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[RP] xxxxx m'a tué !

Elvix
La Victime : Elvix Presse-Lait

Heure du suicide : Un soir de pleine lune


Le soir de cet horrible drame, le ciel était constellé de petits éclats scintillants sur lesquels veillait une bille diaphane aux courbes généreuses. La voute céleste avait revêtue ses plus beaux atouts pour être la plus belle au moment où elle épinglerait une nouvelle étoile sur son voile sombre, dénué de nuages. Les duveteux s'étaient éclipsés pour ne pas tacher la perfection de ce décor propice à la poésie, et le vent, ce vil coquin, soufflait une brise légère dont les bruissements semblaient susurrer des mots doux aux oreilles du rêveur blond. Il entendait ses murmures comme l'appel envoutant d'une amante qui lui lancerait des oeillades charbonneuses et pleines d'envie.

C'était une belle nuit pour voir mourir une Légende.


Lieu du suicide : Au sommet de la terre


Arrive-t-il au Très-Haut d'avoir le mal de l'air lorsqu'il se penche au-dessus des nuages pour regarder le monde d'en bas ? Vertigineuse sensation, qui parcourait les veines du barde alors qu'il observait le vide ténébreux s'étendant au bout de ses chausses. Ses yeux d'un bleu azuréen étaient rivés sur le trou noir et béant, aussi profond que le désespoir qui imprégnait son coeur. Son corps tout entier avait envie de se débarrasser du mal être qui l'habitait. La liberté semblait lui tendre des bras accueillants entre lesquels il trouverait l'amour et le réconfort dont il avait tant besoin. Adieu monde cruel ! Plus rien ne le retenait sur cette terre peuplée de cloportes malveillants. L'idole avait d'autres cieux à conquérir.

Le Pinson blond déploya ses ailes et prit son envol.


Raison du suicide : Telle est la question...
Griotte
Suspect # 1 : Griotte de Blanc-Combaz, la mécène.

Sa relation avec la victime : Mauvaise

Certains se souviendront peut-être de la chasse à l'homme que la jeune fille avait organisé à l'occasion de son dernier anniversaire. D'autres seront même capables de vous énoncer les noms des proies que les joyeux lurons avaient traqué toute la journée durant. Cette battue ressemblait fort à un génocide contre les blonds, et parmi les têtes mises à prix, une chevelure aux bouclettes couleur pipi de chat, appartenant à un Pinson à la voix cassée. On ne sait toujours pas comment il s'en était sorti indemne.

Figurez-vous que la relation entre nos deux protagonistes ne s'était jamais vraiment trouvé au beau fixe, malgré le fait que la Blanc-Combaz avait endossé le rôle de mécène pour le barde à la mandoline désaccordée. Il faut dire que le père de la donzelle lui avait confié cette tache déplaisante, surement pour s'en débarrasser lui-même. "Abuserai-je si je vous demandais de proposer à ma fille de lui trouver quelques emplois dans lesquels le bougre pourrait chanter les louanges de notre maisonnée ?", qu'il avait demandé à la marâtre. Pourquoi ne lui avait-on pas répondu : "Mais grave ! Garde ta fiente chez toi, le Balbuzard !"


L'indice compromettant : Une lettre




A Elvix Presse-Lait,
Fumistousse dé bardé.

Il fut un temps - que je n'ai jamais connu - où - parait-il - tu remportais un franc-succès auprès de la populace. Les gens fissuraient leurs poumons en t'acclamant. Ils s'arrachaient tes enluminures dédicacées et les cordes cassées de ta mandoline se troquaient contre une monticule de coffres emplis de pièces d'or. Tu étais l'idole des jeunes. Ils chantaient tes odes dans le bain, collectionnaient les statuettes à ton effigie et s'attachaient des brins de pailles dans les cheveux pour essayer de te ressembler.

Mais voilà, tout à une fin. Ce temps de gloire est révolu. Le vent tourne et les tendances aussi. Tu es devenu complètement ringard, mon brave. Maintenant, ce qui se fait de mieux, ce sont des artistes comme Claudia Chiffon et David Gros Tas. Je suis très fière d'avoir pu lancer leur carrière grâce à leur participation aux Victoires de la Musique (sur nos tympans). Je suis aussi navrée de t'annoncer que tu ne fais plus le poids à côté d'eux. Il est temps pour moi de chercher de nouveaux talents à financer, plus prometteurs et lucratifs.

