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[RP] Pupilles papillonnez !

Darkangeluna
Accompagnant à distance sa fille, elle la laissa se présenter. Impecable! Elizabelle était une fierté pour Angèle, même si elle ne lui disait pas sans cesse.

ayant fini de se présenter, la brunette fit tout les effort pour respecter l'enseignement que jadis sa cousine lui avait donné.
Une belle révérence, mais les seules mots qu'elle put prononcer fut simple et sobre.

-"Vostre Majesté"

Une fois le "protocole" respecté elle se remit sur ses deux jambes, un pas en arrière fixant Elizabelle, essayant de la rassurer sur sa prestation.
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Riwenn


Le patriarche avait bien faict envoyer une missive auprès de la Reyne pour l'avertir que sa cousine estait en mauvaise santé et ne pourrait estre là le jour prévu. Cependant, sa jeune parente ne l'entendait point de la sorte. Il s'énerva, s'emporta quelque peu, mais rien n'y fit. Jeunesse et féminité ne font pas bonne affaire. Ainsi Lanceline fut dans le carrosse donostiritar en moins de temps qu'il en fallait pour le dire. La volonté dépassait la maladie. Le Duc ne voulant pas laisser seule sa cousine décida de l'accompagner, non sans geindre tout au long du voyage.

"Mais te rends-tu compte ?" "imagine que la fièvre te fasse perdre connoissance !" "et s'il advenait que la maladie te fasse vomir devant sa Majesté...." "tu tiens à peine debout et tu veux tout de mesme y aller" "Quelle folie t'a prise ma chère cosia* ?" "au moindre signe de faiblesse, l'on fera demi-tour et rentrera au domaine" "j'espère que la Reyne ne va point émettre un refus du faict de ton estat"

Voilà à quoi ressembla le voyage.

Et ils finirent par arriver au Louvre. Maintenant qu'ils y estaient, Riwenn ne pouvait que prier, espérant que la jeune parente ne fasse pas mauvais effet auprès de la Reyne. D'ailleurs, Lanceline découvrait les lieux, alors que lui avait déjà parcouru certains couloirs. L'on est Duc ou l'on ne l'est pas !

Ils se présentèrent à l'entrée et l'on leur indiqua le salon dans lequel ils devaient se rendre. Bon ils estaient en retard. Cela ne changeait guère. L'on est Duc ou l'on ne l'est pas !

Et maintenant ? que vais-je faire ? que devaient-ils faire. La porte estait fermée mais il semblait y avoir des bruits à l'intérieur de la pièce. L'événement avait déjà commencé.

Le Duc regarda sa cousine, lui arrangea sa robe, nettoya son nez d'un bref et souple geste au mouchoir blanc et dévoila son visage en retirant quelques mèches de cheveux qui gesnaient ça et là.

Te voilà parfaicte pour rencontrer Sa Majesté lui souffla-t-il avant d'ouvrir la grande porte et de faire face à l'assemblée présente.

Passer incognito ? Se faire remarquer ? Attendre qu'une chose advienne ? Le vieil homme opta pour une de ces options.


Adishatz, je suis Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie, Duc dé Donostiri, Vescoms dé Gimoez et Senher dé Cazarilh, et voici ma cousine Lanceline de Valdesti. Je vous ai faict porter missive pour expliquer l'absence d'icelle ce jour mais l'obstination de cette jeune fille l'a portée jusqu'icelieu huy, et me voilà en sa compagnie, je ferai piètre patriarche si je l'avais laissée venir seule dans son estat.

Honte ? peut-estre. Mais la honte ne tue pas. Seul le tort tue et la tumeur. L'on n'est Duc ou l'on ne l'est pas.

Bref sourire. Sans doute exagéré. Et attente. Lanceline aiderait-elle son cousin ?



*cousine

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Héraldique européenne
Yolanda_isabel
L’enfance excuse beaucoup de choses mais pas tout. Elle n’excuse pas le manquement à l’étiquette, qu’on aime voir rattraper par plus âgé que soit. Elle n’excuse pas les élans du cœur qui amènent au pire confusion, et font prétendre les pires stupidités. L’Enfance a bien des avantages mais pas celui de servir de bouclier en cas de manquement..

