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[ RP/IG] Les Croix d'Aimances. Cimetiére

Falco.
HRP: Récolte des morts IG.
Si vous désirez abandonner votre personnage, léguez vos biens en me contactant par Mp: Testaments suivis à la lettre.
Tout arrangement IG/RP possibles
.


Labrit a des remparts comme des dentelles et une eglise qui montre ses chicots carbonisés au ciel.
Mais ses champs sont riches, tout autant que l'avarice des vivants trop heureux de profiter des lacunes pour s'enrichir grassement.

Il a trouvé un champs non loin du lieu de culte.
Pour poser sa brouette et entasser dans une cahute bien des savoirs.

Cartels.
Ou comment suivre la voie des ancêtres et s'occuper des morts avant des vivants.
Il a défriché et redresser de vielles tombes d'avant que ce coin devienne Terre Royale.
Il plante des fleurs quand il a le temps et n'épargne jamais de son humour noir les habitants.

Le serpolet sent finement tandis que les derniéres fleurs de l'Eglantine guident les passants.
Le sol est humide , sous sa bêche la glaise est rude.

Ce jours il enterre deux Labritois.
Dans un abris de pierre séches il entasse trop de cadavres pour ses bras.

Fosse peu profonde, cailloux ramenés des berges du ruisseau.
Des croix en bois flotté et une priére rapide.
Il n'est que peu croyant.
Mais c'est l'usage dans sa famille d'honorer les morts.
Car chez eux on demande la vie entiére et on bouscule celle des autres .






Il plante et arrose, il dispose les pierres.
Iconoclaste il a enseveli deux ensembles pour ne pas trop suer dans les pierres.
Deux.
Une connue, une inconnue.
Bonne habitude.
Et tant pis si l'autre curé fait des messes dans une ruine flambée.

Sur son rocher il regarde le village.


Dame La marmotte, tu avais tant d'amis et tu es morte en oubli.
Puisses tu chevaucher un diable pour fleurir le chemin de tes proches.
JeanneAvenal, paysanne obscure, profite de ta compagne pour que poussent ici mûres et fraises des bois.

Demain en ces ruines, qui sait si lance en main je n' m'abriterais pas de votre tombe pour faire chuter un cheval?
Allez en paix.

Dans sa brouette reste quelques piéces.
Il en place les plus grosses entre les machoires et les àplus menues sur les paupiéres.
Tant pis pour Aristote qui deteste ces vielles choses.

Aprés.
Longtemps aprés, il se tourne vers le village.

Croque Mort.
Pourquoi pas? Laissons les vivants faire leur deuil et avançons.

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Fossoyeur, marchand, gascon
Falco.

Jour 2.
Le soleil vient de passer les remparts.
Et oui, chez Cartel on sait que bien des maladies de l'eau viennent de la famille enterrée au centre du village..Foutus curés et leur Eglise..Comme si pourrir trés prés de l'autel allait faciliter quelquechose?

Admettons que creuser ses tombes entre muraille et ruisseau ne soit pas gageure de bien être sanitaire garantie un de ces quatres..L'Empailleur est comme tous. Il voit l'eau couler, partir loin ..L'idée qu'un jour la ville sera plus grande ou que le voisin en aval en souffrira ne lui effleure pas la tête.

Sa pelle est sommaire. Une omoplate de cochon fixée à un manche. Ses moyens sont chiches. Il a du se battre contre des chiens pour s'outiller quand même!

Dans sa large brouette il a choisit les corps du jours.
D'abord les paysans et artisans.
Que ces foutus vivants se rendent comptent que la mort n'est pas qu'amoureuse des vagabonds.
Que Gascogne pourrie sur pieds et que cela atteint ses forces vives.

Maladresse?
Quand il fiche la croix en terre il entend un craquement.
Le crâne du malheureux. Il a planté trop prés.
Voici un défunt qui est relié directement à Dieu par son paratonnerre favori.



Pas grave.
De toute façon il en profite pour pester contre tout ces vivants qui se calfeutrent chez eux. Indifferents à tout sauf leur pécule et l'esperance à devenirs meilleurs..Meilleurs materiellements à défaut de l'esprit.