Tu es viré !

Griotte de Blanc-Combaz,
Mécène à ses heures perdues


L'alibi en toc : Elle plantait des navets et des carottes avec deux blonds.

Si, si, c'est vrai ! Je vous jure. C'est pas ma faute à moi. C'est quelqu'un d'autre, le coupable !
Sadnezz
Suspect # 2 : Sadnezz Corleone, la brigande.

Sa relation avec la victime : Cuisante.

Des soucis de savoir vivre en groupe et quelques phrases mal tombées, il n'en fallut pas plus à l'italienne pour détester viscéralement la chose a moumoute dorée qui avait croisé plus d'une fois sa route. Des 'je te hais, moi non plus', des mots et des gestes malencontreux, autant dire que leur relation est construite sur une base douteusement bancale. On aurait vu le barde courir les chemins avec la Corleone, piller a grand fracas et renier sa cuisine, parfois aussi servir de gibier... Mais personne ne saurait remettre dans l'ordre chronologique ces faits contradictoires pour se forger une réelle opinion sur la nature de leur relation. Des bruits de couloirs leur auraient même prêté une relation autre que délictuelle... Mais rien ne saurait confirmer cette thèse.


L'indice compromettant : Un sévice corporel

Il est des passages tortueux de leur relation qu'il serait peut-être bon de rappeler... Les foudres de la rancune nourrie par le blond barde ont peut-être claquées pour la premières fois lors d'un feu de camps en rase campagne rassemblant la crème des malfrats du moment. Prise du castel d'Orleans vous souvenez-vous? Vous n'y étiez pas? Alors pour la faire courte il faut rassembler une poignée de puants et un blond bien trop propret sur lui autour d'une casserole bouillante de mélasse plus que douteuse... La bouffe, personne n'avait vraiment osé clamer qu'elle était dégueulasse, sauf l'angelot braillard. ça n'avait pas plu à tout le monde, et pour cause quand la vieille peau se donne la peine de faire à graille à toute la tripotée des Fauchards, gracieusement qui plus est... Critiquer l'offrande est plus que non recommandé. S'en sont suivit quelques réjouissances verbales et quelques menaces qui trouvèrent leur salut dans la fesse tendre du barde. Une estampille au fer rouge faite de la main experte de Sadnezz avec ce commentaire qui nous est rapporté par un témoin de la scène oculaire anonyme sourd et manchot : " voilà, comme ça tu pourra brailler pour quelque chose" .

L'alibi en bois : Elle l'avait perdu dans la campagne.

Plusieurs jours qu'ils avaient semé le barde et sa gouaille qui aurait été selon l'intéressée convoyeur de leur petit voyage en groupe organisé ... Les mauvaises langues diront que l'acte était prémédité mais les protagonistes nieront toute implication dans l'opération. Si, si, c'est vrai ! Je vous jure. C'est pas ma faute à moi. C'est quelqu'un d'autre, le coupable !
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La tolérance n'existait PAS au M.A / Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.
Ygerne
Suspect # 3 : Ygerne, l’éternelle amoureuse.

Sa relation avec la victime : je t’aime moi non plus

Amoureuse éperdue du barde dés les premiers instants, longtemps elle vagabonda sur les routes en compagnie du beau blond qui lui contait fleurette.
Leur vie aurait pu être paisible et les oiseaux auraient pu continuer de chantonner autour de leurs deux jolies têtes, si la douce Ygerne ne fut pas emprisonnée injustement.
Le barde au sourire enjôleur, amant en ses rêves, avait fait la promesse de se rendre à la porte du cachot de sa belle pour lui chanter une douce mélodie magique qui ouvrirait les portes du pénitencier.
Mais il n’en fit rien. Le fourbe de blondinet quitta la place au bras de jeunes donzelles, blondasses, et ignora la rouquine qui versa toutes les larmes de son corps.
Malgré une gloire partagée lors des victoires de la musique. La jeune rouquine garde un souvenir amer du blond. En effet, la prestation finie, le vilain ne lui reversa pas sa part des royal – tisses pour leur duo.

