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[RP] Soupirs ou sourires. Pensées légères. Confiez vous !

--Jehanne.
Autre façon de voir et de jouer l’ habituel Topic " Heures et pensées " des Halles




Ça faisait pas bien longtemps qu’elle était en place. Le travail était pas trop lourd, elle était bien nourrie. Et la dame qui était à présent sa maîtresse était raisonnablement exigeante. Tout allait bien.
Mais depuis quelques jours, y avait du changement. Et la petite Jehanne pas curieuse pour un sou mais finaude, avait bien remarqué le chambardement. Sans vraiment savoir elle avait un doute.
La veille, la dame lui avait dit : Jehanne tu peux penser ce que tu veux … mais tu tiens ta langue !

Puisqu’on l’y autorisait, elle pense !

* Se dire que sa maîtresse, mariée, semblait se languir.
* Se demander si la cause en est l’absence de l’ époux ou la présence du sieur qui depuis quelques temps faisait régulière visite ?
* Songer qu’il faudra remettre de l’ eau fraiche dans le vase où trônent les si belles fleurs jaunes.
* Se dire que le sieur a savoir vivre et sait charmer.
* Penser que si elle était dame comme sa maîtresse, elle se laisserait bien courtiser aussi par si bel homme.
* Songer à s’en retourner au travail et attendre de voir si le sieur fera visite ce jour.
Eony
Lasse, c’est avec soulagement et joie mêlés qu’elle avait vu les murs d’enceinte d’une ville se dessiner à l’ horizon.
Elle allait retrouver la civilisation. La vie, sa vie d’avant ..
Elle allait les retrouver, le retrouver Lui !
Au rythme de sa monture elle laisse ses pensées s’envoler

Pense .. que de suite il lui faudra jeter ses vêtements au feu et se laver. Effacer les traces de cette histoire.
Pense … à ce maudit Alvaro,
Se demande … si ce qu’elle a fait, lui apportera la paix ?
Songe … que son estomac crie famine. Elle donnerait cher pour rien qu’un bout de pain.
Se demande … comment va elle expliquer tout ça ?
Pense … qu’elle verra en temps voulu.
Songe .. qu’elle voudrait sentir le parfum d’une rose, et voir un champ de fleur au crépuscule.
Imagine …que rien ne va être simple.
Pense … à avant …
Songe … à lui
Se demande … s’il l’ attend ?
Pense … que plus rien ne sera jamais pareil !
_________________
--Jehanne.




Et des paquets à défaire et à refaire deux jours après !
Des malles à charrier, de l’ ordre à remettre sans cesse. Pfff quelle vie ! Sa maitresse n’ avait de cesse depuis un moment de tout bouleverser.
Mais vu les derniers ordres et recommandations reçus, y avait du départ dans l’ air, elle en est presque sûre la jeune Jehanne.
Faut dire que les chevauchées entre ici et .. là bas … ben ça faisait de la fatigue. Et si à ça, on rajoutait la mauvaise ambiance quand l’ époux il était là … pas étonnant que sa maîtresse elle soit un peu nerveuse.
Mais bon ! Jehanne , elle est quand même contente. Car on ne lui demande plus de prendre une carriole pour porter des plis au sieur charmant. Maintenant y a un valet du sieur qui vient quand besoin. Ils font des fois la causette tous les deux quand il attend réponse et qu’il mange un petit bout avant de repartir vers … il est bien gentil Thual.
La veille, le sieur était venu lui-même. Et à l’ aube, alors qu’elle venait prendre son service, elle l’ avait croisé qui partait.
Auprès de sa maitresse, elle avait pas pu retenir une question faussement innocente accompagnée d’un petit sourire.
Résultat : gros yeux de la dame et encore "Jehanne tu peux penser ce que tu veux … mais tu tiens ta langue ! "
Soit !
Occupée, plus tard, à préparer le repas elle ….

