il ne lâchait pas ma chevelure, je grimaçais, il me faisait mal.
- Z’êtes qui d’abord ? vous me voulez quoi ? du fric ! j’en ai pas… vous pouvez bien me tuer que personne viendra pleurer vers vous.
Ce qui n’était pas faux.

Mon regard dur se perdit dans le sien. Je n’avais pas peur. Des brutes dans son genre, c’était pas la première fois que j’en croisais. Alors, malgré la douleur, j’eu l’audace d’esquisser un sourire et me coller à lui. Ma main empoigna une de ses fesses et je l’a laissais dérivé autour de sa taille.
Un gars comme ça devait bien cacher une arme et je finirai par la trouver.
Les hommes étaient tous pareil, suffisait de se faire un peu aguicheuse pour qu’ils oublient toute prudence.

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Turbine

Tsssss... Elle avait un sacré caractère cette stupide gueuse.

Clac!

Arrrrrrgh... Elle avait osé!... Il se plia en deux en se tenant; de sa main libre, l'entrejambe. Seulement, il ne lâcha pas la chevelure rousse de cette bougresse, celle-ci, regarda donc le sol pendant quelques instant.
Il prit une grande bouffée d'air avant de se redresser et de plonger son sombre regard, dans celui de la belle rouquine.

- Z’êtes qui d’abord ? vous me voulez quoi ? du fric ! j’en ai pas… vous pouvez bien me tuer que personne viendra pleurer vers vous.
- Moi? J'suis Turbine, contreban...

Il lui fit un beau sourire lorsqu'elle vint se coller sensuellement à lui, et venu lui empoigner la fesse avant de remonter sa main jusqu'à la taille du boiteux.
Il était comme hypnotisé par les yeux de la belle. Tellement "hypnotisé" que maintenant, il tenait beaucoup moins fort la chevelure de cette dites gueuse , et posa sa main; maintenant libre, sur la joue de la donzelle dont il ne connaissait toujours pas le nom.

- Je....

Enfin, il venu poser délicatement ses lèvres contre la joue de la jolie rouquine.

Ygerne

Il mordait à l'hameçon comme un jeune premier le Turbine.
J'sentais déjà son souffle caresser ma peau, l'avait la respiration saccadée l'homme et ses lèvres sur ma joue m'confirma ses intentions.

L'était pas moche le jeune homme.
Il devait pas être plus violent ou moins doux qu'un autre dans ce quartier.
Mais j'avais décidé de ne plus écarter les cuisses devant le premier venu, peu importe les promesses plus ou moins sérieuse qu'il ferait en échange.
C'était pas son jour de chance!

Ma main continua l'exploration et passa sous la chemise du Contrebandier. Personne se baladait sans arme dans le coin, il avait forcément quelques choses sur lui.
Lui avait l'air d'aimer l'exploration, moi je finis par tomber sur une dague dissimulée dans son pantalon, à ma gauche.

Je commençais à trouver le jeu amusant et remontant légèrement la tête, lèvre contre son oreille, je lui susurrais:
- T'as de la chance... j'vais te dire mon nom : Ygerne...

J'empoignais la dague avec ma main droite et la sorti de sa cachette.
Je ramenais l'arme devant et posa le bout du métal contre le ventre de mon assaillant et la descendit lentement plus bas.
- Mais t'as intérêt à me lâcher si t'veux pas que je te prive de certains plaisir.

Mes yeux pétillaient d'amusement et je conclus ma tirade par un éclatant sourire.
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Turbine

C'est vrai... Lui aussi commençait à bien aimer ce jeux dangereux, tout comme celle avec qui il y jouait d'ailleurs. Celle-ci était loin d'avoir froid aux yeux, et était pas trop mal foutue.
La main droite de la femme, elle, continuait son exploration: elle était maintenant sous la chemise du jeune pillard. Ce qui d'ailleurs; lui élargit son sourire. Alors qu'il venait à peine de décoller lentement ses lèvres de la joue tachée de tache de rousseur, la bougresse vint, à son tour, lui chuchoter une poignée de mot l'oreille.

- T'as de la chance... j'vais te dire mon nom : Ygerne...
- Ah, enfin...

