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[ RP/IG] Les Croix d'Aimances. Cimetiére

Liselotte*
...Elle titubait...Les yeux hagards...Les yeux brûlants de trop de larmes versées...De trop de souffrance...Souffrance morale...Surtout...
Les mêmes images tournaient dans sa pauvre tête....
Le réveil brutal....La douleur....Douleur qui lui vrillait les reins et finissait dans ses entrailles....Liquide rouge....Chaud sur ses cuisses.....Sa main maculée....La peur....Puis le courage....L'enfant venait....Toujours la douleur....Des heures de souffrance....De bataille seule à seule....Puis la délivrance....Le coeur au bord des lèvres....L'enfant mort né...Le cordon enroulé autour du cou....Souffrance encore et encore...Le courage de faire ce qu'il fallait....La Camarde le lui avait enlevé.... Ses bras serrant le petit corps encore chaud...L'enveloppant dans un linge....La vue brouillée par les larmes....Un petit couffin, dernier nid de la fillette.....
La traversée du village...Le cimetière..
A genoux au milieu des tombes encore fraîches, Lise le petit panier serré farouchement contre son coeur, griffait la terre de ses mains...Comme elle avait libéré son enfant de ses entrailles, il lui fallait maintenant l'ensevelir....Pas de pelle...Rien que ses mains aidées de la douleur....
La chère enfant déposée dans la tombe....La terre rabattue...Les deux mains à plat sur le monticule....Un grand cri de souffrance....Affaissée, baisant la terre...Perdre connaissance...S'enfuir...Une âme en souffrance dans les rues du village....La folie pour compagne...

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Qui s'y frotte s'y pique....
Lelierich
Le jour à peine levé, pas un bruit au moulin. Etonnant d'habitude Lise s'affairait à mille taches à la fois et ce matin ....personne ...un calme inquiétant...
Me dirigeant vers la cuisine , je m'aperçois que pourtant que Lise était bien passée mais , une sensation bizarre m'envahit... son panier de repas de midi est là sur la table.. pas de petit déjeuner de pris ce matin , elle a la facheuse habitude de laisser son bol sur la table... et une odeur ...

Je remonte en courant les marchez et me dirige vers sa chambre, pousse la porte , mais elle est est vide aussi , mais là un spectacle désolant s'ouvre à moi...
Le lit est maculé de sang...et je crois comprendre aussitôt ce qui avait du se passer..
mais pourquoi ne m'a t elle pas réveillée???
Elle avait du partir en hâte, mais ou ?? ou pouvait elle être???

Il fallait absolument la retrouver , pas question de la laisser seule en un tel moment, je me dirige rapidement vers la ville et me dis que l' endroit où elle avait du se réfugier ne pouvait être autre que ce lieu relativement fleuri ces derniers temps mais hooo combien triste...

J'harpente en hâte les allées du cimetière et dans un coin recroquevillée, j'aperçois ma soeur les mains à même le sol, hurlant son désespoir....
Je m'approche lentement ...surtout ne pas l'effrayer... l'entoure délicatement de mes bras protecteurs, la couvrant de baisers , et lui chuchote

Soeurette , je suis là... !! Viens ma belle, ne restons pas là...

La souffrance sur son visage... je regarde le monticule tout fraîchement tassé, les larmes coulent sur mes joues... tout est si étrange...
Je l'aide à se relever, mais ses paroles ne sont que des suites de mots sans aucun sens, elle divague... elle a besoin de repos...
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Liselotte*
-Soeurette , je suis là... !! Viens ma belle, ne restons pas là...

Lise releva la tête.... La terre maculait son visage...Les larmes y avaient tracé de longs sillons....Perdu...Je l'ai perdu ma Lelie....Plus rien maintenant....Elle regarda ses mains noires aux ongles cassés que les cailloux de la terre avaient blessées...Vide j'suis vide.....Lise marmonnait des paroles sans suite, blottie contre sa soeur qui la ramenait doucement vers le Moulin.
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Qui s'y frotte s'y pique....
Amolaric
Il avait appris la terrible nouvelle par la rumeur. Il s'était alors rendu en courant comme un damné au cimetière. Il y découvrit une petite tombe encore fraiche. Il s'agenouilla devant celle-ci et resta prosté là pendant de longues minutes sans pouvoir détourner son regard du petit monticule de terre. Les larmes coulaient le long de ses joues. Il les essuyait au fur et à mesure mais sans cesse d'autres revenaient.

