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[RP] Et si les Lézards savaient mieux gérer?

--Kintaro
Voilà, deux jours terrés au bord des routes de Miyoshi, et deux étrangers fond les frais des ronins. Une journée après à peine, et de façon inimaginable, les ronins font les frais d'une justice probablement renseignée par les Kamis eux-mêmes, quoique je me demande pourquoi ces êtres divins cautionnent ce genre d'êtres faibles.

Tant pis, cela donnait à Kintaro une raison de plus de faire payer ces étrangers, et de continuer cette action de sabotage, comme il avait décidé de l'appeler.

Sans dire un mot, son regard déterminé répondit au regard de la lézarde. Et il aura la joie de connaître un procès qu'il jugeait déjà injuste... Enfin... L'injustice de son père contre lui l'avait déjà appris à supporter cela. Et le seul remède est bel et bien de passer ses nerfs sur quelque chose. A l'époque des mannequins, récemment ses katanas à forger, aujourd'hui des Miyoshi-jin sans défense.

Il garda le beau papier lui signifiant qu'il était en procès, en souvenir, mais surtout pour ne pas oublier trop vite, ou alors pour le faire bouffer au procureur, au choix (bien que ce ne soit pas tellement son genre).

C'est alors que Nakayama s'approcha de lui. Pour la première fois du voyage, ils allaient peut-être avoir une discussion autre que les ordres donnés chaque jour.

Finalement la fine écaillée pose une question sans laisser Kintaro répondre, pour lui dire simplement qu'il pourra enfin vendre, ou acheter, dans les marchés étrangers. L'homme la remercia d'un sourire, qu'elle ne pouvait voir, puis répondit tout de même à la première question :


Ca me fait du bien de connaître à nouveau un peu d'activité dans ma vie, autre que celle d'un bureau de conseiller.

J'aurais juste imaginer avoir été assez prudent pour éviter de me faire remarquer...


Pas très bavard, la conversation n'ira sans doute pas plus loin. Mais cela faisait plaisir de voir que les lézards n'étaient pas "seulement" violents et buveurs de saké. Ils savaient aussi parlé autrement qu'en criant, ou qu'en maudissant... Une petite pensée pour Kuan, et la marche vers la prochaine victime reprenait.
--Pitbull_judge


Le lourd maillet du juge s'abattit avec fureur sur le bois vernis de son bureau.

QUOI??! Ces batraciens ne sont plus sur nos terres? Nous devons les retrouver à tout prix! Il est hors de question qu'ils échappent à mon courroux, et à la Justice!!

Les veines de son cou avaient violemment gonflé, virant au violacé sous l'effet de la colère. D'un geste impérieux, le juge désigna la porte menant au dehors.

Que tous nos meilleurs indicateurs parmi la plèbe se mettent au travail! Et que le moindre indice me soit rapporté! Et gare à eux s'ils ne trouvent rien... Car ce sera pour eux... La torture, puis... la potence!
Keita
[ Avant le départ ]

Keita était à Kiyosu depuis si longtemps que celle ci était devenue sa ville de prédilection et après un passage à Gero, accompagnée de Mieko, pour récupérer ses biens, elle avait enfin emménagé.

Elle n'avait rien pris d'extraordinaire, une petite bicoque un peu à l'écart.

A peine installée cependant, Mieko lui parla d'un petit voyage en terres étrangères...

Keita, passa les jours restant à se préparer physiquement, apprenant davantage encore à manier son bâton, et son nouvel instrument, un second bâton oui, mais qui se terminait par des piques.
Inutile de dire qu'elle s'était bléssée plus d'une fois mais à présent elle se targuait de le manier, non pas à la perfection, mais suffisament pour se défendre ou se battre.

Et puis elle avait commencé une sorte de compétition visant à savoir si oui ou non elle avait les aptitudes pour intégrer le clan des Lézards...

Pour l'heure, ce voyage vaudrait sûrement mieux que toutes les compétitions du monde...



[ Le départ ]

C'est ainsi que le jour J, Keita rejoignit ronins et Lézards au lieu du rendez-vous.

On lui avait assigné le groupe composé de Mieko et Amaya et donné des instructions claires et précises.
Il faut dire aussi, que la Keita, par manque de prudente, s'atait laissée attrapéer et emprisonner lors de leur première sortie.

Cette fois ci, elle avait pris soin de se confectionner un Kimono qui la dissimulait au mieux et qui se confondait avec la nuit noire environnante et un masque identique.

C'est ainsi qu'ils partirent, ensemble d'abord mais en deux groupes bien distincts, chacun ayant un but bien précis.