Son frére aimait planter des fleurs et lancer des proses.
Ce n'est pas sa nature.

Coup de pied dans la brouette pour faire tomber le cadavre suivant..
Essuyant la sueur qui lui pique les yeux en regardant les murs crenellés vides , toujours.


Amusant métier..Solitaire pour l'instant.
Mais quid quand il faudra aller chercher les morts plus loin?




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Fossoyeur, marchand, gascon
Liselotte*
Aaaah ben tiens! J'pensais qu'on jardinait...M'enfin c'est une sorte de jardin!
Lise regardait l'Empailleur avec un sourire en coin... Il faut dire qu'elle avait fait sa connaissance en taverne...Le bougre d'homme sentait bien mauvais...En fait cela aurait dû être son odeur et non le bruit de sa pelle qui aurait dû attirer son attention...Mais bon l'était pas mauvais et puis l'avait de la discussion, et Lise aimait ça...
Bien l'bonjour Messire! J'vois que vous êtes déjà à la tâche. Le lieu est bien trouvé...
La jeune femme s'approcha des monticules de terre signifiant les tombes des malheureux qui gisaient dessous... Quelques fleurs de lys jaunes posés sur l'une d'elle attira son attention. Lise se pencha autant que faire se peut avec son ventre, caressa une fleur et eut une pensée tendre pour Lamarmotte.. Que ton âme repose en paix! Murmura Lise.. Puis se tournant vers le fossoyeur...
Merci vous êtes un homme de parole... Tournant le dos aux autres tombes Lise avançait en essayant de ne pas s'enchevêtrer les pieds dans l'herbe...
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Qui s'y frotte s'y pique....
Falco.
Elle a d'la chance que sa pelle ait été loin. A le surprendre comme ça dans son lent labeur pensif, elle s'est exposée à un reflexe malvenu.
Il en soupire de soulagement tandis qu'elle parle.
Son installation à Labrit n'est pas de tout repos. Sans doute quelquechose à voir avec ce travail de fossoyeur et comme une aura suintante de mort qui l'environne.
Peut être.
Sans parler de cette chére mére Nature qui l'a pas gaté et son passif lourd de sequelles difformantes.

Bonne journée m'dame Liselotte. Vos pieds menus sont les premiers à fouler cette jeune nécropole.
Puissent t'ils esquisser les sentiers de demain à force d'hommages des vivants pour leurs défunts.
Ca lui fait penser qu'il faudra qu'il aille emmener ici par l'oreille s'il le faut ce curé aperçu tantôt.
l'prélat officie dans des ruines sans se soucier des moellons instables.
Il lui montrera les lieux et verra à lui suggerer quelques travaux pour la paroisse.
Amusement tout interieur alors que sa visiteuse entame une flanerie entre les tas de terre encore nues.

A ce train la, s'il passe du cimetiére à l'Eglise, il risque d'attirer une attention indésirable sur lui.Pas encore..Trop tôt de toute façon.
Faudrait pas qu'on le lorgne pour un fauteuil en mairie en plus!

Mais que faire maintenant qu'il n'est plus obligé à l'ombre?
Il n'est plus l'Assassin des Cartels.
Difficile apprentissage d'une vie au grand jour.
Naissance d'autres envies, aussi.
Des chose jusque la délaissées.
Comme se trouver une femme.
Un foyer.
Avant que la Dame ne s'éloigne de trop il l'interpelle, se forçant à prendre un ton pas trop vif.
Manque d'habitude.

Gentille Dame..Hum..Pourriez ..Vous êtes une notable d'ici..M'aider en m'introduisant auprés de notre Maire? J'ai quelques envies d'alleger ma peine..Afin de diminuer le nombre de gueux crevant ici et la.
Pestouille! Foutue langue! Lui qui justement tient à rester dans les marges de l'univers des élus!
Afin de corriger le tir, il attend éventuelle réponse en feignant de griffer et lisser une tombe.