Tout ce qui l'avait maintenu en vie alors qu'il était presque mourant, suite à la première nuit de combat sur les remparts de Labrit, n'existait plus. Lise n'était plus sienne et l'enfant qui allait naitre de leur amour s'était éteint avant seulement d'avoir vécu.

La vie lui avait tout donné, la vie lui avait tout repris. Il se maudissait et maudissait le sort qui en avait décidé ainsi. Il s'en voulait aussi pour ce qu'il n'avait pas su être, pour n'avoir pas su garder sa Lise et pour n'avoir pas été près d'elle pour la soutenir dans ce qui avait du être un moment de détresse totale pour elle lorsqu'elle a perdu son bébé.

Il regrettait aujourd'hui de n'être pas mort finalement sur ces maudits remparts. Il serait alors parti alors que tout allait bien. Aujourd'hui il lui fallait surmonter une douleur atroce.

Après être resté près de 2 heures ainsi agenouillé, il finit par se relever. Pour un peu il se jeterait presque dans une tombe et demanderait à l'empailleur de l'achever d'un coup de pelle puis de l'enterrer à son tour.

Il quitta le cimetière en fixant le sol. Ses pas l'emmenèrent vers une première taverne où on lui refusa l'entrée. Sans même chercher à comprendre pourquoi il pénétra dans une autre et commanda verre sur verre. Il se saoulait habituellement quand il avait quelque chose à fêter mais là, il avait besoin de boire pour oublier, ne plus penser, ne plus souffrir, ne plus savoir et ne plus repenser à ces souvenirs merveilleux d'une époque révolue à jamais.
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Je cherche d’éventuels compagnons de route pour aller dans le Poitou.
Falco.
Narration

Nous avons foulé tant de terre et tant de carrefours que parfois étourdis nous prenions le Sud pour l'Est.
Nous êtions vêtus de Brigandines et avions chevaux que seules les Princes peuvent s'offrir.
Et devant les Lances et les piéges nous mourrions tout autant que ces paysans vites vétus de maille et brandissant la vouge.
Nous chargions à travers les champs en moisson, nous nous amusions des inquiétudes des artisans calculant chaque charge à venir.

Le Cimetiére s'étend encore modestement.
Une dizaine de tombe et autant d'espace déjà nettoyé.
Car il sait ce que ne veulent pas voir les autres.
Il y en aura d'autres.


Le temps s'éclate sur les pensées et se fout des amours temporaires.
Chacun pleure en croyant vivre l'unique. Ce sol témoigne du contraire.



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Fossoyeur, marchand, gascon
Amolaric
Amo entra lentement dans le cimetière. Il ne pouvait quitter Labrit sans dire au revoir à cette petite fille qui ne l'avait pas connu et à qui il avait déjà pourtant dit adieu une dizaine de jours plus tôt.

A peine arrivé devant la tombe, il sentit une énorme boule s'emparer de sa gorge. Il s'agenouilla et déposa le bouquet de fleurs qu'il avait apporté avec lui. Personne d'autre n'était passé ici. Quelque part il fut malheureux de savoir, qu'en plus d'être morte, cette pauvre enfant était déjà à moitié oubliée.

Quelques larmes, qu'il ne chercha point à essuyer, coulèrent sur ses joues. Tout comme l'amour, la peine devait être exprimée et malgré la douleur du moment, il savait que ce difficile moment était nécessaire.

Lui, qui était pourtant mécréant, adressa une prière au Très-Haut pour cette petite âme qui n'avait pas eu le droit de vivre sa vie sur terre.

Il se releva finalement et, s'arrachant péniblement à la vue de ce petit monticule de terre, pris le chemin de la sortie. Bien d'autres tâches l'attendaient encore.
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Je cherche d’éventuels compagnons de route pour aller dans le Poitou.
Liselotte*
Ses pas l'amenaient dans ce cimetière... Le même cauchemard, toujours hantaient ses nuits... Il fallait qu'elle sache...Le regard perdu parmis les tombes accrocha un petit monticule...Une petite tombe...Debout devant, ses genoux fléchirent...Les images de ses rêves se matérialisaient...Se laissant tomber à genoux, Lise se souvint...La douleur des nuits passées...Cette douleur qui la faisait se réveiller en sueur...Ce cauchemard était réel...
Posant ses deux mains sur la terre que les pluies avaient tassé, les yeux brûlants, Lise savait...Cette enfant morte née...La folie...Ses mains qui creusaient et ensevelissaient le couffin...
Un long moment à rester prostrée, là...Les souvenirs affluaient...Des sanglots libérateurs...