Elle reste là, bras joints en une attitude si sage qu’elle en paraît de sucre, une statue de sucre aux côtés de la plus grande gourmande du Royaume, voilà ce qu’elle est. Parce que bouger, cela veut dire risquer de fondre, alors elle se contente de sourire à petites doses. D’abord à Eilinn, à qui en lieu et place de lui rendre son clin d’œil, elle offre un sourire un peu tremblant, comme elles sont bonnes ces personnes qui s’affichent comme des repères dans votre esprit, et au titre de bien des jeunes gens, Eilinn Melani fait partie de ses souvenirs d’enfance très vagues. Et elle est là comme Marraine, alors tout ne peut pas aller mal, n’est-ce pas ?

La suivante, jolie présentation, jolie révérence, joli regard par terre, et l’Azur se pose au sol à son tour, pour voir ce qu’elle voit, sait-on jamais que cela pourrait être intéressant voyez-vous.. L’infante se retient que de se pencher vraiment, aidée en cela par la main de Béatrice, c’est un contact, c’est l’humanisation d’un titre, d’une charge, d’une couronne, c’est la preuve pour tous ses détracteurs que Béatrice est humaine, ô combien humaine, et qu’elle, à côté, se doit de l’être tout à fait mais au même titre que la reine, à moitié vivante et souriante, à moitié hiératique et distante. Charmant paradoxe que cette femme aux formes généreuses que l’étiquette prive des joies de la vie.

Next !

Oh bah flûte alors ! La délégation poitevine ! Un sourire en coin de l’Infante, point trop n’en faut, il n’est plus secret pour personne que l’Anjou et le Poitou s’aiment d’amour véritable, je t’aime moi non plus. Et déjà la suivante, la suivante ! Qu’elle connaît, celle qu’elle voyait dans les jardins à travers les fenêtres, un sourcil qui se hausse.. Cousine ? Mais quand on a une cousine, on l’invite chez soi, on ne la laisse pas en dehors. Et toujours ces petits manquements flûte de flûte.

Et la dernière, la toute dernière, qui arrache une mine surprise à l’Infante, une bouche et des yeux grands ouverts, un regard à Béatrice qui voudrait crier « Mais souvenez-vous ! C’est Lanceline ! La Semaine de la Mode. »

Mais l’enfance n’excuse pas tout et pas ce genre d’excessivité, surtout en public, alors elle se contente de regarder qui Béatrice, qui la jeune blonde lectouroise.

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« Damoiselle de Molière.. Pleure langue française, je le veux ! » - Héraldique Européenne.
Lanceline
[Devant la porte]

Marche rapide dans les couloirs, elle tente de suivre le rythme imposé par le Duc. Arrivée devant la porte. Son Cousin la réarrange. Lui replace quelques mèches qui s'étaient échappées.
La Blonde lectouroise gémit. Il lui assure être parfaite, et pourtant. Elle sait, elle croit ne pas l'être; avec cette fine cicatrice qui traverse sa joue, souvenir d'une italienne...
Même pas le temps de prendre une inspiration qu'il ouvre les portes. Elle est sciée, la lectouroise. Elle avance doucement, gênée de se faire remarquer. Ses joues rosissent un peu quand son Cousin se présente, et insiste sur le fait qu'elle est obstinée. Enfin soit.
La Blonde s'avance doucement, péniblement, s'appuyant d'une légère pression sur le bras de son Cousin. A chaque pas qui la mène devant le trône, elle croit défaillir. Mais petit à petit, elle dépasse tous ceux qui sont rassemblés là. Elle lâche son Cousin, s'avance, retient son souffle et fait la révérence.


Votre Majesté. Je suis Lanceline de Valdesti... Et vous prie de bien vouloir m'excuser pour ce retard. Nous avons fait aussi vite que nous avons pu.

La fille, en rose, elle la connaît. Du moins, il lui semble l'avoir déjà croisé... Ah ! A la semaine de la mode, lui semble-t-il. Yolanda, c'est ça?
Des sueurs froides glissent dans son dos tandis qu'elle se relève lentement. Il lui semble être plus vieille que toutes celles ici. Enfin...
Elle veut disparaître dans le premier trou de souris qu'elle voit.
Qu'est-elle venu faire ici?
Malone
Un pas derrière Meileen, puisque c'était la petite qui était appelée et non ceux qui l'accompagnaient, la tutrice "de fait", puisqu'elle n'était pas tutrice "de droit" s'avança pour approcher la Reyne.

Difficile de réprimer le sourire que lui inspirait le choix de la robe du jour, pour qui n'avait connu la Reyne que parée des atours de sa fonction. Mais le rapide coup d'oeil qu'elle avait pu donner pendant la présentation des pupilles précédentes indiqua à l'hospitalière que cette robe ci était bien moins chaude et plus confortable que l'autre.

