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[RP] L'avenir est un long passé *

Enored
Depuis qu'elle avait cru le voir l'Irlandaise n'était plus tranquille se posant des dizaines de questions. Elle s'était cru à l'abri de son passé. Ce qu'elle avait vu dans son auberge lui prouvait le contraire. Même si cet homme ressemblait au vieux Jack, il pouvait être le vieux Jack, elle n'était plus tranquille, peut être même en danger.

L'ancienne pirate ne craignait pas pour sa propre sécurité peu lui importait. Mais si elle craignait c'était pour son fils. Elle voulait pour lui une enfance calme, loin des fureurs de son propre passé qui semblait ne pas vouloir la laisser tranquille.

Confiant son fils à Caline, elle avait prétexté une retraite spirituelle, le besoin de prendre du recul pour partir à la recherche de renseignements. Vers la mer d'abord. Aucune trace de son navire. Etrange que faisait le vieux Jack à Muret alors ? Renseignements pris un peu partout, sur les routes, auprès de gens qu'elle avait côtoyés. Bien sur on parlait de pirates, mais pas de son navire, de son ancien équipage ni du traitre qui avait lancé la rébellion contre elle.

Bredouille, plus inquiète que jamais pour Sean, l'Irlandaise revint à Muret. Sortant de sa "retraite", elle remit son atelier en route. Après un tour au marché, lieu propice pour prendre des renseignements et accessoirement acheter des pelotes de laines, l'Irlandaise s'était remise à son métier. En fin de matinée, elle s'écarta de son métier et sursauta. Elle avait tissé en laissant son esprit divaguer et là, sur la fine toile qu'elle avait créé se dessinait ses couleurs. Ses couleurs ... elle n'en revenait pas ... là devant elle la tête de mort blanche avec les sabres entrecroisés le tout sur un fond noir. Si son fils voyait cela il ...

L'Irlandaise secoua la tête, il était temps de parler à Sean. Oui mais comment. La pirate cherchait les mots qui conviendrait, réfléchissant et réfléchissant encore tout en terminant son pavillon. S'il ne flotterait pas sur son futur bateau, il aurait au moins sa place dans son auberge. Elle le plia délicatement, ferma son atelier et se rendit au Poitin Still. Il était l'heure du "gouter" Sean et mini Sam ne tarderaient pas à arriver. En les attendant, elle installa ses couleurs au dessus du comptoir et prépara le gouter des deux affamés.


* titre librement inspiré d'une chanson de Manau le reste du RP n'a rien à voir avec mais rendons à Manau ce qui s'est à Manau ...
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P_tit_sam
Courant comme à son habitude, p'tit Sam enfonça vigoureusement la porte de la taverne d'Enored, il entra, Sean sur les talons.


Z'ai gagné la course, z'ai gagné!!!!

Puis se retournant vers son petit frère et le voyant tout penaud il se radoucit.

Allons pleure pas tit Sean, c'est normal z'ai des plus grandes zambes que toi, la prozaine fois z'parie que tu me dépasseras.

dit il en se promettant de faire semblant de trébucher pour laisser passer le petiot.

Hummmmm, il sent bon zez toi, Nored a du nous faire de bonnes zoses.
allez vite à table.


Nooooored t'es où ?

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Caline
[Nettement plus tôt, avant les premières lueurs de l'aube]

Bien avant même le premier chant du coq, un esprit qui s’éveille, doucement, tranquillement, et tente de retenir les souvenirs d'un rêve, de le poursuivre, vainement. Voilà, la blonde bien trop réveillée, bien trop consciente des choses autour d'elle et avec la conscience vient la frustration. Pourquoi ? Simple, le rêve, dont elle sort juste, a ce quelque chose de tellement réel qu’elle y a cru, qu'elle s’est laissé à y croire…- elle serre ses bras autour d’elle, comme pour retenir la dernière impression qui s’estompe à présent ne laissant que le souvenir général de ce qu’il était et la frustration d’inachevé - …rien qu’en y repensant, une rougeur envahi ses joues, un sourire mi gourmand mi triste s’étire sur son visage…dire qu’elle rêve depuis plusieurs nuits de bras d’hommes, de mains parcourant son corps, de….

Je suis folle…je rêve d’hommes dont je ne vois les visages….folle….


