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[RP] Pupilles papillonnez !

Meileen
-"Qu'on vienne encore nous dire que le Poitou rechigne à servir la Couronne, alors qu'il nous confie sa plus belle fleur !"

Les joues devirent pivoines et Meileen n'osa pas relever les yeux tout de suite pour regarder la Reine. D'ailleurs, elle ne savait plus si elle devait le faire ou non. Elle profita que la suivante se présente pour reculer et se coller à sa soeur. Elle attendit quelques instants que tout le monde se fut désintéressée d'elle pour adresser un regard et un sourire à Malone, plutot satisfaite d'elle même.

Si elle n'avait pas fait plus grande impression que les autres, au moins ne s'était-elle pas ridiculisée... Elle suivit la suite immobile et silencieuse, les mains le long de son corps. Puis l'arrivée de la matrone la mit mal à l'aise. Elle n'avait rien à se reprocher la petite brune, mais il suffisait parfois d'un concours de circonstances pour tout gacher...

La chute d'une de ses peut-etre futures camarades la fit sursauter et elle posa une main sur sa bouche pendant qu'un valet se précipitait pour la soutenir... Mais il semblait que la suite ne pouvait attendre...

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Malone
Le regard que lui avait jeté Meileen après s'être retirée ... il aurait presque récompensé le difficile acte de prochainement la laisser ici. Prochainement ? Peut être ... dans la tête de la blonde, mille plans tentaient de se faire, l'un après l'autre, pour ne pas abandonner sa brunette.
Mais il n'était pas encore temps de les mettre en application, après. Quand Meileen serait pupille, et que Davor ne pourrait plus revenir sur sa décision. Après tout, on ne savait jamais vraiment pourquoi il faisait les choses.

Quand Meileen vint se coller à elle, la grande posa simplement, doucement, une main sur son épaule, avant de se pencher lui en murmurer la signification.


Tu aurais suivi des cours de protocole sans que je le sache ? Tu as été parfaite, et c'est rassurant, tu as eu bon accueil.


Une autre demoiselle se présentait, puis une femme qui manifestement n'avait plus l'âge de devenir pupille. Et effectivement, elle était là pour examiner les futures pupilles. Si Meileen en fut mal à l'aise, Malone se demanda si vraiment il fallait laisser sa cadette subir ce genre d'examen, et puis comment elle allait faire la matrone, d'abord ?
Pas le temps de s’appesantir, une pupille chutait ... comme nombreux en la pièce, les poitevines se figèrent de surprise, firent un pas pour aller secourir, et furent stoppées par l'arrivée du valet chargé d'emporter la demoiselle vers les soins.
Et toute la troupe restante de se diriger, non sans un regard en arrière, vers les jardins. Fillettes devant se découvrant, accompagnants derrière soupirant.

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18 ans. En deuil de Magoo et Cristof Fortunat.
Riwenn


Le moment des présentations tirait sur sa fin...lorsque soudain, sans vraiment avoir prévenu, Lanceline chut de tout son estre, sans doute dans une poussée de fièvre.

Riwenn, sentant glisser la main qui agrippait son bras, eut le réflexe de rattraper le coprs inconscient de sa cousine avant qu'il ne touche le sol.


Cosia... souffla-t-il en levant les yeux au ciel. Cela pour signifier que son entestement l'avait certes menée à bon port mais dans un piteux estat.

Heureusement, ils estaient en demeure royale. Ainsi, après une brève remarque de la Reyne à l'attention du patriarche La Duranxie, icelle invita d'un regard un domestique à venir s'occuper de la jeune pupille Valdesti.

Le valet l'emportait lorsqu'une jeune damisèla présente approcha du Duc.


On va s’occuper d’elle.. Pas d’inquietan..ta.. On va faire, Votre Grâce.

Il ne doutait aucunement que sa Line finirait par aller mieux, d'autant plus en appartement royal. Sa seule response fut donc un sourire et un bref mais sympathique mercé.

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Héraldique européenne
Beatritz
[Après le tournoi des fournisseurs royaux]

La journée avait été haute en couleurs - et saveurs !
Le tournoi des fournisseurs royaux avait apporté son lot de surprises, et la Reine avait pris soin de choisir ses fournisseurs en prenant en compte les goûts de ses pupilles, qu'elle découvrait tout juste. Elle n'était pas encore habituée à leurs visages, mais gageons qu'elle finirait par l’être.