L'indice compromettant : Une dette



Evix le laid,

Fin, c’que tu souhaites bien donner comme surnom depuis que la gloire t’a changé.
T’sais que t’es qu’un vilain arnaqueur.
T’crois que j’avais pas remarqué que tu réutilises notre duo des victoires que tu vas chanter un peu partout dans l’royaume au bras d’une rouquine au gros nibard !?
D’ailleurs c’est qui celle-là ? L’est d’une impudeur que j’vais déposer plainte. C’est mon image qui se joue. J’vais me trouver comment un nobliau à marier si l’on s’imagine qu’une grognasse pareil c’est moi ?
Fin j’ai donc fait un petit calcul de ce que tu me dois :

Avoir été ta muse pour les victoires de la musique : 100 écus
Part sur les entrées de tes concerts (royal-tisses sur le duo) :
T’vends 25 écus le billet sachant qu’en moyenne t’offre 10 chansons, si t’es généreux, aux publiques : 2.5 écus par chanson et la moitié de ça : 1.25 écu par personne et par concert
Je pose l’hypothèse de 10 concerts avec 10 paumés qui acceptent ces tarifs abusifs : 125 écus
Frais pour utilisation abusive de mon image, 35 écus par concert donc : 350 écus
Amende impayée lors de notre escapade avec les fauchards : 30 écus (et t’as de la chance, je te compte pas d’intérêt de retard en souvenir de notre amitié toujours blabla renouvelée)
Ce qui donne un total de : 605 écus à me verser.

L’est évident que les frais de justice seront à ta charge.
Pour tout recourt de ta part, tu t’adresseras directement à mon avocat : Rapia premier.

Je te réitère mon éternelle amitié blalbla et amour blalbla
Ta chère et tendre Ygerne

PS : somme payable sur 10 jour, en cas de dépassement de délai la somme sera majorée de 25% chaque 10 jours.


L'alibi en rose fuchsia: Elle tressait la queue de Poney Bouboule dans les écuries de Montmirail.

Tralala pourra confirmer ! C'est pas ma faute à moi. C'est quelqu'un d'autre, le coupable !
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You have to kiss many Frogs to find a Prince
Cistude
Suspect # 4 : Cistude, la talentueuse. (alias Claudia Chiffon)

Sa relation avec la victime : Concurrent artistique.

Les Victoires de la Musique. Tous les jeunes se souviendront de l'incroyable prestation des Proutis chiasse dollz, illuminée par la présence céleste d'une Tortue au summum de sa forme et de sa beauté. Ce rêve de gloire, Cistude l'avait vu éclore dans le pavillon Bal-tard. Comment te dire Elvix que tu n'égales pas la Blonde ? Sa voix, sa présence sur scène, il n'y a pas d'explications à donner : Cistude est meilleure, point barre. L'élève a dépassé le maître. Tu es un has been. Et Cistude s'en était follement vantée pendant des mois, les oreilles de ses compagnons en sifflaient d'horreur. Qui a, grâce à ce concours de chant, ouvert le bal lors de la prise de Varennes ? Grâce à qui, Cistude put apprendre à écrire son nom sur les parchemins tendus par ses fans ? Griotte... Grâce à Griotte. Euh stop... attendez, j'dois pas rejeter la faute sur quelqu'un d'autre ? Zut... bon... Passons l'épisode cuisant des Victoires de la Musique, le jour où Elvix a contemplé son échec artistique et a pris conscience qu'il chantait comme un vieux sifflet cassé. Bon, j'rajoute quand même que Cistude est maintenant l'idole des jeunes, partout où elle passe, une foule de badaud s'empresse de la supplier de leur chanter un de ces tubes canoniques. D'ailleurs, on raconte que foule de pèlerins cheminent vers Craon pour se recueillir sur le mur à la gloire des odes d'une Tortue puante. Bref.

N'avons-nous pas oublié un épisode marquant ? Mais si, souvenez vous, une année auparavant... C'était un mois d'octobre fumeux, le vent mordait la chair de deux diables sales, seule une douce chaleur issue du croupion du nain les enveloppait de réconfort... Un écureuil à la queue touffue sautait de branche en branche, et une Tartine (qu'on lui coupe la tête !!) abrutie s'enfumait la tronche d'herbe satanique dans un buisson opposé. Première sortie en plaine du nain et de la tortue, le Cygne albinos parut tel une aura de... de... boueuse. Comme des sangliers attirés par l'odeur du gland, le Nain et la Cistude déboulèrent sur Elvix penaud... Naelhy eut à ce moment la même idée, et pendant trois plombes ils se disputèrent le Pigeon (Elvix hein !). Les deux blondasses tartinées de bouse, le Nain menaçant d'une haleine putride Elvix. C'était beau à voir.

