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Le fils du singe …

Lymey



[ Dans sa maison au onsen ]

Il n’était pas fou Sun, juste perturbé par les révélations de Masao.
Lymey continuait de ruminer sur son coussin de paille tressée à la lueur de la lampe à huile.

Bien sur elle avait tué Akimoto le fils du vieux crabe mais elle n’avait pas de regret, elle ne l’avait jamais vu avant ce jour et il ne faisait pas parti des écaillés .
De plus il avait attaqué sournoisement Sun qui malgré sa condition d’esclave était du clan , toujours présent dans tous les coups, fidèle, attentionné à chacun.
Bon c'est vrai, il grognait un peu le barbu mais on pouvait toujours comptait sur lui.
Elle l’avait toujours vu comme un des leurs .
Qu’il soit le fils de l’ancêtre Zaitochi ne changeait rien à son ressenti, il était parti retrouver les esprits avant son arrivée parmi eux.

Elle se contentait de défendre les Lézards, son clan, contre le pouvoir établi et corrompu.

L’intensité se gagnait au combat sans merci entre l’esprit de soumission cristallisé et les forces de liberté. Il fallait se développer dans la grandeur et étendre l’ influence…

Son esprit rêvait éveillé de chaos et de transformations.
Comme souvent dans ses moments là, elle fit tourner sa bague d’émeraude entre ses doigts , caressant la pierre fine , sa douleur reculait au fur et à mesure que le calme revenait un peu en elle avec le renoncement...

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--Sunuke



Sunuké était éreinté

Au moins, la longue marche depuis l’antre des lézards jusqu’au Cloaque lui avait permis de se calmer et de mettre un peu d’ordres dans ses idées, concernant Lymey tout particulièrement … Elle lui avait sauvé la vie aujourd’hui.

Et puis Sunuké était à présent convaincu qu’elle ignorait tout des révélations du vieux crabe. Il avait si souvent plongé les yeux dans les siens qu’il savait qu’un tel secret ne pouvait en aucun cas y être caché. A vrai dire, quoi qu’il en soit, le barbu mourrait d’envie d’être avec elle, d’entendre sa voix, de sentir son doux parfum, sentir la douceur de sa peau ...



Il devait être deux ou trois heures du matin quand il arriva enfin au Onsen. Tel un serpent il se faufila jusqu’à la petite bâtisse de bois. Elle était là, paisiblement installée sur son coussin de tresse, ses doigts fins jouant nerveusement avec sa bague, son infinie beauté encore amplifiée par la lueur irrégulière de la lampe à huile.

L’esprit déjà troublé de Sunuké le fut encore d’avantage devant tant de grâce et d’élégance. Aucun doute possible, la belle gardienne avait su s’imposer dans le cœur du barbu …

Elle l’aperçu. Il s’avança l’air un peu gêné, puis balbutia d’une voix … presque timide …



Lymey …
Kuan
Quelles révélations ! Le gosse buvait les paroles de Zaitochi, à peine perturbé par le fait qu'il répondait à ses questions, chose qu'il faisait très rarement de son vivant.

Citation:
Vois-tu p’tit gars … la mort … c’est comme être plus vieux que vieux … plus vieux que mort … La mort … on sait jamais quand elle va frapper mais elle t’arrache à la terre des hommes pour te projeter dans un monde proche du rêve …


Alors quand on meurt on devient vieux, et on va dans un monde de rêve où on rêve. Donc quand on est mort on est un vieux qui dort. Ok.

Citation:
Dans ce Monde … Poursuivit le vieux singe … On n’a plus besoin ni d’manger, ni d’boire, ni d’voler ou d’travailler … En fait, on passe le clair de notre temps à pioncer en rêvassant ... Du coup, on a plus besoin d’rien acheter et ya presque plus d’étal ni d’boutique, les seuls existant encore étant les marchands de grenouilles qu’on paye en crottes nasales …


Whaaaoh ! Plus besoin de boire, ni manger, ni travailler ? Et des marchands de grenouille.


Oh mais moi j'veux encore voler ! Et si y'a pu d'étal à voler, c'nul. On peut plus rigoler alors.

Puis le vieux sortit alors la plus belle, la plus magnifique, la plus incroyable des crottes de nez : une crotte de nez morte-vivante. Le morveux ouvrit alors deux grands yeux impressionnés.

OOOOh ! Trop giga super top ! T'es trop chouette Papy !


Tout compte fait, la mort aussi c'est chouette.