Pour l'heure, en cette fin de journée encore belle, elles retournèrent toutes au Louvre, et la Reine les conduisit dans l'aile qui leur était réservée, où elles auraient chambres doubles et valets à leur service de bouche. Là, dans une antichambre, un paravent avait été prévu avec tout le matériel nécessaire à la matrone.
La vicomtesse de la Fère pourrait vérifier la valeur de ces candidates...

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HRP - Béa en arrêt maladie, cf. MDRPRR - Ne se lance plus dans de nouveaux RP - Enfin de retour, je vais pouvoir rattraper mes RP en retard !
Constance_de_cleves
[Après le tournoi des fournisseurs royaux]

Après le départ de la Reine qui était attendue pour une autre affaire que la Vicomtesse de La Fère n'avait pas bien saisie, la journée s'était écoulée disons normalement. En fin d'après-midi quelqu'un informa la matrone qu'une antichambre était réservé à l'examen des jeunes filles et que la Reine était à nouveau disponible. Constance suivit donc son informateur jusqu'à cette salle.

Comme personne n'était encore là elle en profita pour revêtir une autre tenue. Elle ne voulait pas examiner les supposées jeunes pucelles avec sa couronne sur la tête et dans sa tenue préférée. Elle se glissa derrière le paravent et se dévêtit avec bien du mal puisqu'elle était seule. Une fois en chaisne, elle poussa un soupir de soulagement. Elle enfila une robe noire toute simple et couvra ses cheveux au mieux. Elle demanda enfin à la personne qui attendait de l'autre côté d'emporter ses effets personnels là où elle devait passer la nuit.

Une fois seule, elle examina le matériel à sa disposition. Elle ne devrait pas rencontrer de problème. Ce n'était que de l'observation et non pas une mise bas ou autre. Une seule chose l'inquiétait : comment annoncer qu'une jeune fille ne serait pas vertueuse? Il ne devait s'agir que d'une formalité mais rien n'assurait que ça le serait.

Elle se mit à attendre sans savoir dans quel ordre les filles passeraient.

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Cassandre_louna
*Comme une envie de se cacher dans un trou de souris*

La journée avait si bien commencée. Rencontrer la Reyne! Se promener tout en goûtant des plats venant de toutes les régions de France. Ô oui, cela lui avait plu à la Pucelle des Flandres, d'avoir pris le soleil et d'avoir rencontré d'autres pucelles.
Peut-être deviendraient-elles ses amis? Elle l'espérait même si vu la différence d'âge elle pourrait être leur grande sœur. La fin de l'après-midi s'annonçait et il était temps de retourner au château. Vraiment une belle journée, sans aucun doute! Enfin ... On dit toujours qu'il y a un mais ... Alors, pourquoi vouloir dérober à cette règle.

C'était une belle journée, mais elle allait bientôt être nettement moins belle pour la Pucelle. En effet, c'était le grand moment, celui où la matrone allait regarder si elle était bien vierge.
La Pucelle pâlit. Elle allait lui faire quoi d'abord la matrone? Parce qu'il y a des choses qu'elle n'acceptera tout de même pas! Bah oui, c'est tout de même privé cet endroit là. A son souvenir, personne n'y avait regardé, ni même sa mère! Alors, une femme qu'elle ne connaissait pas ... Cela pouvait lui faire tourner de l’œil à la pauvre blondinette.
Elle était la plus âgée, cela voulait-il dire qu'elle serait la première à passer?
Elle allait laisser la médicastre choisir, mais elle ne pouvait s'empêcher de savoir comment celle-ci allait contrôler sa pureté, car après tout, une femme d'église ne ment jamais!

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Meileen
Retour à la case départ... Enfin au lieu de départ.

Après une promenade gustative dans les jardins du Louvre, il était temps de retourner aux choses sérieuses et de devenir peut-etre officiellement Pupille de la Reine.

Elle si timide et pudique allait devoir se déshabiller devant une inconnue qui irait en plus vérifier là ou personne n'avait jamais été si justement personne n'y avais jamais été...

La petite Poitevine chercha Malone des yeux, une envie soudaine de se coller contre elle pour qu'elle la rassure. Et cette terrible envie de demander: ma soeur peut pas vérifier elle-même?

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Beatritz
L'angoisse de l'inconnu, de cette procédure impérative et pourtant intrusive se dessinait sur quelques visages. La Reine fit un signe à la Vicomtesse de la Fère et dit :

-"Allons, voulez-vous commencer par la demoiselle Louna van Loos ?"