Murmure honteux, murmure frustré aussi, mais elle ne se l’avoue pas la bretonne, elle se le refuse, bien qu’elle puisse assouvir ses rêves de luxure facilement – certains hommes dont elle est Capitaine ne seraient pas contre – la blonde a l’utopie de retrouver une communion des corps, des cœurs et d’esprits, de celle qu’elle a connu avec feu son mari…oui bon techniquement ils n’ont pas été mariés devant le Très Haut mais sentimentalement parlant c’était le cas….- Soupire….- Et vu son âge qui avance, aux alentours des 27 printemps maintenant si elle compte bien, le temps passe et l’utopie se transforme de plus en plus en utopie, donc irréalisable ! Logique et ….déprimant. De jolies donzelles de 16 printemps aux joues roses et aux charmes neuf qui à coup sur n’auront pas de mal à assurer la pérennité du lignage familial – re soupire – comment voulez vous lutter ? Forcément que ces messieurs aient les yeux qui frétillent, voir plus que les yeux d’ailleurs….soupire soupire soupire.

La bretonne se lève, habillage rapide et hop hop descente en vitesse à sa boulangerie, elle a du travail qui l’attend, du pain et des douceurs à préparer, la toilette sera pour plus tard, de quoi occupé corps et esprit et oublier les rêves pour un temps…

[Au même moment - dans les bas fonds de la ville]

Plus tard, beaucoup plus tard, la fournée du matin a été vendue, la blonde a eu le temps de faire sa toilette, d’enfiler une nouvelle tenue, non sans oublier épée et dague, et c’est plusieurs rues et ruelles passées, détours et recoins sombres plus loin, qu'elle est entrée après avoir frappé, dans l’antre de La Vieille, la saluant d’un "Demat' et d’un sourire. La Vieille ? Femme dont l’âge est assez avancé pour ne plus savoir le nombre de ses printemps, dos courbé, cheveux blanc, sourire édenté, femme à poigne et bien plus encore…les commères en racontent des choses sur elle, qu’elle aurait empoisonné son mari, aurait rendu impuissant intel, d’autre la dise sorcière, liée au sans nom, la vouant aux flammes de la damnation…mais malgré cela, sous le couvert d’une cape, bien à l’abris de leur capuche, les mêmes commères viennent chercher potions et décoctions pour ne plus enfanter, ou pire encore….le paradoxe des choses ! Personne ne se souvenant de son vrai nom, cela renforce les rumeurs et les peurs, ceux qui la connaisse ne prononce plus que La Vieille, dans un chuchotement marqué de crainte…

Mais que fait Caline ici ? C’est immanquablement la question que pourrait se poser ceux qui la connaissent s’ils savaient ou elle se trouve, ce qui n’est point le cas. La réponse est assez simple en soit, étonnante, mais simple, elle vient y chercher le savoir, la connaissance des secrets de La Vieille. Allez savoir comment ces deux âmes se sont rencontrés, secret non dévoilé ici , mais La Vieille connaît moults préparations, décoctions,…aussi bien pour soigner, soulager, que faire passer l’arme à gauche ou faire endurer mille supplices. De leur première rencontre est né un respect mutuel, une envie de savoir et une envie de transmettre. Et c’est pourquoi la blonde retrouve La Vieille depuis plusieurs semaines, et apprend, comme elle le fait en ce moment…

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--Vieux_nick
Le Vieux Nick descend la rue de sa démarche chalouper des loups de mer, de ceux qui ne quittent que rarement le pont de leur navire, de ceux qui sont plus à l’aise sur les flots que sur le terrains des vaches. Le Vieux Nick comme on l’appelle en a vu des mers, des ports, des tavernes, et des femmes de petite vertu prêtent pour quelques pièces à ouvrir leurs cuisses, il n'est plus aussi robuste et costaud qu’avant mais il a encore de bon reste, assez pour en mettre une à quiconque venait l’chatouiller de trop près, et fallait dire que le près arrivait souvent, le Nick ayant un caractère très soupe au lait et adorant la bagarre. Et voilà le Nick entrant dans la taverne après avoir vérifier qu’il s’était point trompé, il en savait assez pour lire ce qui était écrit sur les affiches et les panneaux, mettre son nom en bas d’une page, et le plus important de tous, il savait compter, première chose qu’un pirate sait faire, compter, histoire de ne pas se faire arnaquer ! Non mais ho un pirate qui se fait arnaquer par un autre, c’est un pirate d’eau douce et le Nick s’en est un vrai de vrai ! Son savoir s’arrête là, lui suffit bien, pour avoir sa part du butin et trousser les donzelles, pas besoin de plus !