Ce qu'ils firent d'autre cette nuit-là ? Secret confidentiel, Kuan n'a pas voulu me le dire. Ce qui est certain, c'est qu'ils ont passé des heures à se raconter des histoires, à faire les malins, et à jouer bête, heureux. Zaitochi finit par partir, laissant un gosse rassuré et soulagé et à qui la mort ne faisait plus si peur que ça.

La belette se lova à nouveau contre lui, et les yeux de l'enfant se fermèrent doucement, gardant en image le sourire de son Papy. Et là, bien serrée dans sa main, la crotte de nez morte-vivante. Rêve ou réalité ? Nous ne le saurons jamais.

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--Enoa
Elle venait de soigner une des filles du coin qui était tombé sur un client des plus particulier.Adepte des traitements hors normes celui ci avait peut-être une carrière de boucher derrière lui et c 'était senti investi d'une envie de découpe.Les hurlements avaient alertés certains du coin,loin d'être des cris de jouissance.....

Enoa était entrée derrière un des hommes du Cloaque et avait découvert une femme au visage tuméfié,elle était pieds et poings liés et sa peau nue était lardée de coupures sanguinolentes....il s'en était fallu de peu ce soir là.....encore.....
La petite avait été ramenée chez elle et avait reçu les soins adéquates.Les autres faisaient tristes mines depuis plusieurs jours elles étaient cibles de ces hommes en mal d'action,frustrés et lâches....de ses porcs infectes qui prennent les femmes pour du gibier et viande fraîche.

En sortant elle vit Neelahne adossée à un mur.De noir vêtue elle semblait un caméléon...en même temps la bestiole est un cousin éloignée du Lézard....
Elle savait de quoi les dernières heures avaient faites et savait pourquoi elle était ici.


-Tu ne devrais pas être là,ca ne le fera pas revenir.L'autre est marqué et tu n 'y changeras rien,tu le sais.

-Si il est là...nos morts nous suivent .


La putain en chef soupira et pris la même position que Neelahne.Cela aurait pu être comique.Enoha savait qu'elle pensait comme elle.Deux femmes dos au mur,une jambe repliée,une cuisse à l'air....

-Il à la marque oui....et alors.Encore faut-il que nous le reconnaissions comme un des nôtres.
Il est tatoué,mais pour l 'heure il n 'a pas saisie le sens du symbole.Il nous consume,il n 'est pas qu'encre sur notre peau,il grave notre âme,s'insinue au plus profond de nous.Lui c 'est la vengeance qui le brûle.

-Souviens toi de ta colère il n 'y a pas si longtemps.Les années passent Neelhane,les gens aussi,ils ne sont pas eternels.D'autres prennent leur places,et ce n 'est pas pour cela que les autres sont oubliés.

Elle marquait un point,il fallait le dire.

-Les gens passent ?tu le crois vraiment?
Non tes clients passent,tu empoches la monnaie.
Et puis parfois ils se paient un extra comme ce soir....ta nouvelle elle passe aussi?
Tu vas lui expliquer comment qu 'elle ne dois pas être en colère?


Comme elle semblait calme,toujours,elle fermait les yeux en parlant,comme si finalement toux cela n 'était qu un rêve ou juste une conversation avec sa conscience.

-Elle a choisie et connaissait les risques.Argent facile ne veut pas dire tranquillité dans le travail.Toi même le sait.

-Elle a choisi de donner d'elle même,de sacrifier son corps toute les nuits .De se laisser salir par ses regards,ces mains obscènes,mais pas ce qui c 'est passé ce soir.
Et toi as tu choisis la cicatrice qui barre ta poitrine?

-Il ne s'agit pas de moi ce soir,mais du Lézard.

-Comme ca t'arrange....tu ne contournera pas ta vie entière ce qui ne te conviens pas.

-Oui,et je sais que ca t'agace.

Elle vit la Nee sourire en coin que pensait-elle à ce moment là?Sans doute jamais elle ne le saura.Mais elle avait raison,un jour elle sera face à elle-même.

-Je ne sais pas ce que Sun a en tête.
Je me demande qui sera le prochain sur la liste.Kuan?pourquoi pas moi,va savoir.Ca ferai les gros titres ça....'les Lézards s'entretuent'.

-Non,il est animé de vengeance comme tu dis,il veut surement avoir un rang plus élevé au sein du clan,et il fera tout pour,mais il ne sera pas le tueur en série de Kiyosu.

