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[RP-IG] Et pioche-pioche-pioche !

Tixcos
L'aurore se levait lorsque Tixcos apparut, les traits encore tirés, sur l'estrade surmontant l'une des nombreuses mines occidentales.
Plusieurs mineurs s'étaient levés courageusement de bonne heure. La plupart faisait grise mine. Néanmoins, la témérité et la soif de richesse se lisaient dans leurs yeux. Une poignée avait emporté des gourdes de pulque, se donnant du cœur au ventre dès le matin.

C'est ce que fit le tlacuilo en trempant ses lèvres dans un bol de chocolat. La boisson lui fit le plus grand bien. Avec volupté, le liquide répandit son arôme fort dans sa gorge sèche. Une intense satisfaction se saisit de lui.
Perdu dans un océan de béatitude quelques secondes, il fut rappelé à lui par l'un de ses subalternes.


"Maître, peut-être est il temps de prononcer le discours. Les orateurs que le tlatocan a envoyé un peu partout ont sûrement commencé à l'heure qu'il est."

Tixcos grogna, jetant un regard peu amène à l'homme. Puis, il s'éclaircit la gorge.

"Citoyennes et citoyens de tout Tlaxcalla, je suis ici pour ouvrir solennellement le grand concours de la recherche des Mines de la Moria.
A l'issue de ce dernier, la cité la plus entreprenante, la plus rigoureuse et la plus travailleuse -comprenez celle qui aura effectué le plus gros rendement- se verra largement récompensée pour ses efforts.
Néanmoins, cet évènement va plus loin que la remise de simples biens matériels. Il symbolise un retour sur le passé. Je souhaite donc que vous me laissiez vous conter une histoire.

Il y a bien longtemps, comme vous le savez, existait un vaste réseau de tunnels et de mines qui courait de la grande mer de l'Ouest au large océan de l'Est. Ces grottes regorgeaient de pierres précieuses, d'obsidienne, d'or et d'argent à tel point que ses exploitants, un peuple farouche et individualiste d'hommes velus, se disaient plus riches que Mictlantecuhtli en personne.
Ils creusaient tous les jours sans rien donner en retour. Leurs cités étaient grandes et majestueuses. Ils jouissaient de leurs biens comme ils l'entendaient, commerçant plus par charité avec les autres royaumes que par réel besoin.

Cependant, ils finirent par se montrer hautains et fiers. Ils commencèrent à mépriser "ceux-qui-n'étaient-pas-plus-riches-que-Mictlantecuhtli", et pire, les dieux eux-mêmes. Une guerre éclata et malgré tout le trésor qu'ils possédaient, ces hommes velus ne purent faire face à la terrible détermination de leurs adversaires. Bientôt, on se battit dans les mines. Le sang coula et abreuva le cœur de la mère nourricière, notre Terre. Furieux de la folie et de la vanité des hommes, les dieux demandèrent à Tepeyollohtli de détruire l'objet de la discorde.
Ainsi, le monde fut secoué, le sol trembla et un flot de lave et de créatures infernales envahirent les si riches et désirables tunnels. Ainsi furent oubliées les Mines de la Moria. Voilà mon histoire."

Tixcos se racla la gorge et jeta un regard envieux à son bol de chocolat encore à moitié plein. Cependant, il décida de poursuivre.

"Si je vous conte ce mythe aujourd'hui, c'est pour vous rappeler qu'il n'y a pas de plus grand trésor que le travail, bien qu'il soit agréable de tomber sur un ou deux filons d'argent de temps en temps. Si vous piochez dans les mines aujourd'hui, c'est pour vous, votre clan et la province, car ils forment à différents échelons un tout, indivisible et qui doit rester uni. C'est la solidarité qui nous permet d'entrer dans les tunnels les plus sombres et d'en ressortir les mains pleines de richesses.

Aujourd'hui, l'Occident arrive à la sortie d'une caverne bien obscure. Prenez plaisir à sentir le vent fouetter votre visage et le soleil inonder de sa chaleur votre corps.
Allez, et piochez maintenant ! Entrez dans ces mines et mettez vous au travail. J'espère vous revoir avec, à la bouche, plein d'histoires plus étranges les une que les autres !"