Et comment pouvait-elle penser à ce genre de détails, alors qu'elle était sur le point de laisser sa cadette seule en un lieu inconnu, me demandez-vous ? C'est une blonde, la Malone ... Mais revenons à nos moutons, et à nos pupilles.

Meileen se présentait donc, et Malone la suivit dans sa révérence.
N'ayant pas été invitée à parler, elle se contenta de rester veiller en arrière, se retenant de relever les yeux vers la Reyne.
[/i]
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18 ans. En deuil de Magoo et Cristof Fortunat.
Beatritz
Sitôt la flamande en retrait, qui sans doute par son age et la hauteur de sa naissance s'était abstenue de se faire présenter par sa mère adoptive, sur laquelle pourtant la Reine arrêta son regard - aussi blonde qu'elle-même était brune... Il y avait bien des blondes, en vérité, dans cette compagnie, et bien peu d'hommes. Elles seraient les étincelles coruscantes de la couronne de leur Reine d'ébène...
Celle qui s'avança ensuite, un charmant minois au nez et au sourire audacieux, sembla hésiter avant de prendre la parole. Ses propos sortirent avec un tel naturel que la Reine fut incapable de les juger répétés ou spontanés. Ils étaient, et ils étaient le signe d'une éducation presque aboutie. L'assurance ne manquerait pas de venir, qui était déjà presque entièrement là...


-"Demoiselle Meileen d'Estissac, c'est un insigne honneur de vous recevoir et de vous accepter dans notre suite. Soyez la bienvenue."

Et se fendant d'un regard vers la sœur et d'un sourire vers le père, elle ajouta sur un ton badin :

-"Qu'on vienne encore nous dire que le Poitou rechigne à servir la Couronne, alors qu'il nous confie sa plus belle fleur !"

Et ce fut tout pour la délégation poitevine, car il ne fallut pas longtemps avant que la fille d'Angèle ne s'avançât. La Reine, à la révérence impeccable de l'enfant, puis à celle de la mère et ses deux mots, se rappela les brèves mais sévères leçons de protocole qu'elle avait administrées à la fille de Looys, cette cousine retrouvée, cette demi-tanneuse, mais aussi son sang, mais aussi sa Maison, mais aussi sous son aile. Situation ambiguë, au sein d'une famille, que celle des illégitimes...
Béatrice répondit :


-"Soyez la bienvenue, Elizabelle. En entrant à votre service, votre mère renonce à toute l'autorité que l'adoption lui donnait sur vous. Mais vous garderez, nous en avons la conviction, l'amour réciproque qui vous lie. Nous espérons que la vie au Louvre vous plaira."

C'est à l'issue de ces mots que furent introduits, sans grande pompe mais sans inconvenance, deux personnes, qui ne tardèrent pas à s'avancer et se présenter. Les yeux de la Reine s'écarquillèrent et, cherchant ceux de Yolanda, elle y vit une assurance, une espèce de conviction que l'enfant voulait lui transmettre, et que décidément, non, elle ne discernait pas. Quelque chose dont elles auraient parlé auparavant, peut-être ?
Alors elle releva les yeux vers le Duc et la demoiselle et dit :


-"Nous ne devrions pas vous blamer de retard, mais plutot vous louer d'avoir bravé le mal qui vous tenait, demoiselle. Etes-vous remise, et pouvez-vous dès à présent prendre notre suite ? Dans le cas contraire, nous vous ferions conduire aux appartements que nous réservons à l'usage des pupilles, où vous pourrez prendre quelque repos. Nous allons sitot les présentations faites au jardin, où s'activent les producteurs de tout le Royaume...

Aussi, soyez la bienvenue, Demoiselle Lanceline de Valdesti."


Et la Reine guetta du regard celles qui n'avaient pas encore pris la parole... Il n'en restait guère, en vérité !
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HRP - Béa en arrêt maladie, cf. MDRPRR - Ne se lance plus dans de nouveaux RP - Enfin de retour, je vais pouvoir rattraper mes RP en retard !
Darkangeluna
Toujours en alerte, elle ne pouvait quitter l'enfant des yeux, cette petite qi était perdu devant les grille, cette même petite qui etait taché de sang. Des images, des images du passé. son regard devint sombre. Sa Majesté avait tapé là où ca fesait mal. Angèle savait très bien à quoi elle renoncait:Elizabelle était si supliante quand à entrer au service de la reyne. On n'èléve pas les enfants pour nous, mais pour qu'il reussise a quitter le nid. Trop maternelle? surment, mais après tout...