Je crois que c'est notre inconscient qui nous joue des tours, car depuis cette rencontre peu fructueuse, la Blonde n'avait cessé de haïr littéralement ce barbe italien -ou espagnol- (sûrement un hybride). Et c'est donc sans remords que la blondasse avait destitué Elvix de son titre "dé barde lé plous fabulous dé tout lé temps" aux Victoires de la Musique. (voir plus haut)

L'indice compromettant : La lettre de Griotte, les fans d'Elvix aux pieds de Claudia Chiffon (bon oui, j'exagère peut-être un peu...ok, beaucoup.)

Comme cité précédemment, Cistude disposait d'une gloire internationale. Enfin, théoriquement. Dans la pratique, tous se tiraient à sa vue -et senteur-. Pas d'indice précis donc.

L'alibi made in china : Elle était en migration avec les Canards.

Si, si, c'est vrai ! Je vous jure. C'est pas ma faute à moi. C'est quelqu'un d'autre, le coupable !
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Enguerranddevaisneau
Suspect # 5 : Enguerrand de Vaisneau, l'Impresario

Sa relation avec la victime : Pécuniaire


Souvenez vous des Victoires de la musique. Souvenez vous de ce noble parfaitement riche qui avait pris sous son aile pour une soirée ce pauvre barde sans talent, en finançant de A à Z toute sa prestation, et ce malgré une concurrence des plus déloyale de la Chiffon et de son acolyte -Concurence purement olfactive qui avait donnée l'impression au blondin de sentir des pieds sales pendant une semaine.
Souvenez vous également de cette promesse faite par L'Ittre, qui avait dés lors fait sculpter des mini-statuette à effigie du chanteur à la moumoute blonde, statuette qui s'étaient en outre vendu comme des petit pain-rassis- et ceci malgré la concurrence toujours déloyale sur le marché des objets souvenirs, où l'on disposait d'une rognure d'ongle de la Chiffon à prix cassé.
S'en était suivit une relation fructueuse entre l'impresario et l'Artiste qui ne s'étaient tout bonnement jamais revus.

L'indice compromettant : Une statuette

Il est à noté que les statuettes avaient bien étés fabriquées. Toutefois, un jour, alors que l'Ittre examinait minutieusement la statuette "modèle", il fut pris d'une sévère démangeaison à la fesse gauche, et utilisa donc la première chose qu'il avait sous la main pour y mettre fin.
Le souvenir fut donc empaqueté et envoyé à Elvix pour qu'il puisse l'examiner, mais il restait quelques traces des fesse poudrées de notre baron qui souffrait également ce jour de maux d'estomac atroces.
Il fut donc difficile à notre blond, de verser une partie des bénéfices des ventes des statuettes, qui ne se vendaient plus en outre, au pinson.

L'alibi made in Jardin-land : Il matait Griotte discrètement alors qu'elle lui montrait en compagnie d'une autre blondasse les vertues bienfaitrices du jardinage.

Si, si, c'est vrai ! Je vous jure. C'est pas ma faute à moi. C'est quelqu'un d'autre, le coupable !
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Aimbaud
Suspect # 6 : Aimbaud de Josselinière, fan 2.

Sa relation avec la victime : Idolâtre

A l'adolescence, des figures mythiques sur lesquelles se calquer sont essentielles pour bien grandir, tout comme le calcium. On estime à trois le bon nombre de figures mythiques : le Père, Dieu, et un Barde célèbre. Aimbaud n’échappait en rien à cette règle de trois.

Suivant les deux premiers shémas, il aspirait à devenir un grand chef militaire et il était mu d’une grande piété. Le troisième avait forgé une part essentielle de sa personnalité. Son goût pour la musique s’était prononcé avant même sa naissance, étant donné qu’on raconte qu’il chantait et frappait en rythme, dans le sein de sa mère.