* Se demande :
- Pourquoi que le sieur il avait l’ air si content y a quelques jours de ça ?
- Pourquoi qu’il a dit qu’il allait être bien occupé ?
- C’est quoi un Conseil Comtal ?
* Songe que les soupirs de sa maîtresse vont avec le rose de ses joues.
* Espère que si la dame rejoint le sieur à … * n' arrive pas à se souvenir du nom du village d’où vient le sieur …, espère donc, qu’on lui proposera de suivre.
* Se dit qu’ainsi elle verra plus souvent le beau Thual.
* Se rappelle qu’elle doit encore ce soir surveiller le petit de sa maîtresse.
* Se dit qu’elle doit cesser de penser et finir son travail.
Petifuyant


Très fatiguée par les chemins Fufu arriva enfin en la ville de Lectoure...
Elle avait passé la nuit a s'arrêter de temps à autre pour attendre les camarades de chemins. Mais, rien n'y faisait elle ne les voyait toujours pas.
Légèrement inquiète pour eux mais, aussi un peu colère pensant que les Auscitaines étaient bien capable de faire se genre de blague idiote...
Elle arriva à Lectoure à l'aube et posa le nez sur l'affichage des villageois, place de la mairie.

Pense qu'ils ne sont pas arrivs...
Donc pas partis...
Pense qu'elle va les attendre dans une ville qu'elle connait pas...
Envahit par les étrangers!
Pense que Aub va l'entendre...
Si elle croit ça drole!
S'inquiète un peu mais va vite se changer les idées en taverne...
Personne pour zieuter ce qu'elle y boira! NA!

_________________
--Jehanne.



Espoirs réalisés. On lui avait proposé de suivre. Elle avait donc accompagné sa maîtresse. L’ avait pas vraiment grand-chose, la jeune Jehanne, à faire dans cette maison inconnue. Elle avait pris le temps, avec permission, de faire le tour de la ville. Puis elle avait passé un temps de la soirée à discuter avec Thual. Ben oui ! C’était chez son maître que la dame faisait visite.
Ce matin, il lui avait fallu mettre un peu d’ordre dans les effets de sa maîtresse. Dieu … y en avait partout. À croire que la dame, venant se coucher, s’était effeuillée comme arbre en automne !
Point de repas à préparer. Petite causerie, l’ air de rien, avec la dame.
Encore une fois trop hardie dans ses propos, elle s’était entendu dire " Jehanne tu peux penser ce que tu veux … mais tu tiens ta langue ! "

Bon d’accord, d’accord .. Et de s’en retourner aux cuisines voir si on a besoin d’elle.
Et tout en écossant les haricots, elle ….

* Se demande si Thual allait bien l’emmener comme promis se promener.
* Se dit que sa maîtresse a bien de la chance.
* Songe qu’elle aimerait bien entendre un jour, des mots d’amour comme ceux que dit le sieur à sa maîtresse.
* Se demande qui est cette femme prétentieuse qui a fait des manières devant sa maîtresse.
* Repense aux paroles du sieur qu’elle a entendu hier soir quand elle était derrière la porte … sourit.
* Repense à celle qui semblait désavouée.
* Se dit qu’on dirait bien qu’il va y avoir du grabuge !
* Soupire en regardant tous les haricots qu’il reste sur la table.
--Jehanne.



Et encore des paquets à faire ! Jehanne, en quelques jours aura parcouru plus de lieues qu’en ses quatorze années passées à Saint Bertrand. Si elle n’ avait jamais visité autres villages auparavant, c’ était chose faite et bien faite !
Elle n’ avait pas tout compris la jeune servante. La lettre que lui avait dictée sa maîtresse lui avait semblé ne pas être une missive agréable. Mais elle n’ avait rien dit, pas certaine de tout avoir compris.
Mais quand il lui avait fallu quitter Thual, elle avait rouspété et dit ses pensées à sa dame. Celle-ci avait tempêté à son tour, renvoyant Jehanne aux bagages à finir de fermer et en lui rappelant encore une fois " Jehanne tu peux penser ce que tu veux … mais tu tiens ta langue ! "


Ce n’est qu’arrivée à Saint Lizier que la jeune fille pu à loisir …

* Penser à Thual et à la promenade promise.
* Songer que la dame n’ a pas pleuré, mais qu’elle était en colère.
* Se demander pourquoi justement si elle n’est peinée de cette histoire … pourquoi il y a ce chagrin en elle.
* Imaginer l’ océan où sa maîtresse veut aller.
* Se demander si la mort annoncée du sieur de Muret est avérée.
* Chercher où loger pendant quelques jours et penser à aller tremper le linge au lavoir.
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