"Soyez la bienvenue, Elizabelle. En entrant à votre service, votre mère renonce à toute l'autorité que l'adoption lui donnait sur vous. Mais vous garderez, nous en avons la conviction, l'amour réciproque qui vous lie. Nous espérons que la vie au Louvre vous plaira."

Un regard humble, à ce moment elle ne voulut qu'une chose...mais ce n'étais pas permis, Alors elle résista à la tentation et restait là sans bouger
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Yolanda_isabel
Une reyne, une femme, une mère, une sœur, une marraine, elle est tout cette Béatrice, et pour les pucelles devant elle, elle sera tout cela ou presque.

Et elle, elle est ses yeux, ses oreilles et sa mémoire. Car qui prend garde à ce que voit une enfant qu’on ne veut pas remarquer parce qu’elle n’est pas à la bonne hauteur ? Qui prend garde à ce qui se dit quand il s’agit de faire semblant de ne rien comprendre, car c’est si simple de ne rien comprendre et de tout répéter à cet âge-là. Lorsqu’on est enfant, on n’a rien à retenir, rien à penser d’autres que les rires et les sourires, alors qu’être reyne demande beaucoup de mémoires pour penser à des affaires privilégiées.

Pourtant quand l’azur de la Castelmaure croise celui de la Josselinière, il y a un éclat d’incompréhension. Plus âgée, plus familière, peut être aurait-elle poussé un soupir amusé, mais elle est si jeune, que les épaules se haussent et la royale main posée dessus avec elles. C’est un moindre mal que d’oublier un visage et un nom, alors, elle les retiendra pour Marraine. Car la Valdesti était bien à la Semaine de la Mode, et qui y aurait assisté, aurait vu à cette même Semaine de la Mode que la Valdesti défilait aux côtés de l’Albizzi, pour le compte d’une couturière lectouroise.

Et en parlant d’Albizzi, la dernière des pupilles à se présenter, n’est autre que sa fille adoptive. Un sourire doux à l’égard de la Blanche, elle l’aime bien celle-ci, parce qu’elle prend soin des rares enfants qui trouvent grâce à ses yeux. Ceux de Béatrice.

Elle trépignerait presque d’impatience, c’est qu’il est dur de se taire si longtemps, un regard jeté à Marraine, un regard chargé d’émotion contenue, d’angoisse de tout ce monde, mais aussi d’ennui et un peu, oui, un peu de jalousie, cette vilaine jalousie qui reste. Pour vous, Marraine.

Mais pas un mot, pas un geste. L'étiquette collée sur le front et à la peau de l'Infante.

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« Damoiselle de Molière.. Pleure langue française, je le veux ! » - Héraldique Européenne.
Lanceline
Elle se retient douloureusement. Elle voudrait s'asseoir.

-"Nous ne devrions pas vous blamer de retard, mais plutot vous louer d'avoir bravé le mal qui vous tenait, demoiselle. Etes-vous remise, et pouvez-vous dès à présent prendre notre suite ? Dans le cas contraire, nous vous ferions conduire aux appartements que nous réservons à l'usage des pupilles, où vous pourrez prendre quelque repos. Nous allons sitot les présentations faites au jardin, où s'activent les producteurs de tout le Royaume...

Aussi, soyez la bienvenue, Demoiselle Lanceline de Valdesti."


Elle la regarde brièvement. Jamais elle n'a eu de cours sur "comment regarder une Reyne".Aussi elle se débrouille du mieux qu'elle peut, et un petit sourire traverse son visage lorsque la Reyne la félicite. Elle ignore comment la remercier. Que dirait-elle d'un "Ouaich Majesté t'es trop sympa, vas-y là, merci d'être magnanime !" Non, ça ne le ferait pas. La Balafrée opte plutôt pour une révérence.

Votre Majesté est trop bonne, et je vous remercie de l'attention que vous me portez.
J'ose espérer être assez forte pour vous suivre dès à présent. C'est avec joie que je le ferai.

°UN SIEGE ! Donnez-moi UN SIEGE!°
Elle fait quelques pas en arrière et revient aux cõtés de son Cousin.
°S'il te plaît Riwenn ne me lâche pas...°
Suppliques muettes.
Riwenn


Le cousin, qui aurait dû estre l'oncle d'après un certain brigand, sourit en entendant les dires de Lanceline. Il sait qu'elle a du mal. Mais son regard lorsqu'elle revient auprès de lui est des plus compréhensibles "tu le voulais, tu l'as, ne viens pas te plaindre, je t'avais prévenue !"

