--Etoileconteur
RP ouvert pour les réactions des personnages au procès d'Eiddin de Margny-Riddermark
Un homme, de bleu vêtu, s'était improvisé maître d'une estrade, elle aussi improvisée, au pied du palais de justice, qui lui était là depuis longtemps. Il avait arrangé tout le monde, intrigué par cette affaire, qu'il s'agisse d'un pécore ou d'un noble de rang, tous l'écoutaient ici. L'homme s'était vanté d'être lettré et d'avoir un ami page au sein du palais qui lui donnait au fur et à mesure des rapports de greffe de ce procès. Trop heureux de l'attention nouvelle portée sur lui l'homme restait là toute la journée à lire les rapports de greffe les un à la suite des autres. Sa voie était maîtrisée, on distinguait aisément la narration des retranscriptions de paroles, et certains, les moins fortunés, pourraient même prendre du plaisir à l'entendre.
Réquisitoire :
Citation:
Après un long silence, Elaessya regarda l'accusé d'un oeil mauvais. On devine son trouble mais c'est avec sang froid, et la tête haute, qu'elle prononça l'acte d'accusation.
Votre Honneur,
Comparait devant vous le sieur Eiddin de Riddermark, Maire de Vesoul.
Il est accusé d'avoir abandonné son poste, ayant quitté la Ville. Il est également suspecté d'être parti avec la trésorerie, et peut être même des biens de la Ville.
Votre Honneur,
Comparait devant vous le sieur Eiddin de Riddermark, Maire de Vesoul.
Il est accusé d'avoir abandonné son poste, ayant quitté la Ville. Il est également suspecté d'être parti avec la trésorerie, et peut être même des biens de la Ville.
Première Plaidoirie :
Citation:
Eiddin, jeune homme à la tignasse blonde, l'air visiblement faible et mal en point, une balafre au niveau du menton et sûrement d'autres cicatrices et bleus sur le corps, se présenta devant le procureur Elaessya. On vit un sourire fendre son visage malgré la situation, s'estomper avant de disparaitre. Puis, il prit la parole.
Bien que mal en point, puisque attaqué cette nuit par les armées de la Franche-Comté, voyez ma bonne volonté puisque je passe outre ma douleur pour me présenter à vous Dame le Procureur et Ser le Juge,
Ne comparait pas devant vous que le maire de Vesoul mais aussi et surtout Eiddin de Margny-Riddermark, fils de Sirius du même nom, Héritier de la Principauté de Condé, Vicomte de Saulx, Baron de Danne-Et-Quatre-Vents, et Seigneur de quatre autres terre. Je suis en effet un des hommes les plus puissant du Royaume et de l'Empire. Ainsi je règne depuis longtemps et de tout temps ai jugé les mécréants qui agissent mal en mes terres.
Par mes fiançailles, et notre alliance, avec Charlotte j'ai obtenu tout droit à juger les mécréants de Dole, du parlement et de ce qui en dépend par conséquence, donc la Franche-Comté.
Voila pourquoi nous nous sommes permis, avec Charlotte descendante d'Adams de Mélincourt, de faire le procès de cette infâme mécréante, qui si l'idiotie était un crime serait déjà morte et enterrée, qu'est la Franche-Comté.
Celle ci est accusée de meurtre à l'encontre de feu mon père Sirius, nous ne retiendrons guère feu mon frère Gawen le fait n'étant pas clairement établi, de feu mon oncle Bralic, de feu mon oncle Delagrâce, de feu mon suzerain Eragon, de feue sa grand-mère Piline, de feu son grand père Pinss,
Celle-ci est de plus accusée de haute trahison à l'encontre de ma suzeraine Daresha,
En plusieurs années de procès et réquisitoires la Franche-Comté ne s'est jamais cachée ou repentie de ces actes horribles, infâmes, et indigne de qui que ce soit se voulant grand et respectable. Ainsi à ce qui lui est reprochée nous pourrions ajouter l'arrogance, mais ce n'est guère un crime reconnu par tous, et dans notre grande mansuétude, pour ne froisser aucun ego, nous avons fait preuve de notre désir de faire un procès qui paraitrait à tous juste.