La main maladroite qui avait légèrement descendue, empoigna soudainement la dague et venu mettre la pointe de cette dernière sur le bide du contrebandier et la descendit une nouvelle fois, en direction de son entrejambe: qui avait déjà reçu un coup il y à peu de temps.

- Mais t'as intérêt à me lâcher si t'veux pas que je te prive de certains plaisir.
- Oh, m#erde...

Pour finir, il lâcha la chevelure rousse qui retomba enfin à sa place. Avant de baisser la tête et regarder attentivement la dague qui allais surement lui couper les roubignoles. Une fois que la "propriétaire" de la dague eu "baissé sa garde", il tenta le tout pour le tout en envoyant son poing droit dans la tempe de son adversaire.
Pendant une microseconde, il pria le très-haut pour que l'arme ne lui coupe pas les biens qu'il avait de plus précieux.

Ygerne

-Grummpfff

J'avais pas vu venir le coup.
Ravie de ma petite victoire, j'avais pas réalisé que ce Turbine n'apprécierait pas mon petit jeu.
Vrai que les hommes n'aimaient pas qu'on remette en question leur "virilité" et c'est certain qu'une gamine de 17 ans et pas bien lourde ne s'en sortirait pas indemne dans un face à face.

Le coup me fit reculer. Mes doigts touchèrent le point d'impacts. J'avais mal et j'étais étourdie.

- Z'êtes obligé de toujours frapper au visage?

Cette foutue habitude de taper au visage. J'y gagnerai une belle marque qu'il faudrait que j'explique à mes employeuses. ça arrangeait pas mes affaires!

Je voyais tout tourner, je pris appuis contre le mur pour ne pas chuter à nouveau.
Je commençais à me sentir mal. J'savais que j'étais à sa merci et je réalisais que la dague m'avait échappé.
Foutue main handicapée!

Je relevais la tête et le défia du regard.

- t'es fier maintenant? tu veux quoi?
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Turbine

- Z'êtes obligé de toujours frapper au visage?
- Mouhahaha!

Il avait pas raté son coup l'Turbine; elle va s'retrouver avec une bonne grosse bosse sur la trogne cette grognasse!
Il se dirigea vers la dague que la rouquine avait laissé tombé, se pencha en avant et la ramassa, Quand il fut redrèssé, son adversaire était toujours contre le mur... Pffffffh! Pitoyable!
. Il rangea correctement sa dague, là où elle devrait être.
Il en aura pas besoin contre une faible donzelle... Enfin... Normalement.
De plus, elle était sonnée, donc, aucun risque!

- Que tu es frêle...

Il croisa le regard plein de défis de la faible... Elle en avait pas eu assez celle là?! Elle avait beau être frêle, elle était téméraire la bougresse!

- T'es fier maintenant? Tu veux quoi?

Il profita que son adversaire soit "assomée" pour lui attraper les poignets, et les coller au mur où elle était adossée.

- Moi j'veux quoi?!

Il approcha doucement ses lèvres de celle de la rouquine.

Ygerne

-Grmmpff...

Il n'en avait pas eu assez.. il en remettait une couche! Au moins avait-il retenu la leçon et il maintenait ses mains fermement... cette brute..

J'avais beau essayé de me débattre mais cette fois je m'avouais vaincue et c'est avec un goût amer que je vis cette bouche s'approcher de la mienne...

- Grmmff n'y pense.. mmmh

N'y penses même pas!
Il me laissa même pas le temps de finir! Ses lèvres étaient déjà sur les miennes et je sentais une langue inconnue tenter de se frayer un chemin...
Beurk et cette haleine alcoolisée!

J'allais pas me laisser faire. Mes lèvres restaient closes et je tentais de me débattre le tout ponctué de petit gémissement. Et deux petites dents blanches réussirent à mordre dans la chaire d'une lèvre masculine.

- Arggrr.. mmh

Grossière erreurs! ça lui avait laissé une possibilité de s'infiltrer un peu plus loin!

Oh très haut! J'sais que je fais pas souvent appel à vous, mais faites quelques choses!