Malgré tout, le costé paternel envers sa cousine est plus fort. Il demeure armé de son sourire, en silence, et pose une main sur icelle de la Line.

"Tout ira bien".

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Héraldique européenne
Malvinae, incarné par Cl0e


On les avait menées où se trouvaient l'évènement. Elles étaient les dernières. Le meilleur pour la fin ? Non, n'exagérons pas, beaucoup de ces jeunes personnes étaient issues de grandes familles, de hauts rangs.
Elles firent toutes deux une révérence, et l'adolescente regarda sa mère, qui était attendue au Tournoi des fournisseurs, et qui la confierait à la reine d'ici quelques minutes de façon officielle. Cette pensée l'attrista, car elle l'aimait, cette mère adoptive, mais à la fois, elle se dit qu'étant Gouvernante de Leurs Altesses, elle pourrait peut-être aller la voir par la suite. Et puis, elle la verrait forcément, alors dans tous les cas, elle avait beaucoup de chance.
Le vieux Chevalier serait fier d'elle.

Avant de venir, sa mère lui avait inculqué quelques principes élémentaires du protocole, comme la révérence, encore que ça, c'était évident.
Toutes semblaient s'être déjà présentées, alors elle s'avança un peu plus, dans une autre révérence, vaut mieux trop que pas assez, et se présenta.


- Votre Majesté, je me nomme Malvinae d'Albizzi, fille de Cloé d'Albizzi, Gouvernante de Leurs Altesses et Dame de Jegun et de feu Simon d'Albizzi, Chevalier de la Licorne. Je suis on ne peut plus honorée et fière, et heureuse de me trouver en ces lieux merveilleux et devant vous.

Et ce faisant, elle regardait avec envie la robe de la reine - comme elle était belle...



[ Indisponibilité de la joueuse pour cause de problèmes de connexion, on a opté pour cette méthode pour ne pas pénaliser le déroulement du rp ]
Constance_de_cleves
Constance avait répondu favorablement à la demande écrite de la Reine. Elle avait décidé d’arriver au Louvre le 29 avril, la veille de la date demandée par Sa Majesté. Malheureusement les routes entre la Lorraine et le Louvre étaient inconnues à Constance et à son coche. Ils arrivèrent seulement le 30 avril au Louvre.

Une fois qu’elle se fût annoncée, elle demanda à se changer. Elle allait devoir aller directement devant la Reine, les fameuses potentielles pupilles et probablement d’autres personnes donc elle ne pouvait pas se permettre d’arriver dans sa tenue de voyage sans un brin de toilette.

C’est avec la tenue qu’elle avait faite faire à ses couleurs qu’elle se présenta enfin dans la salle réservée à l’arrivée des pupilles. La Vicomtesse avait espéré s’entretenir avec la Reine avant de se retrouver devant autant de monde et pour un tel enjeu. A présent son souhait était qu’on ne lui demande pas tout de suite d’aller dans l’intimité de jeunes pucelles ou supposées comme telles.




Elle fit une révérence juste après avoir passé la porte puis commença à s’avancer vers la Reine mais elle s’arrêta dans sa progression. A bien y réfléchir elle préférait attendre que la Castelmaure l’invite à s’avancer.

Je suis désolée mais il me semble que l’encart HRP ne s’impose. J’ai trop peur d’oublier des destinataires en MP. Constance va se charger d’examinée toutes les demoiselles ici présentes mais moi la joueuse j’aimerai savoir ce qu’elle devra y voir… Je ne souhaite pas faire un RP trop monotone. Si vous voulez me donner des indications sur ce qu’elle devrait voir j’en serai ravie. En résumé elle regardera l’entrejambe des donselles mais il ne faut pas oublier qu’une femme peut avoir un hymen intact sans être vierge et qu’une demoiselle sans hymen peut elle être vierge (grande pratique de l’équitation par exemple). J’arrête là pour l’encart qui casse tout.

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Lanceline
"Tout ira bien."