Un tour de salle d’un coup d’œil lui permet d’savoir ou il posera ses fesses, là bas dans le coin, dos au mur, le coin l’plus sur pour point finir embroché sans l’avoir venu venir ! Mais avant de s’assoir, la commande, c’est qu’il ne va pas l’attendre sans avoir rien à picoler, car son vieil ami lui a donner rendez-vous et pour changer est encore en retard ! Il s’approche de la tavernière et de son comptoir et.. "veindidiou c’qu’elle est bien foutu, et c’te chevelure de feu… " une femme comme il les aime, il en oublie presque ce qu’il veut, pendant un court instant il ne voit qu’elle ! Mais il se reprend vite, le Nick .

‘Jour, un pichet d’bière …et puis tiens une assiette de la pitance du jour, j’ai faim !

Ouep une envie comme ça, l’est point venu pour grailler, il est surtout venu pour revoir un vieil ami avec qui, pendant quelques lunes, il avait parcouru les mers, mais quant il avait une envie, Le Nick ne se privait pas, il s’offrait tout moyens ou pas ! Il posse quelques pièces sur le comptoir et va s’assoir dans le coin, dos au mur, en attendant qu’on lui amène ce qu’il a commandé, en attendant que son ami arrive enfin ! Et il a intérêt à venir rapidement, le Nick n’est point patient, ça n’a jamais été son fort, jusqu'à la fin de son assiette après il lui en colle une quand il arrive !
Sean_alsender
Il avait couru aussi vite que ses petites jambes le lui permettait. Il voulait franchir la porte de la taverne de sa mère en premier, pour qu'elle soit fière de lui. Mais encore une fois il voyait son grand frère prendre de l'avance sur lui et encore gagner la course.

dépité, ivre de colère envers lui-même il sentit les larmes lui monter aux yeux. Il les ravala bien vite en entendant les paroles de consolation de p'tit Sam. C'est qu'il l'aimait son grand frère, il aimait être à ses cotés, il se sentait plus grand.

D'un coup de manche, il essuya son nez et dit sur un ton qu'il aurait souhaité moins chevrotant :


Pour sur que z'y arriverai, c'est moi qui gagnera la prossaine fois !
Môman ! Môman ! Z'est faim gros comme ça moi ! lança-t-il en écartant fort ses petits bras.
P_tit_sam
Tout ému et chamboulé de voir son p'tiot frère pleurer, p'tit Sam fit un noeud à son mouchoir pour pas oublier d'avoir la générosité de le laisser gagner à la prochaine course.

-- Tu vois Sean, c'est grâce à ce noeud dans mon Nieu que tu vas avoir la force de gagner la prozaine course.
oh te bile pas, tu comprendras quand tu seras grand comme moi.

Moi z'aussi z'ai trop faim et si ta môman elle vient pas nous donner à manzer, ze sais comment on va faire, on va aller s'asseroir et taper sur la table de toutes nos forces en criant :


Z'ai faimmmmm!!!!!, On a faimmmmmmmm!


Et puis si elle vient touzours pas ben c'est qu'elle est dans la cuisine avec un Mosssieuuuuu.
Si, si, même les mômans elles font comme ça parfois.
Ben si, bêta, la tienne aussi.


Un regard tendre vers Sean et déjà P'tit Sam s'installe et tape sur la table.

Tu viens crier avec moi p'tite crevette Sean?


On a faimmmmmm, on a faimmmmm
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Enored
Panique en cuisine ... si si ...

S'il y a bien une chose qu'elle détestait faire l'Irlandaise, c'était ... la cuisine. Bah oui ... y'en a qui ont ça dans le sang ... pas elle. Ceux qui ont eu l'insigne horreur (si si pas honneur) de gouter à son 'fameux' ragout irlandais ont eu du mal à s'en remettre ...

Bref, v'la notre fière pirate face à une de ses hantises : les fourneaux. Alors autant faire simple : deux belles brioches achetées chez Caline, une compote de pommes à la cannelle et du lait au miel. Avec ça, les deux ventres affamés devraient être repus. Caline avait bien essayé de lui apprendre à faire des crêpes ... un vrai désastre ce jour là et une franche partie de rigolade.

La compote finie, le lait sur le feu en attendant les garçons, l'Irlandaise se mit à distiller du poitin tout en laissant son esprit divaguer. Elle entendit la porte à plusieurs reprises. Si c'était des clients, Pipo s'en occuperait, si c'était les garçons ils se manifesteraient ...