La découverte d’Elvix avait été pour lui une étape aussi importante que son sevrage, son premier caca sur le pot, sa première guerre ou son déniaisement futur. C’avait été un choc tempétueux. Dès lors, un grand poster en parchemin de l’idole avait orné successivement sa tête de lit à Château-Gonthier, la porte de sa salle d’armes à Corbigny, et le grand mur de son bureau au Conseil Ducal. Il s’adonnait toujours à la cithare-hero sur des reprises de chansons de Presse-lait, il les meumeumait dans son bain, et accessoirement il les chantait pour se la raconter aux donzelles piaillardes qui l’applaudissaient dans les tavernes.
Elvix était un pan de son histoire.
Une véritable légende.

Malheureusement, même les légendes peuvent se démoder.


L'indice compromettant : Un interview

- Messire Aimbaud, merci d’avoir accepté cette entrevue.
- Je vous en prie. Je peux étendre mes jambes là ?
- Euh faites. On vous a vu enthousiasmé par votre rôle de jury aux Victoires de la Musique (sur nos tympans) ! Pouvez-vous nous dire franchement ce que vous pensez des artistes d’aujoud’hui ?
- Un grand mouvement est en marche, on sent une sorte de « Renaissance » dans la chanson françoyse actuelle. Des artistes vont émerger, et d’autres passer de mode.
- On sait que vous avez une très grande estime pour – attendez ne mettez pas vos pieds sur mes notes – pour Elvix Presse-lait. Pensez-vous à lui quand vous parlez d’artistes qui vont passer de mode ?
- Hélas oui. Je peux avoir un verre ? Je l’avoue avec beaucoup de peine, Elvix n’a pas su suivre son temps et s’adapter aux goûts nouveaux du public en matière de musique. Merci, glop glop glop. C’est horrible à dire, mais il devient hase-bine. Il n’y aurait qu’un moyen de le voir remonter la pente.
- Quel est-il d’après vous ?
- Une mort violente et tragique. Vous savez les gens se remettent à aimer les artistes qui disparaissent dans des circonstances sanglantes. Je pense donc qu’Elvix Presse-lait pourrait être adulé à nouveau s’il était assassiné. Evidement, il faudrait que ça reste une mort digne : qu’on aille pas lui faire la peau quand il est aux latrines…


L'alibi en velin mâché : Il tranchait du Berrichon dans la plaine de Tonnerre.

(Du sang plein son armure.) Voyons… Je ne ferais pas de mal à une mouche.
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--L_araignee..


Suspect # 7 : L'Araignée dict Roland ou inversement.

Sa relation avec la victime : Venimeuse.

Y a besoin d'un dessin pour comprendre pourquoi un assassin professionnel doublé d'un sadique patenté a jamais pu blairer une taffiole à perruque blonde et à la voix de crécelle ? Une fois, il avait tenté une fois de chanter le gai geai des forêts, et ça avait suffit à les lui briser, n'apaisant son agacement qu'au prix des gémissements et de l'évanouissement du merleau quand celui-ci avait été marqué du fer des Fauchards. Faut pas croire l'est sociable l'aragne, pas avec tout le monde, pas avec les pucelles qui cachent mal leur jeu ou les bardes à trois deniers.


L'indice compromettant : Un mépris qui ne fait plus aucun doute

Pour faire simple ? Des reniflements de dégoût à son approche, des crachats de mépris dans sa direction, pas la moindre honte d'afficher en public un tel dédain en ce qui concerne le Blondin méprisable et méprisé. En d'autres termes, la Bête à huit pattes détestait et méprisait l'être si faible que les Fauchards s'trainaient à leur suite et pour cause, en terme de voleurs-bandits-brigands-assassins, il y a mieux, bien mieux, n'est-ce pas.

L'alibi aux orties : Entrain de buter quelqu'un ou de fomenter un plan pour buter quelqu'un d'autre, la mort, c'est cool.

Un hospitalier torturé à Reims, un boutiquier éviscéré à Paris, rien de bien grave v'voyez.
Le premier qui l'accuse risque de crever par contre, je garantis pas de pouvoir l'tenir, vu que pour une fois, c'est pas de sa faute.
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Elwenn
Suspect #8 : Elwenn Corleone, la videuse de poches.


Sa relation avec la victime : Purement financière.