Elle l'espère, que tout ira bien. Ne serait-ce que pour montrer combien elle peut être forte, elle doit résister. Elle voit comme dans un rêve les dernières personnes à s'avancer. Elle salue d'un signe de tête son amie Cloé, qui présentait Malvi... Elle était étonnée de retrouver la Comtesse là, quoi qu'à bien y réfléchir, ce devait être normal... Après tout, feu son mari était chevalier de la Licorne !
Elle remarqua un mouvement d'une personne arrivant à l'arrière. Elle voulut se retourner et... s'effondra.
Elle n'était pas aussi forte qu'elle le croyait...
La dernière chose qu'elle vit, ce fut son Cousin qui se penchait vers elle.
Une dernière pensée l'assaillit:
°Maudite fièvre!°
Et ce fut le trou noir.
Beatritz
Multiples révérences de l'Albizzi, et la jeune femme aux yeux brillants, aux mots émerveillés, reçut une réponse d'une voix bienveillante :

-"Demoiselle d'Albizzi, puissent alors ces merveilles ne point ternir avec le temps. Soyez la bienvenue."

Alors, d'un geste de la main, elle invita la Vicomtesse de la Fère à s'avancer et d'une voix plus solennelle, annonça :

-"Demoiselles, voici Constance de Clèves, matrone qui, en fin de journée, aura la charge de vérifier votre vertu. C'est une formalité nécessaire, bien que nous n'ayons aucune doute que vous la passerez sans problème. Alors, dès maintenant, nous al..."

Non, tu ne vas nulle part, Béa : tu ouvres de grands yeux et tu étrangles dans ta gorge un cri muet : la demoiselle de Valdesti s'est effondrée ! Son premier mouvement fut de s'avancer vers elle pour en prendre soin, le second, de stopper son élan, dans la crainte d'une contagion. Elle considéra le Duc de Donostri et lui dit d'une voix suppliante :

-"Nous aurions dû la contraindre à gagner dès à présent ses appartements... Des valets vont l'y conduire, et l'on fera chercher un médicastre. Cette jeune femme a besoin de repos."

Elle tourna alors son visage vers un des valets en faction à la porte, et ordonna que l'on porte aux appartements des pupilles un vin augmenté de miel et toute nourriture que l'on y réclamerait.

Retournant le visage vers ses pupilles, leurs accompagnateurs puis les Gascons, elle eut une moue embarrassée et dit :


-"Nous ne pouvons pourtant retarder notre présence au tournoi des fournisseurs..."

Je poste dès à présent au tournoi des fournisseurs, c'est dans les jardins. Je laisse un peu de temps pour finir ce morceau de RP, ensuite, dans ce topic, nous écrirons la fin de la journée, avec l'étude de la vertu des filles. D'ici là, écrivez à LJD Constance les caractéristiques de votre perso en la matière !

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HRP - Béa en arrêt maladie, cf. MDRPRR - Ne se lance plus dans de nouveaux RP - Enfin de retour, je vais pouvoir rattraper mes RP en retard !
Yolanda_isabel
Ainsi font, font, font les petites marionnettes, ainsi font, font, font trois petits tours et puis .. Tomberont.

Dans un Pouf de tissu fort à propos d’ailleurs, et comme Marraine, le regard qui jusqu’alors regardait ailleurs, plus précisément sur la nouvelle arrivée, une question muette aux lèvres, ce regard là se fait surpris, choqué. Bah pouf alors..

C’est embêtant, n’est-ce pas ? D’autant qu’elle aime bien Lanceline, alors quand les ordres sont données pour l’envoyer dans les appartements, l’Infante se jure de lui faire parvenir des macarons d’Ella Durée, car il faut au moins cela pour se remettre d’une vilaine fièvre. En attendant, la phrase de Marraine ravive en elle, l’espérance de trouver de quoi grignoter au frais des bons français.

Oui, oui, il ne va plus falloir tarder, et osera-t-elle ?

Avant qu’on ne l’emporte, l’Infante d’avancer de quelques pas en direction du Castel Vilar pour murmurer comme en confession de sorte à ce que seuls les plus près puissent l’entendre.


-« On va s’occuper d’elle.. Pas d’inquietan..ta.. On va faire, Votre Grâce. »

Une vraie diplomate c’te gosse ! Le reste, elle ne le dit pas. Elle ne dit pas qu’elle l’aime bien déjà, qu’elle ira mieux parce qu’elle le veut et parce qu’il le faut, juste un sourire avant de rejoindre tout aussi discrètement les côtés de Marraine avec un sourire à cette dernière.
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« Damoiselle de Molière.. Pleure langue française, je le veux ! » - Héraldique Européenne.
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