Ce sujet a pour but de vous permettre de raconter votre/vos passage(s) dans les mines. N'hésitez pas à y conter d'étranges faits. Qui sait s'il ne reste pas quelques créatures infernales libérées par Mictlantecuhtli au bout d'un sombre tunnel, ou les ruines d'une des cités de ces mystérieux "hommes velus" ?
A moins qu'une journée plus paisible à la mine du coin vous emballe plus...

Y seront également publiés les résultats du concours et la remise du prix

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Tlaxcaltèques, que vous soyez esclave ou pochtecatl, il est impératif que vous alliez travailler à la mine. Plus vous y travaillerez, plus les salaires augmenteront et plus les denrées seront peu chères.
Guyhom


L'or noir de l'Occident...L'or noir de Tlaxcalla...la pierre plus dure que tout et qui était plus précieuse que l'argent. Celle qui permettait à tous les hommes de travailler, de faire la guerre. L'obsidienne...une roche dure à extraire, demandant de la force et un savoir faire. les mineurs le savent, une mine d'obsidienne c'est la richesse d'un clan et d'une province mais c'est aussi des conditions de travail dures et éprouvantes. Peu de lumière, peu d'air, des galeries profondes parcouraient la terre afin de suivre le filon...

Guyhom donna encore un coup...et des éclats s'arrachèrent de la veine qu'il poursuivait, arrachant le précieux minerais avec sa pioche, elle même en obsidienne. Il avait chaud et soif...il avait travaillé toute la journée, sans penser à rien d'autre que de creuser encore plus pour ramener plus d'obsidienne. C'était la mine du clan, de son clan et la province en avait besoin. Il montrait donc l'exemple en y allant. en piochant, en partageant le labeur des mineurs, appréciant d'être parmi eux en toute simplicité. ces derniers savaient qui il était mais ne disaient rien, non pas par crainte mais plus parce qu'ils le considéraient aussi comme l'un des leurs.

Guyhom venait le plus souvent ici travailler. surtout ces derniers temps...la reconstruction de la province demandait l'effort de tous. Lui le premier. il espérait simplement que beaucoup ferait cet effort. encore quelques coups de pioches...encore quelques kilos d'obsidienne extrait de la mine...encore des journées loin du lac...il se demandait si à force de creuser, le filon s'épuiserait et jusqu'où ils iraient sous la terre...le domaine des enfers?

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Enge


Douleur... ses reins en feu.
Moiteur... la sueur dégoulinant dans ses yeux.
Brûlure... les mains en sang, malgré son habitude de manier le maillet pour tailler la pierre.

Une nouvelle journée au fond de la mine de Mazapa pour tirer de la terre nourricière cette roche sombre comme la nuit, dur comme le coeur des montagnes.

Elle posa sa pioche, s'autorisa un instant de repos, outre d'eau fraiche en main, et regarda autour d'elle. Elle comme eux savait leur présence indispensable ici. Tous travaillaient d'arrache-pied.

Elle reprit sa pioche.
Acatla


Comme tous les jours, elle entre dans ces tunnels sombres éclairés faiblement, on entend déjà le martèlement régulier des pioches contre les parois scandés par les râles d'effort des hommes et des femmes qui chaque jour viennent suer sans et eau dans la mine.

Elle descend le long de ses tunnels qui par endroit sont plus étroits, elle croise des mineurs,des hommes chargés d'étayer les parois afin de les consolider pour ne pas que celles-ci s'effondrent, des femmes et des enfants qui remontent vers la lumière chargés comme des lamas.

Elle finit par trouver une place , prend sa pioche à deux mains et commence à frapper régulièrement afin d'arracher l'obsidienne à la terre mère. Pour se donner du courage et garder le rythme, elle fredonne une mélopée apprise par sa mère, le temps semble figé, il n'y a plus de repères dans la noirceur de la mine.

Quand vient l'heure de faire une pause pour se restaurer, les mineurs remontent en masse vers la lumière du soleil. Clignements des yeux, éblouissement, se trouver un petit coin pour manger une tortilla, se rafraichir d'eau ou de pulque, discuter, rire., certains même font une courte sieste. Puis les uns après les autres, retour dans le ventre de la terre, une prière aux dieux pour qu'ils se montrent cléments et permettent une bonne récolte et surtout que tous ressortent indemnes .