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Fossoyeur, marchand, gascon
Liselotte*
Lise s'était arrêtée de marcher...Faut dire que son ventre énorme qu'elle essayait de cacher sous un large jupon emprunté à une matrone du coin, ne l'arrangeait guère... Encore une semaine et je...Son monologue fut interrompu par la gouaille de l'Empailleur..Un quart de tour et elle fut face à ces petits yeux chafouins et à cette trogne émaciée...Le pauvre homme, mère nature ne l'a pas gâté...J'crois pas qu'il doit avoir un mauvais fond... Penchant la tête sur le côté, la jeune femme resta un moment à le contempler...

-J'espère aussi que les villageois viendront rendre hommage à leurs morts, mon brave homme! Quoique d'habitude ils sont plus pris par leur petite vie...Mais bref! Chacun voit midi à sa porte n'est il pas?...Vous êtes bien aimable de me croire notable..Je ne suis qu'une simple paysanne qui aide comme elle le peut.. Mais soit! Je parlerai de vous à notre maire, ma soeur qui plus est...Vous savez toutes les bonnes volontés sont acceptées ici bas...oohh...Je...Je ne me sens pas bien....Un étourdissement...dû à cette chaleur....Lise passa une main tremblante sur son visage...Fit quelques pas en arrière et s'appuya de l'autre main sur la brouette...
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Qui s'y frotte s'y pique....
Falco.
C'est seulement une fois les choses terminées que l'on à le temps de revisiter l'horreur de quelques instants.
Il en est à constater ..


Putentraille! Êtes enceinte jusqu'aux y..


Elle porte bas, avec cette cambrure qui ne signifie qu'une chose. Le terme s'approche. Elle trébuche dans les miasmes douceureux qui montent du sol tandis que les vieilles leçons se téléscopent en son crâne encombré.
Soeur du Maire, Juillet et les éclosions de moustiques..Le mal des marais, la famine de Labrit..Jupon à la ceinture trop serrée. Tant et tant de bribes alors qu'elle titube vers la brouette.
Son bras n'a pas le délais pour écouter l'ordre de bouger.

La Brouette chavire, avec son dernier contenu.
Une morte qui bascule sur la vivante, raide et pourtant aux bras flasques mimant une envie d'étreinte par delà le trépas.
Bouche pâle qui se colle à la joue en sueur.


Corne de Bouc! C'est de ton vivant qu'il fallait songer à cela!

Son pied gauche se décoche dans les côtes molles du cadavre, l'envoyant rouler .
L'instinct est mode d'action qui se moque de la beauté du geste.

La jeune morte , il , comme tous, vidé ses poches et cherché noms ou indications.
Elle aimait Liselotte, elle était soeur d'Alberius. Savaient t'ils seulement qu'elle avait trépassée?

Vous êtes sotte ou ignorante, Madame..A ainsi venir ici en votre état..Désolé..De ma faute..Je n'aurai pas du vous retenir.

La défunte exhale un sonore soupir putride. Effet funeste du choc reçu.
Quelquepart un Dieu rigole en agitant ses dés de destinées.
Voici joli coup du sort mis en travers de la route de l'Empailleur.

Mais si la Liselotte prolonge son malaise, au moins le voici doté d'une brouette vide.



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Fossoyeur, marchand, gascon
Liselotte*
...Elle se sentit partir en arrière...Sa main agrippa le rebord de la brouette... Celle ci bascula...Lise se retrouva en dessous un corps sur elle...Ceci entraîna cela et lui fit reprendre ses esprits... D'une jambe elle repoussa l'engin qui reprit sa pose...

-Diouuu Biban!! Lise sentit le poids du cadavre sur elle...Rester calme surtout Marmonna t elle...Tournant la tête, la jeune femme se trouva nez à nez avec la face du mort...Ecarquillant les yeux, elle reconnut le visage de Mayta.... Se dégagant comme elle le pût...Vu que l'fossoyeur n'avait pas l'air de bouger... Lise repoussa le corps de la défunte, s'assit sur son postérieur... Pauvre enfant! Sa main vint caresser la frimousse de Mayta, puis levant son regard vers l'Empailleur.
-Faites lui une sépulture convenable Messire...Cette gosse mérite bien une dernière demeure digne et plantez y des lys blancs.

Lise se releva, épousseta ses vêtements..