La Franche-Comté n'ayant rien à dire pour sa défense, qui est de toute manière inutile puisque celle-ci est clairement coupable, nous ne retennons qu'un seul et unique argument pour influer notre jugement. Toute la Franche-Comté n'est pas coupable, nombreux sont ceux à ne pas avoir été d'accord avec elle voir à avoir voulu s'opposer à elle lorsqu'elle trahit ou qu'elle tua.
Et c'est pour cela car nos grandes âmes sont éprises de justices que nous avons décidé de ne punir la Franche-Comté, coupable de crimes bien plus grands que ceux dont on m'accuse icelieu, de manière légère en ne lui prélevant qu'une amende légère comparée à la monstruosité de ses actes.
Nous, Eiddin et Charlotte, avons condamné la Franche-Comté se défaire de l'équivalent de deux millions de deniers, le seizième de Mars de l'an de grasce mile-quatre-cent-cinquante-sept.
Pour exécuter cette peine, puisque la Franche-Comté est unie, nous avons pris les caisses présentent à Dole et Vesoul.
Vous Procureur Elaessya ne pourrez bien évidemment pas être d'accord avec ce jugement puisque vous avez mis vos capacités au service de la Franche-Comté, que vous parlez au nom du Franc-Comte et de la Franche-Comté, que vous n'êtes dans cette affaire pas neutre. Vous ne verrez qu'en nous deux que de simples amants, irresponsables, immatures, ayant décidés de partir vivre, avec un million de deniers chacun, notre bonheur et notre amour librement. Toutefois sachez que nous n'avons pas gardé ces amendes, nous aurions pu paraître intéressés et ce n'est guère notre but, et que je n'ai sur moi que la vingtaine de miches mises dans ma besace et laissée derrière moi, onze deniers, et quelques peaux et pelotes dans mon ancien atelier, que je retrouverai après mon procès.
Mais en ce cas, si nous avons fait un procès juste et désintéressé pourquoi avoir pris la fuite de la sorte ? La réponse est simple pour ma part. Je voulais protéger mon aimée qui a déjà trop souffert de la pression du monde politique de nos jours et qui n'avait guère besoin de ça, pour des raisons qui ne regardent que nous deux. Quant à moi, voyant que le procès ne venait pas et désireux de faire entendre mes explications, j'ai volontairement attendu une journée avant de passer Pontarlier.
Toutefois je ne le vous cache pas je ne m'attendais pas à être agressé de la sorte pendant la nuit. Vous devriez pourtant le savoir, puisque je le sais aussi, que une fois qu'on est mis en procès les décrets de l'Empereur et du Roy font que l'on ne peut guère y couper. Et qu'il n'est guère la peine de faire plus.
Malheureusement, car je n'ai pas tout relevé là, le fait de m'avoir attaqué avec l'armée, alors que vous saviez sciemment qui j'étais, prouve que aux yeux de la Franche-Comté je suis dores déjà coupable. A quoi bon un procès donc puisque, comme je l'ai fais, le jugement a déjà été prononcé ? Et puis cela ne fait-il pas que je suis jugé deux fois pour les mêmes faits ? Si.
Je vous demande donc quoi qu'il arrive la relaxe suite à ce procès, et un dédommagement conséquent au cas ou vous admettriez que mes actes étaient justes.
Merci de vostre attention,
Per Aspera Ad Astra.
Bien que mal en point, puisque attaqué cette nuit par les armées de la Franche-Comté, voyez ma bonne volonté puisque je passe outre ma douleur pour me présenter à vous Dame le Procureur et Ser le Juge,
Ne comparait pas devant vous que le maire de Vesoul mais aussi et surtout Eiddin de Margny-Riddermark, fils de Sirius du même nom, Héritier de la Principauté de Condé, Vicomte de Saulx, Baron de Danne-Et-Quatre-Vents, et Seigneur de quatre autres terre. Je suis en effet un des hommes les plus puissant du Royaume et de l'Empire. Ainsi je règne depuis longtemps et de tout temps ai jugé les mécréants qui agissent mal en mes terres.
Par mes fiançailles, et notre alliance, avec Charlotte j'ai obtenu tout droit à juger les mécréants de Dole, du parlement et de ce qui en dépend par conséquence, donc la Franche-Comté.
Voila pourquoi nous nous sommes permis, avec Charlotte descendante d'Adams de Mélincourt, de faire le procès de cette infâme mécréante, qui si l'idiotie était un crime serait déjà morte et enterrée, qu'est la Franche-Comté.