C'est vrai que j'aurai pu tomber sur plus laid...
Et il embrasse pas trop mal le bougre..
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Turbine

- Grmmff n'y pense.. mmmh

Si il était pas en train de "tenter" d'embrasser la rouquine, il aurait eu le sourire... Elle éssayait de se débattre la femelle, mais ceci ne faisait que confirmer les pensées du pillard: la jeune femme était une minable!
Elle éssaya aussi de lui mordre dans sa lèvre... Mais ceci ne lui fit aucun mal, au contraire, cela fit avancer sa langue dans la bouche de cette rouquine.
Puis derrière ses gémissement et ses tentatives pour se libèrer de l'emprise de ses mains; l'Turbine il était certains qu'elle aimait!

Alors les gars, on va ramène notre derche dans c'te taverne là?

Cette voix c'étais celle de...
Soudainement il "libèra" Ygerne, et enleva ses lèvres de celle de cette dernière. Il se retourna et envoya violement son poing dans la mâchoire du type qui venait de causer.

Raclure!

En un rien de temps, c'est l'brun boiteux qui se r'trouva à terre en s'prenant une dizaine d'coup d'pied dans l'ventre... Il avait oublié un truc l'Turbine... Il était souvent entouré d'plusieurs "géant" c't'enflure!
Cette voix, c'était celle du bouffon qui lui avait volé sa bourse...

Ygerne

Alors les gars, on va ramène notre derche dans c'te taverne là?

Et c’est la que l’on remercie le ciel d’avoir écouté ses prières !
En tout cas durant la demi-secondes où l’on réalise qu’on est bien libre avant de constater que l’on est, tout de même, entourée de "molosses".
- M’erde ! Mais qu’est-ce que j’fou la non de déos !

L’avait le choix entre deux solution la gamine :
La première : courir vite ! Mais très vite ! et se barrer de ce quartier. Retrouver sa petite vie pépère avec ses employeuses, les bals luxueux et les robes roses à froufrou.
La deuxième : aider ce lourdaud de cretin qu’a quand même tenté de la violer ! Ouai rien que ça ! Et risquer de se ramasser un énième coup dans la mâchoire ou un poignard dans le ventre.
Le choix était donc évident… Va pour la deux !

Foutu cœur sur la main et bonne conscience… je pourrai pas laisser les gens crépir dans leur soucis et me barrer. Non ! Faut toujours que je la joue charitable…
- Hey la gueuse… t’veux finir comme ton chéri ou t’vas être gentille avec nous aussi ?
- Hey gros lard ! Déjà ce gars, l’avait peut-être sa langue dans ma bouche, je le connais pas. Alors tu vas dégager rapidos tes mains de mon postérieur !

Mes mains, quant à elle, s’agrippèrent à une planche qu’était contre le mur. Je la ramassais et l’envoyais dans la tronche des assaillants. Ils avaient pas vu le coup venir et avait déjà rejoint le Turbine à terre.
J’allais filer en courant mais prise de pitié je tendis une main secourable au boiteux après avoir ramassé la bourse du voleur.

- Allez dépêche faut qu’on se tire avant qu’ils se relèvent ces gros lourds.
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You have to kiss many Frogs to find a Prince

Turbine

Pendant que elle, la rousse, fait sa p'tite prière du soir, lui est en train de se plier en deux de douleur à cause des abrutis qui l'ont passé à tabac... Oui, oui... C'est eux les abrutis!
Elle avait vraiment pas peur la gamine, il s'était peut être trompé l'boiteux... Elle est pas si minable que ça pour finir; au contraire.
Il sursauta lorsque ses deux "agresseurs" tombèrent sur le sol en même temps.
Turbine pu voir leur tête taper violemment contre les vieux galets de ce quartier si mal fréquenté.
Ce qui bizarrement, le fit éclater de rire.
En relevant légèrement la tête ver sa sauveuse, il vu une main tendue dans sa direction. Ce qui l'étonna encore plus!

- Allez dépêche faut qu’on se tire avant qu’ils se relèvent ces gros lourds.
- Mhhhhhhh?

Ouarf; elle sait pas dans quoi elle s'embarque elle! pensa t'il.
Bon... L'Turbine aime pas qu'on l'aide mais quand il peut sauver sa vie... Ou s'faire une donzelle... C'est ok!
Il attrapa la main de la jeune femme et se releva, enfin.