-Mon coeur est sec maintenant, mais pour toi mon ange il restera le coeur d'une mère...Tu y a pris toute la place...

Les mains à nouveau rassemblèrent la terre... Lise trouva quelques pierres qu'elle assembla autour de la tombe, remis en ordre les fleurs qui avaient été déposées là, se releva...La douleur resterait là à jamais...
La jeune femme s'arracha difficilement à l'endroit et repartit douloureusement vers le village.

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Qui s'y frotte s'y pique....
Amolaric
Amo pénétra dans le cimetière avec deux bouquets de fleurs à la main. Il retrouva sans mal la petite tombe. Il arrangea un peu la sépulture, écarta les quelques feuilles, jeta les fleurs fanées et déposa son plus gros bouquet puis resta là un long moment. L’occasion de revenir la voir se ferait encore plus rare désormais mais la vie continuait son cours et la sienne était ailleurs qu’à Labrit maintenant.

Avant de ressortir il alla sur la tombe de Dame Lamarmotte. Celle-ci s’était éteinte pendant l’été et il n’avait pas eu l’occasion de la revoir depuis ce voyage de Eauze à Labrit lorsqu’il était allé chercher sa sœur et ses deux amies. Il eut une tendre pensée pour elle qui était si joyeuse bien qu’on ne la voyait que trop rarement en taverne.

Il vit aussi la tombe de Mayta. Nouvelle pensée émue. Il sortit du cimetière et regagna la place du village.
Liselotte*
Avant de venir elle était passée au bureau de Sir, sachant y trouver des fleurs...D'un vase, elle en avait extrait une fleur...Une seule...Une rose blanche...Ses pas l'avaient directement portés sur la petite tombe...Elle s'assit à même la terre...Elle regarde le bouquet...Fané...Elle suit des doigts les feuilles flétries...Quelque chose monte en elle, qui lui serre le ventre, lui fait pencher la tête et fermer les yeux.... Liselotte est triste et lasse...Elle est comme la lumière qui renonce...Elle ne pensait pas qu'elle pourrait encore pleurer...Elle se croyait à tout jamais sans larmes...Elle pleure tout au fond d'elle même...
Elle pleure pour répondre à la pluie qui chuchote...Elle pleure son sourire, sa fossette de crépuscule...Elle pleure son enfant qui n'est plus...Elle pleure leurs promenades dans le village...Elle pleure le grand soleil d'été...Elle pleure l'odeur brûlante des moissons...Elle pleure le crissant de la neige...Elle pleure les bourgeons tendres et verts...Elle pleure en larmes sèches...Elle pleure un regret d'elle...Elle pleure tout ce qu'elle ne pourra jamais faire avec elle...
Elle se lève s'aidant des deux mains, se courbe et pose la blanche fleur ...Retourne vers le village...
Zophia
Zophia qui déambulait dans les rues de Labrit,apperçue soudain un écriteau au loin..Elle s'avança d'abord par curiosité,suivant le rang de quelques fleurs qui lui indiquait le meilleur chemin..La terre était humide,ses pieds renfonça unpeu plus à chaques pas..Elle eue d'abord envie de retourner sur ces pas ,cet endroit n'étant pas trop plaisant,elle avait jamais aimé les cimetieres.

D'un geste elle porta sa main à son front,plissants les yeux légèrement,cherchant du regard le vieil homme dont tout Labrit avait parlé,elle ne vit personne et continua d'avancé lentement en grimaçant...

Erfff! quel horreur j'aime pas du tout les cimetieres..Hé ho y'a quelqu'un?..

Un frisson la parcouru,se retournant à chaques pas,comme si elle avait peur qu'un mort se lève et l'amenne avec lui..Aie!aie!aie!..vais-je finir par y arrivée à cette écriteau..Si j'étais pas aussi curieuse aussi j'en serais pas là pfff!..

Youhouuu! l'empailleur t'es là?..


Comme elle n'enttendit que le silence,elle accélèra le pas et vit enfin l'écriteau...