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Ralthea


Ralthéa avait repris un temps le chemin des champs mais la mine lui manquait. S'engouffrer au fond d'un trou abrupt et sombre, au milieu d'autre mineurs à bout de force, pour respirer de la poussière de roche et boire de l'eau croupie. Ne voir le soleil que quelques instants avant de pénétrer la fraicheur de la terre, et encore si on avait la chance de le voir se lever ou se coucher au retour. Avoir un maigre salaire car la province est dans le rouge sang depuis l'invasion. Oui cela pouvait paraitre bizarre, mais cette ambiance lui manquait.
C'est alors que, en attendant que les troupes de guerriers se décident à prendre le chemin des combats, Ralthéa s'occupait en reprenant cette activité si essentielle à la province, sa province, celle là même pour laquelle elle allait bientôt se battre, celle là qui l'avait accueillit à travers son mentor et la crapulle de son clan.

Prenant son courage à deux mains, cela faisait trois jours que la mineuse, reconvertie pour un temps, partait le matin avant le lever de soleil. Elle avait troqué sa massue contre une pioche et allait trouver Itztlacoliuhqui sous terre. La jeune femme avait trouvé un bon filon qui ne tarderait pas à s'épuiser, mais jusque là, il lui avait permit de ne pas remonter bredouille le soir. Le salaire reversé était en grande majorité utilisé pour faire des provisions pour le grand départ. Et des massues avaient été commandées. Mieux valait prévoir en prévoir une de rechange au cas ou celle qui la suivait depuis un grand moment déjà se brise entre ses mains.
Une nouvelle fois harassée mais le sentiment d'avoir agit pour le bien de tous, Ralthéa remontait ce soir là des entrailles de la terre, une cargaison de roche noire tirée derrière elle.
Aaltotepetl
      Tixcos a écrit:


      - Les mines :

      « Nos mines sont les seules ressources créatrices de richesses pour la province. Sans elles, aucun espoir que la province se redresse. Nous commençons à maitriser le déficit et à remonter la pente grâce à elles, donc grâce aux mineurs. Sachez néanmoins que ce déficit est toujours important. Il nous faut de l’obsidienne pour pouvoir l’exporter, entretenir nos mines et fournir les tailleurs de pierre pour nos outils et armes. » Guyhom, Tlatoani et tyran de Mazzapa

      On ne le répètera jamais assez. Filez travailler aux mines. Elles sont vitales pour la province. Les mines d'argent produisent des quachtlis directement (c'est à dire des fonds immédiats à injecter dans l'économie) ; les mines d'obsidienne, comme leur nom l'indique, nous fournissent de l'obsidienne nécessaire à la survie des tailleurs de pierre ainsi qu'à celle des guerriers et de tous les métiers, activités ou élevages nécessitant un outil (attendez que je réfléchisse, ha bah, donc, tous les métiers, activités ou élevages tout court !) ; enfin, les mines de pierre nous permettent -comme l'obsidienne- d'entretenir le réseau minier provincial pour qu'il ne s'effondre pas.
      La survie de la province, donc des clans individuellement, donc de chaque occidental, dépend de votre assiduité à aller durant la semaine à la mine. C'est primordial, d'autant que le salaire n'est pas si mal. Heureusement, la fréquentation minière a augmenté récemment. Nous félicitions chaleureusement les personnes qui s'y sont rendues et les incitons à continuer. Du courage que diable !


    Ah c'était bien la peine de faire de longs discours, les mines c'est bon, les mines ça rapporte, les mines par ci, les mines par là, pour finalement fermer les deux mines d'argent d'Ixtenco.

    On allait sûrement lui dire :


      "- Oui mais la mine d'argent est la plus gourmande, son entretien coûte trop cher et on est trop nul pour trouver la solution, alors on la ferme."


    Ce à quoi il répondrait :

      "- Bah t'sais moi, j'sais ni lire ni écrire, c'est pour ça que j'vais à la mine. Mais on m'a dit qu'on vantait les mines et qu'il fallait y aller.
      Alors fermez-là -pas qu'la mine- ça vaudra mieux pour tout le monde et laissez gérer ceux qui savent. Le pouvoir ne réussit qu'aux gens compétents et avilit les gens trop avides de pouvoir qui n'savent pas gérer."


    Mais ce jour-là, prenant son courage à deux mains, il sortit de son terrier, enfin on le jeta hors de la mine donc il partit, mais n'ayant nulle part où aller il se rendit en gargote.

      "- Excusez-moi de vous déranger en pleine sieste, mais il s'avère qu'on m'a volé mon travail! J'peux plus aller à la mine, comment que ça se fait-il?