Retour en cuisine pour un rapide coup d'oeil sur le lait qui commençait à fumer doucement, elle y ajouta une bonne cuillère de miel.

Un coup d'oeil en salle pour s'assurer que ... tiens c'est qui lui ...


‘Jour, un pichet d’bière …et puis tiens une assiette de la pitance du jour, j’ai faim !


La pitance du jour .... y va pas être déçu
...

Coup d'oeil circulaire dans la pièce et sourire amusée à la vue des deux montres se dirigeant vers une table. Rire retenu ...

Môman ! Môman ! Z'est faim gros comme ça moi !

Le contraire l'aurait étonné ... regard vers Pipo qui surveillait la distillation en cours. Il avait grandit le gamin depuis qu'elle l'avait prit à son service.


Pipo ...
pas de réaction Philippe ! gamin qui tourne la tête vers elle. On a un client tu veux bien t'occuper de lui. Apporte lui une assiette de brown bread et un pichet de bière. Y va pas être déçu du voyage. J'ai deux estomacs sur pattes à nourrir.

C'est avec un plateau chargé de brioches, compote et de deux bols de lait fumants qu'elle se dirigea vers la table des garçons.

Alors, ces messieurs ont faim ?
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--_pipo_
Les mois, les années passent, et je suis heureux. Heureux de la voir enfin en paix. Enfin c'était l'impression qu'elle donnait les premier temps. Les tous premiers temps de notre installation à Muret. Et puis nous nous sommes tous rendus compte d'une chose : s'installer se poser, ce n'est pas pour elle.

Pourtant moi j'aime ça la petite vie tranquille qu'on mène ici à Muret. Mais on la sent ailleurs. J'ai osé en parler un jour à la belle Caline. Rien qu'à penser à elle je rougit.

Ma vie à Muret s'écoule donc tranquillement, même si je sens bien que cela ne va pas durer longtemps. Déjà, l'autre soir, Enored n'a pas aimé trois de ses clients. Elle m'a même discrètement dit de les surveiller. Trois hommes étranges dont un, le plus âgé, l'inquiétait particulièrement. Quand il est parti je l'ai suivit. Il était installé dans une espèce de vieille grange. J'ai rapporté cela le lendemain à Enored qui s'est empressée de faire un sac. Elle est partie quelques jours laissant Sean à sa nourrice et revenue complètement changée. Plus méfiante, les sens en alerte et elle à l'air d'être inquiète tout le temps ça ne lui ressemble pas pourtant.

Pipo ... je sors de mes pensées doucement, l'ébullition des grains prête toujours à la réflexion. Philippe ! oups là il faut y aller.

J'arrive presque en courant et elle me confie un client. Du brown bread ... je grimace ... c'est mangeable quand on est affamé et qu'il n'y a vraiment rien d'autre. J'en met donc sur un plateau et ajoute un pichet de bière et un gobelet. J'apporte le tout.


Voilà m'sieur. Autre chose pour vous faire plaisir ?

Mouais ... bon, on dit le client est roi mais celui là bah ... j'l'aime pas !
P_tit_sam
A l'arrivée d'Enored, p'tit sam leva la tête et daigna enfin s'arrêter son vacarme.
Il loucha sur la brioche, la compotée et le lait fumant embaumant la pièce mais, pas de chance, pour une fois qu'il n'y pensait pas ses yeux se trouvèrent à exacte hauteur du décolleté de la jeune femme penchée sur la tablée.


Dis- donc Enooooo, t'etais où, on a faim nous!
Oh z'ai laissé tomber mon nieu, tu veux bien te penzer pour me le rendre?
Sean tu veux la mize de ta môman, on a de la zance c'est pas elle qui la faite.
Moi z'en veux une grosse comme une baleine mais z'aime mieux les crêpes de Caline pas toi?


Intrigué, le petiot trouvait un air bizarre à la môman de sean.
Il se dit qu'elle devait avoir été dérangée dans la cuisine.

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Sean_alsender
Dès qu'il vit sa maman, Sean sentit tous ses petits tracas s'envoler, le coeur d'une maman c'est si grand qu'il avale tous les soucis de ses petits, ça il en était sûre.

Môman z'veux une grosse part aussi, pour êt' grand comme 'tit Sam et courrir aussi vite que lui.