La Reine n'avait pas retenu les ages de toutes ses pupilles, et il lui semblait que s'il fallait procéder par age, Lanceline de Valdesti, à ses yeux la plus vieille, étant dans ses appartements, convalescente, la Flamande prendrait la première place.
En attendant, elle s'approcha de Meileen, si silencieuse qu'elle en devenait intrigante, et lui glissa, comme à une petite sœur :


-"Vous verrez, la dame de Clèves est très douce et il n'y aura rien de douloureux. Imaginez que vous êtes avec votre femme de chambre qui vous dévêt, et songez aux paroles de quelque lai pendant la vérification, pour ne pas penser à ce qu'il se passe."

Peut-on vraiment rassurer avec ce genre de mots ? Une main sur l'épaule, peut-être ?
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HRP - Béa en arrêt maladie, cf. MDRPRR - Ne se lance plus dans de nouveaux RP - Enfin de retour, je vais pouvoir rattraper mes RP en retard !
Lanceline
[Dans les appartements royaux destinés aux Pupilles]

La Blonde ouvrit les yeux. Elle ne reconnaissait pas le plafond. Elle eut une vague inquiétude, elle ignorait où elle était. Elle tourna la tête, trop vite, un nouveau vertige. Un homme, un valet semblait-il, la regardait.

- Ah, Mademoiselle est réveillée !

C'te question...

Où suis-je ?
- Dans les appartements de la Reyne.

Oh bon sang... Mais que s'est-il passé ?
- Vous avez fait un malaise, la Reyne a jugé plus prudent de vous envoyer vous coucher.
Ah...

Zut alors ! Elle voulait voir les fournisseurs !
Comment avait-elle pu se laisser tomber en pâmoison ? Quelle stupidité ! Et surtout, quelle preuve de faiblesse !


- Je crois que vous feriez mieux de rester allongée...

Comment faisait-il pour deviner ses intentions? Puis surtout, où était Riwenn?
Lâcheur !
Constance_de_cleves
Constance n'avait pas dû trop attendre pour que des pupilles arrivent mais ça la mettait plus dans l'embarras qu'autre chose car elle ne pouvait pas commencer de son propre chef.

Lorsque la Reine arriva un franc sourire se dessina sur son visage. Elle lui indiqua le nom de la personne avec qui commencer mais Constance ne savait pas de qui il s'agissait. Elle ne savait même pas que la personnes en question était déjà là.


Nous pouvons commencer oui. Tout est prêt, parfait. J'attends cette demoiselle.

Constance n'entendit pas les mots rassurants de la Reine et ne savait pas trop ce qu'elle elle pourrait dire. Elle espérait que la première fille donnerait l'exemple et rassurerait les suivantes.
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Yolanda_isabel
Sur le chemin des Jardins au salon où avaient été reçues les Pupilles, l’Infante avait demandé l’autorisation à la Reine de les quitter pour aller s’enquérir de la santé de la Valdesti, Marraine étant occupé à rassurer les Pupilles devant passer entre les mains de la Matrone du jour, il fallait bien que quelqu’un s’en charge.

Et c’est ainsi que Yolanda suivant Marraine et les pupilles pour rejoindre le salon, se retrouve à attendre un petit peu que les réjouissances commencent avant que de les quitter discrètement. Et Marraine de tenter d’en rassurer une, la petite Poitevine. Elle a décidé de ne pas leur parler, de ne pas se mêler à elles, de ne pas tenter de comprendre ses fillettes, ses jeunes filles, elle qui n’y a jamais réussi. Pourtant à voir les efforts de tendresse que fait Marraine pour calmer une anxiété toute naturelle, Yolanda d’y aller de sa remarque.

La petite main potelée se pose sur celle de Meileen.


-« Dites-vous que c’est aussi simple qu’une guerre Poitou-Anjou ! »

Un sourire qui se veut rassurant, car oui, les guerres Poitou-Anjou ne sont pas simples, mais récurrentes et assez pour en simplifier les étapes. De vieux ennemis, une relation saine. Voilà tout. Et sur cette phrase qui se veut amusante et confiante, l’Infante de faire mine de s’intéresser aux autres Pupilles, aux fenêtres, aux jardins à travers les fenêtres pour finalement sortir de la pièce pour rejoindre l’aile Royale où se trouvent les Appartements des Pupilles non loin de ceux de la Reine.

Appartements dans lesquels, elle découvre la Valdesti en présence d’un valet, la petite main rondouillette se lève dans un geste discret, et l’homme de sortir pour la laisser seule avec la jeune femme.