C'est par le biais de sa tante que la rouquine avait rencontré le fameux barde nommé Elvix Presse-Lait.
Ce qui est sur c'est que si ils n'avaient pas été regroupés par la soif de l'argent plus où moins facile ils ne se seraient sans nul doute jamais donné la peine de s'adresser la parole si ils s'étaient croisés.
Elwenn étant limite insociable, râleuse par dessus le marché, faire connaissance avec qui que ce soit lui demander une bonne dose de volonté alors faire des politesses avec un brailleur et blond de surcroit ... limite du suicide!
Bref ils s'étaient donc croisés lors d'une mission pillage de mairie, qui n'avait eut pour trésor que quelques haches distribuées par Sad a qui en avait bien voulu.
Suite à cette virée ils avaient continué leurs route tous ensemble vers une autre cible.

L'indice compromettant : Des menaces devant témoins.

Le pillage de la seconde mairie fut un vrai désastre alors que le niveau des bourses avaient considérablement baissé.
Il était donc temps de repasser aux bonnes vieilles méthodes, le brigandages des grands chemins.
Ainsi donc une partie du groupe était partie à la chasse à l'écu au travers des routes du royaume.
Le camp était monté, chacun avait son rôle ... sauf qu'au dernier moment il y eut un léger changement de programme.
La rouquine avait repéré des affaires destinées à la gente féminine dépassant du paquetage du casse oreilles, et une idée avait trotté dans sa caboche.
Une fois accoutré tel une donzelle et sa fichue tignasse blonde ramené au niveau du visage, le Presse-Lait ferait une magnifique damoiselle en détresse, comme appât y'a pas mieux cherchez pas!
Et pour arriver à ses fins car la rousse était encore plus têtue qu'une mule, elle avait dut proférer tout un lot de menace, débutant par le rasage à blanc de la tignasse couleur blé au coupage de langue pour enfin arriver à ses fins et ce devant le reste des acolytes.

L'alibi à deux deniers: Elle s'était perdue dans les bois.

Bizarrement ce soir là justement , la roussette avait eut une envie pressante et était partie un peu trop loin dans la forêt pour assouvir son besoin à l'abri des yeux trop curieux, vicieux aussi.
S'enfonçant un peu trop profondément dans la végétation sauvage elle avait fini par perdre son chemin pour ne réapparaître qu'au petit matin dans un état ...

Si, si, c'est vrai ! Je vous jure. C'est pas ma faute à moi. C'est quelqu'un d'autre, le coupable !

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Naelhy
Suspect #9 : Naelhy Wolback, l'ex muse.

Sa relation avec la victime :

El'vix fût son second premier contact avec les fauchards, la troupe qui la recueillit après sa fugue, et pas le moindre de ses contacts.
A peine arrivée dans leur regroupement de joyeux lurons que la Tartine s'était trouvée collée au barde travesti pour l'occasion à jouer les bombasses sexuelles pour distraire les gardes dans le but de faire évader les prisonniers fauchards. Le périple fût dur mais à coup de Flip-Flop bien placé les deux blondes en sortirent sans trop se faire taper dessus.
La suite de leur mésaventures fût le sauvetage par la Tartine et son acolyte de l'époque Enelos de El'vix Presse-Lait. Malheureusement ça a marché.
Alors le calme total, platonique, les tympans de la jeune 'Lily reprirent toute leur capacité perdue pour le plus grand bonheur de l'anglaise.
Malheureusement leur retrouvailles eurent lieu lorsqu'ils rencontrèrent Claudia Chiffon (qu'on lui coupe la tête toi-même!) alors qu'elle n'était encore qu'une bad girl comme les autres, une vermine à éradiquer d'urgence, une tortue puante et fortement répugnante... qui se jour là s'en prit au pigeon de Naelhy (voire l'histoire de Claudia Chiffon en plus, j'vais pas tout vous reraconter). Tout ceci fini par la vente de 'Lily en tant que muse.
Là encore, elle fuit.

Et puisque ce n'est point encore fini on citera denouveau deux événements, et là encore une fois n'est pas coutume on a coupé l'herbe sous les magnifiques pieds de ma personne en citant ces faits avant: Le génocide contre les blonds organisé par Griotte de Blanc-Combaz et les victoires de la musique ou l'ennemi commun des deux blonds a resurgi: Claudia Chiffon, une blonde totalement tapée et dénuée de talent qui a arraché les Flip-Flop de Naeva, la privant du droit d'aller lui jeter le potager de légumes pourries préparer par la Tartine.