Hey 'tit Sam, faut laisser un 'tit peu de lait pour le zérisson dans le zardin, il aime bien et si tu bouzes pas on pourra le voir venir boire le lait, c'est rigolo !
P_tit_sam
Un Zérisson hooooo

z'en ai zamais vu, ze zoue avec des nounouilles même dans l'eglise quand on baptisait notre cousine Flore.
Z'les ai envoyée sous les zupes de Tanga la sorcière.
T'étais un bébé, tu as pas vu comme c'etait comique.


Le petit se gratte le crâne d'un air perplexe.


Diiiiis, Sean, comment on fait pour pas bouzer ?
Tu sais toi ?
Moi pas et puis tu trouves pas que ta môman elle a un drôle d'air, elle a sa tête de zour sans pain.
Dis Noored, ta mal au ventre ?
y a un nouveau sean dedans ?

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Enored
Plateau posé, lait, brioches, compotes distribuées, "nieu" ramassé, la rouquine attrapa une chaise pour s'installer avec les garçons les écouter discuter était toujours un rayon de soleil dans sa journée.

Elle s'installa de manière à garder dans son champ de vision l'homme qui s'était installé dans un recoin. Sa tête ne lui revenait pas du tout. Elle sourit un instant repensant aux regards des taverniers quand ils s'installaient avec Jean-jean.

Ses pensées revinrent aux garçons qui discutaient gaiement. Elle se décida à expliquer à Sam miniature pourquoi elle n'était pas venue tout de suite.


Sular tháinig tú ... L'Irlandaise grimaça légèrement, si Sean commençait à comprendre le gaélique, il n'en était pas de même pour mini Samuel. pardon les garçons, je disais donc avant que vous n'arriviez je distillait du Poitin, maintenant c'est Philippe qui s'en occupe. Devant le regard inquisiteur et curieux de Sam miniature elle continua son explication Tu sais mini Sam, c'est la boisson pour les grands qui pique fort et que tu as essayée de boire un soir. C'est moi qui la fait. Et heu ... pour répondre à ta question pas de p'tit Sean en route je suis juste un peu ... fatiguée oui c'est ça.

Un sourire pour tenter de rassurer les garnements. L'homme du fond semblait avoir fini mais ... ne partais pas ... étrange. La pirate le quitta un moment des yeux pour regarder son fils.

Ansin mar go bhfuil hedgehog sa ghairdín? *Un sourire et un clin d'oeil pour lui laisser le temps de comprendre puis elle s'adressa à Samuel junior.
Je pense que rester observer un hérisson sans bouger serait un très bon exercice. Si tu veux devenir un grand ghaiscíoch ... guerrier comme ton papa plus tard, il va falloir que tu apprennes à rester sans bouger. Parce qu'un chevalier ne passe pas tout son temps à taper sur les ... méchants. Il faut aussi qu'il sache se faire discret, silencieux et ... immobile.



*alors comme ça il y a un hérisson dans le jardin ?
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Sean_alsender
Sean adorait que sa maman s'assoit avec eux et leur parle comme à des grands. Et il savait aussi que son petit "plus" était que son frère ne connaissait pas le gaëlique, il se concentra pour répondre à sa maman :

sea ​​tá hedgehog sa ghairdín, chonaic mé é ar maidin inné. Fanacht leat mam eile Seán?

Et moi z'arrive à pas bouzer pour le regarder le z'érisson ! Ze serais un grand guerrier si ze sais pas bouzer môman ?


Il resta immobile pour prouver qu'il savait le faire, mais se faisant son regard se figea au dessus du comptoir

Ca fait peur môman le drapeau noir que tu as mis là-haut, c'est quoi ?






*oui il y a un hérisson dans le jardin, je l'ai vu hier matin. Tu attends un autre Sean maman ?
Enored
Si quelqu'un d'étranger à la scène avait pu croiser le regard de l'Irlandaise à l'instant précis où son fils faisait sa démonstration, il aurait pu y voir toute la fierté du monde. Son fils ... la rouquine sourit avec douceur. Elle suivit le regard de l'enfant vers le pavillon noir et sourit à nouveau. Il est vrai qu'il pouvait être effrayant et à une époque, sa simple vue en aurait fait fuir plus d'un. C'était ses couleurs, celles de son clan ... une explication s'imposait mais d'abord répondre à la première question par une autre.

Níl mo mhac Seán eile. Níl mé ag iarraidh páiste eile. Ba mhaith leat d'dheartháir beag duit? *

Le regard de l'Irlandaise revint se poser sur son fils.

Le drapeau qui te fait peur est un pavillon. Il est pour moi aussi important que les armoiries des Trévières pour Samuel, où la bannière sable et or pour les Sagittaires. Mais toi tu n'as pas à en avoir peur c'est ton héritage. Je vais t'expliquer.