-« Vous nous avez fait bien peur, Lanceline. Allez-vous mieux ? »

Une réponse à attendre ? Certainement, et elle l’attend en venant se laisser choir sur le bout du lit. Vrai qu’elle fait peur avec son teint pâle.
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« Damoiselle de Molière.. Pleure langue française, je le veux ! » - Héraldique Européenne.
Malone
Tant qu'il ne sera pas temps d'abandonner sa cadette, Malone restera présente. Pas imposante, pas bruyante, même nettement plus discrète qu'à son habitude. Mais pas si loin.

Il n'est pas certain qu'elle aie le droit d'être là encore. Elle même a un sérieux doute sur la question. Mais tant qu'on ne la chassera pas, la blonde gardera un oeil sur sa pupille à elle, sur le petit bébé qu'elle a récupéré à bout de bras, quand les deux ont perdu leur mère. Petit bébé qui n'a d'ailleurs plus besoin de l'aide de personne pour s'habiller, ni pour quoi que ce soit ... si ce n'est sa protection.

Au retour dans la salle où les pupilles ont été accueillies, Meileen semble inquiète, et Malone qui n'a aucune idée de ce qui peut attendre sa cadette l'est bien plus. Alors, pour ne pas communiquer ses inquiétudes, elle se force à rester là où elle est, près de la porte. La raideur de son dos vous dira à quel point les muscles postérieurs doivent tirer pour l'empêcher d'aller en avant rejoindre la brunette.

Et déjà, Béatrice, puis Yolanda, soufflent quelques mots à la pupille poitevine. Quels mots ? Des mots de réconfort ? Il serait étonnant que la Reyne dise à voix basse des méchancetés à l'une de ses pupilles. Des informations sur ce qui va arriver à Meileen derrière le paravent ? D'ailleurs, qu'y a t'il derrière ce fameux paravent, comment être certaine qu'il faut la laisser y aller sans vérifier d'abord qu'une arme n'y est pas astucieusement camouflée ?

Du difficile apprentissage de la confiance, pour une demoiselle qui depuis ses 12 ans et son statut d'orpheline, a toujours eu peur et méfiance pour deux et même bien plus ...

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18 ans. En deuil de Magoo et Cristof Fortunat.
Cassandre_louna
Un nouveau monde, une nouvelle vie


Tout avait tellement changé depuis plusieurs semaines pour la Pucelle des Flandres. Elle était sortie de sa bulle, si parfaite, si blanche, si chaste pour entrer dans un monde nouveau. Un monde où les gens buvaient, s'embrassaient en public et s'insultaient. Et cela les faisaient rires. La Pucelle avait franchis bien des étapes. Heureusement elle avait trouvée sa mère adoptive, Rosa d'Harlegnan. Elle veillait sur elle, la protégeait et essayait de la remettre dans "son monde" si parfait, même si cela ne serait plus jamais comme avant. En effet, Cassandre était un peu naîve avant de sortir de son couvent, elle croyait que tous les gens étaient comme elle à l'extérieur. Elle savait bien sur qu'il y avait des hommes mais sans pour autant en avoir vu. D'ailleurs le premier qu'elle rencontra fut celui qui la conduisit jusqu'au château d'Harlegnan.
Elle avait donc découvert un nouveau monde, celui où les nobles gens se mélangeaient à la populace. Cela n'était pas pour lui déplaire même si elle préférait fuir le regard des hommes car cela la mettait extrêmement mal à l'aise.
Elle avait donc appris dans ce premier "nouveau" monde à être forte, à essayer d'affronter le regard d'un homme et surtout à parler car dans un couvent on ne parlait guère, ou du moins uniquement lorsque l'on avait quelque chose à dire, alors que la populace ne se privait pas pour jacasser. Mais elle avait surtout appris à avoir un caractère elle qui était toujours de nature douce et délicate, elle avait appris à se rebeller car elle avait vite compris que dans ce nouveau monde si tu montres une légère faiblesse, tu te fais dévorer.
Ensuite vient ce monde si raffiné, ce monde si délicat où les gens font attention à chaque mot qu'ils prononcent. Ce monde où même les fraises Tagada si jeune soit elles ressemblent à des diplomates. Ce monde-là, tout simplement c'était le Louvre.