    Puis faisant mine de compter sur ses doigts.

      Voilà au moins 3 jours que je suis obligé d'aller au temple, c'est pas la première fois d'ailleurs, à chaque fois que la mine ferme je vais au temple, on veut pas d'moi ailleurs, on dit que je suis trop bête et qu'avec ma tête de pioche ma destinée est toute tracée!

      Alors z'allez là rouvrir cette mine? Si je m'ennuie trop je vais faire quoi moi? Me jeter contre le calpulli?"


    Il avait même apporté les reçus hebdomadaires qu'on lui donnait chaque dimanche, ne sachant pas trop ce qui était inscrit.

    Citation:
    08-08 : La Province vous a reversé 52,50 quachtli d'arriérés de salaires.
    15-08 : La Province vous a reversé 45,00 quachtli d'arriérés de salaires.
    22-08 : La Province vous a reversé 52,50 quachtli d'arriérés de salaires.


      "- Enfin, c'est pas avec ce qu'on me donne au temple que je vais pouvoir m'habiller... au moins la mine ça paye bien!"


--Karacolo
Karacolo passait par là. Il était moins fringuant qu'en début de crise, et l'après guerre pesait sur son public. Pas de spectateur fortuné, pas de quatlchi pour ses représentations, pas de tortilla dans la bouche le soir, et même pas de quoi se payer un bol de pulque! Il avait donc lui aussi mis la main à la pierre, au dur labeur des courageux mineurs.
Il prêta l'oreille aux plaintes d'un mâle près de lui et tenta de le ramener à la raison en ne rejetant pas toujours la pierre sur les dirigeants qui faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour redresser une barre bien tordue.


Niltzé à toi fier mineur!
Oui notre métier n'est pas facile, et si toi tu es assidu à la mine presque quotidiennement, ce n'est pas le cas de tout le monde. Les mines sont donc en souffrances, et pour éviter leur effondrement ce qui couterait encore plus cher à la province, ils préfèrent fermer... Alors voilà si tu veux continuer à survivre et miner, ben je ne vois qu'une solution: Le travail part ailleurs, suis le! Monte un groupe pour te défendre sur les routes et va là où le travail se trouve! Ils manque de pierre? Qu'à cela ne tienne, rends toi dans les mines de pierres!
Tes mines d'argent sont fermées? Ben va dans les mines de pierre ou d'obsidienne, au lieu de geindre comme une femelle pécari en pleine délivrance!


N'attendant pas de réponse il reprit sa route qui le menait loin de chez lui... mais au fait avait il seulement un chez lui après toutes ces routes foulées du pied? Chemin faisant il repris un air qui lui trottait dans la tête.

Hé ho, hé ho, on rentre du boulot...
Lya
[Petite histoire de mine]


Il était une fois, il y a bien longtemps, sur les terres de la Tlaxcalan où les Dieux seuls dictaient le bien et le mal, un roi Tlaxcaltèques qui avait une ravissante fille prénommée Coatl.



Elle rencontra son guerrier charmant sous les traits du souverain Acamapichtli qui lui offrit, en gage de son amour, une superbe plume de fiançailles et promit de venir bientôt la chercher pour l'emmener dans la grande pyramide de son beau pays.



Lorsque le jour du mariage arriva, la princesse était heureuse de pouvoir accompagner son époux, mais mélancolique aussi de quitter sa famille et son terroir. Son père lui fit don, comme cadeau de noce, d'une des mines de pierre de Tlaxcalan.



Ce cadeau avait une valeur inestimable, car en ce temps là, la pierre était très rare. Avant de quitter son territoire Coatl se rendit à la mine de pierre et perdit sa plume de fiançailles dans le puits. Prêts à partir, ils ne la retrouvèrent pas. Le couple et leur escorte se mirent en route pour rallier Tenochtitlán où le peuple les attendait.



Le voyage était long, les lamas et les gens fatigués. Un peu avant Tenochtitlán, le cortège s'arrêta une dernière fois pour se ravitailler et se reposer avant l'étape finale. Ils se trouvaient dans un modeste clan. N'ayant pas suffisamment d'eau, la princesse demanda de creuser un puits afin de pouvoir en trouver pour désaltérer ses gens et ses bêtes. Les hommes creusèrent profondément, mais aucune trace d'eau n'apparaissait. Ils allaient perdre courage lorsque l'un d'eux sentit sous son outil autre chose que de la terre.