La pirate se tut un instant, cherchant ses mots

Il y a très longtemps, ce drapeau était craint de tout navire marchand qui voyageait le long des côtes anglaises. Tu le sais je viens d'Irlande, j'ai grandit là bas. Ce que tu ne sais pas c'est que là bas nous étions pirates de pères en fils, de mère en fille. Et ce drapeau, ce sont les couleurs de notre clan, de notre famille. Ce sont les couleurs des O'Caellaigh mon fils. Le hisser en haut du grand mat suffisait à semer la panique auprès des équipages des navires que nous croisions. Bien sur, ce n'est pas l'original. L'original a été brulé par les soldats anglais lorsqu'ils ont brulé notre bateau.

et assassiné mes frères ... L'Irlandaise se tut un instant avant de poursuivre.

Celui-ci je l'ai fait ce matin, parce que je repense souvent à l'Irlande ces derniers temps. Je suis une pirate mon fils, mes frères, tes oncles dont je t'ai déjà parlé, étaient des pirates, nos parents aussi ainsi que les parents de nos parents et leurs parents avant eux ... les O'Caellaigh étaient des pirates et ... je le suis toujours.

Elle laissa un nouveau silence s'installer. Le temps que les deux garçons assis en face d'elle digèrent la nouvelle. Depuis peu l'on parlait de pirates dans le royaume, pas en bien forcément ...

Amach romhainn agus comhaireamh más rud é nach féidir liom aon rud a rá os, mar cheap mé go raibh tú slán anseo, amach ó go léir. Ach ní hé seo an cás. Feicfidh tú a bheith ina laoch mór, mac. Ach beidh sé a fhoghlaim go han-tapa!**

Les mots qu'elle venait de prononcer était presque aussi douloureux qu'un coup de couteau en plein coeur. Mais il devait savoir et apprendre à se protéger. Petit Sam aussi d'ailleurs. Elle enverrait Pipo prévenir un des hommes de Samuel pour qu'il ne lâche plus le petit un seul instant. Il devait être protéger. Son passé la rattrapait et elle ne savait ce que cela allait leur apporter ...





* Il n'y a pas d'autre Sean mon fils. Je ne veux pas d'autre enfant. Tu voudrais un petit frère toi ?

** Si je ne t'ais rien dit avant, c'est parce que je te croyais en sécurité ici, loin de tout cela. Mais ce n'est pas le cas. Tu seras un grand guerrier, fils. Mais il va falloir apprendre très vite !

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--Vieux_nick
Assis dans son coin, l’vieux Nick attend sa commande, la patience c’est vraiment pas son fort, l’assiette et le pichet on intérêt à arriver vite, tout comme son ami…et puis ces mômes qui braillent qu’ils ont faim. Il leur lance un coup d’œil assassin, même s’il sait qu’ils ne peuvent le voir.

Un troisième môme lui apporte sa commande, il le jauge assez vite, un vague coup d’œil lui suffit… pas encore de poil au menton, un brin distrait, grand dadet… mais ça pourrait faire un mousse convenable à bord d’un navire.

Merci p’tit….non ça ira. J’te dirais si j’ai besoin d’quoi que ce soit.

L’vieux Nick détourne son attention du petit, et se sert un godet qu’il avale d’un trait, appréciateur il s’en resert un autre et entame l’assiette du jour…et hésite entre avaler ou recracher le tout dans l’assiette ! Il lève les yeux prêt à hurler au petit de venir reprendre ce truc immonde, même l’ Toussaint savait mieux cuisiner qu’ça, et son regard se porte sur la chevelure de feu assise avec les mioches…il avale sans s'en rendre compte et fait passer l'affreux gout avec une rinçade de gniole. La Rousse est belle mais si c’est elle qui cuisine ce truc immonde ça gâche vraiment la chose ! Gâchis !

Il pousse l’assiette, tiens cadeau à son ami qui le fait attendre ! Un sourire carnassier et sadique pointe le bout de son nez à cette pensée, il lui ferra manger jusqu’à la dernière bouchée pour le faire attendre ainsi ! Heureusement la vinasse rattrape le repas ! Bien calé, son verre à la main, le Nick attend, paradoxalement il sait attendre et puis il a une jolie vue sur la Rousse et sur son intéressant étendard, qu'il ne manque pas de reconnaître. Finalement, la journée va peut surement être plus intéressante que prévue…
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