Elle le découvrait à peine, et pourtant elle l'aimait déjà. Elle aimait, la Pucelle, se pomponner, se balader auprès de la Reyne, rencontrer du monde et se sentir respectée. Elle préférait cela que les soirées en taverne, pour sur!
Mais Cassandres avait appris que dans chaque nouveau monde, il y avait un défaut. Et dans celui-ci c'était d'une part la séparation avec sa mère adoptive qui l'avait jusqu'à présent si bien protégée et d'autre part obéir à la Reyne. Cela ne la dérangeait pas d'obéir à la Reyne. Cassandres est une fille très obéissante. Mais là, il fallait bien l'avouer cela lui posait problème. Quelqu'un allait fouiller dans l'intimité de la Pucelle.
Les poings de Cassandres se serrèrent. Elle secoua la tête tout en songeant:
"Pourquoi serais-je moi la première? Où se trouve donc cette fille qui semblait plus âgée que moi?"
Elle aussi elle aurait préféré être malade pour le coup, être dans une chambre à l'abris de tout regard. Car dans cette affaire, il s'agissait bien d'une histoire de regard. Regarder là où personne n'avait posé les yeux, ni autre chose d'ailleurs. Elle ne voulait pas y aller, elle mais pourtant elle le fit quand même car elle voulait faire honneur à sa famille, honneur à sa baronnie déchue, honneur à sa tutrice et honneur aux Flandres!
C'est pour toutes ses raisons où la Pupille entra dans la pièce où se trouvait la médicastre elle fit une révérence car à la tenue qu'elle portait précédemment, elle ressemblait à une noble.
Elle lui dit:


"Bonjour Dame. Je suis Cassandre De Leffe Van Loos »

Ca y est. Cassandre s'était lancée. Ses mains étaient moite,son visage était pâle, son coeur battait la chamade . Elle n'avait pas peur de ce que la médicastre allait lui dire, mais de ce que celle-ci allait lui faire.

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Constance_de_cleves
[Derrière le paravent]

Constance qui ne ressemblait plus du tout à une noble dans sa tenue sobre et noire. Elle était encore dans ses pensées quand elle fut rejointe pas une jeune demoiselle.

"Bonjour Dame. Je suis Cassandre De Leffe Van Loos »

La Vicomtesse de La Fère lui fit également une révérence.

Bonjour Demoiselle. Je suis celle qui vient pour les formalités mais cela risque de ne pas être des plus agréables.

hum...

Ce ne sera pas du tout douloureux mais un peu gênant. N'oubliez pas que je suis une femme et que nous sommes toutes faites de la même façon.

Bien je suppose que vous savez que je ne vais pas uniquement vous regardez dans le blanc des yeux...


Constance regretta de ne pas avoir été noble de naissance ou avant son premier mariage. Elle ne pouvait pas avouer qu'elle n'avait jamais passer cet examen, ça n'aurait pas mis en confiance. Elle ne pouvait pas répéter ce qu'on lui avait dit à l'époque puisque ça n'avait jamais eu lieu.

Elle décida d'improviser et au pire elle s'améliorerait au fur et à mesure des candidates.


Votre robe est très belle... pour ne pas la froisser je vous conseille de l'ôter et de la poser délicatement sur cette chaise. Je peux même vous aider si nécessaire, c'est comme vous voulez. Ensuite il faudra que vous vous allongiez ici et... il va falloir que je vois votre entrejambe. A vous de voir si vous voulez enlever plus que votre robe ou si vous voulez vous contentez de remonter jupons ou autre pour que je puis vous observer.

Elle s'arrêta là. Peut-être qu'elle en avait trop dit d'un coup. Elle aurait dû s'arrêter à la robe à retirer. Elle lui sourit d'un air encourageant et attendit de savoir si la demoiselle voulait de l'aide ou non.
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Lanceline
Bon bah, puisqu'il faut rester là...
Autant admirer le plafond et les alentours, le valet s'étant tu mais la fixant, veillant à ce qu'elle ne manque de rien.
La porte s'ouvre soudain, quelle surprise, un cri reste coincé dans sa gorge.
En quel honneur Yolanda a-t-elle quitté sa Reyne, à son profit? Elle doit donc compter un peu, aux yeux de cette enfant, cette infante...
Elles se retrouvent seules.
Elles ne se jaugent pas du regard, non, mais la lectouroise se demande ce que pense la Rose.


-« Vous nous avez fait bien peur, Lanceline. Allez-vous mieux ? »

Elle ne dira pas ses vertiges, ni son angoisse. Elle taira son dégoût d'elle-même d'avoir osé s'effondrer devant la Reyne. Elle passera sous silence ses questions.
Alors elle se compose un sourire, qui ne se veut que rassurant.


Je vous remercie de vous soucier de ma santé, et d'être venue en personne vous en enquérir.

Allez, tu peux faire mieux que ça! Non?
L'infante se laisse tomber sur son lit, un geste qui peut paraître anodin mais qui compte pour la Line. Aussi elle se permet une familiarité.


Quoi, j'ai vraiment une tête de déterrée?

Comment a réagi la Reyne?

Alea jacta est.
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