Il a extrait et remonté un bloc de précieux minerai qui était entièrement en pierre véritable et encré après ce bloc, ils découvrirent la plume de fiançailles de Coatl, dans un parfait état.

Depuis tout ce temps, les mineurs n'ont jamais cessé de creuser et de développer la richesse du sol.
Aischa
[Première expérience dans la mine]

La nouvelle du Nord se l'était fait répété ; la mine, c'est le meilleur salaire possible ! C'est donc d'un pas ferme qu'elle se rendit à l'antre caverneuse et sombre. Plusieurs mineurs étaient sur son chemin, des visages pour la plupart inconnus, puisqu'elle était nouvelle dans le clan, par conséquent dans la province aussi !

On lui mit brutalement une pioche entre les mains avant qu'elle ne pénètre dans le tunnel suintant. Ne sachant pas trop où aller, elle suivit la masse dans les profondeurs obscures qui semblaient engloutir les travailleurs. Certains s'arrêtaient, portant un vif intérêt pour un coin de la paroi rocheuse, d'autres continuaient leur chemin en essayant de trouver une veine chanceuse. Ce serait carrément dire «être veinard».

Aischa ne savait pas trop à quoi ressemblait l'obsidienne, aussi noire que la roche du tunnel. Voyant plusieurs fragments à extraire, elle prit fermement sa pioche à deux mains, et percuta la pointe de son instrument qui rebondit contre la paroi. Elle fut prise au dépourvue et manqua tomber sous le choc qui se répercutait dans ses membres. La journée allait être ardue !
le golem obsidien, incarné par Guyhom


[un sommeil ou une punition?]

Elle rêvait...il fut un temps, elle vivait et n'était plongée dans ce sommeil interminable qui n'aura pas de fin...elle était puissante, forte et faisait régner le chaos sur cette terre....elle et ses soeurs vivaient, voyageaient, et semaient la destruction pour leur simple plaisir. la guerre...telle était leur raison de vivre et leur finalité lorsqu'elles furent créées.

Elle se souvenait des temps d'avant...elle avait tellement bien oeuvré qu'elle s'était battu contre les Dieux. Elles avaient faillies remporter la guerre mais finalement, le Dieu suprême avait eu raison d'elles. Il les avait jugé, puis condamné à l'immobilité et au sommeil. Désormais, elle et ses soeurs ne pouvaient se détacher de leurs liens qui les maintenaient à la terre. Depuis, elles faisaient parties du paysage pour les créatures inférieures qui ne voyaient que des montages et des vallées, pauvres petites créatures faibles et peureuses. Elle en avait détruit tellement...mais hélas, c'était les créations du Dieu suprême...depuis, ces petites créatures avaient gagné et régnaient sur la terre, au service des Dieux.

Au début, elle essaya de se débattre, de briser les liens qui la maintenait, et surtout de lutter contre le sommeil...parfois elle pensait réussir, la terre tremblait et s'ouvrait parfois pour vomir son sang, noyant les créatures inférieures de toute sorte...mais le temps jouait contre elle et les Dieux veillaient. le sommeil vint pour elle et ses soeurs...un sommeil apaisant, abrutissant...sentant sa conscience se noyer dans l'oubli.

parfois elle sentait des picotements, des démangeaisons, et surtout elle ressentait qu'on lui enlevait son sang. C'était pareil pour ses soeurs...les créatures inférieures les mangeaient. elle était impuissante, ne pouvant rien faire face à cette mort atroce. mais le sommeil l'endormait et elle ne pouvait plus rien faire...de temps en temps, elle faisait trembler la terre...mais rien de spectaculaire. les temps anciens sont révolus, elle avait perdu et elle savait qu'un jour elle ne serait plus.

une pensée fugace traversa son esprit....les créatures inférieures mangeaient son sang...pour faire la guerre...l'ironie de la chose la fit sourire...ainsi malgré tout, elle continue son oeuvre par d'autres moyens.

la créature s'endormit...ses rêves continuèrent et ses pensées se mélangèrent à celles de la terre...ces créatures à la vie brève et fragile mettront du temps avant de la manger entièrement...la guerre serait elle aussi éternelle...
Stonelink
Étant resté en occident pour pouvoir devenir pochtecatl rapidement, Stonelink se devait d'au moins aller travailler à la mine...
Sortant de sa petite calli, le soleil à peine levé, emprunta un petit chemin en direction de cette petite mine, dans ce petit boisé, pour faire un tout petit de quachtlis.