-Il est le fils de Zai,et comme son père il n 'aura peur de rien ni de personne.....et tout comme son père il ira au bout de ses idées.Le Vieux n'était pas fou comme beaucoup le disaient mais déterminé.Sun l'est aussi.

La conversation continua ,des heures ,avec des moments de silences,des rires,des larmes.La putain dévia habilement les questions qui pouvaient la déranger,mais savait qu'elle ne pourrait pas le faire indéfiniment.
Elle était fille oubliée il y a des années,et fille de rien jusqu'à l'arrivée des Raclures.
Elle devait la vie à la Lézarde elle le savait,même si elles ne parlaient jamais de cette nuit où elles c'étaient croisées la première fois.
--Sunuke



[Au Onsen ...]


Lymey murmura , un peu gênée elle aussi d’être surprise nue chez elle , saisi un kimono l’enfila prestement et noua une fine bande de soie autour.


- Haaa ! Sunuké ! Sunuké ! je ne croyais plus te revoir mais je t’attendais , espérais tant ta venue …


La regarder couvrir sa peau était presque aussi agréable que de la regarder se dévêtir. Sunuké ne perdit pas une miette du spectacle.

Puis, lentement, il s’approcha pour s’installer face à elle, assit en tailleur sur le coussin de paille tressée. Délicatement il prit sa main dans la sienne.



Tu as sauvé ma vie aujourd’hui p’tit lotus … Domo arrigato …


En prononçant cette phrase, il prit pleinement conscience de la situation délicate dans laquelle la belle gardienne se trouvait par sa faute, elle qui la première avait osé braver les usages pour lui accorder sa confiance. Il réalisa qu’en aucun cas il n’avait le droit le l’impliquer d’avantage.


Tu sais Lymey … ces révélations sur mon père … le fait qu’il soit l’un des membres fondateurs …


Son regard s’attarda un bref instant sur le décor somptueux du Onsen, puis revint plonger dans celui de la jeune femme.


Il est à présent hors de question qu’on me traite encore en esclave … Le clan va devoir me faire la place que j’mérite sinon …


Sinon quoi ? Lui-même n’en avait aucune idée. Ce qui était sur, c’est que les choses devaient changer, et qu’il était prêt à se dresser contre tous pour parvenir à ses fins ...
Lymey




[ Au Onsen]

- tu es là j’en suis si heureuse !

Il était vêtu de son hakama brun, ses cheveux foncés, raides, il ne portait aucun ornement, visage de couteau, yeux d’argent, barbu et balafré.
Le long de ses cuisses certainement des lames presque nues, dans des passants de cuir.

Ses long cheveux noirs défaits accentuaient encore la pâleur de Lymey.
Elle appuya doucement la pression de sa main contre la sienne, et passa l’autre sur le visage troublé de Sunuké très tendrement .

- Je voulais te dire , je n’ai pas eu le temps de crier quand cet homme inconnu t’a attaqué par derrière.
Je me suis faite bouclier, ma main s’est crispée dans un réflexe spontané , je n’ai pas supporté , mon cœur s’est emballé et ma main a agit seule pour protéger ta vie.

- Ne me dis pas arigato tu auras bien des occasions de protéger la mienne aussi je crois ! Il a expiré sans bruit…


Dans la lueur du feu, elle le fixait de ses yeux noirs d’obsidienne et son regard intense se fit plus doux .
Il semblait si vulnérable dans cet instant…

- Mais maintenant tu dois te reposer , tu sembles éreinté …

Tant d’émotions fortes , il faut se calmer , réfléchir , ne pas agir sous les coups des émotions et de la folie …

- Tu n’es pas un esclave , pour moi tu ne l’as jamais été , je t’ai toujours considéré comme un membre du clan a part entière et je suis certaine que d’autres aussi.

- Peut-être peux tu revendiquer cela auprès de tous publiquement ?
Le nom de ton père n’a pas d’importance pour moi .

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--Sunuke



La présence et la douceur de Lymey le calmait, l’apaisait. En effet il était mort de fatigue et, bien décidé à s’endormir, il approcha encore jusqu’à aller se blottir, tel un jeune enfant transit de froid, dans les bras de sa compagne.