L'indice compromettant : La fuite de la Muse.

Car oui, si vous suivez un peu, à la fin de ce Suprême de Cygne albinos la blonde s'était retrouvée vendu par Claudia Chiffon qui lui avait volé son pigeon. Ainsi Na' n'avait pas pu faire les poches du barbe (elle se demande encore si celui-ci avait alors capter ses vils attentions) mais s'était trouvé forcé de le suivre pendant des jours et des semaines.
Là, ça n'a duré que quelques heures.

« ICI! Un poney hexapodes! »
« Oune poney? Ou ca oune poney? »

On excusera le flash back au dialogue un peu merdique, par contre on remarquera que cette phrase marche bien mieux qu'une bombe lacrimo lorsqu'on a de beaux yeux et qu'on court vite surtout.

L'alibi en Flan maché : Elle était aller vendre sa came.

défection? Ca aussi c'est compromettant...
Surtout si on se souvient qu'elle avait alors user de l'accent espagnol (moi j'arrive à trancher entre espagnol et italien) d'El'vix, lé barde lé plous faboulous dé tou lé temps!
Rho et puis zut, elle a autre chose à faire que de persécuter un barde qui lui fiche l'audition en l'air.

Si, si, c'est vrai ! Je vous jure. C'est pas ma faute à moi. C'est quelqu'un d'autre, le coupable !
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    « A côté de ma pensée la lumière se traine comme une cul-de-jatte dans du poix frais. »
    Naeva-Lisbeth Hyacinthe Wolback
    Pas besoin d'une bannière pour en être sûr!
--Mandolina


Suspect # 10 : Mandolina, la précieuse.

Sa relation avec la victime : Fusionnelle.

Depuis combien de temps se connaissaient-ils ? Une éternité. Personne ne se souvenait d'Elvix avant qu'il ne traine avec Mandolina. Elle avait fait de lui un barde adulé, souvent décrié, mais ce n'était que pure jalousie. A eux deux, ils possédaient assez de charme et de talent pour conquérir le monde et réunir une terrible horde de groupies en furieux, qui pourrait terrasser n'importe quelle armée osant s'élever contre les deux idoles des jeunes. Ils seraient les maîtres de l'Univers ! Ils détrôneraient le Tout-Puissants. Ensemble, ils étaient invincibles. Sans elle, il n'était rien. Sans lui, peut-être qu'elle grincerait un peu moins.

L'indice compromettant : Une corde cassée.

La relation qui unissait le barde à sa mandoline avait toujours été au beau fixe. Son instrument faisait parti de lui. Elle était un miroir de son âme, lui permettant d'exercer son Art et d'exprimer ses sentiments en les beuglant à la face de la terre entière. Elle embellissait ses odes par des mélodies enchantorturesques. Elvix & Mandolina se complétaient, comme un index complète le trou d'une narine.

Toujours à portée de mains, elle l'avait suivi dans toutes ses aventures, mais surtout ses mésaventures. Elle en avait bavé ! Ca allait de la corde qui saute, au broyage de manche après qu'on l'ait fracassé sur le crane d'un détracteur ou du barde lui-même - tous des jaloux, qu'on vous dit ! - Elle était abimée, usée, rayée jusqu'à la moelle, mais elle continuait vaillamment à le suivre partout, bien qu'il lui arrivait de temps en temps d'aspirer à une retraite bien méritée.

C'est par un jour de lassitude, qu'elle décida de se rebiffer lors d'une énième prestation. Elle lui claqua une corde au nez, fouettant sauvagement le blondesque minois. Elle lui avait brisé le coeur. La rupture était consommée.

L'alibi Peace & Love : Un tambourin lui faisait la cour.

Le soir de son suicide, Elvix l'avait abandonné dans le coin d'une auberge.
Adossée contre le mur de la salle commune, elle se sentait terriblement seule, se maudissant pour son geste irréfléchi en essayant d'ignorer la cour que lui faisait un tambourin secoué par un saltimbanque de passage. Elle était innocente. Ca ne pouvait pas être elle !
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