Keita, pourtant d'humeur bavarde à l'habitude, ne perdait pas de temps en paroles inutiles et préférait conserver ses forces pour la cause des "Lézards" qu'elle avait décidé de défendre.

Deux, trois jours de marche plus tard, elles s'étaient arrêtées après la ville "maudite" qu'elles avaient contournée et pourtant Keita aurait aimé y entrer et retrouver cet infâme qui l'avait reconnue sans dôute, la première fois...Qu'elle le croise à nouveau et cette fois ci, c'en serait fini de lui, Foi de Keita !

Et ce fut cette nuit là que Keita, combattant au côté de ses deux "co - voyageuses", sût d'une façon sans faille que Lézarde ou pas, elle passerait sa vie à combattre pour leur cause.

Au côté de Mieko, elle ressentit à la fois sa râge de vaincre, sa détermination mais ne put pas faire autrement que de remarquer parfois le coup d'oeil que celle ci lançait en sa direction pour vérifier qu'elle s'en sortait.

Keita n'était pas Lézarde pourtant, mais elle comprit bien vite que derrière tout ce que les Lézards laissaient transparaître d'eux, ils formaient un véritable clan uni et soudé.

Le combat terminé, Keita, une enfilade sur la joue gauche...un coup qu'elle n'avait pu parer...se soigna dans son coin avant de rejoindre Mieko et Amaya, un léger sourire sur les lèvres et de leur tendre une flasque de saké.

"A ce premier "coup" réussi !!"
Mieko
Aux aurores...

L'homme leur avait résisté pendant de longues heures, esquivant et contre-attaquant sans relâche, arme au poing. Mais le nombre de ses assaillants avait eu raison de ses forces, et c'est un corps inanimé, démuni de ses biens, qui fut laissé à terre, une queue de lézard dans la bouche... En rappel de ceux que l'on ne chasse pas, mais qui reviennent toujours, récoltant leur dû, pour le Lézard, et pour Oda.

Alors que le soleil dardait à peine ses premiers rayons rougeâtres, les silhouettes du petit groupe de brigandes se profilèrent dans le lointain, abandonnant leur victime à sa délicate surprise. Les montées d'adrénaline qui les avaient saisies par vagues toute la nuit avaient laissé place à un doux flottement apaisant, et un léger sourire aux lèvres des trois femmes.

Une flasque passait maintenant de main en main, tandis que quelques rires éthérés s'échappaient... Assurément, Keita n'avait pas failli, aux côtés des deux Lézardes, et ces dernières commençaient à la regarder d'un oeil plus serein, plus confiant. Elle s'était bien battue, ne se plaignait pas de ses blessures... Une forme de respect implicite s'instaurait entre elles. Restait à voir si le lien se consoliderait au fil des nuits passées à unir leurs souffles au rythme des claquements de lames qui s'entrechoquent, et des corps ployant sous la douleur...


Quelques jours plus tard...

Tant d'organisation, de préparations... pour que, deux jours de suite, le vent ne leur amène que des loqueteux qui, sous leurs fripes en lambeaux, ne dissimulaient aucun trésor.

Et le seul butin fut celui du sang séché, sur leurs lames, leurs mains, et sur leurs maigres étoffes... Il était temps d'avaler de nouveau la poussière des chemins.

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--Etsuko


Pendant ce temps-là, une tourterelle gris perle se posait sur l'avant-bras de la Pouilleuse qui cuvait son sake, affalée sur un banc près du marché de la ville... Son pépiement finit par la tirer des brumes alcoolisées dans lesquelles elle était engoncée, et elle put prendre connaissance du message qui lui était parvenu.



Ma douce...

A la lueur de cette chandelle qui me rappelle ton souvenir, je t'écris ces quelques lignes. La chaleur de tes bras me manque, je me languis du goût de tes lèvres, sucrées, et si pleines, si tendres... Il me tarde de les croquer de nouveau.

Je m'inquiète pour toi, tu sais... Oh, je t'entends déjà me répondre que je ne dois pas y penser, et que ta carapace te protège de tous les maux... Oui. Mais as-tu pu travailler, aujourd'hui? L'idée de te savoir affamée me serre le coeur, ne meurs pas sans me revoir... ma belle.

Ta Promise.
Mieko
Les crêtes montagneuses se faisaient plus abruptes, plus acérées. L'air se raréfiait dans les hauteurs, fouettant les sangs de sa pureté glaciale. Kiyosu n'était plus très loin... Le pas se faisait plus hâtif, pressé de retrouver ses terres familières.

La voix de Mieko brisa soudain le silence.


Keita... Tu devrais venir rendre visite au domaine du Lézard, lorsque tu auras un peu de temps.