Eh oui, après 8 mois de combat pour la province, ayant vaincu nombreuse armées aztèque, et ayant parcouru tout le monde connu pour combattre au profit de sa province, ainsi que pour punir ceux ne respectant pas le Tonalamatl. Le petit jaguar piochait à grands coups dans les mines. Faut dire que c'était tout de même plus amusant piocher l'aztèque, mais bon, les missions n'étant pas payante, il était maintenant temps qu'il gagne un peu d'argent. Un grand projet attendait Tlaxcalla, ainsi que son temple majeur, et tout cela commençait, par un petit guerrier dans un petit clan, travaillant dans sa petite mine.

Certes, il aimait les combats, mais ces moments de solitudes à la mine, où l'on pouvait entendre l'eau ruisseler le long des murs rugueux étaient merveilleux. En fait, piocher le minerai était une sorte de ''vacance'' si l'on veut, où il se reposer, pour affronter l'ennemi d'une meilleure façon dans le futur...

Citation:
06-09-2010 11:05 : Vous avez gagné 8,27 quachtli.

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-Chihuahua de la Tribu Tlaxcaltèque (Chef des Prêtres-Guerriers)
-Tecuhtli de La province Occidentale
Guyhom


Abnégation et persévérance...tels étaient les mots qui lui venaient à l'esprit. continuer à creuser, à étayer les galeries, à extraire la roche précieuse, à la mettre dans les paniers que d'autres portaient pour la ramener à la surface. il faisait chaud, sombre...il était en sueur, avait des ampoules sur ses mains à force de tenir le manche de sa pioche...mais il ne faiblissait pas. Ses muscles endurcis par le dur labeur qu'il exigeait d'eux, continuaient leur travail...répétitif, régulier, fatiguant. Pourtant, il était joyeux ce mineur...cela lui avait bien servi dans l'arène face à son pochteca. et il savait qu'en étant présent, il donnait l'exemple aux autres, les soutenait et partageait avec eux leur quotidien. peu importe le salaire, si celui ci lui permettait de vivre et donc de se nourrir. si son travail permettait à la province de se redresser, aux toltecas de travailler...rien que pour ça, il en était joyeux. Le bien commun passait par les mines, les Dieux y avaient veillé...

La journée se terminait...fourbu, il sortit de la mine, regardant d'autres équipes y entrer pour prendre le relais. l'obsidienne sortait par panier entier et était chargé sur les lamas pour les entrepôts de la capitale.

L'homme se dirigea vers la calpulli...d'autres tâches se devaient d'être finies.

Guyhom pensa au pulque frais qui l'attendait. Il irait se baigner dans le lac de mazapa cette nuit.

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--Un_esclave


Depuis, plusieurs semaines voir quelques mois, son maître un fier paresseux de la pire famille de toute la seigneurie de Tlaxcallan, faisait bosser son esclave, à la mine de son clan.

L'esclave ne rouspétait pas, il piochait sans relâche du matin au soir à la sueur de son front. Quand sa journée était terminée, il donnait tout les minerais au préposé à la sortie de la mine qui lui versait quelques quachtlis en échange, puis prenait le chemin de la hutte de son maître.
Mais, depuis peu, le scribe payait un peu plus. L’esclave ne posait pas de question la première fois pensant qu’il ne savait pas compter ou qu’il était nouveau. Le deuxième jour même chose, rapidement l’esclave prit la fuite se disant qu’il l’accuserait peut-être de vol, mais tous les jours sans exception l’esclave gagnait plus d’argent pour son maître.
L’esclave pas fou, depuis le premier jour, s’arrêtait devant un sapotier qui poussait un peu en retrait du chemin. Un creux se voyait à peine, mais l'esclave y mettait toujours sa main. Il y cachait quelques quatchlis et entrait voir son maître pour lui verser les 15 quatchlis de la journée.

Un jour l'homme imposant et paresseux décida de se rendre à la taverne clanique. Il y vit quelques amis et les discussions se défilèrent aussi vite que le pulque rentrait dans leur gosier. Quand un homme commençait à se vanter de sa richesse à travailler à la mine, le maître surpris le regardait en l'écoutant.
Il voulait savoir comment il pouvait devenir riche en travaillant à la mine, parce que son esclave ne lui ramenait pas de quoi être riche.