Celle ci est accusée de meurtre à l'encontre de feu mon père Sirius, nous ne retiendrons guère feu mon frère Gawen le fait n'étant pas clairement établi, de feu mon oncle Bralic, de feu mon oncle Delagrâce, de feu mon suzerain Eragon, de feue sa grand-mère Piline, de feu son grand père Pinss,
Celle-ci est de plus accusée de haute trahison à l'encontre de ma suzeraine Daresha,
En plusieurs années de procès et réquisitoires la Franche-Comté ne s'est jamais cachée ou repentie de ces actes horribles, infâmes, et indigne de qui que ce soit se voulant grand et respectable. Ainsi à ce qui lui est reprochée nous pourrions ajouter l'arrogance, mais ce n'est guère un crime reconnu par tous, et dans notre grande mansuétude, pour ne froisser aucun ego, nous avons fait preuve de notre désir de faire un procès qui paraitrait à tous juste.
La Franche-Comté n'ayant rien à dire pour sa défense, qui est de toute manière inutile puisque celle-ci est clairement coupable, nous ne retennons qu'un seul et unique argument pour influer notre jugement. Toute la Franche-Comté n'est pas coupable, nombreux sont ceux à ne pas avoir été d'accord avec elle voir à avoir voulu s'opposer à elle lorsqu'elle trahit ou qu'elle tua.
Et c'est pour cela car nos grandes âmes sont éprises de justices que nous avons décidé de ne punir la Franche-Comté, coupable de crimes bien plus grands que ceux dont on m'accuse icelieu, de manière légère en ne lui prélevant qu'une amende légère comparée à la monstruosité de ses actes.
Nous, Eiddin et Charlotte, avons condamné la Franche-Comté se défaire de l'équivalent de deux millions de deniers, le seizième de Mars de l'an de grasce mile-quatre-cent-cinquante-sept.
Pour exécuter cette peine, puisque la Franche-Comté est unie, nous avons pris les caisses présentent à Dole et Vesoul.
Vous Procureur Elaessya ne pourrez bien évidemment pas être d'accord avec ce jugement puisque vous avez mis vos capacités au service de la Franche-Comté, que vous parlez au nom du Franc-Comte et de la Franche-Comté, que vous n'êtes dans cette affaire pas neutre. Vous ne verrez qu'en nous deux que de simples amants, irresponsables, immatures, ayant décidés de partir vivre, avec un million de deniers chacun, notre bonheur et notre amour librement. Toutefois sachez que nous n'avons pas gardé ces amendes, nous aurions pu paraître intéressés et ce n'est guère notre but, et que je n'ai sur moi que la vingtaine de miches mises dans ma besace et laissée derrière moi, onze deniers, et quelques peaux et pelotes dans mon ancien atelier, que je retrouverai après mon procès.
Mais en ce cas, si nous avons fait un procès juste et désintéressé pourquoi avoir pris la fuite de la sorte ? La réponse est simple pour ma part. Je voulais protéger mon aimée qui a déjà trop souffert de la pression du monde politique de nos jours et qui n'avait guère besoin de ça, pour des raisons qui ne regardent que nous deux. Quant à moi, voyant que le procès ne venait pas et désireux de faire entendre mes explications, j'ai volontairement attendu une journée avant de passer Pontarlier.
Toutefois je ne le vous cache pas je ne m'attendais pas à être agressé de la sorte pendant la nuit. Vous devriez pourtant le savoir, puisque je le sais aussi, que une fois qu'on est mis en procès les décrets de l'Empereur et du Roy font que l'on ne peut guère y couper. Et qu'il n'est guère la peine de faire plus.
Malheureusement, car je n'ai pas tout relevé là, le fait de m'avoir attaqué avec l'armée, alors que vous saviez sciemment qui j'étais, prouve que aux yeux de la Franche-Comté je suis dores déjà coupable. A quoi bon un procès donc puisque, comme je l'ai fais, le jugement a déjà été prononcé ? Et puis cela ne fait-il pas que je suis jugé deux fois pour les mêmes faits ? Si.
Je vous demande donc quoi qu'il arrive la relaxe suite à ce procès, et un dédommagement conséquent au cas ou vous admettriez que mes actes étaient justes.
Merci de vostre attention,
Per Aspera Ad Astra.
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