Keridil
Le printemps, ses fleurs, son soleil, ses vacances !
Vacances bourguignonnes en plus. Pas à Railly.
On fait du pique-nique avec des copains. Plantage de tentes et sanglier à la broche sur un feu de camp à la mode gauloise. Bref vous voyez le genre.
Et puis entre deux manuvres de déplacement de tout ce petit bordel, on se promène, on visite.
Pas que Keri connaisse pas la Bourgogne. Des mois d'Ambassade et une Seigneurie sur ses terres ça force la connaissance du coin.
Aussi familier soit-il avec les lieux, l'Amahir n'a pas pris la peine de prévenir son épouse de son arrivée sur le territoire. Si elle l'apprend par un autre, elle va le scalper, c'est certain.
C'est à ça que Keri Keri est entrain de penser en flânant dans les rues.
Allait-il lui faire une surprise à Sémur ou Railly ? Lui écrire qu'il arrivait ? Lui demander de le rejoindre dans une auberge champêtre, dans une clairière de conte de fée ?
Et puis alors qu'il allait remarquer qu'un pavé de la Grand Place était un peu plus élevé que les autres, du genre à faire tomber les grands mères revenant du marché, il entendit une voix familière.
BOUM vous invite !
Ne soyez pas timides, venez nous rencontrer, nous parler, nous toucher même si vous le souhaitez !!!
Sourire du brun.
Tiens, on dirait Della...
Quelques pas, amusé. Quoi ? On dirait DELLA ? Elle a dit toucher ? Mais si ! Elle a dit venez nous toucher la bougresse ! Tututu non mais qu'est-ce qu'elle faisait hors de chez elle à aguicher les passants !
Regard inquisiteur.
Et prenez notre fanion, portez-le fièrement.
BOUM, c'est le bien de la Bourgogne !
Pfiouuuu ! Soulagement. C'est la campagne électorale bien sur. Bon, des fois c'est vrai que ça frôle la prostitution, mais c'est pour la bonne cause.
Tout rassuré, et par conséquent guilleret, Keri Keri Chéri approche en sautillant.
Moi j'veux bien un fanion M'dame.
Il prend son air d'enfant timide qui veut son bon point. Voui, un Keri c'est meugnon tout plein, et en plus, il est amoureux, et sa femme, c'est la plus belle, pour l'instant.
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Vacances bourguignonnes en plus. Pas à Railly.
On fait du pique-nique avec des copains. Plantage de tentes et sanglier à la broche sur un feu de camp à la mode gauloise. Bref vous voyez le genre.
Et puis entre deux manuvres de déplacement de tout ce petit bordel, on se promène, on visite.
Pas que Keri connaisse pas la Bourgogne. Des mois d'Ambassade et une Seigneurie sur ses terres ça force la connaissance du coin.
Aussi familier soit-il avec les lieux, l'Amahir n'a pas pris la peine de prévenir son épouse de son arrivée sur le territoire. Si elle l'apprend par un autre, elle va le scalper, c'est certain.
C'est à ça que Keri Keri est entrain de penser en flânant dans les rues.
Allait-il lui faire une surprise à Sémur ou Railly ? Lui écrire qu'il arrivait ? Lui demander de le rejoindre dans une auberge champêtre, dans une clairière de conte de fée ?
Et puis alors qu'il allait remarquer qu'un pavé de la Grand Place était un peu plus élevé que les autres, du genre à faire tomber les grands mères revenant du marché, il entendit une voix familière.
BOUM vous invite !
Ne soyez pas timides, venez nous rencontrer, nous parler, nous toucher même si vous le souhaitez !!!
Sourire du brun.
Tiens, on dirait Della...
Quelques pas, amusé. Quoi ? On dirait DELLA ? Elle a dit toucher ? Mais si ! Elle a dit venez nous toucher la bougresse ! Tututu non mais qu'est-ce qu'elle faisait hors de chez elle à aguicher les passants !
Regard inquisiteur.
Et prenez notre fanion, portez-le fièrement.
BOUM, c'est le bien de la Bourgogne !
Pfiouuuu ! Soulagement. C'est la campagne électorale bien sur. Bon, des fois c'est vrai que ça frôle la prostitution, mais c'est pour la bonne cause.
Tout rassuré, et par conséquent guilleret, Keri Keri Chéri approche en sautillant.
Moi j'veux bien un fanion M'dame.
Il prend son air d'enfant timide qui veut son bon point. Voui, un Keri c'est meugnon tout plein, et en plus, il est amoureux, et sa femme, c'est la plus belle, pour l'instant.
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