Ses paupières de plus en plus pesantes n’aspiraient dorénavant plus qu’à une chose, se fermer, pour ne plus avoir à s’ouvrir avant un long moment ... Pourtant, chaque fois qu’il se laissait aller, son esprit finissait pas être rattrapé par une déferlante d’interrogations, chacune d’elles mettant à l’épreuve l’un où l’autre des différents repères qui régissaient jusque là son existence, son clan, ses amis, la confiance ... Le barbu était perdu c’est le moins qu’on puisse dire, et cela malgré les tendres efforts de Lymey qui, glissant tendrement ses doigts dans ses cheveux, faisait tout son possible pour le rassurer.



Dis Lymey … Combien d’entre eux savaient à ton avis ? … Combien d’entre eux m’ont infligé ça alors qu'ils savaient ?


...
Lymey


Lymey caressait les cheveux emmêlés de son compagnon , les peignant de ses doigts , le serrant doucement dans ses bras . A la lueur dansante des flammes elle voyait l’énorme tatouage de lézard dans tout son dos , elle hocha la tête et promena ses doigts frais dessus , la peau en était toute boursouflée …
Il était pelotonné dans ses bras, elle se déplia lentement hors de son étreinte et tira une couverture sur lui. D’une voix ferme elle répondit


- Je n’ai jamais entendu aucune rumeur sur tes origines et je ne crois pas que quelqu’un le savait au clan à part le vieux . Tous semblaient figés et ébahis dans la chambre de Masao…

Elle prit le temps, à son habitude, s’étirant et ramenant lentement en arrière son épaisse chevelure en chignon sur sa nuque. Elle reprit la main de Sunuké avec un sourire paresseux et effleura ses lèvres , revenant contre lui doucement se blottir .

- que comptes tu faire maintenant ?



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--Sunuke



La chaleur de la couverture, la chaleur produite par le corps de Lymey, progressivement un épais brouillard apaisant venait diluer ses sombres pensées, le tirant peu à peu vers un sommeil salvateur et mérité. Il étendit les bras, comme pour l’envelopper, collant encore d’avantage son corps contre le sien …


A vrai dire Lymey … J’n’en ai encore aucune idée …


Sa respiration ralentit, ses paupières se fermèrent. Peu de temps après il dormait à poings fermés. La belle gardienne, tout contre lui, sembla cogiter un moment, puis finit elle aussi par sombrer …
Neelahne
Finalement elle était rentrée,fatiguée ,éreintée.La fraicheur et le calme de la nuit passée l'avait apaisée,et Enoha fut une épaule.Mais Nee n 'en démordrait pas,Sun ne méritait pas sa marque,pas avec ce qu'il avait fait.
Il avait sûrement des rêves de grandeur,de pouvoir...de sang.

Que pouvait-il se passer dans ce crane?Lui le fils de l'Ancien.

Elle soupira...

Elle aussi s'en posait des questions.Pourquoi Zai n 'avait-il rien dit?Voulait-il qu'il gagne ses galons tout seul?A l'heure actuelle,il était plutôt sur la pente descendante s'assurant une lente chute.
Le sommeil n 'était pas venue,elle avait regardée ce ciel,espérant peut-être y trouver une réponse.A quoi bon.....

C'était les yeux cernés qu'elle marchait,la tête un peu dans le vague,écoutant les marchands de poissons venter leur marchandises fraîches....enfin rien qu'a voir la couleur des yeux ou l'air visqueux des poissons,ce devait être frais de quinze jours....
Encore un jour,un de plus à supporter les élucubrations de l'autre .Des heures encore à l'entendre se plaindre de son traitement......il est vrai que certain le prenait pour un larbin,mais elle non.Mais elle savait qu'elle n 'éviterai pas le conflit,n 'en avait pas envie non plus.Si personne n'osait l'affronter,la Lézarde ne reculerai pas,et n'avait pour habitude de mâcher ses mots.

Les rues devenaient plus étroites et les gargotes visibles......

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--Sunuke



Un navire sans gouvernail …

Voilà à quoi en était réduit le fameux clan des lézards, voguer au hasard sur l’océan du crime ...

Ce dont il avait besoin c’est d’un meneur, un vrai, capable de canaliser et d’exploiter à fond tout ce potentiel, toute cette énergie, un meneur capable d’imposer à tous, d’œuvrer dans une seule et même direction.
Et, allez savoir pourquoi, ce matin là, le barbu se sentait comme s’il était né pour tenir ce rôle.