Citation:

Je serai absent quelques jours.
Priére de déposer les morts dans le reposoir (la cave à gauche sous la muraille).
En cas d'urgence, je serai vers Mont de Marsan.

L'Empailleur.

Elle grimaça de nouveau et fit la moue,puis se mit à lire l'écriteau .

Pfff! tout ça pour ça..et ben c'est pas aujourd'hui que j'vais voir ce vieillard nauséabonde et affreux.

Elle haussa les épaules et quitta cet endroit à grand pas,sans se retournée une seule fois.


hrp) j'ai juste essayer de pas perdre le topik de Falco.Il sera sûrement heureux de le retrouvé à son retour ..)
Cerenia
cerenia passa devant le champ qui sert de cimetiere...elle regarda au loin et s'etonne de pas voir l'empailleur...cet homme qui lui fait si peur,mais qui l'a fait rire en meme temp dans sa façon d'etre..il essait de faire le mechant mais...aurait il appris a plus avoir de coeur,pour pouvoir faire le sale boulot que personne ne veut...un boulot dur et contraignant...de temps en temps elle s'arrete au loin et le regarde travailler...le coeur serrè.."j'espere qu'il lui est rien arrivè!!"pensa t'elle...les cimetieres,les tombes ,les croix ,les larmes ne sont plus pour elle...jusqu'a sa propre mort...puis ,elle voit une jeune femme qui est postèe devant un ecriteau...elle met ses mains qui entourent ses yeux ...fronce son nez et ses sourcils pour mieu voir qui elle est...le vent souffle dans ses cheveux qui vont dans tout les sens...".mais c'est zophia!!remplacerait elle l'empailleur??"..elle a du mal a imaginer le belle zophia dans ce metier si ingrat et non reconnaissant....et pourtant..si important!...cerenia continue son chemin cheveux au vent en fredonnant une chanson qui pour elle est une priere...
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Falco.
Matinée-Soleil oblique

Crotte de taupe! Quelle odeur épouvantable! Ils les laissent au soleil les morts ou quoi?

Un éclat de rire tranche avec le ton grondant du fossoyeur.
Il revient d'une longue route et, naturellement, a guidé sa charette vers son foyer au jardin singulier.
A cet endroit les murailles sont toujours aussi basses et moussues, la douce pente qui vient épouser les rives de l'Estrigon est en friche, on n'en discerne à peine les tombes.
Manier la faux et la serpe seront ses premiers travaux.

Toujours aussi famélique, mais un hâle du aux routes s'ajoute.
Sa charette est lourdement chargée, et un sinistre cliquetis d'armes l'escorte.
Prés de lui on voit une grande femme aux allures de jument cannibale. C'est Apoliine, sa promise récupérée en Anjou.
Sur des montures qui iraient à petite noblesse, un spadassin taciturne, une follette avec un air de pas s'y fier..Et une Ambassadrice têtue.

Mais ce qui dépareille le plus avec l'image qu'on pu conserver les Labritois de leur fossoyeur, c'est le blason.
Couleur vives, sens clair pour les rumeurs populaires.

C'est le maistre de la Maison de Cartel qui retourne en son foyer de Gascogne. Ses haillons sont trompeurs, comme l'épée trop simple et son fourreau terne.

Il regarde d'un drole d'air la poterne fortifiée qui surplombe le cimetiére.

..........
Les voilà revenus et comme graviers tombant dans un éboulis. Quelques petits changements vont se produire.

L'équipage disparait dans l'ombre des murs, ils ont beaucoup à faire.
Qui est le Maire? L'Officier d'Ost de la ville? Pourquoi la cité pue la misére tout comme la campagne gasconne alentour?
Et avant tout, soigner les chevaux, boire un coup, ôter les bottes.

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Fossoyeur, marchand, gascon
Cymoril
Elle avait dit en partant qu'elle serait de retour au bout d'une semaine....
De retour après plus d'un mois, bah, l'essentiel c'est d'être rentrée.
A temps pour revoir certains, trop tard pour d'autres...

Labrit n'a pas l'air d'avoir beaucoup changé vu de dehors! Murs gris, personne à l'horizon sauf quelques paysans qui s'activent déjà dans leurs champs.

Personne aux portes de la ville pour les accueillir, tout se perd ! Un sourire se dessine malgré elle sur ses lèvres!

