Eikorc
[Vive la Bourgogne
]
Le vent souffle sur la ville de Nevers. Douce brise qui siffle à travers le ruelles jusquà sengouffrer dans une chambre, à travers la fenêtre grande ouverte Les parchemins recouvrant le bureau et le lit senvolent doucement, flottant quelques instants dans les airs avant de retomber sur le parquet Juste avant de senvoler une seconde fois quand la porte souvre avec fracas sur une montagne de muscles
Lazur métallique parcourt rapidement la pièce avant quun soupire agacé ne séchappe La lourde carcasse savançant, se laissant aller à un boitement plus prononcé pour soulager la jambe aux muscles crispés, soulageant les cicatrices par la même occasion, pour aller fermer la fenêtre en grommelant Aérer oui, mais pas pour foutre le bordel dans ses plans
Et avant de refermer le battant, son regard se pose sur un pli ouvert il y a quelques temps déjà, reconnaissant le sceau des douaniers de Nevers Un fin sourire étire le coin de ses lèvres et il pivote sur lui-même pour le ramasser, bien décidé à samuser un peu. Les rumeurs sont remontés jusquà lui, comme quoi sa présence serait menaçante pour le grand duché de Bourgogne
Etincelles amusées qui dansent dans lazur pourtant si froid alors quil se penche par la fenêtre, pour que sa voix puissante fasse tressaillir le premier garnement venu
« Va mchercher le patron de cbouge !
Et au pas dcourse si tu veux pas que jte bouffe pour mon dîner ! »
Un nouveau sourire alors que le gamin détale le visage emplit de terreur Faut dire que la gueule balafrée du de Nerra ne doit plus trop inspirer confiance, surtout aux gamins inconnus Les yeux se lèvent pour retrouver la position de lastre solaire, avant de retomber sur le papier, le parcourant rapidement
Un haussement dépaule et il se retourne vers la porte, plissant légèrement les yeux quand son regard tombe sur la marre de sang qui sétale sur le parquet Il lavait oubliée elle Et le nez de se plisser alors que dans son esprit torturé se mettent en place des pièces dun puzzle que lui seul connait.
« La fourmi ! Ramène tes miches fissa, faut quon cause ! »
La voix tonitruante éclate à nouveau dans le calme de la chambre Il ne sait même pas si elle est dans le coin, mais si cest lcas, elle manquera pas de lentendre Peut-être quelle a dautres projets pour le cadavre qui siège dans le milieu de sa chambre
Sinon, il sait déjà comment user de la plume acérée dun borgne et des doigts fins dune donzelle refroidie
_________________
"Pour toujours... Et à jamais."
Zoko & Fablitos
Le vent souffle sur la ville de Nevers. Douce brise qui siffle à travers le ruelles jusquà sengouffrer dans une chambre, à travers la fenêtre grande ouverte Les parchemins recouvrant le bureau et le lit senvolent doucement, flottant quelques instants dans les airs avant de retomber sur le parquet Juste avant de senvoler une seconde fois quand la porte souvre avec fracas sur une montagne de muscles
Lazur métallique parcourt rapidement la pièce avant quun soupire agacé ne séchappe La lourde carcasse savançant, se laissant aller à un boitement plus prononcé pour soulager la jambe aux muscles crispés, soulageant les cicatrices par la même occasion, pour aller fermer la fenêtre en grommelant Aérer oui, mais pas pour foutre le bordel dans ses plans
Et avant de refermer le battant, son regard se pose sur un pli ouvert il y a quelques temps déjà, reconnaissant le sceau des douaniers de Nevers Un fin sourire étire le coin de ses lèvres et il pivote sur lui-même pour le ramasser, bien décidé à samuser un peu. Les rumeurs sont remontés jusquà lui, comme quoi sa présence serait menaçante pour le grand duché de Bourgogne
Etincelles amusées qui dansent dans lazur pourtant si froid alors quil se penche par la fenêtre, pour que sa voix puissante fasse tressaillir le premier garnement venu
« Va mchercher le patron de cbouge !
Et au pas dcourse si tu veux pas que jte bouffe pour mon dîner ! »
Un nouveau sourire alors que le gamin détale le visage emplit de terreur Faut dire que la gueule balafrée du de Nerra ne doit plus trop inspirer confiance, surtout aux gamins inconnus Les yeux se lèvent pour retrouver la position de lastre solaire, avant de retomber sur le papier, le parcourant rapidement
Un haussement dépaule et il se retourne vers la porte, plissant légèrement les yeux quand son regard tombe sur la marre de sang qui sétale sur le parquet Il lavait oubliée elle Et le nez de se plisser alors que dans son esprit torturé se mettent en place des pièces dun puzzle que lui seul connait.
« La fourmi ! Ramène tes miches fissa, faut quon cause ! »
La voix tonitruante éclate à nouveau dans le calme de la chambre Il ne sait même pas si elle est dans le coin, mais si cest lcas, elle manquera pas de lentendre Peut-être quelle a dautres projets pour le cadavre qui siège dans le milieu de sa chambre
Sinon, il sait déjà comment user de la plume acérée dun borgne et des doigts fins dune donzelle refroidie
_________________
"Pour toujours... Et à jamais."
Zoko & Fablitos