Suis moi...

Ce genre de quartier, ils les connaissaient comme sa poche donc aucun problème... Ah si un: sa poche; elle est trouée, mouhahaha!!! Puis, pour un boiteux il courrait vite... 5 ou 6 ruelle plus tard, il s'arrêta, éssouflé.
Et lança un regard amical? à Ygerne.

Ygerne

- C’t’arrive souvent de frapper les inconnus comme ça ! T’devrai te faire soigner… m’étonne que t’aie survécu jusque là.

On courrait dans les rues de Paris. Je me demandais bien ou il m’emmenait. Enfin il avait l’air d’savoir ou fallait aller le Turbine.
Je m’arrêtais essoufflée devant une taverne des plus glauques.
J’étais pliée en deux à tenter de reprendre mon souffle. J’sentais le gars me lorgner.
Son regard « amical » ressemblait plus à un regard de mord de faim.
- C’est pas possible, m’dis pas que ça t’a pas calmé.

J’lui attrapais la main et pénétrais dans la taverne.
Faisait sombre et humide, ça puait là-dedans : mélange de fumée, de sueur et de saleté.
Les gens nous ignoraient. Personne faisait attention à personne dans ces quartiers-ci. C’était une question de vie ou de mort.
Dans un coin à droite, une table était inoccupée. Je poussais les détritus qui la jonchait et m’installa sur le banc.
Je pus sortir la petite bourse récupérée plus tôt. J’avais plus un sous et ça faisait un bon moment que j’avais plus pu me nourrir.
- Au moins l’était bien garni ton gars. On va pouvoir manger la moindre.
Je sifflais le tavernier : une espèce de brute qui dégoulinait de sueur et commanda :
- Ramène nous de quoi se faire un bon repas et à boire.
Je jetais un rapide coup d’œil à mon compagnon et conclus :
- Et un peu d’eau pas trop crade pour lui…
Je ricanais en regardant le Turbine :
- T’inquiète c’est pas pour te faire boire de l’eau ! Mais t’ont sacrément amoché les brutes, va te falloir te nettoyer le visage, ça saigne.

Puis déposant la petite bourse sur la table :
- T’as de la chance, c’est noël, j’t’invite.

Pourquoi être généreuse avec un gars qui n’avait qu’une idée en tête : lui retrousser ses jupons ?
Ça faisait un petit bout de temps que j’errais seule dans le coin et malgré ses mauvaises manières, l’était pas trop méchant le Turbine. Ça me ferait un peu de compagnie pour me sustenter… et valait mieux être deux que seul à la Cour des Miracles.

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Turbine

- C’t’arrive souvent de frapper les inconnus comme ça ! T’devrai te faire soigner… m’étonne que t’aie survécu jusque là.
- Même si c'mec ne m'était pas inconnu... Ouais d'temps en temps.

Il sourit en coin avant de se faire entrainer dans une taverne peu-commune, il s'était pourtant arrêté ici par hasard!
Une fois rentré à l'intérieur du sombre bâtiment, comme à son habitude, il cracha par terre avant de se laisser tomber sur une des rares chaises qu'il restait de libre.
... Alors que sa "sauveuse", passait sa commande à ce gros porc puant de tavernier.

- D'l'eau! Mais tu t'fout d'ma tronche où quoi! Lâcha t'il.
- T’inquiète c’est pas pour te faire boire de l’eau ! Mais t’ont sacrément amoché les brutes, va te falloir te nettoyer le visage, ça saigne. Répondit la rouquine.

Il s'accouda à la table.

- T’as de la chance, c’est noël, j’t’invite. Continua t'elle.
- Attend... T'as dit qu'tu lui a volé son or?! T'sais pourquoi j'lui ai cassé la guoule à c'pouilleux, hein?!

Pause théatrale....

- Car l'avait volé ma bourse, c't'enflure!

Il empoigna la chose qui contenait l'argent.

- ...donc, logiquement, ses écus sont à moi! Puis t'façon, j'avais pas b'soin d'ton aide!

Ygerne

Turbine

Ygerne

Turbine

Ygerne

Turbine

Ygerne

Turbine

Ygerne

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[RP Fermé] Une rencontre comme les autres... Ou presque.