En sortant du Onsen, Lymey et lui s’étaient rendus tout droit au « Requin vicieux », une petite taverne crasseuse et plus où moins clandestine située en plein cœur du Cloaque. Au fond d’une ou deux tasses de saké, il trouverait bien l’excitation et le courage nécessaires pour le reste de la journée car, aujourd’hui encore, il comptait bien braver l’autorité des reptiles …


De sa voix caverneuse, avachi sur son banc, un bras posé sur les épaules de son P’tit Lotus, l’autre pointant les deux tasses vides, il héla le tavernier.



Hey, larbins … Deux autres !

Et dépêche-toi un peu. On a pas qu’ça à foutre !
Mieko
Ce jour-là n'est pas spécialement spécial. Il se traîne, un peu, n'en finit plus de suinter les vieilles embrouilles de pochards, les ahanements puants des trognes avinées qui plantent leur lame dans la couenne fraternelle, pour un regard de travers ou une dette impayée. Mieko ne pipe mot, aujourd'hui, elle rumine. L'ambiance est pesante, parmi les siens, et elle se refuse à prendre parti. L'ancien paillasson de service... plutôt que de l'humilier, elle s'était contentée de l'ignorer, peu encline qu'elle était à attendre d'autrui ce qu'elle pouvait fort bien faire elle-même. En somme, la brigande se faisait observatrice agacée du sombre manège qui se déroulait en leur sein.

L'agacement en question avait justement commencé à bouillir dans les neurones et le sang de la Lézarde qui, pour le coup, se serait bien passée de conflits. Elle claque la porte de la gargote et la referme d'un coup sec, avant de cogner le comptoir du poing, sans un regard pour les éventuels poivrots qui peuplent les lieux.


Tavernier! Sers-m'en un triple, et bien dosé.

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Lymey


Le « Requin vicieux » une petite taverne insalubre qui tenait à peine debout entre les masures délabrées du Cloaque.

Lymey buvait son saké tiède en compagnie de Sunuké à la lueur de quelques bougies grésillant et des odeurs de poisson pas très frais .
Le breuvage était infâme et la jeune lézarde s’appuyait nonchalamment contre le bras robuste de son compagnon .



De sa grosse voix, il héla le tavernier.

Hey, larbins … Deux autres ! Et dépêche-toi un peu. On a pas qu’ça à foutre !

Elle sursauta tirée de ses réflexions , passa en revue dans la pièce enfumée, les visages rougit par de trop nombreux sakés .

Au comptoir son amie Mieko semblait d’humeur peu amène et assoiffée !


Lymey planta ses prunelles de jais dans celle de Mieko , sans coquetterie ni manières, un brin de douceur lui vint.
Elle ne voulait pas chercher des problèmes , mais personne dans la taverne ne semblait se soucier d’elle.

Trouvera-t-elle la force nécessaire pour aider Sunuke et se préserver des conflits qui ne manquaient pas au sein du clan ?
Elle aimait tous les membres de la famille et les voir s’entre déchirer lui tordait le ventre .


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Neelahne
Elle entra à son tour,quelques secondes avant elle avait vue s'engouffrait le couple des bas fonds.Elle sentit ses mains devenir moites et sa rage monter.Elle qui pensait que ses idées noires c'étaient estompées avec la nuit,elle s'aperçut que finalement juste la vue de ce chien ravivait tout.

Elle croisa Enoha qui la regarda sans essayer de la retenir ,de toute manière elle savait qu 'elle ne devait pas.

Elle referma la porte derrière elle sans ménagement,balaya rapidement la pièce du regard.Elle vit Mieko au comptoir.Et eux....

Elle salua l'ancien shonin,et passa prés des autres sans une parole,puis partit prendre place au fond.
Elle s'installa sur un coussin ,qu'elle retourna au préalable et s'adossa au mur.Sur la tablette une bougie et autour rien.Elle tapa dans ses mains par deux fois et rapidement,le tenancier savait il avait l'habitude.

Elle fixait toujours les deux autres,surtout lui....Elle s'attendait de nouveaux à une altercation,comme à l'habitude depuis ce fameux jour.Cette fois ci elle ne passerai pas .

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--Sunuke



Sunuké jeta un rapide coup d’œil vers les deux lézardes, un regard brillant. Aussitôt un rictus vicieux apparu sur ses lèvres et il s’adressa à Lymey, assez fort pour que tout le monde puisse entendre.


Hé ! Hé !

R’garde ça p’tit Lotus … V’là nos riches crémières qu’ont osé quitter leur piédestal pour v’nir s'aventurer dans les bas fonds …
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