-Il est temps que je retourne au village, bonne journée messire l'Empailleur.. Je n'oublie pas votre requête.. Et marmonnant qu'on ne l'y reprendrai plus à se promener en plein midi sous ce soleil qui lui avait joué un bien mauvais tour, Lise quitta le cimetière.
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Qui s'y frotte s'y pique....
Amberl
Pas la première fois qu'il lui demande de visiter le cimetière. Soupire exaspéré de la brune. Le sac d'os pue, l'est moche, et refile des cadeaux empoisonnés, mais il a le don de la faire rire. Alors, sous bénédiction du frangin, elle laisse porter ses pas vers le cimetière, endroit pourtant morbide.

Croisant sur la route une jeune femme qui en ressort, en grommèlant j'n'sais quoi, Amberle a bien envie de faire demi tour. Et puis .. et puis.. bah. Maintenant qu'on y est, elle ne tournera pas les talons.

Entrée sur ses terres encore sommaires.
Les tombes s'accumulent à une vitesse impressionnante. Pas étonnant que l'sac d'os lui demande de l'aide ... Des clous !

Un coup d'oeil ... Bien entretenu, tudiou, faut lui avouer cela. Elle a affaire à un pro. Groumpf.
Elle s'approche du fossoyeur, mais reste à quelques distances de lui. Des fois qu'il lacherait sa pelle en plein mouvement ... Pas envie de la recevoir en pleine tronche.


Mais c'est qu'tu creuses vite, toi. T'as donc pas besoin d'aide ...


Sourire amusé, elle le regarde bosser, s'asseyant sur une croix en bois, plantée devant une tombe, parmi tant d'autres.
S'asseoir sur Aristote... Norf. La foudre divine lui tombera t elle dessus ?


La soupe aux navets t'a plu, j'espère ?

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Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Falco.


Il se promet de coller une torgnole au prochain qui dit qu'Aristote est Amour.
Une sorte de malédiction lui enrobe l'existence.
Celle de voir les plus femmes du coin se pincer le nez et l'esquiver avant même qu'il tende une main.Sans parler des rires.
Il est laid, pour sûr!
Mais l'usage des poisons et autres coups tordus l'a pas aidé..Quelques erreurs furent fatales à ses quelques charmes.

Tout ça pour dire qu'il voit une onduleuse créature trés charnellement comestible qui vient lui piqueter la fierté.
A bonne de distance de pelle..Quoique..

Un geste ample à la mode du faucheur pour rendre l'outil apte au catapultage.
Les mouches abondent dans la terre retournée. Et avec elles leur progéniture gigotante.
Voila qui va orner la rieuse.
Parliez d'navet? Vous voilà verreuse ma belle! Uh!Uh!

Cette pendule là remise à l'heure il peut s'éponger le front et décocher un sourire à rendre albinos une gorgone.


Ca te dirait d'préparer un convois avec catafalque pour aller rencontrer l'Empereur du Ponant? J'me dis qu'il a du potentiel pour m'apporter pas mal de clients..
Fais toi belle, ôte les asticots qui abiment ton sourire et trouve nous un cheval pour deux..Aller ouste!

Une sorte de talent rarissime..Celui de savoir parler de façon agréables aux dames..

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Fossoyeur, marchand, gascon
---fromFReure22
La veille au soir en taverne, Eure avait entendu parler du décès tragique de Mayta. La pauvre enfant s'était certainement laissée mourir de chagrin après le départ d'Alberius. Et puis, il fallait dire qu'elle avait un drôle de régime alimentaire, puisque la jeune femme avait décrété à Eure qu'elle arrêterait de se nourrir afin de faire des économies. Elle avait eu beau crier, implorer, argumenter, rien n'y avait fait, elle avait pas réussi à la faire changer d'avis. Il fallait dire qu'en ces temps là, la vie économique était quasi inexistante à Labrit, les plus faible étaient obligés d'aller travailler à l'église pour gagner 5 écus, et acheter leur pain à plus de 6 écus.

Pensive, elle s'avança, un bouquet de fleur fraichement cueillies dans les mains, pour décorer la tombe de la pauvrette.