Comment 15 quatchlis par jour te rendent riche?
lui demanda t-il.
15 quatchlis? ca fait longtemps que tu ne t’es pas rendu à la mine, mon frère.

Interrogatif, le maître ne voulait pas passer pour le pécari du clan, but d'un trait son pulque et alla direct à sa hutte en bougonnant tout le long du chemin.

Quand son esclave lui ramena les 15 quachtlis, il lui saisit la main.


Ne manque t-il pas des quachtlis? lui dit-il sur un ton menaçant.
Il sortit le manche avant même que l'esclave puisse sortir un mensonge. Il lui fila deux bons coups, puis essoufflé du s'arrêter pour respirer. L'esclave en profita pour lui sortir une histoire en or.
Par soucis du détail, le maître lui donna un dernier coup de bâton avant de le laisser filer afin qu'il lui ramène les quachtlis manquant.
Le temps passa, mais l’esclave ne revint pas. Le maître devint un homme, puisqu’il n’avait plus son esclave. Ses quachtlis disparaissaient à vu d’œil parce qu’il n’allait pas à la mine. Le gros devint plus petit par manque de nourriture.
Une fois pauvre, le paresseux, alla à la taverne afin de voir si un frère ne l’engagerait pas dans son champ. Il y trouva qu’un homme, dans une nouvelle taverne, bien vêtu et il semblait assez fortuné. Les deux hommes fient connaissance et le plus riche embaucha le plus pauvre pour un salaire de crève-faim. Assez fréquemment, les deux hommes se voyaient afin d’échanger un peu, boire une timbale ensemble et de faire affaire. Le propriétaire de la taverne lui raconta comment il avait fait pour devenir riche rapidement en exploitant son maître à la mine provinciale. Le paresseux compris comment il s’était fait jouer par son esclave et se demandait bien comment il pouvait se venger d’un tel affront.
Ymaldie


Sans se préoccuper des uns et des autres sur le site,
Ymaldie progressait à pas lents pour rejoindre l'orifice béant
en direction des entrailles de la terre.



La déesse nourricière offrira-t-elle encore ce jour ses joyaux ? La jeune femme n'en doutait point.
La dernière fois en creusant, la pioche aux mains et de grands "Han"
poussés par l'air propulsé de son abdomen, les coups répétés firent apparaître quelques pierres dorées.
Elle décida d'y retourner pour en extraire d'autres encore.
Quelques fois précédentes, ce furent des diamants.
Ce travail était très difficile physiquement et moralement. Pour avancer, avoir du courage, on ne pense pas.
Lentement, trop lentement, le temps s'égraine et les pierres précieuses étaient destinées aux dieux, bien qu'ils fussent pas tous bons.
En revanche, ceux-ci ne pourront jamais contrôler le bonheur d'aimer et la liberté de rêver ;
Avoir sa propre vérité sur la vie et le sens à sa vie.
Rien ni personne ne pourra lui prendre cette satisfaction.

Le soir venu, c'était le cœur heureux et léger que la jeune femme retourna chez elle.
Elle n'était l'esclave de personne ; elle était nature. Elle se conditionnait.
Les quelques quatchlis qui furent l'échange lui permettaient un autre forme de liberté.
De retour chez elle, éreintée, elle se rapprocha de son Chinampa pour y cueillir de bons légumes pour son repas.
Il y avait un poisson pris dans le filet tendu au lac.
Elle s'assit sur une pierre, non loin du foyer où elle mit à griller ce dernier.
Trop affamée, elle mangea ses légumes crus.
A la fin du repas, elle s'étendit à même le sol, sur un tapis de feuilles sèches et regarda les étoiles.
Elle adressa un sourire à qui le prendra et s'endormit.
Lya
[Une histoire de mine]

On raconte que dans la mine de pierre de Zotoluca, un vieil éleveur de dindes de l'Occident, il y a 70 ans, en s'aventurant au fin fond du trou dans une galeries très dangereuse, en revenait avec de nombreux minerais d'argent.
Est-ce un mythe, une histoire vraie, afin de le savoir vous devez vous rendre à cette mine et creuser et piocher afin de sortir le plus de quintaux de pierre possible. Et qui sait si dans la pierre vous ne trouverez pas quelques minerais d'argent, peut-être même le plus gros que l'Occident ai connu.

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