Le ton était détaché, mais la phrase était loin d'être anodine, et la jeune femme le savait. Un petit parchemin usé passa entre ses mains, sans qu'un mot ne fut ajouté. La carte reproduite sur le document parlait d'elle-même, et était le premier signe de la confiance naissante qu'accordaient les écaillés à Keita. A aucun moment elle ne devrait divulguer le chemin qui venait de lui être révélé.
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--Pitbull_judge


Nuit et jour, des patrouilles avaient arpenté toutes les frontières pour retrouver les brigands fugitifs. Leur peau était en jeu. Et, enfin, la bonne nouvelle arriva sur le bureau du juge.

Eclatant d'un énorme rire sardonique, ce dernier parcouru le vélin, qu'il froissa d'une poigne impitoyable.


Soixante-quinze kobans d'amende, et qu'on les jette dans nos geôles les plus sombres et les plus humides pour quarante-huit heures. Sans eau, ni nourriture. Qu'on apprenne le respect à ces gueux.

Une heure plus tard, à peine, quelques ronins furent arrêtés et ligotés, avant même qu'ils n'aient pu se défendre, pour sombrer dans l'oubli le temps que la fureur des bien-pensants dépouillés du trop-plein de leurs richesses ne s'apaise... pour un temps.

Les lourdes portes de fonte claquèrent derrière les coupables, sombre écho au maillet qui, sur le bureau là-haut, s'abattait lui aussi, ponctuant ainsi la sentence sans appel.
Nakayama
La décision avait été prise; ils rentraient. Un rapide mot d'un Écaillé les avait guidé. Ils étaient réclamés dans leur ville: Kiyosu. Un bref passage en ville. De quoi prendre quelques vivre pour la route, y laisser Sunaomi qui avait quelques prières à réciter et puis voilà, le trio poursuivrait vers le Nord. Au grand galop qui plus est.

Mais malheureusement, au détour d'une route secondaire les miliciens les attendaient. Comment savaient-ils qui et où et quand.... peu importe, on leur avait mit la main au plastron et ils seraient emmenés. Tiens, surprise, au moins ils étaient emmenés plus loin sur leur route et ils n'auraient pas à revenir sur leur pas.

On fouilla sa besace, à la recherche des kobans à rembourser pour l'amende. La jeune écaillée n'avait pas suffisamment sur elle, peu importe on lui fourra une reconnaissance de dette au fond des poches. Étrangement, ils n'étaient plus que deux attachés au popotin de ces gardes.


Kintaro! Murmura la froide raclure; Où est Le Loup?

Un coup de fouet pour avoir osé parler un langage inconnu en ces terres la fit grimacer. Mieux valait se la fermer,
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--Kintaro


Après la lettre du juge, l'arrestation. Décidément ils sont forts dans ce Kuni. Alors que le petit groupe ne s'y attendait pas, les voilà encercler, ligoter, jeter en prison, pour 2 jours.

2 jours qui permirent à Kintaro de méditer, pour savoir qui était "le loup", dont avait parlé Nakayama juste avant qu'on leur fasse comprendre qu'ouvrir la bouche n'était pas permis.

Il comprit malheureusement assez rapidement qu'il s'agissait simplement du 3e larron, qui n'avait par miracle pas été arrêté. Ce qui lui laissa à peu près 1 jour et demi pour chercher autre chose, qui pourrait lui occuper l'esprit, dans le noir et le froid des geôles locales.

Nakayama devait être de l'autre côté de la prison, ou dans une autre partie. Lui ne voyait qui des hommes autour de lui, plus ou moins affamé, désespéré. Il y avait des étrangers, certains avaient l'air de parler son dialecte, mais aucun ne donnait à Kintaro l'envie de faire plus ample connaissance. Malgré cela, ce n'est pas eux qu'il fallait craindre le plus. Les gardes, du début à la fin, n'avaient cessé de les harceler, tant moralement que physiquement, et le jeune homme comprenait que certains finissent fou, et que d'autres s'arrachent les ongles sur la pierre humide.

Il y en avait toujours un pour gueuler ou frapper, en particulier lorsque Kintaro réussissait enfin à dormir un peu... Les deux jours seront longs.

Kintaro s'accrochait grâce à un détail, il n'avait pour le moment jamais été reconnu, et il y avait donc peu de chance que les crimes dont il a été accusé remontent aux oreilles de ceux qui lui font confiance en Oda.

Après la première nuit, il commençait à compter les secondes, et ne trouvait plus rien pour occuper son esprit. Il finit par tenter de lire certains mots, mais ses yeux ne lui renvoyaient qu'une image floue. Il devait rester encore au moins 24h avant de pouvoir sortir...
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