Une odeur pestilentielle régnait. Était ce l'odeur de la mort, ou celle de cet homme, là bas, l'Empailleur, qui creusait dans un coin du cimetière des tombes, s'octroyant ainsi la tâche la plus ingrate qui soit.

Elle ne voulait pas aller le voir, il la répugnait.

Elle chercha désespérément des yeux le nom de la jeune fille sur une des croix plantées dans le sol. Elle trouva la tombe de Kanarak, elle ne le connaissait pas très bien, elle savait qu'il était très proche de son amie Zukonia et qu'il avait décidé de se suicider. Elle prit quelques fleurs et les déposa à côté de la croix portant son nom.

Un peu plus loin, la tombe de Mayta. L'Empailleur venait tout juste de refermer à jamais son corps dans la terre. Son visage s'assombrit, elle ne pleura pas, mais la tristesse la submergea. D'une main tremblante, elle posa son bouquet sur la terre. Doucement, elle se releva, et fermant les yeux, se recueillit.

Dans l'espoir que là où elle était maintenant, elle se sentait mieux qu'ici bas...
Amberl
... C'était à prévoir.
Elle savait. Elle le savait. Elle aurait jamais du venir ici.

Même pas eu le temps de se mettre à l'abri, nan, il catapulte plus rapidement que son ombre. Crénom.

Le visage couvert de terre boueuse et asticots, le premier réflexe est de recracher quelques vers de terres et de grommeler, de toussoter et faire sortir ce qu'il lui envoyait dans le gosier. La brune le fusille du regard, grommèle des insultes fleuris "face de courge" "Crétin des alpes" ou encore "Boursemolle" "manche impotent" bien autidibles

S'essuyant avec la main son minois, elle le raille.


Toujours aussi délicat et romantique, ton accueil ... Tsss .. Manche à balai va!


Haussement d'épaules, elle se marre interieurement, et se rapproche de lui , écoutant ce qu'il a à lui proposer.

Voir El Rey ? Biensur que ca m'botte. Pis, parait qu'il y a un festin là bas .. t'as pas entendu l'annonce ?

Assez proche pour lui gifler le crane, c'est un tic, une baffe par jour.


J'suis pas ta femme, j'baisserai pas les yeux devant toi, et t'as pas d'ordres à m'donner puisque c'est sensé être une invitation. Corniaud, c'est pas ainsi que t'arriveras à te caser avec quelqu'un.

Une pointe de malice dans le regard, elle reste sur place. Pas envie d'obéir à ses ordres.

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Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
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Cymoril
Sortie discrète de la forêt, les mains chargées d'un bouquet qu'elle portait de la part d'un ami pour sa soeur, elle avançait vers les tombes. Elle avait pris la peine d'attendre le départ des vivants, histoire d'éviter conversation fatigante sur l'évolution des homos sapiens et de se faire réquisitionner pour trimballer du macchabée.

Arrivée devant la tombe de Mayta, elle déposa les fleurs sur les pierres, et s'arrêta un instant pour pester contre la sombre idiote qui s'était laissée mourir de faim pour économiser trois écus.


T'es vraiment une gourde! t'es bien là maintenant? Tu chialotais à tout bout de champ que ton frère partait sans toi, qu't'allais rester toute seule! Sûr que t'es toute seule avec tes bêtises! Au lieu de te remuer un peu le popotin et d'aller le rejoindre! Tiens, j'sais pas si tu m'entends, mais juste pour t'emmerder, j'te promets d'l'embrasser bientôt ton frère!

Elle s'éloigna pour lire un peu le nom des pauvres couillons qui reposaient là.
Tiens, Kanarak! gentil gars! pauvre gars! Ton grand amour est passé bien vite à autre chose. Faut croire que l'amour et le chagrin passent plus vite qu'une bourrasque dans le midi pour certains. Sourire triste.

Décidemment, tout ce qu'elle faisait lui foutait l'bourdon. Reprendre le chemin de la forêt et guetter faucon majestueux lui rendrait le sourire.

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Bireli
Au milieu des coccinelles, l’rasé s’pose la plume à la main… les jours ont facéties dans leurs poches et bonheurs à distribuer aux hasards des pleureuses... s'en jouer comme d'une oie grinçant des dents pour marquer les territoires verdoyants... un batt’ment d’ailes plus tard, la missive part vers Labrit et son cimetière…


Citation:
Salut à toi l’Empailleur !