Elle sait même pas par où commencer tant son planning de la journée est chargé.
Courir en taverne embrasser les rares proches encore en ville, au marché renflouer sa bourse, et surtout la clairière, histoire de plonger un coup dans l'eau claire de la rivière, s'étaler dans l'herbe, attendre le retour d'un faucon...

Elle se tourne vers la compagnie, tout sourire :

Bon! C'est pas tout, mais j'ai du boulot moi! Pis un bain à prendre.... ou à donner...
A plus vous autres !


Elle talonne son étalon, direction rue de Gascogne.

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Cesaire_h
Une arrivée un sourire en coin à se foutre de la gueule du on dit et du tu vas mourir...L'air du temps lui est favorable et c'est en y songeant qu'il regarde au delà des murailles de la ville.
Il cause peu, réflechit beaucoup, organise avec soin, ami du détail. Il a fait le tour des lieux, inspecté fenêtres, portes, jeté un oeil au puit dans un silence attentif.

Puis il est reparti l'esprit tranquille, laissant les promis à leur logis. La mairie où il a prit renseignement, les rues et la température ambiante, repéré la defense de la cité, une taverne pour un morceau grillé de viande. Il sature d'ailleurs un peu de ce côté là. Il a aussi la lassitude chevillée au corps et envisage la forêt en remontant, il analyse les suites, cogite, assemble, methodique.
Il ira peut être fendre du bois pour chasser cette langueur et dissoudre en labeur sain le manque de sommeil.

C'est donc un homme avisé, qui deux heures plus tard, glisse sous la porte des Cartels quelques mots bien tracés. Vestiges d'une éducation, d'une origine soigneusement tue, close.


Citation:
Maire: Sirvictor, homme avec qui y a du possible...
Protections de la ville: actives deux lances/ un corps d'armes
Lieutenant : LouisNapoléon
Marché : approvisionné mais PAS DE VIANDE, PAS DE POISSONS.

C.


Et qui s'en repart au pas de sa monture, en quête d'un coin peinard pour se détendre un poil.
Les jours à venir seront chargés, il ignore les regards parfois méfiants, voir noirs, peu soucieux de s'attirer sympathie.
Il a en mémoire une adresse, une mission pour le moins sulfureuse, d'ailleurs il en sourit d'aise d'avance, taisant dans un silence l'ironie.
Mais avant il doit trouver du bois, c'est donc vers la forêt qu'il oblique, hache à la ceinture, l'épée au fourreau dorsal.
Il a un projet, les papiers en régle qui le disent Gascon, ce qui manque, à son habitude, il s'en emparera selon une vieille coutume.
Falco.
Deux jours se sont écoulés.

Deux jours à redécouvrir la ville, à en cerner forces et faiblesses.
Le constat le plus alarmant est la rigidité judiciaire de certains.
Assorti aux decrets variés cela conduit à une grande frustration pour une part non negligeable de la population.
C'est cette part que Cartel aime.
Car elle posséde une énergie immense. Des talents à favoriser selon les inclinations de chacun.

Voici ses pensées alors qu'il termine une longue fosse réguliére au pied des remparts.
Ses muscles sont douloureux, sa condition physique ne lui permet pas de soutenir pareil effort ouvrier.
Mais, de portes en portes, et en ouvrant le grand caveau ou reposent les morts déposés par chacun il n'a pas eu le choix.
Plus d'une dizaine.

En sueur, il regarde une mante religieuse se déplacer parmis les épis de graminés, un papillon bleu virevolter.
A cette heure le soleil cogne droit sur son dos et se réverbére aux murailles.
Il est pourtant tôt.

Il enterre en les alignants bien des anonymes.
Quand il posséde leur nom, il le grave sur une large ardoise qu'il plantera par dessus la fosse commune.

Olostef - vagabond
Dm101- Bléiculteur
Kanarak - Maissiculteur à 2 champs

Et tant d'autres qui n'ont laissé aucune trace.

Ils feront fleurir la Reine des prés et la cardamine. Il tiendront de leurs os les remparts de Labrit.
Une ville se construit sur ses morts.

Une rapide priére et un rebouchage ardu.
Il va souvent au ruisseau y plonger sa tête chauve, se rincer les bras couverts de poussiére.

Tout à l'heure il mangera premiéres pommes de septembre et bout de viande avec sa promise.
Ensuite il faudra seller les chevaux.
Fossoyeur, marchand..Homme d'arme..
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Fossoyeur, marchand, gascon
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