J’ai deux corps qui m’brisent les rotules d’puis quelques jours et pas moyen d’m’en débarrasser.
A croire que j’ai pas l’métier dans l’sang. Autant faire appel aux spécialistes.
Ça hésite entre les cramer ou les filer en pâture aux pince-oreilles.

Forcément, ça joue sur le rend’ment personnel et sur mes prelev’ments.

Faudrait pas que j’finisse à la dernière place du class’ment des percepteurs, l’peuple de l’herbe aurait plus aucun respect et j’s’rais obligé d’bananer d’l’exemple à torturer pour les calmer… arrachage de pattes et compagnie, c’pas génial mais si c’est nécessaire…

Bref, un tas d’charogne t’attend aux alentours d’la Butte du Ponant,
A voir si ça t’intéresse…

A tantôt,

Bireli.

Consul de l’Empire,
Rey d’la Butte du Ponant.
Amberl
Et d'un pigeon pour l'Empailleur. Par dessus son épaule, la brune pointe son museau, et lit, s'en fichant pas mal de l'intimité de celui ci.

Tudiou, carrément, c'est l'Consul qui t'écris.. Wooow l'chance.


L'regard pétille rien qu'à penser leur rendre visite. Le sourire s'esquisse, largement, et Amberle s'éloigne du sac d'os.


Continues d'creuser, j'vais chercher une monture, et la parer du licol des Cartel. Faudrait pas arriver en retard pour la fête.

Un clin d'oeil, la main qui fait signe, et Amb' disparait du paysage, laissant les quelques visiteuses se recueillir devant les tombes.
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Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Falco.
On papote, on fait la visite, on déplace un pied de marguerite et on reçoit du courrier.
Certains pensent le boulot de fossoyeur répugnant , mais en fait c'est une sinécure.
Surtout quand un vieil accident vous a privé d'odorat ou presque.

La Amberle est gironde, il l'a regarde chalouper des hanches en s'ensauvant.
Un caractére de chipie , pire qu'une héritiére de Duc Breton! Mais ce n'est pas vraiment son esprit qui lui a tapé dans l'oeil.
Elle s'occupe de leur escapade, c'est parfait.
Pas vraiment une sortie de romance qu'aller ramasser des moribonds et autres gueux pourrissants sur les routes, mais sait t'on jamais!

Et oui, il reçoit du courrier de l'Empire du Ponant! Et alors!
Cà sert à ça le démarchegae commercial et le début d'une petite renommée en tant que Pompes funêbres.

De drôle de gens que ces coutiliers et chevaucheurs de vent qui ont decidé de devenir les proprietaires d'un bout de rien Gascon.
Avec eux, le travail manquera pas.
Et avec un peu de chance, ils reviendront guerroyer de façon plus massive un jour ou l'autre.
Pas qu'il en rêve..
Mais des fosses communes et des charniers qui brulent c'est autre chose que des enfouissages de miséreux!
Des fois y a de la noblesse.
Et des fois ces gens la payent bien, hein?

De toute façon, avant de venir il donnait la mort.
Maintenant il s'occupe de l'aprés. Du juste aprés..La suite appartient à Aristote.
Cela se nomme de la progression professionnelle et personnelle.

Un ptit écriteau:
Citation:

Je serai absent quelques jours.
Priére de déposer les morts dans le reposoir (la cave à gauche sous la muraille).
En cas d'urgence, je serai vers Mont de Marsan.

L'Empailleur.


Deux miches de pains..Il manque un peu d'écus! Mais il trouvera bien des trucs à grignoter..Ou la belle Amberle partagera ses provisions..
Sa mule..
Sa carriole.
Un solide baton de chataigner.
Joliment arrangé à une extrémité.Y a comme une encoche parfaitement adaptée au manche de son long couteau à désosser..
La Gascogne est terre ou la vie est fragile.
Faudrait pas qu'il arrive malheur au Croque Mort, non?

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Fossoyeur, marchand, gascon
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